Un petit topic sur 3 films de Tsui Hark que j'ai eu l'occasion de découvrir durant ce week end (je n'attends pas des masses de réponses mais je trouvais juste que c'était dommage de les mettre dans "vous avez matté quoi aujourd'hui"). 3 films méconnus et plutôt mineurs dans sa filmographie, mais pas inintéréssants :All the wrong clues for the right solution (1981), King of chess (1992) et Tri-Star (1996).

Commencons All the wrong clues, 4eme film de Tsui Hark et premier succès commercial après la déconfiture de sa fascinante trilogie du chaos. All the wrong clues est une parodie de films noirs (on citera en particulier une scène en forme de clin d'oeil au Baiser du tueur de Kubrick) imaginative certes , mais assez maladroite de par son humour burlesque pas toujours très drôle et ses acteurs en roue libre.
L'intéret principal de ce All the wrong clues est qu'il préfigure par ses nombreux jeux d'ombres et  de cache-cache pas mal de fleurons de la film workshop tels que Shanghai blues, Peking opéra blues (et même le plus récent Dans la nuit des temps). On pourrait même dire que All the wrong clues est la matrice du cinéma "Harkien" des années 80.

Un film bancal mais un étape assez importante dans la carrière de notre Hong kongais préféré.




Maintenant passons à l'autre comédie du lot: Tri-Star, un pur film commercial réalisé pour le nouvel an chinois (juste après le bide de The blade) et réunissant le couple vedette du Festin chinois (Anita Yuen et le regrétté Leslie Cheung). Autant le dire tout de suite Tri-Star n'est pas aussi réussi que Le festin chinois, faute à une réalisation correcte mais plutôt fénéante de la part de Tsui et à une histoire pas très originale. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir non plus, car malgré ses quelques minutes en trop, Tri-Star s'avère être une comédie romantique plutôt plaisante possédant son lot de personnages décalés et attachants (Lau Ching Wan est génial -comme d'hab'- dans le rôle du flic maladroit, barbu et fumeurs de cigares) et distillant quelques jolies scènes par ci par là. De plus, on félicitera Hark d'avoir souvent échappé à la vulgarité qui sous tendait le projet (une comédie sur la prostitution) alors que de nombreux réalisateurs se seraient vautrés dans la grivoiserie.

Bref, Tri-Star est un film plutôt anecdotique dans la carrière de Tsui Hark mais c'est aussi une comédie romantique plutôt drôle et assez attachante (il faut voir Shing Fui On -le bad guy de The killer- dans le rôle d'un curé !)



Le plus réussi de ces 3 Tsui Hark mineurs est sans conteste King of chess fable historico-fantastique écrite par Tony Leung Kar-Fai (celui de Gunmen et Victim), co-produite par Hou-Hsiao Hsien (mais ne vous en faites pas c'est loin d'être aussi chiant que les derniers films du père Hou) et co-réalisée par Yim Ho.
King of chess est une fable naive mais amère qui met dos à dos la chine communiste des années 60 et le Taiwan contemporain en nous narrant l'histoire de 2 génies des échecs, l'un brimé par le communisme, l'autre par le capitalisme sauvage.
Malgré l'utilisation de quelques procédés un peu lourds (surtout durant la partie se déroulant à  Taiwan) et de 2-3 ellipses de taille, King of chess est une réussite tirée vers le haut par une  très belle direction artistique (les scènes se déroulant dans les années 60 sont superbes) et une excellente interprétation (Tony Leung Kar Fai y gagne un de ses plus beaux rôles), sans oublier une dernière demi-heure tendue et intense (deux parties d'échecs décisives pour les protagonistes montées en parallèle) et un final des plus touchants.





