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Version complète : Brian De Palma - Bilan Carrière
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Romain
Pendant que j'y pense, côté photos, celles-ci ne sont pas de moi mais je les aime bien (elles sont parues récemment): http://www.fanhostnetworks.com/cgi-bin/for...=17;t=001417;p=
C'est la première fois je crois que vous voyez Josh dans ses fringues du film?

Image IPB
Carlito
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8)
Redux
J'aimerais revenir sur le "fameux" L'esprit de Cain(1992), film qui, pour moi, est de la même veine que Femme fatale.

Pour son premier scénario original depuis Body double, Brian DePalma revient à son fond de commerce, le bon vieux thriller. Sauf que là, tout prend des allures parodiques et on a l'impression d'assister à un véritable medley de l'oeuvre de DePalma, comme, Femme Fatale, donc.
On retrouve dans Raising Cain quelques acteurs récurrents comme Greg Henry ou encore Steven Bauer mais surtout John Lithgow qui, pour une fois, se voit attribuer le rôle principal. Et, comme si cela suffisait pas, il incarne pas moins de trois personnages, excusez du peu!

L'histoire, c'est celle de Carter Nix, psychologue réputé. Il s'est accordé une année sabbatique pour s'occuper au mieux de sa fille. Il s'en occupe tellement bien, que sa femme Jenny (Lolita Davidovich), se sent délaissée et se laisse séduire de nouveau par un amant resurgit du passé (Steven Bauer).
Tout cela ne serait pas bien grave si Carter n'avait pas pété les plombs, s'amusant à kidnapper des enfants pour d'obscures expériences.

Brian DePalma semble bien fatigué et ne fait pas beaucoup d'efforts pour transcender un matériaux de base déjà bien faible. John Lithgow est en roue libre, un peu à l'image de la mise en scène.
Pêle-mêle, on a droit à un chouia de voyeurisme, des réminiscences de Pulsions, un landau au coeur de la scène finale et un beau plan séquence de fada, comme DePalma aime en parsemer sa filmographie.
Le film se laisse voir, ce n'est pas une bouse infâme, mais il n'est guère passionnant, même si, de temps en temps, DePalma, au détour d'un plan, parvient à instiller un certain malaise (la scène où les deux amants s'embrassent sous les yeux de la femme agonisante à l'hôpital, notamment).

Surtout, ce ratage ne l'a pas empêché de réaliser juste après l'un de ses meilleurs films, j'ai nommé Carlito's way.

Ce qui me rend optimiste pour son adaptation du Dahlia noir. Après sa seconde "parodie", un autre grand film est à prévoir.
Blunt
Ayé j'ai vu Blow Out.

Vachement bien/6  :D
demosthene
Ben moi j'ai bien aimé Femme Fatale.

Je l'ai trouvé beaucoup mieux que l'Esprit de Cain dont la scène du bébé-qui-tombe-de-l'immeuble-mais-le-héros-va-le-rattrapper-sauf-qu'il-a-pas-vu-les-poutres-qui-sortent-du-camion m'a tout de même laissé un souvenir ému (c'est le moment où j'ai décidé que c'était vraiment n'importe quoi ce film).  

En fait les deux seuls que j'ai trouvé chiants : Mission To Mars (a.k.a. 2001 for Dummies) et Obsession qui m'a paru longuet.
Kurtz
J'ai vu Mission to Mars ce matin.

ça faisait longtemps qu'un film de De Palma ne m'avait pas ému à ce point.

la musique, les plans-séquences...ce film est une merveille qu'on a un peu trop vite enterrée je pense.
L'archiviste
CITATION(Kurtz)
la musique, les plans-séquences...ce film est une merveille qu'on a un peu trop vite enterrée je pense.

Même si je ne suis pas à genoux devant M2M, il faut reconnaître que cette considération s'applique à presque la moitié de la filmo de DePalma. :wink:
C'est à croire des fois que les gens n'aiment pas la musique des images.

