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Version complète : Mémoires de nos pères
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Taurans
CITATION(babarorhum @ 15 8 2006 - 22:29) *

Méheuuuuuuuuuu on dit pas de mal de Spielby et de Ryan tongue.gif

Non mais t'as pas compris, c'est Eastwood ça aura donc pas les defauts de Spielberg.
C'est evident pourtant: Spielberg il fait pleins de defauts dedans ses films mais Eastwood non, voila tout.
Deja t'as vu son casting à Eastwood, respects quand même...
muf
Ben en tout cas il vaut bien celui de Saving Private Ryan.
Waco
Pourquoi comparer les 2 films de Clint Eastwood à celui de Steven Spielberg?

(je rappelle à tout hasard qu'il n'y a pas l'ombre d'un Japonais dans Saving Private Ryan, cette comparaison n'a donc pas lieu d'être)

(par contre, on pourra éventuellement s'amuser à comparer avec le Pearl Harbor de Michel Bè si vous voulez wink.gif wink.gif wink.gif )
Bret Gimson
CITATION(Goku @ 15 8 2006 - 22:22) *

Image IPB


Que c'est glauque cette masturbation auto satisfactive ^ ^
Taurans
CITATION(Waco @ 16 8 2006 - 20:04) *

Pourquoi comparer les 2 films de Clint Eastwood à celui de Steven Spielberg?

Va comprendre, certains sont fans de concours de "celui qui a la plus grosse" faut croire.
C'est pueril...C'est... Ai-je vraiment besoin de donner le pseudo? wink.gif
Goku
CITATION(Taurans @ 16 8 2006 - 22:39) *

Va comprendre, certains sont fans de concours de "celui qui a la plus grosse" faut croire.
C'est pueril...C'est... Ai-je vraiment besoin de donner le pseudo? wink.gif


Franchement si y en a un qui est pueril de nous deux, c'est bien toi et moi je te le dis en face et en + je fait ce que je veut. tongue.gif
dam
CITATION(Goku @ 17 8 2006 - 02:19) *

CITATION(Taurans @ 16 8 2006 - 22:39) *

Va comprendre, certains sont fans de concours de "celui qui a la plus grosse" faut croire.
C'est pueril...C'est... Ai-je vraiment besoin de donner le pseudo? wink.gif


Franchement si y en a un qui est pueril de nous deux, c'est bien toi et moi je te le dis en face et en + je fait ce que je veut. tongue.gif


c'est bien ça le probleme.
unsure.gif
toto joke
CITATION(Bret Gimson @ 16 8 2006 - 20:25) *

Que c'est glauque cette masturbation auto satisfactive ^ ^


En même temps c'est pas complètement faux non plus sweat.gif
Bret Gimson
CITATION(toto joke @ 17 8 2006 - 04:40) *

CITATION(Bret Gimson @ 16 8 2006 - 20:25) *

Que c'est glauque cette masturbation auto satisfactive ^ ^


En même temps c'est pas complètement faux non plus sweat.gif



C'est pas vraiment la question (encore que je trouve la pertinence de cette propagande du life time achievement très discutable mais notre société en raffole, que voulez-vous ?), c'est plutôt le principe que je trouve glauque. Mais bon je suis surement le seul à le penser, donc fou. Combien d'oscar pour le prochain Eastwood ? Je parie sur 6.
LMD
Ce machin ressemble surtout à ces pubs qu'on trouve dans les magazines spécialisés dans le matos du cinéma (Pour ceux qui n'ont jamais feuilleté, si vous avez envie de faire perdre tout son glamour au cinéma, ce genre de mag destiné aux technicos est un vrai reméde miracle), la par exemple on dirait une pub pour la nouvelle Arri je ne sais pas quoi, avec un texte du genre "La nouvelle Arri bidule... bla bla rechargement facile... bla bla plus légere... approuvé par les plus grands". La typo et la photo sont à l'avenant. huh.gif

Sinon bah vivement le prochain Eastwood, j'espére que ce sera plus du Josey Wales que du Million Dollar Baby. J'ai l'impression que Eastwood est plus à son aise avec des films "simples" (pas simplistes hein...) que quand il essaye de faire du "grand cinéma" (La photo de Million Dollar Baby sweat.gif ) qui fait un peu panier à oscars.
babarorhum
CITATION(Taurans @ 16 8 2006 - 17:09) *

Deja t'as vu son casting à Eastwood, respects quand même...


