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Version complète : Hommage à Jean François Tarnowski
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salabreuil
salut,

J'ai appris récemment la mort de Jean-François Tarnowski. La plupart d'entre vous ne le connaissent pas, mais s'il y a des anciens élèves de l'ESRA ou des anciens lecteurs de Starfix, Positif (70's) ou la revue du Cinéma, le nom leur dira quelque chose.
Tarnowski dit "tarno" a enseigné la mise en scène pendant 25 ans, notamment à l'ESRA. C'était LE prof de l'ESRA, grâce à qui on ne regrettait pas l'argent investi, celui qui faisait dire : "l'ESRA ?  Mmmouais...Heureusement, il y a un prof génial..."
Tarno avait vraiment réfléchi à ce qu'était la mise en scène : le cinéma n'était pas pour lui un os à ronger comme c'est le cas beaucoup de vieilles carnes qui enseignent en fac ou à la FEMIS, dispensant un enseignement bourré de références, très bien pour faire chauffer les lunettes et se trouver plus intelligent que tout le monde, mais guère efficace si l'on veut tourner un film. L'enseignement de Tarno était pratique : il nous apprenait l'art du découpage en analysant plan par plan les films qu'il aimait. Et ce qui était fort, c'est que les films qu'il aimait, c'était aussi ceux qu'on aimait. Un cours de Tarno, et on avait l'impression de rentrer dans l'esprit de Spielberg, Ridley Scott, Carpenter, Hitchcock ou Friedkin, quelques-uns de ses cinéastes favoris. Avec lui, on apprenait que la grande mise en scène avancait masqué : ce n'étais pas celle qui multipliait les effets et les mouvements de caméra les plus compliqués et tellement tape à l'oeil que même le plus benêt des critiques de Télérama pouvait s'enorgueuillir de l'avoir repéré. L'art de le mise en scène, c'était l'art du découpage, de la solution raccord la plus subtile, que le spectateur ne remarquerait pas, mais qu'il ressentirait.
Et c'était ce qu'on adorait dans ses cours : remonter le fil de nos émotions et comprendre pourquoi en ayant vu une scène on avait ressenti telle et telle émotion.
Ce prof n'a pas fait la carrière qu'il méritait : aux USA, il aurait enseigné dans les plus prestigieuses universités. En France, il s'ezst contenté de l'ESRA. A la FEMIS, il aurait trop mis en péril les autres profs, qui savaient ne pas faire le poids (Des profs capables de provoquer une standing ovation à la fin d'un cours, j'en connais pas beaucoup). Ils gardaient un souvenir cuisant des articles incendiaires que Tarno avait publié dans les années 70, où il s'en était pris aux Narbonni, Douchet, Metz, Bonitzer, et autres de la bande des cahiers du cinéma qui iront squatter plus tard les postes d'enseignement de la Femis : Tarno, avec ironie, s'étonnait qu'"on puisse aller aussi loin sur des chemins qui ne mènent nulle part", fustigeant notamment l'approche sémiologique et autres grigris universitaires.
Tarno n'enseignait plus à l'Esra depuis quelques années. En fait, depuis peu de temps après la sortie de Nid de Guêpes, dont il avait écrit le scénario avec Florent Siri, un de ses anciens élèves. Tarno n'allait pas très bien depuis, comme si passer de l'autre coté et faire un film avait réveillé des démons interieurs.
C'est curieux, car ce déclin, cette disparition progressive s'est faite à mesure que de plus en plus de ses élèves parvenaient à faire des films et, hommage rarement rendu à un prof, se revendiquaient de son enseignement : Siri, bien sur, Richet, peut-être... et  en tout cas toute une génération montante...
Son enseignement, essentiellement oral, car il n'a que (relativement) peu publié, mériterait un jour d'etre compilé et publié par ses anciens élèves.
Un prof culte, assurément, ou en passe de le devenir...

