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Version complète : Il était une fois en Amérique - Sergio Leone
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Ed Wood
Je ne crois pas que des topics ce sont ouvert sur ce film.
Voici pour moi le meilleur film de tout les temps. Mon film préféré qui me fait frissoner à chaques visionnages.
ATTENTION SPOILERS
Chaques séquence est culte, le prologue, avec les sonneries de téléphone, l'enfance dans les quartiers pourri de New York, avec la scène du chou à la crème, cele de la mort de Dominique ou encrore la scène de rackett( l'une des plsu viscéral que j'ai pu voir), la scène de la poèsie de la bible avec l'amour de Nooddles. Puis aprés lorsqu'ils sont adultes les braquage, la séquence anthologique dans la nurserie, la scène au restaurant avec deborah et le viol dans la voiture, le moment quand ils apprennent la fin de la prohibition. Puis la sequence final quand on apprend que Max est encroe envie.
FIN SPOIlER
Autant de pur moment d'émotion viscéral et magniqfiquement mise en scène, avec un DeNiro au sommet et un James Wood magistrale. Léone rend l'hommage le plus passionnel au cinéma américain de gangster et de film noir. Entre Chaplin et Hawks et bien sûr son inimitable style. Ajouté à cela la plus belle partition de Morriconne. Et vous obtenez le film de ganster à l'envergure épique ettonante, rêve de cinéma, le requiem de Léone. Un film qui résonne dans les coeurs et dans les âmes tel une symphonie sensoriel, un opéra d'émotion pure, Un chef d'oeuvre intemporel qui nous offre la plus belle illustration de l'amitié de l'amour, de la redemption. Et le plan final le plus mélancolique et genial. Ce film dépasse toute analyse critique tellement sa qualité sotte aux yeux. Le drenier film de Léone, il ya laissé sa peau, mais il a offert au monde sa plus belle bataille. Chef d'oeuvre éternel!
Ced
LE film sur l'amitié... violent, émouvant, magnifiquement filmé et joué...

un chef d'oeuvre absolu 8)

un des meilleurs films de tous les temps :wink:
Azhagal
Le coup de la sonnerie de téléphone au début, j'ai crus qu'il y avait un problème sur le dvd.
Kurtz
Complètement d'accord avec tout ce que tu as écrit Ed Wood (sauf le terme "culte" galvaudé, qui ne convient pas à ce chef d'oeuvre mais bon je pinaille).

c'est moi aussi mon film préféré.
Un film qui m'a complètment retourné.
Une oeuvre qui a broyé mon coeur (le meurtre du gosse 8O :cry: ) avant de le régénérer d'une manière sublime.
j.gail
Pas mon préféré de Leone, mais j'aime bcp quand même... Belle musique de Morricone, des acteurs très convaincants, et deux, trois scènes qui dégagent une grande force émotionnelle à l'écran... Le plan final de Noodles fumant de l'opium est sublime...
202
Assez d'accord avec ce qui a été écrit, de toute façon je vais m'offrir sans doute une intégrale Léone. Et je pense en revanche que la plus belle partition de Morricone sont Le Bon, La brute et le Truand et Il était une fois dans l'Ouest.
shogun
Ce film est un véritable Chef d'oeuvre.
Un oeuvre forte qui m'a marqué à tout jamais.
6/6


Ce dernier film de Sergio Leone et aussi en qque-sorte une autobiographie de sa vie il me semble.
Ed Wood
Non, c'est adapté de la bio d'un vrai Bandit italien.
L'archiviste
Pour ceux qui voudraient se pencher sur les inspirations de Leone, trois de ses références (Les Fantastiques années 20, L'Ennemi public, Les Anges aux figures sales) sont dispo dans un coffret zone 1 de 6 classiques à un prix défiant toute concurrence (35 euros environ) en vost.

Image IPB
Azhagal
Tu m'enerve l'archiviste, mon lecteur n'est pas dézonné :evil:
Waco
A chaque nouvelle vision, ce film me bouleverse encore un peu plus (et ça fait des années que ça dure...).
En parler avec des mots, c'est juste au dessu de mes forces.


(terrible le coffret!)
Redux
Très beau film avec une ribambelle d'acteurs magnifiques dont Jennifer Connelly qui faisait ses premiers pas sur les chapeaux de roues.

Et les relations DeNiro/Elisabeth McGovern sont d'une violence et d'une tristesse rares.

cool.gif
dangercop
Une merveille de film, dernier miracle filmé de Leone. Des acteurs extraordinaires de vérité et de profondeur, une maîtrise absolue de son art. Le plus bel hommage à l'Amérique et ses contradictions.
Kurtz
CITATION(Ed Wood)
Non, c'est adapté de la bio d'un vrai Bandit italien.


new-yorkais juif il me semble :wink:


Sinon, Les anges aux figures sales est un très bon film et Les fantastiques années 20 m'avait en effet frappé par sa ressemblance avec Il était une fois en Amérique (au niveau des thèmes abordés).