Et celui de Saving Private Ryan était pas bien? blink.gif
Dirty Flichty
Pour ceux qui arriveraient pas à le voir :
Trailer

Qu'est-ce que c'est beau !
Goku
Image IPB

Image IPB
Azrael
Vu que les anciens liens ne marchent plus,voici le trailer en quicktime.
http://www.flagsofourfathers.com/public/vi...iler1_large.mov
Goku
Image IPB

icon_arrow.gif http://www.dvdrama.com/news.php?16979

Critique Dvdrama
Goku
Et voila celle de Ecranlarge.
http://www.ecranlarge.com/critique-cinema-1024.php
Goku
Clip from Eastwood's FLAGS OF OUR FATHERS
icon_arrow.gif http://www.flagsofourfathers.com/public/vi...cture_large.mov

AICN
Goku
http://www.latinoreview.com/films_2006/dre...ags/index2.html

Petit extrait le film sort la semaine prochaine. wink.gif
Goku
3 au box office avec 10,200,000 millions sur 1,876 copie
babar
ouchhh blink.gif je croyais que le film allait casser le box-office

j'espere qu'il va trouver son public, car vu le budget, ils n'ont pas interet à faire un four


la seconde version de clint sort dans combien de temps?
Goku
Robert Patrick joue le Colonel Chandler Johnson dans le film, je préfère le voir la dedans que dans The Marine, le film à couté 55 millions de dollards et rapporte donc 12 millions le premier week end il devrait atteindre les 30 millions peut etre en fin de carrière aux USA, The prestige à couté 44 millions et en a rapporté 18 c'est mieux mais c'est pas terrible non plus, Letters from Iwo Jima sortira en Février 2007.
babar
il a couté 90 millions de $


j'ai vu l'info ici

http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=fl...fourfathers.htm

Goku
On fait le parie icon_arrow.gif cool.gif

babar
ils ont rectifié l'info, il y a quelques heures icon_mrgreen.gif


je pense qu'ils avaient compilés les budgets des deux films de clint
tonton
personne ne l'a vu?
un avis?
(j'attends des retours pour me décider à y aller ou pas)
Tigelz
CITATION(Ricardo Anton @ 08 7 2005 - 13:20) *

Steven spielberg pourra aiguillonner Clint Eastwood pour les scènes de débarquement.


Ben heureusement que non ! Mémoires de nos pères est un vrai très bon film, et non pas cette imposture de Private Ryan. Comme souvent chez Clint Eastwood c'est très émouvant, et surtout très cérébral et joliment symbolique. Le film à voir de la semaine, sans aucun doute.

5/6
L'archiviste
Ha ben Ryan est une imposture et la fin du Cuaron est vaine.
C'est décidément pas ta journée à toi. Quelqu'un t'a marché sur les pompes dans le bus ce matin ?
john mclane
Le soldat Ryan est quand même un film sacrément hypocrite à vouloir cacher derrière un message philosophique grotesque un film de soldats essentiellement fun.
Spielberg aurait mieux fait de faire un remake des 12 salopards.
Captain Cavern
CITATION(john mclane @ 26 10 2006 - 16:05) *


Spielberg aurait mieux fait de faire un remake des 12 salopards.


Je vois mal Spielberg filmer un soldat faire sauter des caves remplies de civils.
Mason
moi je l'ai vu hier, et après le cuaron. ça fait deux bombes dans la même journée.

je l'ai trouvé assez remarquable ce film.
peut être plus intéressant sur le fond que " Saving Private ryan"( SPR).

Un casting réussi ( une belle brochette de " je reconnais ta tête mais où est ce que je t'ai vu?": Chris Bauer, Gordon clapp, et du solide : Robert Patrick etc...) , des scènes spectaculaires avec notamment des plans inside le cockpit au dessus d'Iwojima, et surtout un débarquement encore plus trippant que SPR, pour le coup c'est une vraie boucherie.

