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Version complète : LE REBELLE (FOUNTAINHEAD) - King Vidor [1949]
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Flying Totoro
Au détour d'un compte rendu d'un festival dans un Mad récent (le 171 il me semble) était évoqué Fountainhead de King Vidor. Et je m'étais dit que j'en parlerais bien un peu sur le forum.

Image IPB

Donc le film, c'est un mélodrame avec un cadre architectural, qui prend rapidement une dimension metaphysique sur le rôle de l'artiste et sa position dans la société. Et, outre sa mise en scène tout ce qu'il y a de plus interessante, c'est surtout cet aspect du film qui m'a marqué.
Le film tourne autour de trois personnages:
Gary Cooper architecte qui a des idées radicales mais qui préfère crever de faim plutôt que d'accepter le moindre compromis.
Patricia Neal, critique d'art pour un puissant journal à ragot, qui entretient un rapport quasi névrotique vis à vis de l'art (elle détruit physiquement ou s'éloigne de toutes les oeuvres qui l'interpellent).
Raymond Massey, le patron du journal sus-nommé, self made man et millionaire surpuissant qui se targue de pouvoir décider des idées de l'homme de la rue avec son journal.
Je passe sur la romance complexe qui se joue autour des trois personnages (c'est pas mal fait mais une fois de plus, c'est pas ce qui m'a interessé). Rapidement le film ammène logiquement les une derrière les autres des considérations sur l'individualisme de l'artiste, son intégrité passe-t-elle nécessairement avant l'intérèt général ou doit il se plier au désidératé des gens à qui cette oeuvre est destinée ?Et tout plein de trucs comme ça. Le personnage de Gary Cooper se pose en vif défenseur de la première idée et plastique un building qu'il avait dessiné parce que les investisseurs en ont modifié les dessins. Par moment, on en vient à se demander si Vidor parle d'art ou de capitalisme (l'un n'exclue pas l'autre, soit).
J'aurai tendance à penser qu'on obtient une vison très intéressante d'hollywood (et des critiques de cinéma) en remplaçant le mot "architecture" par le mot "cinéma" dans ce film. icon_twisted.gif Je suis peu familier du travail de King Vidor donc je ne suis absolument pas à même de situer ce film dans la carrière de son auteur. Sorry. Par contre je peux vous dire que le film s'est fait défoncer par la critique à sa sortie quelque chose de bien violent et s'est grave bidé.

Ah j'oubliais le personnage de Gary Cooper est basé sur le célèbre architecte Frank Lloyd Wright :
http://www.delmars.com/wright/flwright.htm

Image IPB
Rottweiler
Je me suis toujours un peu interessé à Wright (enfin, plus les maisons que la vie du bonhomme lui-même). Merci pour la petite review Totoro smile.gif
Rinaldo
Ah oui il est terrible ce film. Je l'avais vu quelques jours apres spiderman II et je lui avait trouvé un petit air de ressemblance pour certains plans de la ville et également pour le boss de peter...
Mais la comparaison (anecdotique) s'arrete là.

Ce film est dans la lignée de l'oeuvre de Vidor : L'énergie individuelle contrariée par la société, l'homme libre exalté (L’homme qui n’a pas d’étoile, la foule), le battant intégre seul contre tous. Ce qui ne l'empeche pas de dénoncer l'individualisme exacerbé ou de détruire les grands mythes américain qu'il illustre si bien (Le Grand Passage sur l'extermination des indiens).
Le héros du rebelle est la parfaite incarnation de cet etat d'esprit fondamentalement optimiste (qui ne convenait peut etre plus au public d'apres guerre...)

Il a fait pas mal d'autre films par la suite mais la plupart ont été mutilés par les producteurs et n'ont pas eu le meme succés que ceux d'avant guerre. Finalement il a été contraint de prendre sa retraite anticipée faute de commandes.

Personne n'a encore posté de photo de lorenzo lamas... Tout va bien
Kurtz
Un chef d'oeuvre dont la mise en scène baroque retitue magnifiquement la fougue individualiste de son héros.
Coop' est immense.