Voila

ps: Pour les fétichistes des délires animaliers de Mr Tsui, je mentionnerais dans All the wrong clues la présence d'un poisson rouge couard et très expressif !

ps: Pourquoi pas transformer ce topic en topic Tsui Hark étant donné que l'ancien topic à coulé dans les limbes du forum (on ne peut même pas le repêcher)

(On ne parlera jamais trop du père Tsui)

Bon maintenant,
- des 3 films dont tu nous parle, je n'en ai vu aucun.
- j'aimerais d'abord voir All the wrong clues, surtout lorsque tu nous dit, je cite, qu'il est la matrice du cinéma "Harkien" des années 80.
(et puis pour le poisson rouge couard et très expressif bien évidement).
- j'aimerais bien voir comment Tsui film une partie d'échec.
- que valent les copies dvd (si c'est paru en dvd of course) des trois films?

Sinon, je suis violement contre l'idée d'un topic Tsui Hark  

Les copies dvd sont bof sans plus (4/3, copies peu contrastés qui accusent leur âge) mais les dvd sont vraiment pas reuch, genre 6 euros quoi.

je vais payer mes impôts et je re pour parler des films  :evil:

Je ne sais pas ce que valent les copies DVD de King of chess et Tri-Star (je les ai vus sur des VCD bien baveux !), par contre pour ce qui est de All the wrong clues, la copie est vraiment pas terrible.

Ce qui est intéréssant dans la façon dont Hark filme les parties d'échecs, c'est que la tension découle surtout de ce qui se passe autour du jeu (réaction des spectateurs, dialogues entre les joueurs et les "coachs" etc...) et de nombreux plans soulignant l'effort et la fatigue des joueurs...pas besoin connaître les règles pour être pris dans l'action.
Simple mais imparable (surtout que ,comme je l'ai dit précédement, les 2 parties sont montées en parallèle).

Voila

Ok merci.

edit : ah bah merci à Ding On aussi.

En plus de ce qu'a déja précisé Ding On, All the Wrong clues fro the right solution est surtout le film qui va imposer Tsui come bankable. Qu'il a du style et tout, c'est une chose que tous les producteurs savent, mais jusqu'à présent tous ses films sont des fours. Le succès atomique du film est tel qu'il lui permet de reunir les fonds pour Zu.
Maintenant je plus indulgent que Ding On avec ce film. Comme souvent avec Tsui, y a  50 idées à la minute. Certes sur les 50 y en a 25 qui sont mauvaises mais au moins y a un vrai rythme et une inventivité assez constante. Il existe une sequelle, All the Wrong Spies, qui accentue davantage le coté sérial/espionnage et qui tout à fait sympathique. Tsui Hark joue dedans mais cède la place de metteur en scène à Teddy Robin Kwan.


En 1991 l'idéal de la Film Workshop a déja implosé, faute de pouvoir trouver un équilibre entre avoir un vivier de cinéaste brillants travaillant en toute liberté et malgré tout, se plier aux éxigences de Tsui Hark. King of Chess, c'est la cerise sur le gateau. Au départ c'est l'adaptation en un film de deux nouvelles différentes, se passant à deux époques différentes, mais portant le même titre. Celle adaptée par Yim Ho se passe sous la revolution culturelle et raconte l'amitié d'un aristocrate et d'un surdoué des echecs dans un camp de rééducation. Mais voilà, Tsui, peu satisfait de l'orientation très critique du communisme chinois que prend le film, recentre sa partie dans le sens inverse pour contrebalancer. Tsui tourne donc une histoire où un sale directeur de chaine de télé capitaliste décide de donner au public un nouveau héros au public : un gamin surdoué pour les echecs. C'est largement aussi beauf que ça en à l'air et les séquences tournées par Tsui sont absolument hideuses. Y a bien des trucs à sauver de ce naufrage schizophrène mais pour une fois elle ne portent pas la signature du maître. Les deux cinéastes se bouffent d'ailleurs rapidement le bec et Yim Ho claque la porte. Je crois d'ailleurs que Yim Ho ET Tsui Hark désavouent le film chacun de leur côté (!) En passant, si vous n'avez jamais vu Red Dust de Yim Ho, réalisé l'année d'avant, jetez vous dessus (Lin Ching Hsia, Maggie Cheung... Need I say more ?) A tout hasard : les echecs chinois ont des règles assez différentes (1 roi,  2 mandarins, 2 éléphants, 2 cavaliers, 2 chars , 2 bombardes et 5 pions par joueur, l'échiquier n'a rien à voir non plus...)