Avant d'avoir l'âge légal pour voir mes premiers De Palma (la plupart étaient interdits aux moins de 13 ou 18 ans), je ne pouvais m'en faire une idée que sur la foi des termes qui étaient alors utilisés pour décrire son cinéma :
"vulgaire", "sale", "pornographique", "idiot", "simpliste" etc.
Du coup j'étais persuadé que ces films étaient bourrés de gros zguègues, de caca filmé en gros plan, tournés dans une pièce moisie sans éclairage ni décor, avec un son tout perrave et des camées vaguement improvisées actrices.
Je vous laisse imaginer ma tronche le jour où j'ai découvert Phantom of the Paradise et Pulsions
et où j'ai compris la petite nuance entre ce qu'est un film et ce que la critique (amateure ou pro) en fait.
Ward
CITATION(Kurtz)
J'ai vu Mission to Mars ce matin.

ça faisait longtemps qu'un film de De Palma ne m'avait pas ému à ce point.

la musique, les plans-séquences...ce film est une merveille qu'on a un peu trop vite enterrée je pense.


Mouais...

De Palma est toujours sur la code raide avec son style barroque. Ca a donné des putain de chefs d'oeuvres, mais avec mission to mars, je trouve qu'il s'est raté...
Le film a des passages lourdissimes...
Anonymous
Lourdissimes ? t'es gentil là.....
ça me rend triste de voir qu'un peut chercher des excuses à ce type pour ses dernières bouses.

EDIT Quelqu'un pourrait mettre une capture de la tronche de L'ET qui pleure à la fin ?
J'aimerais bien revoir ça, ça me ferait plaisir smile.gif
he_VILE_dead
Bah quoi il est bien mignon .
Image IPB
Anonymous
merci !!!  tongue.gif
muf
Hého c'est pas la foire du slip ici!! :evil: :evil: :evil:

c'est vrai qu'il craint cet ET :/
he_VILE_dead
Nan mais je trouve pas non plus que ce film soit le mêtre étron de l'épopée spatiale avec gloumoutes roswelliens , juste pas mal beaucoup anecdotique .
Kurtz
CITATION(he_VILE_dead)
Bah quoi il est bien mignon .
Image IPB


à mon sens c'est un programme et non un alien.  :wink:
Kurtz
CITATION(L'archiviste)
CITATION(Kurtz)
la musique, les plans-séquences...ce film est une merveille qu'on a un peu trop vite enterrée je pense.

Même si je ne suis pas à genoux devant M2M, il faut reconnaître que cette considération s'applique à presque la moitié de la filmo de DePalma. :wink: [/size]


en effet mais:

1. La musique est ici plus belle que dans aucun de ses autres films (c'est mon avis et je le partage  ohmy.gif  )

2. Je ne suis pas un fan de De Palma. Ses films les plus "personnels", ie ses thrillers hitchcockiens, ne me touchent pas des masses à cause de leur traitement distancié, à cause du cynisme de l'auteur et d'une virtuosité que je trouve souvent gratuite. Toutes ces réticences personnelles n'ont pas eu lieu avec Mission to Mars, un film qui m'a ému. La réalisation sophistiquée m'a fait plané dans ce film.
he_VILE_dead
CITATION(Kurtz)
CITATION(he_VILE_dead)
Bah quoi il est bien mignon .
Image IPB


à mon sens c'est un programme et non un alien.  :wink:


Si c'est un programme on a quand même aucune raison de douter qu'il représente physiquement ceux qui l'ont conçu , c'est le plus logique ,enfin il me semble .
Kurtz
CITATION(he_VILE_dead)
CITATION(Kurtz)
CITATION(he_VILE_dead)
Bah quoi il est bien mignon .
Image IPB


à mon sens c'est un programme et non un alien.  :wink:


Si c'est un programme on a quand même aucune raison de douter qu'il représente physiquement ceux qui l'ont conçu , c'est le plus logique ,enfin il me semble .


oui mais dans ce cas, l'aspet lissé et synthétique du personnage devient tout de suite moins gênant.
he_VILE_dead
Si je mordais je dirais que "ça l'empêche pas d'avoir l'air ridicule" , mais ok , ça se tient . je suis chentil moua
Hutch
CITATION(Big Monster)