D'ailleurs, Leone avait pensé à James Cagney pour jouer Max vieux.
Kaplan
CITATION(j.gail)
Pas mon préféré de Leone, mais j'aime bcp quand même... Belle musique de Morricone, des acteurs très convaincants, et deux, trois scènes qui dégagent une grande force émotionnelle à l'écran... Le plan final de Noodles fumant de l'opium est sublime...


Evidemment, on parle là d'un film figurant en bonne place au Panthéon du cinéma, d'un chef d'oeuvre incontournable. Les gangsters, la mafia, l'amitié, la nostalgie, la mémoire, des pans entiers de la mythologie américaine, vus par un génie au sommet de son art. L'un des rares labors of love qui soient à la hauteur des objectifs de son auteur. Et pourtant (d'où la quote) ce n'est pas non plus mon film préféré de Leone : Il était une fois dans l'Ouest et Le Bon, la Brute et le Truand figurent en meilleure place dans mon classement perso.

L'une des choses qui font que ce film n'occupe pas une place de choix dans mon coeur est que je n'arrive pas à aimer les personnages. Leur ambiguïté morale fait tout leur intérêt, certes, mais je préfère largement le côté \"bigger than life\", gangster idéalisé, d'un Michael Corleone... De toute façon rien n'arrive à la cheville du Parrain, mais l'oeuvre de Leone apporte des variations intéressantes sur certains thèmes similaires.

CITATION
Et je pense en revanche que la plus belle partition de Morricone sont Le Bon, La brute et le Truand et Il était une fois dans l'Ouest.


D'accord avec toi. J'ajouterais aussi Mission, qui me fout des frissons.
Mais la musique d'Il était une fois en Amérique est sublime.
Kurtz
CITATION
le côté \"bigger than life\", gangster idéalisé, d'un Michael Corleone...

tu peux développer s'il te plait ?
Pour moi, Michael Corleone n'est pas vraiment idéalisé par Coppola, il est au moins aussi ambigü que Noodles et ses potes.
Le deuxième volet de la trilogie nous le montre quand meme comme une sacrée ordure pour laquelle j'ai beaucoup de mal à éprouver la moindre empathie.
Contrairement à Noodles montré plus comme un pauvre loser que comme un gangster.
Il était une fois en Amérique est tellement plus qu'un film de gangster (Le parrain aussi c'est vrai, je ne veux pas me lancer dans un match entre deux de mes films préférés!)...


Sinon, dans les plus belles partitions de Morricone, vous avez oublié de citer La légende du pianiste sur l'océan (à mon avis)...
Ed Wood
moi pourtant j'ai été en total empathi avec les psersos, et je ne fait aucun effort pour les aimer. Voilà comme quoi les goût :wink:
Kaplan
CITATION(Kurtz)
CITATION
le côté \"bigger than life\", gangster idéalisé, d'un Michael Corleone...

tu peux développer s'il te plait ?
Pour moi, Michael Corleone n'est pas vraiment idéalisé par Coppola, il est au moins aussi ambigü que Noodles et ses potes.
Le deuxième volet de la trilogie nous le montre quand meme comme une sacrée ordure pour laquelle j'ai beaucoup de mal à éprouver la moindre empathie.
Contrairement à Noodles montré plus comme un pauvre loser que comme un gangster.
Il était une fois en Amérique est tellement plus qu'un film de gangster (Le parrain aussi c'est vrai, je ne veux pas me lancer dans un match entre deux de mes films préférés!)...


Sinon, dans les plus belles partitions de Morricone, vous avez oublié de citer La légende du pianiste sur l'océan (à mon avis)...


De toute façon les deux films ne boxent pas exactement dans la même catégorie, même s'ils ont des thèmes communs. Il est clair qu'on parle de deux monuments qu'il est inutile de confronter, même si ma préférence va sans hésitation à la trilogie de Coppola.

Pour en revenir aux personnages, puisque c'est là-dessus que tu me demandes de préciser ma pensée, je trouve que Coppola donne à Michael Corleone une dimension tragique, quasi-shakespearienne, que n'ont pas les héros du film de Leone, et surtout pas Noodles. Certes, Michael Corleone est un salopard, un monstre glacé capable de faire abattre son frère et le mari de sa soeur, d'abandonner sa femme comme une vieille chaussette, mais il ne se défait jamais de son sens de l'honneur, de son allégeance à la figure du père, de sa préoccupation première qui est celle des intérêts et de la survie de sa famille. Au départ réticent à devenir gangster, il va le devenir par la force des choses, et devenir le mafieux le plus redoutable. Il faut aussi ajouter que même si Coppola en fait un homme envahi de ténèbres, il en fait toujours un mafieux qui se refuse à toucher à certaines choses (la drogue, comme son père) et qui se heurte sans cesse à plus salaud que lui (familles rivales, traîtres, flics ripoux, politiciens, hommes d'affaire cubains, et même le Vatican). Il y a chez Corleone un côté personnage de Shakespare (ces salauds magnifiques que peuvent être Macbeth ou Richard III), un côté personnage d'opéra (d'ailleurs Coppola fait finir sa trilogie dans un opéra, ce n'est pas pour rien). Noodles et ses potes restent, eux, des mesquins, des violeurs, des minables petits gars d'un quartier pourri de New York, qui réussissent dans le crime.
Kurtz
En effet, je suis tout à fait d'accord pour la dimension shakespearienne du Parrain.