Un des joyaux de l'âge d'or hollywoodien.
L'archiviste
+1
+1
et
+1

(merci pour votre contribution monsieur l'archi) :oops:
Flying Totoro
CITATION(L'archiviste)
(merci pour votre contribution monsieur l'archi) :oops:


Importante contribution néanmoins, puisqu'elle permet d'empécher que ce topic disparaisse dans les abîmes du forum 4 jours après sa création icon_twisted.gif

C'est un carton en fait ce topic comparé à celui de 1001 nights sur le forum Animation 8)
L'archiviste
CITATION(Flying Totoro)

Importante contribution néanmoins, puisqu'elle permet d'empécher que ce topic disparaisse dans les abîmes du forum 4 jours après sa création icon_twisted.gif

C'est un carton en fait ce topic comparé à celui de 1001 nights sur le forum Animation 8)


En ce cas, quotons mes amis, et réanimons la bête.
Rinaldo parlait de "L'énergie individuelle contrariée par la société, l'homme libre exalté, le battant intégre seul contre tous" en citant notamment La Foule, et si je suis d'accord avec lui, ne pourrait-on pas en plus considérer l'aspect proprement architectural du Rebelle, sachant que Vidor, questionnant sa place d'artiste dans la société, était précisément réputé pour l'architecture ambitieuse de sa mise en scène ? Hein ? Hein ?

Et maintenant, quelques mots clés pour attirer le madnaute chaland :
génial, masterpiece, chef-d'oeuvre, grand film, blockbuster, gros seins, loana nue, star academy partouze, Renny Harlin, Michael Jackson procès, Alien, orgie 1ère compagnie, Taxi, sexe, Luc Besson puduku, divx, musique gratuite, Takashi Miike, fellation, nanard, star wars episode 3 screener, wallpaper, gifs animés, matriqse sé nulle, smiley, sonnerie portable, sncf, superman brian swinger, sondage, rencontre en ligne, Iznogoud, Paris Hilton, Les Dalton, Rodriguez, Carmen Electra, gerardmer, oscars, Freddy, sodomie, Orlando Bloom, Vendredi 13, salopes, tueur en serie, série télé

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Flying Totoro
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Waco
CITATION(L'archiviste)

Et maintenant, quelques mots clés pour attirer le madnaute chaland :
génial, masterpiece, chef-d'oeuvre, grand film, blockbuster, gros seins, loana nue, star academy partouze, Renny Harlin, Michael Jackson procès, Alien, orgie 1ère compagnie, Taxi, sexe, Luc Besson puduku, divx, musique gratuite, Takashi Miike, fellation, nanard, star wars episode 3 screener, wallpaper, gifs animés, matriqse sé nulle, smiley, sonnerie portable, sncf, superman brian swinger, sondage, rencontre en ligne, Iznogoud, Paris Hilton, Les Dalton, Rodriguez, Carmen Electra, gerardmer, oscars, Freddy, sodomie, Orlando Bloom, Vendredi 13, salopes, tueur en serie, série télé

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Il manque 1001 Nights à ta liste!
muf
***Moteur de recherche automatisé --- Alerte niveau 3 --- Mail urgent pour muf***

CITATION(L'archiviste)
sodomie


Ah tiens, je l'avais pas ce topic, ça a l'air intéressant.



Hmmm en fait, rassurez-vous les gars, c'est pas parce qu'on poste pas qu'on lit pas et qu'on prend pas de notes.
Rinaldo
Dimanche sur arte : la reine de saba
Ca doit etre un des derniers Vidor.

Ca vaut quoi ?
6/6 ? 5/6 ? moins ?

Non parce que pour une fois y'a du choix à la télé ce soir là.
L'archiviste
CITATION(Rinaldo)
Dimanche sur arte : la reine de saba
Ca doit etre un des derniers Vidor.
Ca vaut quoi ?
6/6 ? 5/6 ? moins ?
Non parce que pour une fois y'a du choix à la télé ce soir là.