Un peu plus tard, Tsui signe un contrat avec la Mandarin Films pour livrer deux comédies avec Leslie Cheung et Anita Yuen pour le nouvel an chinois (l'équivalent d'une sortie le 4 juillet aux US). Pour 1995 il livre donc le Festin Chinois, une reussite totale qui s'inscrit logiquement dans son cinéma. Et pour 1996, le contraire : TriStar, un gros film impersonnel beauf et hideux avec 2 de tension sans la moindre structure. On peut surement y voir les conséquences directes du four de The blade, qui se vautre au box office juste avant le tournage de TriStar. On peut aussi évoquer une post production un peu houleuse puisque David Wu commence le montage mais doit se barrer rapidement pour cause d'engagement ailleurs. Ca ne change au final pas le problème, ce film est une catastrophe, un desastre, une bouse, une horreur, une fiente d'Astuce Mario, une tragédie bref c'est à chier. A mon avis le pire film de Tsui de très très loin.

bah ,y'a quand même Double team et Mad mission 3(malgré 2 ou 3 bonnes scènes) qui sont bien pourris aussi, non ?

...Parmi les Tsui mineurs, as tu vu The master, Working class et The banquet (ce sont les 3 seuls films réalisés par Tsui Hark que je n'ai pas vu)?

Voila

ps: Tu as vu Shanghai Blues (apparament on est pas très nombreux a l'avoir vu celui là) ? Si oui, t'en as pensé quoi ? AMHA, c'est un de ses plus beaux films.

Ah ouais mais non Double Team et Piège à HK ça a beau être naze, c'est naze mais autre. TriStar c'est naze comme Wasabi  :twisted:
Mad mission 3 par contre je trouve pas ça naze du tout. C'est de l'humour pas fin soit, mais là encore c'est du 50 idées/minutes et une parodie vitriolesque de James Bond. Formellement il a fait mieux c'est sûr mais qu'est ce que ça carbure. Nan, celui là, je le kiffe moi.

The Master c'est de la merde. Après l'assassinat de son manager par les triades, Jet Li s'est barré aux USA où il a appellé Tsui Hark pour faire un film sur place. La fin est plutot sympa. Et y a Yuen Wah. Sinon c'est digne de n'importe quel direct to video US. Ca pue quoi.

The banquet c'est un film fait pour collecter des fonds pour les victimes d'un ras de marée en Chine Populaire. Y a à peu près tous les acteurs et actrices HK possibles et imaginables en guest à un moment ou à un autre. Donc c'est pas exactement un grand film personnel qui a muri longtemps dans l'esprit de Tsui. D'ailleurs je ne sais plus si il a pas confié une partie du tournage à un autre réal. Enfin bon, c'est pas terrible.  Maintenant, je trouve ça toujours plus regardable que TriStar. Regardable ouais voilà c'est le mot, c'est regardable.

Working Class c'est mineur mais c'est fun. Initialement c'était fait pour ramener un peu de blé dans les caisses de la Workshop encore fragile. C'est mal branlé oui mais c'est fun. Et puis y a Joey Wang. Et puis c'est fun aussi. Nan vraiment j'aime bien, ça pisse pas loin mais j'aime bien.

Shangai Blues j'aime beaucoup. Ca m'a un peu pris au dépourvu la première fois, je m'attendais à un truc où le mélo prendrait largement le pas sur le reste alors qu'en fait y a un côté vaudeville hyper mis en avant. Mais bon c'est classe. Et puis c'est avec ce film qu"a commencé l'aventure de la Film Workshop. Donc ouais j'aime beaucoup le film, mais c'est que le début, Peking Opera Blues est pas loin derrière. Et ça c'est ZE fucking masterpiece.

Ouh la douche froide !

Ahhh...

Peking Opera Blues.

Oui ca c'est un film!
Dans le numéro 100 de Mad, quelque'un disait que Fog de Carpenter était une vraie narration qui ne prenait tout son sens que dans sa derniére image. C'est une remarque qu'y peut s'appliquer aussi à Peking Opera Blues, ou la toute derniére image du film éclaire à la fois la structure et le propos du film.