Salabreuil
horseloverfat
Oui ça m'a rendu triste d'apprendre ça. Dans l'interview de Siri dans Charlie Hebdo, l'interviewer lui rend hommage dans une question. Je pense la même chose de lui que toi. En tout cas il m'a ouvert les yeux sur le cinéma comme personne.
Et il avait un enseignement passionant.
salabreuil
C'est une grande perte.  Il avait vraiment une connaissance intime du cinéma. J'ai vraiment compris ce que c'était l'art de la mise en scène grâce à lui.  Tu y étais en quelle année ?
Lord-Of-Babylon
N'ayant pas suivi d'etude de cinéma, je n'ai pas eu la chance de connaitre cet homme. Mais je partage la douleur de cet disparition d'un homme qui dans l'ombre à fait beaucoup pour notre amour du ciné

paix à son âme

bonsoir
Kurtz
sad.gif
razorback
hummm je serai pas aussi unanime sur ce monsieur....

Tarno avait un reel sens du decoupage et il est clair et net qu'il était une sommité dans l'enseignement, le vrai, celui qui vous donne vraiment les clefs pour creer et pas seulement envisagé, un film. Il était fort.

Mais je tiens a precisé que son comportement était degeulasse. Petage de plomb inopiné et injustifié, crise de nerf pour rien (ou si peu) j'ai finit par ne plus venir à ses court, fatigué d'etre venu pour rien parce qu'il annulé la seance sous des pretextes plus que ridicule. Tarno je pense souffrait d'une certaine aigreur de la vie qui l'a enfermé petit à petit dans une solitude fatal. C'était un homme insociable et je fus personnelement victime d'un de ses delires qui a faillit me couter si j'avais pas reagit à temps pour le contrer.

Voila, sans tarno c'est moins bien, mais cette disparition soudaine était à prevoir.
salabreuil
Oui, je savais qu'il avait pété les plombs durant ses dernières années à l'ESRA - dont il a été viré (un peu moche quand même, car l'ESRA lui doit beaucoup si ce n'est pas tout.  J'espère qu'Azoulay lui a craché un bon paquet d'indemnités de licenciement. A l'époque où j'y étais, Tarno publiait encore des articles en revue : certains élèves étaient là uniquement pour lui car ils avaient lu ses articles). Ton expérience Tarno me laisse à penser que tu as dû faire l'ESRA relativement récemment.

Je n'ai pas connu le Tarno que tu décris, car j'étais à l'ESRA en 89 et 90. Je ne l'ai jamais vu péter les plombs, ni insulter les élèves, et il n'a jamais manqué un seul cours. Il était difficile à fréquenter certes, mais il était bienveillant à l'égard de ses élèves  et les élèves le lui rendaient bien: comme je le disais, je l'ai connu à une époque où dans les cours magistraux qu'il donnait en amphi, il lui arrivait de provoquer des standing ovations - je me souviens notamment d'un cours sur Citizen Kane... Bref il a changé par la suite, mais son enseignement est toujours aussi valable.

Je  crois que ce changement n'est pas du à un quelconque changement d'humeur, à une aigreur ou à un caractère de chiottes. Il habitait près de chez moi, je le croisais régulièrement, je l'ai vu changer physiquement. il était de plus en plus bizarre, parfois très exalté, parfois il changeait de trottoir pour m'éviter. La dernière fois que je l'ai vu, c'était il y a un an et nous avons diné ensemble. Cela a été douloureux pour moi qui l'admirait beaucoup de me rendre compte qu'il n'était plus que l'ombre de lui-même, les discussions étaient difficiles... Il avait tout les symptomes de la maniaco-dépression, combiné à une évidente dépendance à l'alcool. Si je raconte ça, c'est parce que je pense que cela a été une fin tragique et solitaire, dû vraiment à la maladie et à l'alcool. Cela donne beaucoup d'excuses. Difficile de lui en vouloir.
Mais je comprends que tu ais du t'en protéger, d'autant plus que j'ai du, bien à contre coeur, faire la même chose.