A l'exception d'un numéro de "danse païenne" fun et totalement anachronique, rajouté là parce que l'époque était aux comédies musicales, le film entre dans la catégorie des péplums dits "à balais dans le cul" où des comédiens raides commes des pics déblatèrent leur texte dans des costumes trop flashy, l'air de se demander avant tout s'ils ont bien garé leur voiture et si le traiteur sera toujours ouvert lorsqu'ils retourneront chez eux.

Par contre, le DVD de Duel au Soleil est dispo (dans une copie faiblarde OK) à environ 3 euros. Si tu ne l'as jamais vu, fonce.
Kaplan
J'avais vu Le Rebelle il y a quelques années au Cinéma de Minuit, ou sur Arte, et j'avais été carrément bluffé. Superbe film, mise en scène grandiose et une représentation exceptionnelle de l'univers urbain. Gary Cooper est effectivement au top.

En fait, comme je m'intéresse depuis peu à l'architecture, je me suis procuré le roman d'Ayn Rand qui a inspiré le film ("La Source Vive" en français). Je suis encore en train de le lire, c'est plutôt pas mal. Un livre foisonnant, très "américain" dans son exaltation de l'individualisme face à la collectivité.

J'aimerais bien revoir le film de Vidor. Existe-t-il en DVD ?
Flying Totoro
CITATION(Kaplan)
Existe-t-il en DVD ?


Non. Initialement c'était un film Warner mais avec les divers rachats de catalogues, je ne sais si c'est MGM ou Warner qui détient actuellement les droits.
Anonymous
L'homme qui n'a pas d'étoile avec K. Douglas est un western monstrueusement génial qui tue tout, un des 10 meilleurs de tous les temps, AMHA.

J'ai pas vu ce Rebelle (je suis un peu à la masse sur ce coup, comme dirait Lorenzo) mais je compte bien me rattraper du coup, surtout que les rebelles constituent une catégorie sociologique que j'affectionne particulièrement (j'en suis un moi-même).
Rinaldo
CITATION
A l'exception d'un numéro de \"danse païenne\" fun et totalement anachronique, rajouté là parce que l'époque était aux comédies musicales, le film entre dans la catégorie des péplums dits \"à balais dans le cul\" où des comédiens raides commes des pics déblatèrent leur texte dans des costumes trop flashy, l'air de se demander avant tout s'ils ont bien garé leur voiture et si le traiteur sera toujours ouvert lorsqu'ils retourneront chez eux.


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Merci. Mon dimanche soir ne sera pas cornélien...
Et faut que je checke le dvd de duel au soleil. 3€ c'est dans mes prix. Ca fait trop longtemps que je l'ai pas vu...
Kaplan
CITATION(Big Monster)

J'ai pas vu ce Rebelle (je suis un peu à la masse sur ce coup, comme dirait Lorenzo) mais je compte bien me rattraper du coup, surtout que les rebelles constituent une catégorie sociologique que j'affectionne particulièrement (j'en suis un moi-même).


Ah ouais, comme Philippe Candeloro ??? 8O

Plus sérieusement... le titre français n'est vraiment pas folichon, et ne rend pas justice au film. C'est vrai que le personnage de Howard Roark, joué par Cooper, est un farouche individualiste, un homme guidé par ses idéaux et qui refuse de se compromettre, de se soumette aux diktats de la société à laquelle il appartient, mais ce n'est qu'un des aspects de ce personnage et de cette histoire.
Flying Totoro
CITATION(Kaplan)
le titre français n'est vraiment pas folichon, et  ne rend pas justice au film. C'est vrai que le personnage de Howard Roark, joué par Cooper, est un farouche individualiste, un homme guidé par ses idéaux et qui refuse de se compromettre, de se soumette aux diktats de la société à laquelle il appartient, mais ce n'est qu'un des aspects de ce personnage et de cette histoire.