EDIT Quelqu'un pourrait mettre une capture de la tronche de L'ET qui pleure à la fin ?
J'aimerais bien revoir ça, ça me ferait plaisir smile.gif


c'est vrai que ceux de War of the Worlds sont vachement mieux icon_mrgreen.gif
Anonymous
CITATION(Hutch)
CITATION(Big Monster)

EDIT Quelqu'un pourrait mettre une capture de la tronche de L'ET qui pleure à la fin ?
J'aimerais bien revoir ça, ça me ferait plaisir smile.gif


c'est vrai que ceux de War of the Worlds sont vachement mieux icon_mrgreen.gif


Oui, 3 milliards de fois mieux même (et pourtant ils sont bien à chier).

Sur les dix dernières années, y'a 3 films qui m'ont fait vraiment bad tripé et qui représente assez bien ce qui m'a fait progressivement passer l'envie d'aller en salle : Batman Forever, Mission To Mars et Matrix Reloaded (avec un petit combo Hulk pour ce dernier)
C'est dire l'importance que je donne à ce film.
Hutch
CITATION(Big Monster)
CITATION(Hutch)
CITATION(Big Monster)

EDIT Quelqu'un pourrait mettre une capture de la tronche de L'ET qui pleure à la fin ?
J'aimerais bien revoir ça, ça me ferait plaisir smile.gif


c'est vrai que ceux de War of the Worlds sont vachement mieux icon_mrgreen.gif


Oui, 3 milliards de fois mieux même (et pourtant ils sont bien à chier).

Sur les dix dernières années, y'a 3 films qui m'ont fait vraiment bad tripé et qui représente assez bien ce qui m'a fait progressivement passer l'envie d'aller en salle : Batman Forever, Mission To Mars et Matrix Reloaded (avec un petit combo Hulk pour ce dernier)
C'est dire l'importance que je donne à ce film.


OK.

Ca se tient
naamlock
ptain , quasiment rien sur sisters sur presque 30 pages , dire que ce film m intriguait , j avais presque l intention de me l  offrir , mais ca me refroidit un peu d en voir si peu , vous pouvez m en dire plus ou pas ????

je m appercoit que je n ai que phantom of the paradise dans ma collec de ce réal ,c est grave docteur ????
Carlito
CITATION(naamlock)
ptain , quasiment rien sur sisters sur presque 30 pages , dire que ce film m intriguait , j avais presque l intention de me l  offrir , mais ca me refroidit un peu d en voir si peu , vous pouvez m en dire plus ou pas ????

je m appercoit que je n ai que phantom of the paradise dans ma collec de ce réal ,c est grave docteur ????

Sisters est un de ses plus grands films, la naissance d'un style. On y voit son meilleur split-screen, le seul qui soit totalement justifié aussi bien sur un plan narratif que symbolique, ainsi qu'une séquence de meurtre aussi choquante que celle de Dressed to Kill.

Accessoirement, à la fin, j'ai failli devenir fou.
muf
Salut la compagnie!

Aujourd'hui, on va parler d'un film méconnu, et mal aimé, du barbu: Le bûcher des vanités.
(Accessoirement, j'aurais bien dit tout le bien que je pense du Sisters mentionné dans les posts ci-dessus, mais bon on peut pas être au four et à vapeur)

En 1990, Brian De Palma est lessivé et déprimé. Il sort du tournage éprouvant de Casualties of War (Outrages), film qui lui tient à cœur mais qui a été très mal accueilli, aussi bien par la critique que le public (des soldats ricains qui violent et tuent une jeune vietnamienne, ça attire pas les foules).
Du coup, lorsque le producteur Peter Guber (qui a entre autres bossé sur les Batman de Burton) vient lui proposer le script de l’adaptation du Bûcher des vanités (roman du célébré Tom Wolfe), il saute sur l’occasion de travailler sur un matériau qui ne vient pas de lui, et qu’il peut donc approcher de façon plus décontractée. Il retravaille néanmoins le scénario avec son auteur Michael Cristofer (scénariste des Sorcières d’Eastwick).

icon_arrow.gif Sherman McCoy (Tom Hanks) est courtier à New York. Ça marche plutôt bien pour lui, voire très bien : il est plusieurs fois millionnaire, vit dans une baraque immense, exerce un métier qui lui permet de se sentir maître du monde, et compense l’échec de son mariage par une relation des plus moites avec Maria Ruskin (Mélanie Griffith), femme d’un homme d’affaire très vieux et très occupé (et nymphomane (je veux dire que Maria est nymphomane, pas son mari vieux et fatigué – faites un peu attention, merde :x !)).