en revanche si je suis d'accord pour dire que la famille est au centre des préoccupation de Michael, dire qu'il a un authentique sens de l'honneur, je trouve ça abusé.
Remember le meurtre du mari de Connie notamment (juste après lui avoir juré qu'il ne le toucherait pas...).
muf
CITATION(Kaplan)
Noodles et ses potes restent, eux, des mesquins, des violeurs, des minables petits gars d'un quartier pourri de New York, qui réussissent dans le crime.


8O

Houlà je suis grave pas d'accord là. J'ai pas trop le temps de développer, mais la dimension tragique dans OUTA est bel et bien présente (tragique ne veut pas dire lyrique), et les personnages sont loin de n'être que des pourris qui "réussissent dans le crime"! 8O
Noodles est quand même un personnage magnifique, tiraillé entre son amour d'une femme et son amour de la rue. Et cette bande d'amis, qui aspirent à la grandeur mais qui ne peuvent que souiller tout ce qu'ils touchent, est émouvante au possible.
Kaplan
CITATION(Kurtz)
En effet, je suis tout à fait d'accord pour la dimension shakespearienne du Parrain.

en revanche si je suis d'accord pour dire que la famille est au centre des préoccupation de Michael, dire qu'il a un authentique sens de l'honneur, je trouve ça abusé.
Remember le meurtre du mari de Connie notamment (juste après lui avoir juré qu'il ne le toucherait pas...).


Ben ouais mais on est quand même chez des mafieux, pas chez des samouraïs. Le sens de l'honneur est à géométrie variable.
Michael tue le mari de Connie parce que c'est un blaireau violent et un traître, et parce qu'il a porté atteinte à la famille. Il ya une certaine forme d'honneur là-dedans : rien n'est plus sacré que la famille. Mais ça ne l'empêche pas de mentir, on est bien d'accord.

CITATION
Houlà je suis grave pas d'accord là. J'ai pas trop le temps de développer, mais la dimension tragique dans OUTA est bel et bien présente (tragique ne veut pas dire lyrique), et les personnages sont loin de n'être que des pourris qui \"réussissent dans le crime\"!
Noodles est quand même un personnage magnifique, tiraillé entre son amour d'une femme et son amour de la rue. Et cette bande d'amis, qui aspirent à la grandeur mais qui ne peuvent que souiller tout ce qu'ils touchent, est émouvante au possible.


Moi non plus je n'ai pas trop développé mon propos. Il y a évidemment une dimension tragique dans OUTA (quel joli raccourci, vraiment :wink: ) mais elle reste toujours à une dimension plus humaine, plus viscérale et moins "opératique" ou moins "antique" que dans Le Parrain. Le fait est que les personnages de OUTA, tu le dis toi-même, aspirent à la grandeur mais ils échouent car ce sont avant tout des êtres faillibles, conduits par leurs pulsions. Ils "souillent tout ce qu'ils touchent", pour te citer. Corleone ne souille pas, il détruit. Il fait exploser ce qu'il cherche à préserver par dessus tout. Tu dis que Noodles est tiraillé par son amour, mais en fait il est obsédé par l'idée de posséder cette femme et va jusqu'à la violer. Même au sommet du crime, c'est un minable, sans classe ni honneur. Il n'en a pas moins un côté tragique, surtout dans ses rapports avec ses amis, mais on est loin de la splendeur de Michael Corleone, un homme tellement rongé par le poids de sa charge, par l'héritage laissé par son père, par sa conception de la justice et de l'honneur, qu'il en vient à tuer son propre frère (non sans attendre que sa mère se soit éteinte), et reste seul, à jamais, poursuivi par ses démons. Et même quand il croit s'en être sorti comme dans le Parrain III, on "le ramène en arrière".
muf
Merci, tu viens de me rappeler tout ce qui fait que j'aime Once upon a time in America, et pas du tout Le Parrain. icon_mrgreen.gif
Kaplan
CITATION(muf)
Merci, tu viens de me rappeler tout ce qui fait que j'aime Once upon a time in America, et pas du tout Le Parrain. icon_mrgreen.gif


De rien, vieux. Mais je suis pas sûr que ce bon mot vaille ta définitive perte de crédibilité. icon_mrgreen.gif
Ed Wood
Pour moi aussi OUTA est mieux que la trilogie du Parrain, grâce à un lyrisme de tous les instant (la mort de Dominique, le scène du resaurant avec Déborah) Le film de Coppola est aussi magnifique mais dans une certaine retenue. Le Parrain est dans sa forme bien plus classique que OUTA. Ce dernier possède une intensité d'émotion.
Quand aux personnages, ils sont tottallement tragique (le finnal, toute sa vie il a été rongr par le remord)
Les deux oeuvre sont magnifique, mais je préfère OUTA
Shynser
OUTA est film nostagique alors que Le Parrain est completement paranoiaque.
Deux face d'une même piece. Impossible d'en mettre un avant l'autre.