Oui
Kurtz
Vidor a aussi réalisé un des tout premiers chefs d'oeuvre du cinéma parlant: Hallelujah, un film ovniesque sur des esclaves dans une plantation du sud. Baroque, lyrique, le film ne connaît aucune limite narrative et il est impossible à résumer correctement. Aucune limite si ce n'est celle de l'émotion potentielle. Vidor n'hésite pas à faire chanter régulièrement ses acteurs qui sont d'ailleurs tous noirs. c'est surement le premier film hollywoodien dans lequel on entend du blues.
Au final, un film incroyablement péchu surtout quand on songe que c'était un des premiers films parlants, films qui brillaient souvent par le statisme de leur mise en scène...

Image IPB

Image IPB
l'arrière grand-mère de Halle Berry, très sexy pour un film de 1929...


A ne pas rater si vous avez l'occasion de le voir.
Flying Totoro
CITATION(Kurtz)
Image IPB

Image IPB
l'arrière grand-mère de Halle Berry, très sexy pour un film de 1929...


A ne pas rater si vous avez l'occasion de le voir.


promis
Flying Totoro
SORTIE EN DVD DE FOUNTAINHEAD EN ZONE 1 LE 7 NOVEMBRE ! (avec des sous titres français)
davidhofer
Ouais c'est super Le Rebelle. Mais je ne savais pas qu'ils en avaient fait un film.

Petite remarque : au lieu de mettre vos vieilles photos en noir/blanc toutes pourries, vous pourriez mettre des photos en couleur comme celle-là :

Image IPB

C'est quand même plus joli... non ?

Des fois je me dis que si je n'étais pas là, ce serait le bronx ce forum.
Kaplan
CITATION(Flying Totoro @ 17 10 2006 - 20:46) *

SORTIE EN DVD DE FOUNTAINHEAD EN ZONE 1 LE 7 NOVEMBRE ! (avec des sous titres français)


Yesssssss bluesbro.gif
Hutch
CITATION(Rinaldo @ 17 2 2005 - 04:43) *

Ah oui il est terrible ce film. Je l'avais vu quelques jours apres spiderman II et je lui avait trouvé un petit air de ressemblance pour certains plans de la ville et également pour le boss de peter...
Mais la comparaison (anecdotique) s'arrete là.



Oui et non. parce que Ayn Rand , l'auteur du livre à la base de The Fountainhead (et accessoirement du scénar) a nettement influencé l'un des co-créateurs de Spider-Man , Steve Ditko

CITATION
Rand went from appearing in movies to writing them with THE FOUNTAINHEAD (1943 ), the story of architect Howard Roark's heroic individual battle against the forces of collective mediocrity. This novel, originally titled "Second-hand Lives," was made into a remarkably faithful movie starring Gary Cooper and Particia Neal .
Here are two key excerpts, spoken by Howard Roark : "Here are my rules: What can be done with one substance must never be done with another. No two materials are alike. No two sites on earth are alike. No two buildings have the same purpose. The purpose, the site, the material determine the shape.
Nothing can be reasonable or beautiful unless its made by one central idea, and the idea sets every detail. A building is alive, like a man. We are poisoned by the superstition of the ego. We must destroy the ego first."Collectivism... isn't that the god of our century? To act together. To think -- together. To f eel -- together. To unite, to agree, to obey. To obey, to serve, to sacrifice. Divide and conquer -- first. But then -- unite and rule."


et

CITATION
It was apparently during his run on Spider-Man that Steve Ditko first became exposed to the writings of Ayn Rand, and her philosophy of Objectivism, perhaps by reading Atlas Shrugged, which was a popular bestseller at the time, particularly on college campuses.
But there was a problem: an Objectivist Superhero would almost have to be portrayed as infallible or even somewhat godlike, and magical, supernatural powers had no place in Objectivist philosophy. Unfortunately, this put Ditko's new ideas at odds with Stan Lee's "superheroes with feet of clay" approach -- an approach that would soon make Marvel the top publisher in comics. Stan was not about to give it up, particularly on one of the company's flagship titles.
Things got worse when Marvel publisher Martin Goodman suggested that more pretty girls be inserted into Peter Parker's life, and Stan Lee decided that the villainous Green Goblin would be revealed to be the father of Peter Parker's friend, Harry Osborn. Ditko saw Parker as a shy nerd, not a lady-killer. And he had wanted the Goblin to be revealed as a previously unseen character, "a nobody," for realism's sake.