Malheureusement pour lui, tout part en couilles le jour où, en chemin pour leur petit nid d’amour, Maria, au volant de la Mercedes de McCoy, renverse involontairement (et met ainsi dans le coma) un jeune Black légèrement agressif, qui s’approchait un peu trop près de la voiture… Après qu’ils aient pris la fuite, Sherman a des remords et songe à prévenir la police, mais Maria le convainc que tout ça n’est pas très grave.
Manque de bol, ça va vite le devenir, dès lors que vont s’en mêler un Procureur Général aux ambitions politiques affirmées, un curé Black grande gueule qui aime les médias, et ces derniers qui le lui rendent bien…

Manque de pot aussi pour De Palma : comme le précédent, son film fera un bide retentissant, et sera démoli par la critique. En partie, sans doute, du fait de l’aura dont jouit aux Etats-Unis l’auteur du bouquin original.
Mais alors que des films comme Scarface ou Blow Out, eux aussi pas mal conspués à l’époque, ont depuis été réhabilités au point de devenir des classiques, Le bûcher des vanités continue de se trimballer sale réputation (j’ai pécho le dvd pour 5 euros à Carrouf).

C’est pourtant et amha une comédie noire assez jouissive : quoique paraît-il légèrement édulcorée par rapport au roman (De Palma a en fait rajouté un personnage de juge honnête et vertueux, interprété par Morgan Freeman), l’histoire est d’une causticité réjouissante (c’est-à-dire drôle sans être balourde), et les acteurs s’en donnent à cœur joie sans avoir à cabotiner (la mise en scène le fait pour eux). Le rôle du golden boy un peu con con va comme un gant à Tom Hanks, et l’ironie fatiguée de Bruce Willis colle bien à Peter Fallow, son personnage de journaliste raté. Quant à Mélanie Griffith… ceux qui ont vu le film sauront quoi en penser icon_mrgreen.gif

Mais Le bûcher des vanités est également terriblement pertinent dans sa façon de montrer comment différents "champs sociaux" entrent en interférence.
D’abord quand Sherman et Maria se trompent d’univers (de film !), en passant de leur tour d’ivoire du Manhattan huppé aux bas-fonds du Bronx (représentés, comme le bidonville pour Cubains de Scarface, sous une bretelle d’autoroute) : transition assez hilarante, le Bronx vu par leur yeux étant une terre ravagée, avec bagnoles qui crament dans tous les coins et "indigènes" patibulaires aux vêtements pittoresques.

Mais là où le film se montre véritablement perspicace, c’est dans la peinture du journalisme vu comme un champ social parmi de nombreux autres, composés d’êtres humains ni plus ni moins faillibles qu’ailleurs. Il présente cependant la particularité d’être constamment sollicité par tous les autres champs sociaux: communautés ethniques ou religieuses, via le révérend black Bacon, le champ politique de la mairie de New York, les revendicateurs de tout poil, et même le champ juridique (cf. Kramer, le substitut du procureur un peu trop zélé).

Tous ces acteurs de la vie sociale ne se sentent exister qu’à travers les médias (voir comment la vie du cabinet du Procureur Général, interprété par F. Murray Abraham, s’organise autour de la télé), et le journaliste Peter Fallow se verra ballotté d’un centre d’intérêts à l’autre pendant tout le film (le problème étant que le journalisme finit par être dépendant de ces solliciteurs, sources essentielles pour un travail vite fait mal fait).
Les procureurs peu scrupuleux Kramer et Weiss, comme le cureton Bacon, pas particulièrement compétents ou intègres, cherchent à gagner une légitimité par des moyens détournés : en l’occurrence, se constituer une belle image de défenseurs des minorités opprimées en accablant le parvenu McCoy, écraseur de jeunes gens Noirs dans le besoin mais courageux et travailleurs (ou pas, mais la vérité n’est pas vraiment leur problème). Les rédacs chefs marchent : après tout, ça fait vendre du papier.