Pour l'anecdoque, j'avais lu que Leone, alors qu'il tournait OUTA était descendu sur le plateau de tournage de Coppola pour lui casser la gueule alors qu'il tournait "Cotton club" clamant qu'il voulait court-circuité OUTA.

Je sais pas si c'est vrai mais ca me fait marrer rien que a y penser.
202
Kaplan je l'adore.
Kaplan
CITATION(202)
Kaplan je l'adore.


Tu peux développer s'il te plaît ? 8)
Ed Wood
CITATION(Fausto)
OUTA est film nostagique alors que Le Parrain est completement paranoiaque.
Deux face d'une même piece. Impossible d'en mettre un avant l'autre.

Pour l'anecdoque, j'avais lu que Leone, alors qu'il tournait OUTA était descendu sur le plateau de tournage de Coppola pour lui casser la gueule alors qu'il tournait \"Cotton club\" clamant qu'il voulait court-circuité OUTA.

Je sais pas si c'est vrai mais ca me fait marrer rien que a y penser.


8O 8O 8O
Quoi! J'ai pas trop compris là. Coppola voulait faire annuler le tournage de OUTA?
202
CITATION(Kaplan)
CITATION(202)
Kaplan je l'adore.


Tu peux développer s'il te plaît ? 8)


Heu... Non. Tu sais je suis marié maintenant, notre histoire c'est du passé! :oops:
ZutFluteCrotte
CITATION(Ed Wood)
Pour moi aussi OUTA est mieux que la trilogie du Parrain, grâce à un lyrisme de tous les instant (la mort de Dominique, le scène du resaurant avec Déborah) Le film de Coppola est aussi magnifique mais dans une certaine retenue. Le Parrain est dans sa forme bien plus classique que OUTA. Ce dernier possède une intensité d'émotion.
Quand aux personnages, ils sont tottallement tragique (le finnal, toute sa vie il a été rongr par le remord)
Les deux oeuvre sont magnifique, mais je préfère OUTA


Je suis assez d'accord avec toi. J'ai découvert le Parrain 2 y a à peine qqs semaines, et je dirais même que j'me suis bien fait chier! J'ai trouvé ça long, ennuyeux et au final assez vain. 3h30 pour raconter quoi? Bah, pas grand chose, au final, j'ai l'impression. Rien à voir avec OUTA qui est vraiment sublime.
Kaplan
8O

Vain ? Le Parrain 2 ?

Je... voyons... par où commencer... euh... qui veut bien lui dire ???
Mechagodzilla
CITATION(Kaplan)
8O

Vain ? Le Parrain 2 ?

Je... voyons... par où commencer... euh... qui veut bien lui dire ???


Moi je veux bien : \"le parrain n'est pas vain !!!\"

C'est surtout cette remarque :



CITATION
3h30 pour raconter quoi? Bah, pas grand chose


Qui me fait tiquer.

Le parrain raconte ni plus ni moins que l'histoire des Etats Unis à travers la vie d'une famille de mafieux. La plupart des faits et des personnages que décrit Coppola sont une description à peine retouchée de personnages et de faits réels :

Des exemples :

- Moe Green est une allusion à peine voilée à Bugsy Siegel, l'"inventeur" de Las Vegas (Coppola le fera même mourrir d'une balle dans l'oeil, comme son modèle)
- Himan Roth et la version Coppola de Meyer Lansky (pere fondateur du crime organisé américain, qui a tout perdu avec l'arrivée de Castro à Cuba)

J'en donne deux, mais tous les parrains sont basés sur des faits réels.

L'idée géniale de Coppola, est de traiter tout ça sous l'angle de la grande saga familiale (il cite souvent les Borgias à propos de ses films), et pas uniquement sous l'angle de la chronique policière.

La comparaison entre les Parrains et OUTAest un peu vaine (d'autant plus qu'ils se completent : l'itinéraire des héros de OUTA est à peu près celui de Meyer Lansky). Je pense qu'on peut très bien apprécier les deux (comme moi). Ceci dit, si sur la forme le film de Léone est superbe (c'est du Leone, quoi), sur le fond (la collusion crime/politique comme grande révélation finale), je trouve que Leone a un train de retard.