C'est peut-etre aujourd'hui plus facile pour ses très anciens élèves d'en parler. Parce que ce serait bien aussi que son enseignement ne soit pas perdu. Il nous a donné des outils formidables pour comprendre et faire du cinéma.Et je dois avouer que je dois tirer mon chapeau à Siri qui n'a pas hésité à lui rendre hommage dans Charlie Hebdo (et dans Mad, c'est pour quand ? surtout qu'il me semble que certains de ses anciens élèves y travaillent), alors même qu'ils étaient brouillés, et je crois même en procès pour le projet Bonnot. J'ai eu l'impression que Nid de guêpes a été le début de la descente pour Tarno, et je crois que Siri a bien été obligé de s'en protéger, lui aussi, sans pour autant renier l'enseignement de tarno et tout ce qu'il lui a apporté.

Tarno n'a jamais fait de films, mais finalement tout ce qu'il faut esperer c'est que beaucoup d'autres de ses élèves, à l'instar de Siri, fassent des films également. Vu l'enseignement de Tarno, le ciné français a tout à y gagner.
razorback
Oui c'est clair, je sort de la promo 2002 (99 a 2002) et c'est clair que la derniere année.... franchement il a pas pu assurer la moitié des cours sans partir en vrille. Lors de sa derniere explosion, il s'en ais pris a tout le monde siri inclu. Et c'est la je pense qu'il a vraiment reveler ce qui l'a troublé. L'echec de nid de guepes au box office... et aussi sans doute une certaine volonté a vouloir dirigé le montage du film... Donc siri a surement du vouloir a juste titre s'en protégé....
Quand a moi en fait l'histoire et simple. J'avais ecris un memoire sur le montage de predator, etant un section montage troisiéem année. Je n'avais plus tarno en cour d'ailleurs. Je rend mon mémoire en juin a la prod de montage E. Gasquet.
En septembre a la rentré un ami qui etait encore a l'ecole me raconte en fait le petage de plomb qui a entrainé le renvoi (tout de même justifié vu les propos tenu) de tarno. Et parmi son discour, il a tendu un memoire sur predator en declarant que je l'avais plagié (absolument pas, je nai jamais vu ni lu quoi que ce soit de tarno sur predator ni meêm john mc tiernan) et qu'il allait me retrouver pour me tabassé... Bon c'est pas ca qui m'avait inquiété lol mais c'est surtout le fait qu'il avait mon mémoire. En fait il l'avait intercepté apres que Gasquet l'ais corriger (16/20 corect) et renvoyé a l'ecole pour qu'il soit valider. Mais vu qu'il l'avait subtilisé, il n'était pas enregistrer. J'ai donc debarqué chez morel pour regler l'histoire. anecdote: il etait en train d'organiser la reunion de conseil pour son licenciment quand je suis arriver. Donc mon histoire n'a pas du jouer en faveur de tarno...

Je crois vraiment que c'est l'echec de nid de guepes qui l'a foutu en l'air. Avant la sorite du film, il était vraiment enthousiaste et admiratif de siri.... Mais aprés c'était le jour et la nuit... Trop pasionné comme homme.
salabreuil
CITATION(razorback)
Je crois vraiment que c'est l'echec de nid de guepes qui l'a foutu en l'air. Avant la sorite du film, il était vraiment enthousiaste et admiratif de siri.... Mais aprés c'était le jour et la nuit... Trop pasionné comme homme.


