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vous etes relous les gars parce que vous dites qu'il ne faut pas comparer le parrain à Il était une fois en amérique. Ce sur quoi je suis bien d'accord d'autant que OUATIA n'est pas une saga mafieuse mais vous finissez toujours vos posts en mettent Coppola un cran au dessus de Leone
On dit qu'on préfère la saga du Parrain à OUTA, nuance. ET je ne vois pas ce qu'il ya de relou à exprimer un avis du moment qu'il est argumenté 8)
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D'une part, une séparation aussi nette fond/forme n'a pas de sens lorsque l'on a affaire à un chef d'oeuvre de la trempe de OUATIA. A fortiori lorsqu'on parle d'un formaliste tel que Leone. La forme EST le fond. La musique, la dilatation du temps, le montage savant...tout ça n'est pas la pour faire joli, tu t'en doutes bien. C'est ni plus ni moins que la fuite inexorable du temps (avec tout ce qu'elle entraîne de mélancolie...) qui est exprimée. Le sujet à la base d'OUATIA (l'autobiographie d'un petit truand) entre les mains d'un autre cinéaste aurait sûrement non seulement donné un film différent d'un strict point de vue formel mais aussi thématique.
Difficile de ne pas être de ton avis sur ce point là... OUTA parle effectivement plus de nostalgie, de fuite du temps et de regrets et la mise en scène de Leone est particulièrement bien adaptée à son sujet. C'est pour ça que comparer le Parrain à OUTA est inutile, les deux films traitent de gansters, mais par pour dire la même chose.
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Et Coppola, malgré toute l'admiration que je lui porte, n'est sans doute pas le premier à avoir traité des liens entre la politique et le crime...
est-ce parce qu'un artiste a traité d'un thème (meme brillamment) que la pertinence des visions ultérieures est amoindrie ? j'en doute fortement...
Là, par contre, pas trop d'accord. Cite moi un film d'avant 72 et 74 (années de sortie des parrains) qui ont abordé le sujet de façon aussi sérieuse et documentée.
Alors effectivement, ça n'interdit pas de vision ultérieure du sujet, mais dans le cas de Leone, qui a toujours affirmé vouloir donner sa vision de l'histoire américaine à travers ses \"once upon a time\", j'ai été (et suis toujours) déçu. La collusion crime organisé/politique n'est pas le sujet du film, tu l'as bien dit. Tout au plus, elle sert à mettre en place la révélation finale (complétement téléphonée, voire même invraisemblable). Les films de Coppola, sur ce point là, désolé, mais je les trouve indéniablement meilleurs.
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alors là, je n'ai rien contre toi, mais franchement je trouve que tu dis n'importe quoi.
Déja, n'oublions pas que quand Leone atteint sa maturité stylistique ( Il était une fois dans l'Ouest 1968), Coppola en est encore à faire ses gammes de metteur en scène en éxécutant des commandes pour la Warner (La Vallée du bonheur 1968).
Ensuite, les mises en scène du Parrain et de Il était une fois en Amérique n'ont rien à voir. Coppola est plus classique, plus cérébral. Leone plus baroque, plus sensuel.
Hitchcock avait atteint l'appogée de son style quand Leone venait de se faire virer de son poste de metteur en scène deuxième équipe par Aldrich sur le tournage de "sodome et gomorhe", il n'empeche que dans les années 60 les films de Leone étaient plus intéressants que ceux d'Hitchcock. Coppola faisait encore ses gammes quand Leone signait ses premiers chef d'oeuvre, certe, et puis ?
Coppola classique ? faut voir. Que sa mise en scène fasse preuve de moins d'emphase que celle de Leone, c'est sur, mais ça n'en fait pas un realisateur classique. "Rusty james", "Coup de coeur", tu as déjà vu ? Et le long zoom arrière qui débute le parrain, c'est du classique ?