Coppola est déjà passé par là, et la révélation finale sur l'identité du fameux politicien est éventée dès le début. Mais bon, c'est vrai que le film ne se situe pas là.

Quand à l'aspect émotionnel : regardez les trois parrains à la file, et essayez de ne pas être émus en regardant le Parrain III...
ZutFluteCrotte
Voilà, c'est exactement ce que j'ai ressenti devant Le Parrain 2: être en cours d'histoire. Ou être en train de lire un manuel d'histoire. Et c'est pas vraiment ce que j'attends du cinéma. Cette impression d'assister à un documentaire sur la mafia, ça m'a un peu ennuyé...

Le film m'a donc laissé totalement indifférent, et m'a paru interminable. Je trouve que le film est quand même moins bien construits que le premier (que je considère comme un chef d'oeuvre, y a pas photo). Ce que je retiens du 2, c'est 4 ou 5 moments forts dilués dans 3h30 de pas grand chose dont j'ai absolument aucun souvenir, 3 semaines seulement après l'avoir vu. Ce qui m'a un peu découragé de regarder le 3...
Kaplan
Encore une fois 8O

Il est vrai que Le Parrain II, par sa durée, par sa noirceur et par la complexité de son intrigue (surtout dans la partie cubaine), peut en décourager certains, mais de là à comparer ce monument de cinéma à un cours d'histoire... 8O
Je ne vois absolument pas en quoi il est moins bien "construit" que le premier. Au contraire, sa structure non linéaire (entre le passé de Vito et le présent de Michael) et les nombreuses ramifications de l'intrigue en font un modèle de narration. Quant aux moments forts, pour moi ils sont légion : que ce soit l'arrivée du jeune Vito à New York, la scène ou De Niro rentre chez lui auprès de sa famille et pose une poire pour sa femme sur la table, la façon dont il trucide son premier rivl, le caîd du quartier, la façon dont Michael rembarre le politicien qui le fait chanter, la gifle qu'il balance à sa femme, la trahison de Fredo ("I know it was you. You broke my heart." 8) ), puis sa mort... Trop de moments mythiques !

Cinématographiquement c'est génial, la photo de Gordon Willis est indépassable, la musique est sublime, et au-delà de ça, comme le dit Mechagodzilla, c'est un condensé d'histoire américaine vu à travers le prisme des immigrants italiens. C'est beau, c'est fort, c'est poignant, et oui, il faut voir le Parrain III, qui est certes un film de commande mais qui n'en possède pas moins des moments magistraux.

De même, je suis d'accord pour dire que la comparaison avec OUTA (le vrai sujet de ce topic :oops: ) est vaine, mais dans la mesure où il s'agit, à mon humble avis, des deux références en matière de saga mafieuse, il est difficile de ne pas les croiser. Qu'on ne se méprenne pas, bien que je place Le Parrain au-dessus de tout, j'adore OUTA et je lui reconnaîs des qualités cinématographiques et émotionnelles rares. Mais rien qu'au niveau de la mise en scène pure, il n'y a rien chez Leone que l'on ne puisse trouver chez Coppola.
Ed Wood
CITATION
Mais rien qu'au niveau de la mise en scène pure, il n'y a rien chez Leone que l'on ne puisse trouver chez Coppola


Si, la folie de Leone. Le côté baroque et exacerbé de sa mise en scène. Mais c'est vrai que cela ne sert à rien de comparer les deux oeuvres qui sont des chefs d'oeuvre, même si OUTA me touche beaucoup plus.
Kurtz
laugh.gif vous etes relous les gars parce que vous dites qu'il ne faut pas comparer le parrain à Il était une fois en amérique. Ce sur quoi je suis bien d'accord d'autant que OUATIA n'est pas une saga mafieuse mais vous finissez toujours vos posts en mettent Coppola un cran au dessus de Leone laugh.gif

CITATION
sur le fond (la collusion crime/politique comme grande révélation finale), je trouve que Leone a un train de retard.

D'une part, une séparation aussi nette fond/forme n'a pas de sens lorsque l'on a affaire à un chef d'oeuvre de la trempe de OUATIA. A fortiori lorsqu'on parle d'un formaliste tel que Leone. La forme EST le fond. La musique, la dilatation du temps, le montage savant...tout ça n'est pas la pour faire joli, tu t'en doutes bien. C'est ni plus ni moins que la fuite inexorable du temps (avec tout ce qu'elle entraîne de mélancolie...) qui est exprimée. Le sujet à la base d'OUATIA (l'autobiographie d'un petit truand) entre les mains d'un autre cinéaste aurait sûrement non seulement donné un film différent d'un strict point de vue formel mais aussi thématique.
D'autre part, à mon avis, le propos de OUATIA va bien au-déla de la collusion crime/politique. C'est avant tout un film sur le temps qui passe donc les souvenirs, les regrets, les illusions perdues...
Bref, je ne vois pas en quoi \"Leone a un train de retard sur le fond par raport à Coppola\" 8O biggrin.gif

CITATION
Coppola est déjà passé par là, et la révélation finale sur l'identité du fameux politicien est éventée dès le début.