En plus , Mode ignare ohmy.gifN: j'ignorais tout de cette histoire de drapeau et de photo sujette à polémique quant à la possibilité que la Photo puisse être une fausse photo improvisée.;la vérité est hélas tout autre...Mode IGNARE : OFF.

Le film est construit en flashback, le film passant de l'épisode débarquement à l'épisode "retour des héros au pays" tout au long du métrage. Si les parties guerrières, si je puis dire est assez remarquable, due a la violence des affrontements et aux relations entre les soldats ( en gros c'est priorité aux blessés, l'attaque passant souvent au second plan), les séquences au pays sont , à mon avis plus touchantes, car traitant plus des attitudes de ces" faux héros" qui pleurent leurs camarades morts au combat pendant que les politiciens encensent des soldats qui, et ces politiciens le savent très bien, n'ont absolument rien à voir avec le drapeau et la photo en question. l'objectif étant pour la collecte de bons .

Le sentiment de culpabilité éprouvé par ces soldats est assez poignant, et remarquablement joué par le comédien interprétant le Soldat ira, indien de son état. le malaise encore plus présent lorsque



[size=7]SPOILERS





Les politiciens en question leur demande de rejouer, et ce dans un stade rempli à craquer, l'ascension de la montagne d'Iwojima, avec leur habits de soldats et sous les explosions des feux d'artifice...





[size=7]FIN SPOILERS

6/6.
Un Eastwood magistral. vivement "letters from Iwojima".
Redux
Une bien belle déception que le dernier film de Clint Eastwood!

J'ai l'impression qu'il n'a pas trop su sur quel pied danser. Qu'il veuille nous relater l'histoire de "l'imposture" de cette photo célèbre, pourquoi pas! Mais sa façon de la raconter m'a paru trop brouillonne avec ses multiples flashback (parfois, le même revient plusieurs fois).

La scène de bataille fait immanquablement penser à celle de Il faut sauver le soldat Ryan (la caméra filmant dans les flots inclue) mais Clint Eastwood y insère des éléments qui instaurent efficacement la menace que représente cette colline (tous les plans des canons divers et variés des Japonais qui jaillissent d'un peu partout).

Et puis les trois acteurs principaux font quand même bien pâle figure. Robert Patrick, qu'on doit bien voir 5 minutes à l'écran a plus de présence!

Mémoires de nos pères recèle d'éléments intéressants mais mis bout à bout de façon trop désordonnée pour que cela fasse un bon film.

J'espère que Eastwood aura été plus inspiré avec Letters from Iwo Jima.
profondo rosso


Hormis un final un peu trop didactique encore une grande réussite de Eastwood. A travers le récit de l'histoire des protagonistes d'une photos emblématique de la 2e guerre mondiale, Eastwood démonte en règle le mythe du grand héros américain. Hormis l'ascension de colline dantesque du début, peu de scene de bataille mais plutot une alternance entre la tournée des marines et leurs souvenirs de combats qui renforcent leurs sentiment culpabilité face à l'adulation dont ils sont l'objet. Finalement ils apparaissent comme des héros à travers leurs faiblesses et leur impuissance comme le personnage de "Doc" et son acharnement souvent vain à sauver tout ses camarades, ou encore la décheance de Hayes... Quelques très belles scenes comme la rencontre des mères ayant perdues leurs fils, quelques vérités bien senties (le comportement de l'armée, la chronologie de la fameuses photos) et une belle bande originale, du tout bon Eastwood. 5/6
Tigelz
CITATION(L'archiviste @ 26 10 2006 - 14:24) *

Ha ben Ryan est une imposture et la fin du Cuaron est vaine.
C'est décidément pas ta journée à toi. Quelqu'un t'a marché sur les pompes dans le bus ce matin ?