Si tout le monde sera plus ou moins remis à sa place à la fin du film par le speech du juge Morgan Freeman (scène qui jongle admirablement entre le 1er et le 2nd degré :!:), il n’en reste pas moins que les deux personnages qui s’en tirent le mieux à la fin (et qui gagnent la sympathie du spectateur) doivent leur salut, l’un à un mensonge (McCoy qui prétend avoir lui-même enregistré la conversation qui l’innocentera), l’autre à un opportunisme assez cynique (Bruce Willis / Peter Fallow, narrateur du film dont la dernière réplique est à ce titre assez savoureuse).

icon_arrow.gif Bref, c’est amoral, drôle, intelligent et bien foutu. De Palma ne se surpasse pas côté réal, mais assure quand même méchamment. On retrouve ses signatures classiques : un plan séquence de ouf en introduction (qui montre tout ce qui peut se passer avant qu’un personnage n’arrive sur le devant de la scène – ou comment peut-on applaudir un type qui tient à peine debout), et un split-screen un peu cavalier lors du reportage télé sur une pseudo manif populaire (mais c’est plus fort que lui : dès qu’il y a représentation, faut que De Palma montre à la fois la scène et ses coulisses).
Et donc ça fait du bien de voir un film comme ça aujourd’hui, alors que les emballements médiatiques complètement cons autour de n’importe quoi pullulent et se portent bien (j’adore le dialogue entre Willis et le cureton, lors du filmage du reportage sur la manif mentionné plus haut : « Heu… Dites, est-ce qu’il y a vraiment quelque chose à filmer ? _This is show-business ! »).

icon_arrow.gif 2/6 cash amha
simidor
Merci pour cet article de réhabilitation Muf.
"Le bucher des vanités" est une des satyres les plus intelligentes que j'ai vu et Bruce Willis y'est grandiose. Je l'avais vu y'a quelques années et j'en avais pas gardé un grand souvenir. Revu depuis peu et mon avis a changé du tout au tout.
De Palma/6
Hutch
Perso, je suis d'accord avec tout.
(un beau jour ou peut-être une nuit, le juge roumain hésite encore, je développerai pourquoi mwahahahahahaha)
vendetta
Muf a dit:
CITATION
Quant à Mélanie Griffith… ceux qui ont vu le film sauront quoi en penser

Bin justement, je ne l'ai pas vu ce film. Tu peux me dire ce qu'il faut en penser (de la pouffe Griffith)? Parce qu'elle a tendance à me faire fuir.
muf
Ah ben dans ce rôle-là en tout cas elle rayonne (nympho à la voix de Betty Boop surjouée qui lui sert à proférer les insanités les plus salaces).

Sinon je suis assez d’accord avec Hutch.
vendetta
Hm.
Ok, je tenterai le coup.

Et pour Hutch, l'écoute pas, il est plus le même depuis qu'il a mangé un chili. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre.
Hutch
Melanie Griffith est une supra bombe.
C'est une vérité ontologique.

ça  a effectivement à voir avec son côté pute en chef avec des gros seins.

Tu vas pas commencer à nous pourrir le fait que 6/6 meilleur film quand même , toi ?
vendetta
Ah nan, je dis rien sur le film, hein, je parlais juste de la mère Griffith, et de ses seins, là. Et puis en fait, comme je n'ai toujours pas vu L'impasse, je suis même pas trop sûr d'avoir bien le droit de poster sur ce topic donc je vais me la jouer discret sur ce coup-là.
Hutch
CITATION(vendetta)
Et puis en fait, comme je n'ai toujours pas vu L'impasse, je suis même pas trop sûr d'avoir bien le droit de poster sur ce topic donc je vais me la jouer discret sur ce coup-là.