Et Coppola, malgré toute l'admiration que je lui porte, n'est sans doute pas le premier à avoir traité des liens entre la politique et le crime...
est-ce parce qu'un artiste a traité d'un thème (meme brillamment) que la pertinence des visions ultérieures est amoindrie ? j'en doute fortement...


CITATION
rien qu'au niveau de la mise en scène pure, il n'y a rien chez Leone que l'on ne puisse trouver chez Coppola.

alors là, je n'ai rien contre toi, mais franchement je trouve que tu dis n'importe quoi.
Déja, n'oublions pas que quand Leone atteint sa maturité stylistique ( Il était une fois dans l'Ouest 1968), Coppola en est encore à faire ses gammes de metteur en scène en éxécutant des commandes pour la Warner (La Vallée du bonheur 1968).
Ensuite, les mises en scène du Parrain et de Il était une fois en Amérique n'ont rien à voir. Coppola est plus classique, plus cérébral. Leone plus baroque, plus sensuel.
Mechagodzilla
CITATION
vous etes relous les gars parce que vous dites qu'il ne faut pas comparer le parrain à Il était une fois en amérique. Ce sur quoi je suis bien d'accord d'autant que OUATIA n'est pas une saga mafieuse mais vous finissez toujours vos posts en mettent Coppola un cran au dessus de Leone


On dit qu'on préfère la saga du Parrain à OUTA, nuance. ET je ne vois pas ce qu'il ya de relou à exprimer un avis du moment qu'il est argumenté 8)

CITATION
D'une part, une séparation aussi nette fond/forme n'a pas de sens lorsque l'on a affaire à un chef d'oeuvre de la trempe de OUATIA. A fortiori lorsqu'on parle d'un formaliste tel que Leone. La forme EST le fond. La musique, la dilatation du temps, le montage savant...tout ça n'est pas la pour faire joli, tu t'en doutes bien. C'est ni plus ni moins que la fuite inexorable du temps (avec tout ce qu'elle entraîne de mélancolie...) qui est exprimée. Le sujet à la base d'OUATIA (l'autobiographie d'un petit truand) entre les mains d'un autre cinéaste aurait sûrement non seulement donné un film différent d'un strict point de vue formel mais aussi thématique.


Difficile de ne pas être de ton avis sur ce point là... OUTA parle effectivement plus de nostalgie, de fuite du temps et de regrets et la mise en scène de Leone est particulièrement bien adaptée à son sujet. C'est pour ça que comparer le Parrain à OUTA est inutile, les deux films traitent de gansters, mais par pour dire la même chose.



CITATION
Et Coppola, malgré toute l'admiration que je lui porte, n'est sans doute pas le premier à avoir traité des liens entre la politique et le crime...  
est-ce parce qu'un artiste a traité d'un thème (meme brillamment) que la pertinence des visions ultérieures est amoindrie ? j'en doute fortement...  


Là, par contre, pas trop d'accord. Cite moi un film d'avant 72 et 74 (années de sortie des parrains) qui ont abordé le sujet de façon aussi sérieuse et documentée.

Alors effectivement, ça n'interdit pas de vision ultérieure du sujet, mais dans le cas de Leone, qui a toujours affirmé vouloir donner sa vision de l'histoire américaine à travers ses \"once upon a time\", j'ai été (et suis toujours) déçu. La collusion crime organisé/politique n'est pas le sujet du film, tu l'as bien dit. Tout au plus, elle sert à mettre en place la révélation finale (complétement téléphonée, voire même invraisemblable). Les films de Coppola, sur ce point là, désolé, mais je les trouve indéniablement meilleurs.

CITATION
alors là, je n'ai rien contre toi, mais franchement je trouve que tu dis n'importe quoi.  
Déja, n'oublions pas que quand Leone atteint sa maturité stylistique ( Il était une fois dans l'Ouest 1968), Coppola en est encore à faire ses gammes de metteur en scène en éxécutant des commandes pour la Warner (La Vallée du bonheur 1968).  
Ensuite, les mises en scène du Parrain et de Il était une fois en Amérique n'ont rien à voir. Coppola est plus classique, plus cérébral. Leone plus baroque, plus sensuel.


Hitchcock avait atteint l'appogée de son style quand Leone venait de se faire virer de son poste de metteur en scène deuxième équipe par Aldrich sur le tournage de "sodome et gomorhe", il n'empeche que dans les années 60 les films de Leone étaient plus intéressants que ceux d'Hitchcock. Coppola faisait encore ses gammes quand Leone signait ses premiers chef d'oeuvre, certe, et puis ?