je suis d'accord : il y a eu un avant et un après nid de guêpes. Je ne sais pas si c'est reelement l'échec au box office qui l'a  affecté. Je crois que Tarno allait beaucoup dans la salle de montage et était pas mal sur le dos de Siri. D'après ce qu'on m'a dit Siri lui a quand même rappelé que c'était son film. Je crois que Tarno a mal supporté que le film lui échappe, que ce ne soit pas son film à lui, et qu'après il a rendu Siri responsable de l'échec parce qu'il a pas fait comme il aurait dû faire...
C'était bien de la part de Siri d'appeler  Tarno (en même temps, comme m'a dit un jour un ancien, l'ESRA doit être la seule école du cinéma où ce sont les élèves qui aident les profs à bosser, alors que partout ailleurs c'est le contraire...). Mais c'était le pire des services à lui rendre. Trop passionné, effectivement : il recherchait trop la perfection , tempérament trop fort, impossible à maneuvrer... Tarno a accédé à son rêve secret, et cela lui a fait pété les plombs. C'était un prof génial qui aurait dû admettre qu'il était un prof génial. Et point barre. Mais je comprends que le passage à l'acte soit tentant. je crois qu'il était trop dans la perfection qu'il avait une vision trop absolue : je ne suis pa sûr que cela ne soit pas handicapant dans la création, où il fait laisser une part d'instinct, d'impondérable...
Ta mésaventure est malheureuse, et c'est normal que tu te sois protégé. Je ne peux relater ici la mienne, car elle est vraiment personnelle et que je ne veux pas l'accabler. Mais ces attitudes sont symptomatiques de la détresse de la fin de sa vie. Plus que l'aigreur, il avait tout les symptomes de quelqu'un en dépression... Je crois que vu comment il a terminé sa vie, il faut être très indulgent...Tu peux me croire car j'ai connu un Tarno vraiment différent.
Reste un très grand prof, un enseignement et une approche du cinéma sans équivalent (j'ai assisté en auditeur libre à des cours de mise en scène à la Femis, c'était pitoyable, du foutage de gueule).Même si je comprends que pour l'Esra il était devenu ingérable, j'espère qu'Azoulay et sa clique se sont rendus compte quelle perte c'était pour l'esra, et surtout pour la formation des prochaines générations d'étudiants...Il faut  espèrer que cette approche et son enseignement feront école, car je trouverai dommage que cela soit perdu.
horseloverfat
Vous m'avez fait réouvrir mes cours.
Je dois être de l'année d'après Razorback. Tarno a disparu pour ma troisième année, alors que j'avais pris l'option exprès, pour être en petite classe dans un de ses cours. J'y aurais pas eu droit.
Ils avaient plein de côté bizarres, soit amusant, soit plus problèmatiques, comme pour Razor, mais quand il parlait du découpage en point de vue sur la scène de viol de Delivrance, on restait scotché. Il avait une vision totalement transversale du cinéma. Pas de snobisme, passant de De Sica à Alien pour revenir sur Truffaut et repartir enfin sur Hitchcock. Et ça j'avoue que c'est extra. Il te faisait comprendre comment certains réal étaient géniaux, et pourquoi Harlin Renny (je l'ai pris au hasard) c'est du niveau du film de vacance baclé.
Ce qui est marrant c'est qu'en regardant Hostage, on peut sentir son enseignement passer ci et là.
Je crois que Moissakis à fait l'ESRA, si je me souviens bien c'est lui qui était venu à un cours de Tarno pour nous parler de Mad-movies.
Il a écrit un article, reprise d'un vieux article je crois, dans l'excellente revue Simulacre à propos de Invasion of the Body Snatchers de Don Siegel. Je me souviens qu'il y a tout un truc sur le raccord dans l'axe "que c'est pas bien, mais quand c'est Don qui le fait, c'est magistral".
L'archiviste
Il faudra qu'un jour quelqu'un mette en ligne ses magnifiques analyses de découpage parues dans Starfix, notamment la scène de cimetière de Vertigo et la poursuite en bagnoles de Police Fédérale los Angeles
(non ! non ! non ! je vais pas me faire chier à tout scanner !)
nicco
CITATION(L'archiviste)
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Alleeeeeeeeeeeez !!!

Steuplééééééé !!!!
B-Real
CITATION(nicco)
CITATION(L'archiviste)
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Alleeeeeeeeeeeez !!!

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C'est clair!au boulot bordel!!!s'il te plait...je t'en supliiiiiiiiiiieeeeeee :cry:
salabreuil
CITATION(B-Real)
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CITATION(L'archiviste)
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Dans Starfix, il y a eu aussi l'analyse du découpage de la séquence du passage à niveaux dans DueL...
Et puis il y a aussi les études fleuves et de fond de quelques films de SF parus dans les 70's : le BodySnatechers de Siegel bien sûr (effectivement réédité dans Simulacre il y a deux ou trois ans).  Un de mes préférés est celui sur Silent Running de Douglas Trumbull, notamment pour la comparaison avec 2001 - le chef d'oeuvre n'étant pas celui qu'on croit. n'ayant jamais apprécié 2001, je trouve le jugement de Tarno sur 2001 plutôt définitif. Voilà un article qui mériterait d'être réédité et qui permettrait d'apprécier  à nouveau toute la subltilité d'un authetique chef d'oeuvre méconnu de la S-F...
Bigbonn
CITATION(L'archiviste)
Il faudra qu'un jour quelqu'un mette en ligne ses magnifiques analyses de découpage parues dans Starfix, notamment la scène de cimetière de Vertigo et la poursuite en bagnoles de Police Fédérale los Angeles