GASP !!!!  8O  :arrow:  :x
vendetta
CITATION(Hutch)
CITATION(vendetta)
Et puis en fait, comme je n'ai toujours pas vu L'impasse, je suis même pas trop sûr d'avoir bien le droit de poster sur ce topic donc je vais me la jouer discret sur ce coup-là.


GASP !!!!  8O  icon_arrow.gif  :x

:|

Ceci dit, ok pour les seins.

Image IPB
dam
CITATION(Hutch)
CITATION(vendetta)
Et puis en fait, comme je n'ai toujours pas vu L'impasse, je suis même pas trop sûr d'avoir bien le droit de poster sur ce topic donc je vais me la jouer discret sur ce coup-là.


GASP !!!!  8O  :arrow:  :x

Et moi j'ai pas vu :
Soeurs de sang  
Pulsions
Body double
Les Incorruptibles
Outrages  
Le Bûcher des vanités  
L'Esprit de Caïn  
L'Impasse
Mission to Mars.
Mais j'ai vu Scarface y'as un mois et Furie hier soir, c'était bien 5/6.
muf
Je demande mon kickban immédiat :!:
vendetta
AH! Tu t'es trahi, Big!
Hutch
CITATION(vendetta)

Ceci dit, ok pour les seins.

Image IPB



ah yesss : New York deux heures du matin ! mon Ferrara préfré avec King of NY
muf
Je l'ai pas vu.
vendetta
CITATION(muf)
Je l'ai pas vu.

Kickban! Kickban!
Hutch
laugh.gif  la honteeeeeuuhhhh
Wan
moi j'ai vu l'impasse
6/6
Hutch
Je savais qu'il était cool, Ward.  8)
Wan
ouais enfin par contre j'avoue, j'aime pas trop scarface
Hutch
Ah mais non

:x

IL FAUT CHOISIR !!!!!!!

T'ES AVEC NOUS OU CONTRE NOUS ? ? ? ? ? ?



:x

(je savais que Wan était plus cool que toi)

(mais t'as le temps de choisir : là je pars)
Wan
Bon alors je viens.

Vous l'avez plus la signature avec le piaf de phantom of the paradise ? j'aimais bien
Waco
CITATION(muf)
Salut la compagnie!

Aujourd'hui, on va parler d'un film méconnu, et mal aimé, du barbu: Le bûcher des vanités.
(Accessoirement, j'aurais bien dit tout le bien que je pense du Sisters mentionné dans les posts ci-dessus, mais bon on peut pas être au four et à vapeur)

En 1990, Brian De Palma est lessivé et déprimé. Il sort du tournage éprouvant de Casualties of War (Outrages), film qui lui tient à cœur mais qui a été très mal accueilli, aussi bien par la critique que le public (des soldats ricains qui violent et tuent une jeune vietnamienne, ça attire pas les foules).
Du coup, lorsque le producteur Peter Guber (qui a entre autres bossé sur les Batman de Burton) vient lui proposer le script de l’adaptation du Bûcher des vanités (roman du célébré Tom Wolfe), il saute sur l’occasion de travailler sur un matériau qui ne vient pas de lui, et qu’il peut donc approcher de façon plus décontractée. Il retravaille néanmoins le scénario avec son auteur Michael Cristofer (scénariste des Sorcières d’Eastwick).

icon_arrow.gif Sherman McCoy (Tom Hanks) est courtier à New York. Ça marche plutôt bien pour lui, voire très bien : il est plusieurs fois millionnaire, vit dans une baraque immense, exerce un métier qui lui permet de se sentir maître du monde, et compense l’échec de son mariage par une relation des plus moites avec Maria Ruskin (Mélanie Griffith), femme d’un homme d’affaire très vieux et très occupé (et nymphomane (je veux dire que Maria est nymphomane, pas son mari vieux et fatigué – faites un peu attention, merde :x !)).