Désolé de ne pas me ranger dans le conformisme ambiant concernant ces deux oeuvres. En plus j'ai beaucoup aimé le Cuaron, alors un peu de retenue de ta part serait la bienvenue.
nicco
Je vais pas m'attarder à donner un long avis (globalement j'ai aimé, bien que les flash back piétinent un peu dans le dernier tier amha), mais juste en passant ce fut un enchantement que de revoir :

Image IPB

Melanie Lynskey ! Alias la Pauline de Créatures Célestes, qui s'appelle ici aussi Pauline d'ailleurs.
Hutch
Film mineur mais assez bien troussé sur un sujet archi rebattu (la guerre c'est du sang et du fric) malheureusement plombé par un final qui ne démonte heureusement pas le propos (la fin de Ira l'appuierait plutôt : la légende trainée dans la boue est illustrée de fort belle manière tout du long) mais sombre néanmoins dans le glucosentimantal habituellement absent de toute réalisation eastwoodienne : en gros ona le droit à une scène qui n'a rien à foutre là sur le thème "je t'aime papa/moi aussi mon fils" et qui rappelle qui est le le sirupeux producteur de l'ouvrage.

Ca fait un peu tâche : comme si à la fin de Croix de fer (film similaire sur le massacre comme preuve de l'absence de "valeurs" durant un combat) James Coburn retrouvait sa Gretchen lui annonçant la mort de son chien Rolf.

A fait ce qu'il a pu avec la logistique en place/6

sinon pas du tout d'accord avec Redux et sur l'utilisation des flash backs qui forment un puzzle assez hallucinant et halluciné et sur le trio d'acteurs : bluffant.
Redux
CITATION(Hutch @ 28 10 2006 - 21:16) *

sinon pas du tout d'accord avec Redux et sur l'utilisation des flash backs qui forment un puzzle assez hallucinant et halluciné et sur le trio d'acteurs : bluffant.


Pourtant, les flashback successifs nous montrant la mort des autres gars présents sur la célèbre photo alternant avec un gros plan de Ryan Phillips m'ont paru bien lourd.

Ils ne sont pas tous mal amenés mais l'ensemble m'a vraiment paru brouillon. Un puzzle inachevé, en somme.
Hutch
mmm non je trouve que ça "montre" bien le côté bordélique de l'assaut à hauteur d'homme plutôt que de "démontrer" qu'effectivement "han ils étaient là aussi" ... ce qu'on sait depuis le début.

Et tout le film est basé sur cette proposition intitiale : on sait ce qui s'est passé (tout est dit dans la renocntre avec le promoteur) : le problème n'est pas de faire un whodunit stupide mais simplement de mettre le nez du spectateur dans le gourbi : c'est plus sensitif qu'"intellectuel" comme démarche.
D'ailleurs le film est le négatif d'un Black Hawk Down de ce point de vue : dans ce dernier on transforme un foirage en hymne à un hréoïsme inexistant (le discours de fin de Josh Hartnett : "on devient des héros), tandis que Flags of our fathers prend le chemin inverse (de purs symboles à types dans la mouise)

(le personnage du promoteur et les séquences de show sont aussi intéressantes parce qu'elles portent en soi l'autocritique du film : c'est intéressant... le point culminant de cette deuxième lecture étant à mon sens la séquence du dessert recouvert de sirop)

(mais je comprend que ça rebute hein : c'est pas parfait, je préfère dans les derniers revivals du genre, Windtalkers, et j'étais très content de retrouver Adam Beach)
Travis
Pas un mauvais film, mais décevant, du fait de sa structure narrative, qui entrelace les scènes de guerre et celles d'après-guerre et qui forme un puzzle semblant peu maîtrisé. La linéarité d'un Saving private Ryan rend l'histoire plus captivante. Dans le film d'Eastwood je me suis souvent ennuyé, surtout dans le dernier tiers. Cependant j'ai bien apprécié les scènes de bataille (les plans à partir des canons japonais et la vue du cockpit), celle avec les mères et celle du gâteau-maquette.

3.5/6
Methos
CITATION(nicco @ 27 10 2006 - 23:05) *

JImage IPB

Melanie Lynskey ! Alias la Pauline de Créatures Célestes, qui s'appelle ici aussi Pauline d'ailleurs.


Elle est devenue miam wub.gif
MightyLeatherface
Ah ouais elle a changée !
kea
Ayélévu.

Surprenant, ce film. SI je suis assez d'accord sur son côté "foutraque", je n'irai pas jusqu'à en dire du mal. En fait, dès la sortie, je me disais qu'il faudrait le revoir avant de pouvoir se faire un avis définitif.

MINI SPOILERS INSIDE, MAIS RIEN DE BIEN MECHANT.