Accessoirement POB prouve que Tsui Hark aime les femmes et sait les filmer -ca me parait autrement plus pertinent que les navets de Breillat par exemple-, bien aidé par un casting en béton (Brigitte... Aaaahhh Brigitte Lin, Sally Yeh et Joey Wong non la derniére?) son film prenant clairement partie pour ces derniéres qui n'hésitent pas à se battre pour prendre la place des hommes. Le tout dans une ambiance serial aboutie qu'on ne retrouve guére que dans Indiana Jones.

Courez choper le DVD ou le VCD, enfin voyez le!

Sinon j'aime beaucoup Swordsman 2 qui porte la patte du maitre (mais aussi celle de son réa officiel, Ching Siu Tung), a mon sens la collaboration la plus excitante des deux bonhommes: serial, scénario délirant, casting en or, des superbes persos de femmes (et d'hommes se transformant en femmes).

Enfin dans le rayon "comédie grasse de la Workshop" (mais pas réalisé par Hark), j'aimerais citer le barré Very Nice, qui voit Chow Yun Fat (!) marié à deux femmes (Sally Yeh et Joey Wong) et montant des combines de plus en plus grotesques avec son pote Waise Lee pour éviter que ses moitiés découvre le subterfuge. Assez gras mais drole dans l'ensemble, qui voit Chow Yun Fat tater la chansonnette en plein milieu du film sans véritable raison ("Ooooouuuuh, Very Nice!") pour une critique assez bien sentie des clips des eighties.

Nan, Cherie Chung :wink:

Le titre de ce film c'est pas Diary of a big man en fait ? (c'est le titre qui est écrit sur la jaquette de mon DVD)

Plutot d'accord avec toi c'est assez gras mais c'est carrément jouissif par moments, le rythme est hallucinant et Chow Yun Fat déguisé en Arale (de Dr slump) ça me fait mourir de rire !

Sinon, pour revenir à Peking opera blues, c'est AMHA un des 5 meilleurs Tsui Hark auprès de The blade, The lovers ,Il était une fois en chine 3 et Shanghai blues...la scène ou les 3 héroines se retrouvent tandis que quelques flocons de neige commencent a tomber me file a chaque fois des frissons de bonheur, c'est tout simple mais c'est ma-gni-fi-que ! (et puis quelle musique !!!)

Voila

Ah non ,Knock off c'est pas naze ,c'est très chouette ! Black mask 2 aussi d'ailleurs  :oops: (J'assume ! )

...Pour Wasabi, je peux pas comparer car je n'ai pas tenu 20 minutes devant cet enfer (la scène avec les braqueurs gays c'était trop pour moi !)



Il me semble que le film est co-réalisé par Clifton Ko (konnais pas...) ,Joe Cheung (Pom Pom) et Alfred Cheung (On the run, une tuerie !)



Allez hop, dans ma prochaine commande sur hivizone !

Voila

Ouais autant pour moi (oui-je-sais-ca-s'ecrit-pas-comme-ca) c'est bien Diary of a Big Man... C'est juste que la chanson Very Nice reste quand même la piéce de choix de ce film.

C'est jouissif mais très gras (genre blagues pas finaudes sur l'homosexualité)... Enfin c'est quand même pas du Wong Jing (Ahhh Evil Cult et ses persos affublés d'infames postiches...)

Du genre Richard Ng en roi chauve souris !  :lol:
Le pire c'est que Evil Cult représente le haut du panier dans la production "Wongjingienne".

Voila

ps: Putain, j'ai honte...Faire un post sur Wong Jing dans un topic dédié a Tsui. :oops:

Puisqu'on ouvre les greniers de la Film Workshop, il y en a un qui a disparu aussi vite qu'il était apparu c'est Xanda. Xanda est la dernière production Tsui Hark (sorti juste après le consternant Era of the Vampire). Tsui est producteur, coscénariste et auteur des paroles de la chanson de Wu Bai qu'on entend dans le film. Le réalisateur c'est Marco Mak. A la base, le monsieur est monteur. Et du genre précoce. A 13 ans il est déja incollable sur les techniques de developpement photo et, très logiquement, il est embauché à 16 ans comme assistant à la Shaw Brothers. Il a monté la majorité des films réalisés ou produits par Tsui entre 1989 et 2001. Il s'est lancé dans une carrière de réal un peu après la retrocession avec des trucs nazes mais regardables jusqu'au bout, comme Cop on a mission ou Blood Rules.