Malheureusement pour lui, tout part en couilles le jour où, en chemin pour leur petit nid d’amour, Maria, au volant de la Mercedes de McCoy, renverse involontairement (et met ainsi dans le coma) un jeune Black légèrement agressif, qui s’approchait un peu trop près de la voiture… Après qu’ils aient pris la fuite, Sherman a des remords et songe à prévenir la police, mais Maria le convainc que tout ça n’est pas très grave.
Manque de bol, ça va vite le devenir, dès lors que vont s’en mêler un Procureur Général aux ambitions politiques affirmées, un curé Black grande gueule qui aime les médias, et ces derniers qui le lui rendent bien…

Manque de pot aussi pour De Palma : comme le précédent, son film fera un bide retentissant, et sera démoli par la critique. En partie, sans doute, du fait de l’aura dont jouit aux Etats-Unis l’auteur du bouquin original.
Mais alors que des films comme Scarface ou Blow Out, eux aussi pas mal conspués à l’époque, ont depuis été réhabilités au point de devenir des classiques, Le bûcher des vanités continue de se trimballer sale réputation (j’ai pécho le dvd pour 5 euros à Carrouf).

C’est pourtant et amha une comédie noire assez jouissive : quoique paraît-il légèrement édulcorée par rapport au roman (De Palma a en fait rajouté un personnage de juge honnête et vertueux, interprété par Morgan Freeman), l’histoire est d’une causticité réjouissante (c’est-à-dire drôle sans être balourde), et les acteurs s’en donnent à cœur joie sans avoir à cabotiner (la mise en scène le fait pour eux). Le rôle du golden boy un peu con con va comme un gant à Tom Hanks, et l’ironie fatiguée de Bruce Willis colle bien à Peter Fallow, son personnage de journaliste raté. Quant à Mélanie Griffith… ceux qui ont vu le film sauront quoi en penser icon_mrgreen.gif

Mais Le bûcher des vanités est également terriblement pertinent dans sa façon de montrer comment différents \"champs sociaux\" entrent en interférence.
D’abord quand Sherman et Maria se trompent d’univers (de film !), en passant de leur tour d’ivoire du Manhattan huppé aux bas-fonds du Bronx (représentés, comme le bidonville pour Cubains de Scarface, sous une bretelle d’autoroute) : transition assez hilarante, le Bronx vu par leur yeux étant une terre ravagée, avec bagnoles qui crament dans tous les coins et \"indigènes\" patibulaires aux vêtements pittoresques.

Mais là où le film se montre véritablement perspicace, c’est dans la peinture du journalisme vu comme un champ social parmi de nombreux autres, composés d’êtres humains ni plus ni moins faillibles qu’ailleurs. Il présente cependant la particularité d’être constamment sollicité par tous les autres champs sociaux: communautés ethniques ou religieuses, via le révérend black Bacon, le champ politique de la mairie de New York, les revendicateurs de tout poil, et même le champ juridique (cf. Kramer, le substitut du procureur un peu trop zélé).

Tous ces acteurs de la vie sociale ne se sentent exister qu’à travers les médias (voir comment la vie du cabinet du Procureur Général, interprété par F. Murray Abraham, s’organise autour de la télé), et le journaliste Peter Fallow se verra ballotté d’un centre d’intérêts à l’autre pendant tout le film (le problème étant que le journalisme finit par être dépendant de ces solliciteurs, sources essentielles pour un travail vite fait mal fait).
Les procureurs peu scrupuleux Kramer et Weiss, comme le cureton Bacon, pas particulièrement compétents ou intègres, cherchent à gagner une légitimité par des moyens détournés : en l’occurrence, se constituer une belle image de défenseurs des minorités opprimées en accablant le parvenu McCoy, écraseur de jeunes gens Noirs dans le besoin mais courageux et travailleurs (ou pas, mais la vérité n’est pas vraiment leur problème). Les rédacs chefs marchent : après tout, ça fait vendre du papier.