Par quoi commencer ? Bon, on va débuter par ma conclusion/théorie, ce sera plus simple. Je pense qu'eastwood a voulu, avec ce film, rêgler ses comptes avec son passé d'american hero et le mythe du cowboy américain en général. Ca lui pendait au nez depuis un moment.
J'en veux pour preuve l'importance du soldat indien, qui est ce qui se rapproche le plus d'un personnage principal. Les différentes vexations dont il est l'objet. Le racisme latent tout au long du métrage...
Son histoire est assez dramatique, au sens théâtral du terme. (je ne dévoilerai pas la fin, mais disons que c'est ce perso qui est à l'origine du véritable climax du film. Tout ce qui vient après, la séquence "papa violons" en particulier, fait assez remplissage.) Clint rêgle ses dettes avec classe, en offrant à un indien le rôle le plus important de l'histoire (histoire de changer de "moi scalper homme blanc à langue fourchue !") Ca , c'est assez bien foutu. Lorsque "chef" traite ses camarades de "cow boys", on a AMHA l'indice d'une bonne grille de décryptage du film.
Du coup, on réalise assez vite que l'on est pas en face d'un vrai film de guerre. C'est annoncé dès le début, on va parler de la construction de héros par les média, et du mensonge de l'image. C'est forcément très personnel de la part d'un cinéaste, qui a souvent joué les héros pue-la-sueur. Dans le contexte actuel, clint reste couillu et suffisament classe pour ne pas faire son moralisateur à deux dollars. C'est pour ça qu'on l'aime. Bien sûr il dénonce, mais le film n'est jamais manichéen. Tous les persos ont leus raisons, leurs défauts aussi. Il n'y a pas de réel bad guy, c'est un système médiatique qu'eastwood ausculte. Il le fait assez bien. La structure "éclatée" du récit est intentionnelle, peut être dans le but d'illustrer qu'aucun des participants ne contrôle l'intégralité des tenants et aboutissants.
Alors du coup, c'est un peu le bordel, mais ça illustre assez bien le chaos dans lequel les trois hommes sont plongés. Les impératifs d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier, mais ces hommes ne peuvent pas simplement faire des sourires à l'amérique entière en oubliant que quelque jours auparavant leurs copains se faisaient étriper.
Reste les scène de guerre à proprement parler. Assez étranges, là aussi. autant le traitement de l'image, très contrasté, est là pour évoquer les photographies d'époque, autant on est surpris par le côté "épuré" et "hors du temps" de toutes ces séquences. Le décor est extrèmement dépouillé. Presque surréaliste (la séquence du bombardement de l'ile, avant le débarquement....)
L'ile est particulièrement désertique, l'ennemi est invisible. Seul repère géographique, la montagne à prendre. A part ça, aucun repère spacial ou temporel. Cependant, clint nous démontre encore une fois qu'il a du métier. Ses scène d'actions prennent en compte les films récents (le soldat Ryan, forcément), et le réel tour de force consiste justement à nous prendre à contre-pied, en détournant la scène de débarquement que tout le monde attend (boucherie inside). Au lieu du fauchage généralisé de ryan, clint nous gratifie d'une leçon de cinoche en faisant monter la pression (ce bon vieux calme avant le tempête). Très bien vu. Reste que la plupart des combats sont assez désincarnés. Soit on ne voit pas les japonais, soit on assiste à du canardage de machines (les avions, les canons), bougrement efficaces (et qui rappellent pas mal Eisenstein) mais où l'home joue un rôle secondaire. La tuerie semble se dérouler malgré les soldats. Encore un illustration d'un sytème "machinal" et déshumanisé ? Pas de duel les yeux dans les yeux ici. Je me retourne plus vite que toi et tu t'empales sur ma baionnette. Point.
En définitive, tout cela donne un film assez déroutant. Pas déplaisant, certes, mais intriguant. De grandes scènes prises à part (le bunker des japonais), mais montées ensemble de façon à nous perdre. Etrange.
J'ai hâte de voir le second, qui nous éclairera peut-être un peu...
Ed Wood
Je l'ai vu en Vo et je l'ai trouvé magnifique du premier plan en plein chaos de la guerre jusqu'au dernier Eastwood ne nous lâche pas et nous arrache encore une fois le coeur. La construction en flash back extrêmement maîtrisé nous permet de suivre le parcours de personnnages principaux promu héro d'un jour. Malgré une accroche sur l'affiche qui faisait peur, Eastwood nous parle d'Héroïsme avec humanité comme il a toujours su le faire. Grâce à sa construction particulière, nous pouvons voir une une scéne atroce où l'indiaen se souviens d'un camarade détruit suivi par une scéne de triomphe en plein washington. Les acteurs sont tous exellent même le le jeune Ryan Phillips.
Les scéne de bataille sont énorme, eastwood nous démontre avec maéstria son savoir faire pour nous concocter des scénes à la tension maximale trés inspiré par Leone. Bref pour moi c'est un chef d'oeuvre et la fin m'a fait chialer comme rarement.