(extraits tirés de http://www.dialbforblog.com/archives/296/ qui retrace la carrière de Steve Ditko et l'influence de 'l'objectivisme' de Ayn Rand sur son travail et l'évolution de ses créations de plus en plus intransigeantes)

Raimi étant loin d'être con et loin de comprendre le matériau de base de ses films y aura surement songé pour leur réalisation (ce qui confirme la théorie selon laquelle ils content non seulment l'histoire de Spidey mais aussi y apporte en sous-texte une critique de celle-ci) :



CITATION("Chuck Dixon")
Sam Raimi may be the first filmmaker ever to fully understand and appreciate the comics medium and all of its nuances.
The movie itself is crowd-pleasing entertainment raised to high art. It anticipates, and stays just in front of, its audience's expectations.
It's grounded in a good story first and foremost. The Peter and Mary Jane romance is classic stuff. The sturdy "love rack" that writers of films in the 30s and 40s used to great effect. Raimi knows that audiences then were as hip (or hipper) to being manipulated and taking joy in that manipulation as we are today. The push and pull of the background love story was tremendous fun.
Doc Ock's origin got a makeover that did not alter his motivations or personality. Adding the affecting tragedy of his possession by his own creation added a wonderful new darkness to him. And his fusion experiment scenes were done as Ditko might have imagined them. That incandescent ball of light with great arcs of energy exploding from it was pure Ditko SF effect. Even the appearance of the technology owed more to Steve Ditko than Kirby or more recent Matrix imaginings.
And the many nods to my man and comic idol were good to see and hear. The Ukrainian Ditkovichs living across the hall from Peter. The fleeting mention of Dr Strange. There's an obvious appreciation and love of "Sturdy Steve" in evidence here. And more than a touch of letting folks in the know into the heads of the filmmakers in their acknowledgements to the man who created Spider-man.
The action was brilliant. The fight on the train was beautifully staged and one of the most thrilling scenes of its kind in a long time.
The climatic fight on the rotting pier (again it was Ditko in every frame) was amazingly blocked out and, for once, we don't end an action movie atop a tall building. Ock's end was ambiguous enough that I can only hope he'll return. There's no WAY Raimi could resist recreating the comic where the Doc's arms bust him out of jail on their own.
The most daring thing about this movie (and you have to be REALLY daring to go out on a creative limb under the pressure of a franchise this mammoth) is how it tries to translate comic idioms to the screen.
The soliloquies of Peter that faithfully reproduce the sound and feel of a comic book thought balloon. The whole grand opera feel of nearly every scene. The endless sight gags re-enforcing the perpetual loser status of Parker. The acting that goes to the very brink of parody and stops just short.
It was a great movie experience and especially enhanced by seeing it with an audience of newbies having a great, and vocal, time with material brand new to them.
The challenge of making a movie based on as ludicrous a basic idea as Spider-man is nearly insurmountable. Raimi does it handily and he and Alvin Sargent (the uncredited scripter for the first Spidey movie) were wise enough and dedicated enough to stick to what worked so well in those early Lee-Ditko stories.
My only regret is that the deservedly curmudgeonly Steve Ditko can never have all those decades of heartbreak made up to him. No amount of cash in the world (and he has turned back millions from what I am lead to understand) can ease the pain he had to have felt at watching his creation bowdlerized and dumbed down and sold like so many heads of lettuce for so many years.
This movie series is a vindication of his original vision of the character. It’s an homage and a honor to him. But it comes too late.


source : dixonverse.net

bon c'est un peu HS mais je trouve la remarque de Rinaldo intéressante
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