Coppola classique ? faut voir. Que sa mise en scène fasse preuve de moins d'emphase que celle de Leone, c'est sur, mais ça n'en fait pas un realisateur classique. "Rusty james", "Coup de coeur", tu as déjà vu ? Et le long zoom arrière qui débute le parrain, c'est du classique ?
Kaplan
CITATION
alors là, je n'ai rien contre toi, mais franchement je trouve que tu dis n'importe quoi.  
Déja, n'oublions pas que quand Leone atteint sa maturité stylistique ( Il était une fois dans l'Ouest 1968), Coppola en est encore à faire ses gammes de metteur en scène en éxécutant des commandes pour la Warner (La Vallée du bonheur 1968).  
Ensuite, les mises en scène du Parrain et de Il était une fois en Amérique n'ont rien à voir. Coppola est plus classique, plus cérébral. Leone plus baroque, plus sensuel.


OK je ne le prends pas personnellement. 8)

Tout d'abord, comme le disait Mechagodzilla, le fait que Coppola soit le cadet de Leone ne veut pas dire qu'il lui est inférieur. Je crois que Coppola, malgré les grandes variations de qualité dans sa filmo,

D'autre part, lorsque je disais qu'il n'y avait rien chez Leone que l'on ne puisse trouver chez Coppola, ce n'était pas pour minimiser les mérites du maître italien (total respect !) : mais le fait est que l'on met bien souvent en avant, à juste titre d'ailleurs, la mise en scène de OUTA, l'usage du son, la structure narrative, etc. Tu brandis aussi ces arguments dans ta réponse et JE SUIS D'ACCORD. Mais ce que tu trouves dans OUTA, c'est AUSSI dans Le Parrain. Souviens-toi de la scène dans le restaurant, dans le premier opus, lorsque Michael va chercher le flingue planqué dans les toilettes : l'usage du son (le bruit du métro qui couvre peu à peu les dialogues) est aussi brillant que dans la scène du téléphone de OUTA. La structure narrative du Parrain II est splendide (j'ai défendu ça plus haut dans le topic), etc. etc. Je ne vois rien de classique dans la mise en scène du Parrain, et pour ce qui est d'un Leone plus "barque", je te renvoie à la conclusion "opératique" (à tous les sens du terme) du Parrain III...

De petits débats d'apothicaires entre deux chefs-d'oeuvre ne font jamais de mal... 8)
Kurtz
CITATION
Cite moi un film d'avant 72 et 74 (années de sortie des parrains) qui ont abordé le sujet de façon aussi sérieuse et documentée.

pas mal de films italiens de la grande époque non ?
genre Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon même si le traitement est différent évidemment (plus abstrait).

CITATION
Les films de Coppola, sur ce point là, désolé, mais je les trouve indéniablement meilleurs.  

Je ne comprends pas comment tu compares puisque comme tu l'as dit, le propos n'est pas le même.
La collusion crime/politique n'est pas le centre du film dans OUATIA (dans le parrain non plus il me semble mais bon...). Le centre, c'est Noodles, un Américain de base auquel Leone s'identifie pour nous faire part de ses déceptions. la révélation est un des nombreux éléments qui entraînent la désillusion générale de Noodles, ici sa déception face au rêve américain. Ce qui fait qu'il ne croit plus en rien à la fin du film (ça se discute mais je simplifie). Il a tout perdu: amis, amour, argent, espoirs...La révélation finale vient parachever ce pessimisme ausi amer que mélancolique. mais à mon sens le but de Leene à travers de rebondissement ultime n'est pas de lancer une quelconque charge contre les institution à l'instar de Coppola. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois dans le film que l'on voit des mafieux se mêler de politique (cf les scènes avec le syndicaliste).
Il était une fois en Amérique est selon moi, au contraire du Parrain II, un film intimiste, centré sur son personage principal. L'Amérique du titre est celle vue par Noodles (donc par Leone). Avec tout ce que ça comporte de fantasmes...Le point de vue ne se veut pas objectif comme dans Le Parrain. Il est profondément subjectif. C'est peut-être pour ça que ça paraît moins \"documenté\".


CITATION
Coppola faisait encore ses gammes quand Leone signait ses premiers chef d'oeuvre, certe, et puis ?

C'était pour montrer à Kaplan que la mise en scène de Leone ne doit rien à celle de Coppola. Rien de plus.