6/6
Le Duc
CITATION(Choucroute @ 08 7 2005 - 11:09) *

CITATION(dam)
(surtout que spielberg il a pas produit beaucoup de merdes)

Twister ? tongue.gif


E.T. ? A.I. ? s'il a réalisé, ça compte pas ?
Evil Sam
Un film de guerre qui n'en est pas vraiment un, même si une grosse scène d'action qui déchire sa race est bien présente. Le film est anti-héroïque et non manichéen et relate avant tout les répercussions de la guerrre sur des êtres humains. La construction est certes un peu désarçonnante, mais au final, Eastwood aura à nouveau réussi à me déchirer le coeur. Putain, il est grand ce Clint! Vivement Lettres d'Iwo Jima avec son point de vue japonais.
5/6
Zak
Une déception de plus, c'est de rigueur en ce moment (et surtout deuxième Eastwood de suite que je trouve bien moyen). Le terme "faux-film de guerre" est tout a fait justifié car la partie "on Fire" n'est finalement que peu présente (ou alors j'ai été perdu à cause de la narration bord... explosée). Si certains échanges sont intenses, jamais on arrive à la cheville des affrontements du Soldat Ryan (devenu un standard au niveau de la réalisation, il faut croire). Mais contrairement à Woo, Eastwood n'utilise pas de stock-shot foireux... Reste un film sur l'héroïsme "ckoidon" un peu gnangan et redondant (tous les passages de la tournée sont franchements chiants... je pensais pas dire ça d'un film du maître).

Pis Adam Beach m'énerve à jouer le bourré, pas bourré.

Bref.

(mais ça reste correct 3,5/6, juste mineur pour Clint Eastwood)
Starsky
CITATION
le réel tour de force consiste justement à nous prendre à contre-pied, en détournant la scène de débarquement que tout le monde attend (boucherie inside). Au lieu du fauchage généralisé de ryan, clint nous gratifie d'une leçon de cinoche en faisant monter la pression (ce bon vieux calme avant le tempête). Très bien vu.