Je me souviens en effet de l'analyse de la poursuite de Police fédérale Los Angeles illustrée par de minuscules photos et qui date pourtant d'un sacré paquet d'années, preuve qu'elle devait être suffisamment claire et percutante pour rester en mémoire.
Ourson West
Un article sur Jean-François Tarnowski est présent sur Wikipédia, l'encyclopédie libre sur le Web avec, entre autres liens, mention du présent Forum http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%...A7ois_Tarnowski
Si vous avez quelque chose à ajouter, n'hésitez pas.
Quelqu'un aurait-il les coordonnées de son frère Daniel Tarnowski afin que je puisse le joindre ?
Merci de me les écrire en réponse.
Ourson West ... OW = CK comme vous le savez pour rosebud (prologue dans la revue du cinéma par Tarno).
salabreuil
Et voici un lien très interessant avec le site d'un de ses anciens élèves - CHristophe Lambert, écrivain aujourd'hui et proche de Tarno, et qui a mis (on peut le remercier) sur son site un long interview - probablement le seul - de Tarno. C'est passionnant, et pas seulement pour les anciens élèves à qui cela rappelera de bons souvenirs.... Il permet de se faire une idée de la personnalité du bonhomme, et de la haute idée qu'il avait du cinéma et de son enseignement. Il relate notamment son combat contre certaines approches universitaires, notamment celle de Christian Metz et de la sémiologie, dont il explique la stérilité pour quiconque veut faire du cinéma et apprendre ce qu'est vériatblement l'art de la mise en scène cinématographique. Ce combat qui remonte au début des 70's est toujours d'actualité aujourd'hui, car l'approche sémiologique continue de sévir, tant il vrai que les générations enseignant à l'université se font souvent sur le mode de la poule qui fait un oeuf qui fait une poule qui fait un oeuf...

http://www.noosfere.org/heberg/auteurstf1/...ire.asp?site=10
VinceTheCrock
J'ai aussi suivit ses cours, et je viens à l'instant (un peu tard) d'apprendre sa mort...
Un excellent prof, certes qui pêtait de tps en tps les plombs, mais qui faisaient des cours passionnats...

RIP.
YOHR
Bonsoir à tous,

Moi aussi je respecte le déces de M. Tarnowski et surtout sa mémoire.

Mais, "Tarno" une icône ? Je pense que l'idée l'aurait révulsée ...

Tout le monde parle de ses "pétages de plombs", son dernier lui aura sans doute été fatal.

Requiem aeternam.
shullstick
Entièrement d'accord avec vous. Il faut d'abord saluer la mémoire de J-F Tarnowski pour la richesse de son oeuvre.

Tarno était avant tout un pédagogue remarquable, le seul qui avait su définir une méthodologie applicable à l'analyse des films. Son approche fondée sur l'analyse du découpage "plan par plan" et la psychanalyse était de loin la plus pertinente, et ce n'est pas un hasard si sa méthode est aujourd'hui celle qui trouve le plus d'échos auprès de ses anciens étudiants.

Personnellement, je n'étais pas un intime de Tarno, je ne vais pas me lancer dans une complainte... Bon, c'est vrai que je l'ai vu "déraper" en deux-trois occasions. Par contre, je tiens vraiment à souligner la qualité de son travail; il faut absolument entretenir la mémoire de cet homme, en diffusant ses cours, ses articles. Le Web me semble être le média idéal pour cela.

Je vais regarder si je trouve rien de mon côté...
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