Le xanda sinon c'est quoi ? C'est un sport de combat chinois qui se veut moins orienté vers la technique et l'esthétique mais plus sur l'efficacité en situation de combat reel. Ca ressemble à un mix de kung fu, de boxe thai et de lutte. Et le film raconte comment un mec qui fait du kung fu dans sa province, débarque un beau jour à Shenzen et se fait rectifier la tronche par un champion de Xanda. Il est d'autant moins jouasse qu'un de ses potes s'est fait taper pendant la bagarre et qu'il est à l'hopital. Et l'hopital c'est pas gratuit, aussi il ferait bien de se mettre au Xanda, histoire de gagner la somme en jeu au prochain championnat. Ah j'oubliais, bien sur y a une histoire d'amour à coté, vous pensez bien...



Ils se sont mis à 5 pour écrire ça les mecs ! Ca rigole pas à la workshop en ce moment... Honnètement c'est pas si naze que ça. Enfin ça a la structure du Kickboxer basique et ça va pas vraiment plus loin. Mais étonnament, les personnages sont pas trop mal foutus et les acteurs que Tsui et Mak ont été déniché collent plutôt bien. Y compris lorsqu'il s'agit de savater. Seulement voilà, Marco Mak est peut être bon monteur mais ses partis pris de mise en scène lors des combats sentent le caca. Tous les combats sur le ring sont très mal découpés, maladroitement stylisés et manquent terriblement de plans larges. Le plus horripilant je crois que c'est les 100000 goutes de sueur qui dégagent au ralenti dès qu'un des protagonistes se ramasse un pain. Le reste du film est plus ou moins efficace en termes de mise en scène mais on peut pas dire que ça vise très haut. Bref c'est pas ça qui va remettre la Film Workshop sur le devant de la scène. Maintenant si vous avez rien à mater un soir de pluie...

Ouaip' Era of vampires c'est vraiment pas terrible, mais en même temps, je me demande si le charcutage (et la disparition des filtres de couleur  :? ) effectué par columbia (il me semble que c'est eux, mais j'
en suis pas totalement sûr) ne joue pas en sa défaveur.
Je serais assez curieux de voir la "vraie" version sortie en DVD à Singapour (j'ai entendu dire qu'elle était pas si mal que ça).

ps: C'est laquelle de version que tu as vu ?

Voila

J'ai vu la version intégrale.
Je ne sais pas ce qu'ils ont coupé pour la version internationale mais j'ai du mal à imaginer qu'ils aient reussi à dénaturer le film

Bah, j'ai juste l'impression qu'il ont coupé toutes les scènes ou les personnages sont un tant soit peu dévellopés.
Dans la version que j'ai vu les persos sont aussi creux que ceux des Rivières pourpres 2, c'est dire...

Voila

nan mais dans la version complète aussi :!:
C'est de la merde ce film

C'est moi que tu appelles la bête ignoble ?  8O

Tout pareil, en rajoutant L'Enfer des Armes.

Sinon King of Chess est une curiosité. J'avais l'impression que la partie supervisée par Hou Siao Sien était celle de la parabole anticommuniste. Et que la seconde, attaque frontale de la marchandisation, était plus due au père Hark.
Y'aurait pas eu comme une sorte de baston idéologique autour de cette production ?

Yim Ho, pas Hou Hsiao Hsien :wink:
Et si plus ou moins. Le segment de Tsui est en effet là pour contrebalancer le côté dénonciation du régime communiste de la partie de Yim Ho. Yim Ho est un récidiviste puisque ce n'est pas la seule fois qu'il traite de la révolution culturelle d'une façon assez peu élogieuse (matez vous ce très beau mélo qu'est Red Dust). La partie de Tsui semble d'ailleurs faite à la va vite, dans l'urgence (en termes d'écriteure aussi bien qu'en termes de mise en scène). Un des points les plus bas de sa carrière (avec cette saleté de Tristar).