Il faut tout de même dire que dans les deux cas, les débarquements réels ont été trés différents, les films d'Eastwood et de Spielberg étant en cela proche de la réalité pour chaque événement. Boucherie sur les plages d'Omaha Beach face à des fortifications cotiêres construites pour empêcher toute tête de pont, île transformée en fourmillière/traquenard pour tuer un maximum d'ennemis dans l'Ile pour Iwo-Jima. Ce qui est intéressant, c'est que les américains ont perdus au final trés peu d'hommes durant la deuxième guerre mondiale (environ 300 000 en 3 ans 1/2 de guerre sur deux fronts), surtout comparé aux autres bélligerants (à titre de comparaison, la seule bataille de Berlin -15 jours- a tué presque 100 000 soviétiques, sans compter les blessés. Et le mois qu' duré la campagne de France de 1940 nous a couté à peu prés autant). Mais Iwo-Jima et Okinawa ont couté à elles seules 7000 puis 9000 hommes (sans compter les blessés, eux-aussi en forte hausse. Les chiffres d'Okinawa sont d'ailleurs remis en cause, avec un décompte excluant nombre de morts jugées indirectes. Omaha Beach, ce n'est que 1000 morts), expliquant l'appréhension américaine face des combats aux bilans exponentiellement élevés alors que le Japon était à peine approché...
simidor
J'étais assez réfractaire pour aller voir ce film parce que les films de guerre me gonflent, donc j'y ai été grâce au nom du réa. Clint est arrivé à briller sur tous les genres qu'il a exploré donc pourquoi pas celui là, j'ai quand même attendu pas mal de temps malgré tout...
Au final, c'est très bien construit, Clint sait quoi raconter et comment le faire passer.. Il est efficace parce qu'il reste sobre mais qu'il sait cogner fort quand il faut. Les scènes de bataille du soldat Ryan ressemblent à des reconstitutions par rapport à la vérité qui se dégage de ce film. Ca dure longtemps mais on sent pas du tout le temps passer. L'alternance des scènes de guerre et du présent le rendent très fluide, à une échelle plus humaine. Voilà un coup de maître de plus, à la fois intelligent et bouleversant. Je tire mon chapeau (c'était pas arrivé avec un film de ce genre depuis la ligne rouge).
Elego
Entrons directement dans le vif : j'ai détesté ce film. Passé outre l'exercice de style de faire deux films pour montrer les deux points de vues différents d'un seul évènement (une première pour le film de guerre), Flags of our fathers est avant tout une réflexion sur l'imagerie et la propagande en temps de guerre. Là déjà, deux problèmes. D'abord, passé la première demie-heure dans laquelle les références "subtiles" (je mets entre guillemets parce-que faut quand même pas être con pour les voir) à la propagande et l'imagerie défilent de manière sympathique (à ce moment on est plutôt confiant dans le film), on ne nous sert plus par la suite que l'histoire promo de trois soldats supposés être sur la photo du drapeau. Et ensuite, le propos n'est pas nouveau du tout et sent sérieusement le faisandé ! Ben oui quoi, les images, le faux, le mensonge public, tout ça, c'est quand même pas Eastwood qui l'a inventé ! D'autant que la réflexion bascule progressivement pendant le film sur "qu'est-ce qu'un héros", réflexion en soit intéressante, surtout vu le passif du réal' comme acteur (Eastwood est une imagerie de héros à lui tout seul), mais quand on nous sert que en fait les héros c'est tout le monde, et qu'un héros n'aime jamais être appelé comme tel, ben on commence à se demander si Eastwood nous prend pas un peu pour des mongols... (non parce-que Cronenberg (oui oui) avait introduit cette réflexion d'une manière infiniment plus subtile dans son A history of violence).
Bon je suis méchant sur la réflexion, mais enlevé ça, qu'est-ce qui lui reste au film ? Eh ben pas grand chose j'en ai peur ! Narrativement le film est une horreur. On passe de moments infernals qui jonglent entre grande batailles et fanfare si bien qu'on ne sait plus où donner de la tête (personnellement mon déjeuner commençait à remonter...) à une fin qui dure des plombes (avec la même petite musique au piano insupportable tout le long). Les combats (parce-qu'il y en a) semblent être décalqués sur ceux de Saving Private Ryan (la comparaison est inévitable...), la maîtrise en moins (là c'est juste illisible et gerbant, évidemment y en a qui vont me sortir que la guerre c'est illisible et gerbant...), la photo pareil (les expérimentations visuelles de Kaminski en moins), la musique affreuse, les sfx bien foutus mais trop voyants (ok ça c'est le budget), seul le casting reste sympa et sans grosse faute (et ça fait plaisir de revoir Robert Patrick, dans un petit rôle certes, mais quand même).
Autre défaut agaçant : le film est tellement classique que l'on peut deviner en permanence ce qui va suivre (au mort près), ce qui est, vous en conviendrez, plutôt gênant pour un film qui par moments veut retranscrire un chaos...
Au final le film a pour lui une réflexion pas totalement dénuée d'intérêts (l'imagerie du début, les familles et leur héros) mais souffre de trop nombreux défauts et surtout d'une maladresse trop grande pour rester dans les mémoires (sans jeu de mot faisandé).

2/6
Nadsat
Film sympa (on ne peut pas dire que c'est inintéressant et mal filmé... par contre mal interprété...) mais deux impressions assez désagréables gâchent le tableau :

- l'impression d'avoir vu les scènes de combat dans le Soldat Ryan et Band of brother (même si le terrain d'action change)
- et celle de m'être matté le dvd du film en mode chapitres aléatoires

3/6 quand même
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