CITATION
Coppola classique ? faut voir. Que sa mise en scène fasse preuve de moins d'emphase que celle de Leone, c'est sur, mais ça n'en fait pas un realisateur classique.

oulàlà, je n'ai pas dit "Coppola réalisateur classique". J'ai dit qu'il était plus classique que Leone.
Même après avoir vu une douzaine de ses films, j'ai bien du mal à identifier son syle, (moins ostentatoire que celui de Leone) laugh.gif Sa particularité est peut-être justement de changer de style selon le sujet qu'l aborde, dans ce cas effectivement, il se rapproche de l'idée que je me fais d'un cinéaste classique.
Même s'il a intégré les acquis d'une certaine modernité cinématographique comme en témoignent en effet Rusty James, Coup de coeur mais aussi Les gens de la pluie qui se rapproche des films européens contemporains (Antonioni...).
Kurtz
CITATION
Tu brandis aussi ces arguments dans ta réponse et JE SUIS D'ACCORD. Mais ce que tu trouves dans OUTA, c'est AUSSI dans Le Parrain.  
Souviens-toi de la scène dans le restaurant, dans le premier opus, lorsque Michael va chercher le flingue planqué dans les toilettes : l'usage du son (le bruit du métro qui couvre peu à peu les dialogues) est aussi brillant que dans la scène du téléphone de OUTA. La structure narrative du Parrain II est splendide (j'ai défendu ça plus haut dans le topic), etc. etc. Je ne vois rien de classique dans la mise en scène du Parrain, et pour ce qui est d'un Leone plus \"barque\", je te renvoie à la conclusion \"opératique\" (à tous les sens du terme) du Parrain III...


Les styles de Leone et de Coppola sont quand même radicalement différent non ?
Pas question de dire que Coppola n'est pas un immense metteur en scène. Pas question de dire que la structure narative ou le traitement du son du Parrain sont moins pertinents que ceux d'Il était une fois en Amérique. Simplement, les propos ne sont pas les mêmes donc les traitements esthétiques non plus.
je maintiens que je trouve Leone plus baroque que Coppola (du moins dans le parrain :roll: )car son cinéma est basé sur l'emphase,l'affect, l'émotion et aussi sur le flou de la frontière entre réalité et imaginaire. Alors que Coppola est plus cérébral, plus "objectif" (dans le sens où sa mise en scène n'est pas guidée par les états d'âme d'un personnage mais le point de vue est plus global).
Et le final du Parrain III est absolument magistral (comme tous ceux de la saga) mais, si ce n'est le fameux cri décalé de Michael, a une forme classique: un montage alterné à la Griffith.
Mechagodzilla
CITATION
pas mal de films italiens de la grande époque non ?


oui, et qui traitaient de la société italienne.

Il faut savoir que le Parrain, à la base, était envisagé par ses producteurs comme une banale série B policière. C'est l'arrivée de Coppola, appuyé par Robert Evans, qui a fait évoluer le filme vers une véritable chronique sociale.

c'est cet aspect qui est mieux rendu, amha, chez coppola. Sinon, on est tous d'accord, le Parrain, c'est de la balle, et OUTA aussi :wink:

Faire une analyse comparative des styles respectifs de Coppola et Leone, pourquoi pas... de là à en déduire que l'un est meilleur que l'autre relève de la pure subjectivité et est donc complètement inutile.
Kurtz
CITATION(Mechagodzilla)

Faire une analyse comparative des styles respectifs de Coppola et Leone, pourquoi pas... de là à en déduire que l'un est meilleur que l'autre relève de la pure subjectivité et est donc complètement inutile.


on est donc d'accord.
Ed Wood
Mais moi je préfère Il était une fois en Amérique icon_mrgreen.gif :wink:
Mechagodzilla
CITATION(Ed Wood)
Mais moi je préfère Il était une fois en Amérique icon_mrgreen.gif  :wink:


Oui mais d'un autre coté, tu t'appelles Ed Wood... :?
Ed Wood
Qu'est ce que c'est que ces insinuation môsieur?!

J'aime pas du tout ces manigance là! 8)
Kaplan
Ouais il a raison, je suis sûr que tu préfère Plan 9 From Outer Space à Planète Interdite. 8)
docteur zaïus
CITATION(Kaplan)
Ouais il a raison, je suis sûr que tu préfère Plan 9 From Outer Space à Planète Interdite. 8)


Et c'est là que je me dis, voyant le titre du topic, que j'aurais peut-être dû prendre le temps de lire les qutre pages précédentes... :?

Sinon, mon avis sur le film de Léone c'est que petite fille, il m'avait toute bouleversée. J'ai encore encrée dans mon coeur et mon âme la fameuse scène où Noodles viole Deborah car il ne parvient pas à lui transmettre tout l'amour qu'il ressent pour elle d'une autre façon. Et tout ça sur la sublimissime musique de Morricone dont le thème, ici, remplace les mots que les personnages n'échangent pas. biggrin.gif
Ed Wood
Franchement c'est toujours comme ça sur ce topic on parle d'Il était une fois en Amérique et on finit avec Plan 9 from outer sapce laugh.gif laugh.gif


Sinon pour répondre aux insinuations, ben je préfère bien Plan 9 à Planète Interdite, mais The bride of the monster est mon film préféré icon_mrgreen.gif
Goku
Je l'ai revu y a pas lontemps un des plus grands films du cinéma. smile.gif
202
Ca valait vraiment la peine de le répéter? tu t'emmerdes? sweat.gif
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