Sinon vous préférez vraiment OUATIC 3 au second ?  8O

C'est pas produit par Hsiao Hsien King of Chess ?

PS : j'avais pas vu le 3 derrière ouatic. Préfère les 1,2,5 en fait.
(concernant le 5, on se demande bien pourquoi)

Non.

Bah en fait ça dépend des jours...
En ce moment wé ! (surtout pour la scène ou les membres de la clinique receuillent Pied Bot et aussi pour la relation Fei Hung /Tante Yee que je trouve plus poussée que dans les autres opus)

Voila  :)

Si mais je ne suis pas convaincu que ce soit lui qui soit responsable de l'orientation du segment mais plutôt Yim Ho :wink:



Le 5 moi aussi je kiffe. Par contre le 2 avant tout, Ne serait ce que parce que le montage parrallèle entre le fight de Wong Fei Hung et l'action sur bateau fonctionne pas terrible sur la fin du premier.



Ouais ça, la découverte du cinématographe, la scène où Wong Fei Hung combat sur de l'huile mais bon... OUATIC 2 quoi ! C'est largement aussi riche, largement plus spectaculaire et esthétiquement plus marquant. Puis le 3 il manque quand même un truc à la fin ! (La danse du lion c'est cool mais là il manque un truc)

Sinon un peu de HS qui fait plaisir aux mirettes :



Red Dust, très beau mélo engagé de Yim Ho (mais mes captures viennent d'un LD recadré :cry: ) Si Lin Ching Hsia n'avait pas fait Peking Opera Blues, ce serait le rôle de sa vie. Entre 2 catégories III, Red Dust ça détend :!:

Je remonte ce topic pour savoir si l'un d'entre vous aurait vu la version Cantonnaise de Black mask 2 dans laquelle les dialogues originaux ont été remplacés par des dialogues ouvertement comiques ( cette version est doublée par Lau Ching Wan, Cecilia Cheung, Andy Lau etc...)

ça vaut quoi ?

Voila

Ouais je prefere vraiment OUATIC3 au 2... Le cinématographe, la scéne de l'huile, les danses du Lion, la présence de Pied Bot, tout un tas de trucs qui font que c'est mon plus favori.

La fin reste assez énorme, dans un autre genre que les méga-combats singuliers (Ouais OK, la fin de OUATIC2 est "mieux" et propose deux combats "uniques"), et j'aime énormément la conclusion qui est l'aboutissement des trois films et ou Wong Fei Hong refuse de se ranger à une autorité aveugle -alors qu'au début c'était quand même le premier à se soumettre à la légitimité des institutions-.

Dans l'ensemble le ton du film centré autour du tournoi me botte pas mal.

Enfin hein, les trois premier OUATIC, c'est de l'or en barre... et le 5 aussi.

Aucune idée

Hop, je remonte ce topic étant donné que je viens juste de mater Tristar.

Et j'ai pour ma part bien accroché à ce film, qui n'est clairement pas l'un des meilleurs de Hark, mais qui est fort sympatoche a regarder.

C'est drôle sans tomber dans l'humour super gras (y a notamment une scène non-sensique assez trippante, celle de l'arrestation du bad guy, surnommé le Dinosaure, que j'ai cru être tout d'abord un rêve ou une hallucination d'un perso tellement ça allait loin dans l'absurde), les persos sont super attachants (et les acteurs géniaux, Leslie Cheung, Anita Yuen, mais aussi et surtout Lau Ching Wan et Xin Xin Xiong), l'histoire est simple mais se suit sans déplaisir.

Hark nous a habitué à mieux niveau mise en scène, c'est clair, mais ça reste du bon divertissement, très bien rythmé, avec là encore pas mal d'idées. Et pis merde, un film où l'on peut entendre une reprise en cantonais du Itsi bitsi petit bikini de Dalida chantée sur une musique synthé hyper cheap, ça vaut quand même le détour.