Si tout le monde sera plus ou moins remis à sa place à la fin du film par le speech du juge Morgan Freeman (scène qui jongle admirablement entre le 1er et le 2nd degré :!smile.gif, il n’en reste pas moins que les deux personnages qui s’en tirent le mieux à la fin (et qui gagnent la sympathie du spectateur) doivent leur salut, l’un à un mensonge (McCoy qui prétend avoir lui-même enregistré la conversation qui l’innocentera), l’autre à un opportunisme assez cynique (Bruce Willis / Peter Fallow, narrateur du film dont la dernière réplique est à ce titre assez savoureuse).

icon_arrow.gif Bref, c’est amoral, drôle, intelligent et bien foutu. De Palma ne se surpasse pas côté réal, mais assure quand même méchamment. On retrouve ses signatures classiques : un plan séquence de ouf en introduction (qui montre tout ce qui peut se passer avant qu’un personnage n’arrive sur le devant de la scène – ou comment peut-on applaudir un type qui tient à peine debout), et un split-screen un peu cavalier lors du reportage télé sur une pseudo manif populaire (mais c’est plus fort que lui : dès qu’il y a représentation, faut que De Palma montre à la fois la scène et ses coulisses).
Et donc ça fait du bien de voir un film comme ça aujourd’hui, alors que les emballements médiatiques complètement cons autour de n’importe quoi pullulent et se portent bien (j’adore le dialogue entre Willis et le cureton, lors du filmage du reportage sur la manif mentionné plus haut : « Heu… Dites, est-ce qu’il y a vraiment quelque chose à filmer ? _This is show-business ! »).

icon_arrow.gif 2/6 cash amha

(salut le Chipster !)

J'ai jamais pensé à le voir celui-là mais plus j'avançais dans la lecture de ton texte plus je me disais que je ratais quelque chose (un très bon film quoi)...
muf
Yep Waco: je l'avais vu y a un bail lors d'une quelconque diffusion télé, sans que ça me marque plus que ça (enfin par rapport à une baffe comme Les Incorruptibles, à la même époque) (en même temps c'est pas vraiment un film pour gosses).
Là je tombe sur le dvd po cher, et je prends une bonne claque (c'est vraiment vraiment bien quoi, qu'on soit fan de De Palma ou pas: le film se tient grave bien je trouve, c'est bien écrit et bien réalisé).

CITATION(Wan)
Bon alors je viens.

Vous l'avez plus la signature avec le piaf de phantom of the paradise ? j'aimais bien


Wééééé!

Voilà ton brassard, soldat:

Image IPB

http://img266.imageshack.us/img266/3183/si...nature139ld.jpg
dangercop
Un film excellent et c'est vraiment Bruce Willis et Melanie qui me bluffent là-dedans. Cette nonchalence vaguement affectée de Bruce, cette vulgarité assumée et rigolote à la fois de la blonde de service, sans oublier un scénario avec ce qu'il faut de cynisme et de clairvoyance sur un milieu fait d'apparences et de non dits... La grande classe.
naamlock
CITATION(muf)
Yep Waco: je l'avais vu y a un bail lors d'une quelconque diffusion télé, sans que ça me marque plus que ça (enfin par rapport à une baffe comme Les Incorruptibles, à la même époque) (en même temps c'est pas vraiment un film pour gosses).
Là je tombe sur le dvd po cher, et je prends une bonne claque (c'est vraiment vraiment bien quoi, qu'on soit fan de De Palma ou pas: le film se tient grave bien je trouve, c'est bien écrit et bien réalisé).

CITATION(Wan)
Bon alors je viens.

Vous l'avez plus la signature avec le piaf de phantom of the paradise ? j'aimais bien


Wééééé!



Voilà ton brassard, soldat:

Image IPB
http://img266.imageshack.us/img266/3183/signature139ld.jpg




je peux en faire partie aussi ? j adore sisters  et phantom of paradise
muf
CITATION(naamlock)
je peux en faire partie aussi ? j adore sisters  et phantom of paradise


Non :!: Ca suffit pas :!: :!:

Faut aussi mettre 6/6 à:

Femme fatale  
Mission to Mars
Snake eyes
Mission : impossible
L'Impasse
L'Esprit de Caïn
Le Bûcher des vanités
Outrages
Les Incorruptibles
Mafia salad
Body double
Scarface
Blow out  
Pulsions
Home movies
Furie
Obsession
Carrie au bal du diable
Dionysus in '69
Get to know your rabbit
Hi, Mom!
Greetings
Murder à la mod
The Wedding party
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