Les bouddhistes se sont récemment mis au C4 ?

Le bouddhisme est plus une philosophie de vie qu'une religion...le peu que j'en sais me parait par ailleurs bien plus sain que toute ces religions que sont le christianisme, le judaïsme et l'islam (sans vouloir froisser personne...)

Bah le perso est chrétien par souçi de réalisme et d'identification, quoi. Y a rien de courageux ou de frileux dans cette attitude-là je pense.

grand fan de la nouvelle devant l'éternel (je me souviens très clairement avoir désiré férocement en faire mon premier film, too bad) je trepignais d'impatience en lisant les madnautes et les autres s'extasier devant la nouvelle fin mise en place par le sieur Darabont.
The Mist c'est pour moi 1h55 grandiose, du old school comme on en fait plus (le temps de poser les persos au ciné, la jeune génération n'a plus l'habitude, j'ai halluciné en matant la salle qui se faisait chier car darabont creusait ses persos. Dingue!), c'est un cast époustouflant (thomas -et oui!- Jane en tête suivi de près par Marcia gay Harden et la sublime (oui oui, mattez la en petit top) Laurie Holden, c'est des images sorties de la tête de tous les lecteurs de la nouvelle (cette séquence du monstre géant et l'attaque du parking par les araignées) mais c'est - je trouve- une fin pas si convaincante que cela...

ATTENTION SPOILERS




Je surkiffe le coup du "4 balles pour 5 tetes a exploser" mais le coup de la brume se dissipe et l'armée arrive...ben je m'attendais a voir débarquer rod sterling avec sa clope...Nan....J'aurai perso volontiers fait un plan éloigné laissant thomas jane hurler "tuez moi! TUEZ MOI" mais ce coup trop twilight zone...Imparable mais bof...Enfin, avis perso.





Sinon The Mist c'est 17 millions $ de budget (donc tout riquiqui pour un film de studio) et 26 M rapportés au states. A l'arrivée, fera sans doute pepere ses 35 worldwide. Donc, en plus, même pas un échec financier....

Non t'as raison. Les cathos sont bien plus consciencieux. Ils aiment le travail bien fait. Là où je suis né, du temps de mon père, ils ont occis 45 000 hommes, femmes et enfants musulmans, un par un, bien proprement, d'une balle dans la tête et en moins d'une semaine. Hé ben après ils ont nettoyé les rues, creusé des jolis charniers, et même récité une ou deux prière. Du beau boulot qui laisse pas de trace. Ca a eu la place que ça méritait dans la presse européenne (1 paragraphe dans un seul quotidien en France + environ 10 minutes de film)
Pour te donner une idée selon ton échelle de valeur, 45 000 vies de musulmans ça fait environ 3000 vies de chrétiens, donc tu vois c'est beaucoup quand même quand on y pense. Mais en vrai, 45 000 vies, c'est vraiment une peccadille, un pet de sardine dans l'océan, si tu rajoutes à ça la petite dizaine de génocides sur lesquels ont flotté les drapeaux des combattants du Christ, les quelques millions de victimes éparpillées entre pogroms de juifs au nom du Fils, massacres à répétition en Asie et en Inde au nom du Père, destruction de civilisations entières en Amérique latine au nom du Saint Esprit, lynchages, viols et autres subtilités pour ces vilains que Dieu a fait avec la peau noire etc. En vrai, les chrétiens, ils sont tellement consciencieux qu'ils sont même capables de s'autogénocider juste pour faire avancer un débat (1/3 des européens sont morts assassinés pour savoir si on faisait la messe en latin ou pas). Tiens au fait, ils sont de quelle religion au Rwanda ?
'fin bon. Tout ça ça risque de te passer au-dessus de la tête, puisqu'en vérité Stephen King et Frank Darabont évoluent dans une toute autre sphère que la tienne. Ils croient, que dis-je, ils sont convaincus !, qu'avant le XXIème siècle il y a eu d'autres siècles, plein d'autres siècles même. Ca fait très conspirationniste comme argument, mais il y a paraît-il des preuves.

Je veux pas avoir l'air d'un gros insensible, mais dans les massacres du Sétif la raison n'était pas expressément religieuse mais avant tout politique -merci de me corriger si je me trompe- (après on peut discuter 107 ans sur la logique de la colonisation, etc...), il me semble évident que l'on parlait d'actions violentes ou la religion jouait un rôle moteur (même si il y a souvent/toujours des raisons politiques). Il ne s'agit aucunement d'une volonté de dédouaner le christianisme de son lourd passif, mais je suis pas sur que ce soit l'exemple le plus pertinent dans la discussion en cours (après il y a la question des chiffres, mais c'est un point qui est plutot accessoire dans ce qui nous occupe, et un travail que je laisse aux historiens*).

* EDIT: Wikipédia recense un certains nombres de chiffres, tous donnés par des historiens différents, français ou algériens. La page, pour ceux qui ne connaissent pas les événements du 8 Mai 45 et de sa sanglante répression.

Et d'avance je prie tout le monde de parler dans le calme. Merci.

J'ai kiffé a mort !

C'est très largement au dessus du lot et vraiment bien interprété. Un putain de bon scénario, une réal discrète mais pertinente qui fait passer de l'angoisse a la terreur pour arriver a ce final affreusement désespérant. Sérieux c'est vraiment mortel !
The Mist est une graine de futur classique !

Sinon pour le petit débat qui semble secouer le topic y en a qui devrait ouvrir quelques livres d'histoires au lieu de l'ouvrir. Pour eux (cela leurs évitera de se faire prendre pour des cons) comme pour les autres (qui ne s'écorcheront plus les rétines sur des inepties grotesques) c'est mieux !

Comme tous les massacres de l'Histoire, on est bien d'accord, la religion n'étant qu'un carburant qui donne du coeur à l'ouvrage. passons...

Revenons au film : j'ai lu le terme "old skool" plus haut, et quelqu'un disait que "des jeunes" s'emmerdaient pendant la présentation des persos. Est-ce que ça veut vraiment dire que le fait de raconter une histoire (avec une caméra qui vibre pas) est devenu une méthode old school ? Qui se charge d'ouvrir un topic sur le sujet ?

et pourquoi le nom de Bernie Wrightson est-il perdu au fin fond du générique ?

(Précision : je ne connais pas la nouvelle de King).

Frustrant et généreux.

Frustrant parce que The Mist existe réellement dans ses séquences où lentement, méticuleusement, la tension monte petit à petit. De là l'impression de regarder un film vraiment angoissant, voire carrément oppressant (le début et le piège que constitue la brume, qui donne le sentiment d'être prisonnier avec les personnages). Mais aussitôt que les effets spéciaux se montrent, pour la plupart sommaires (lors des trois quarts du film), cette même tension disparaît immédiatement pour nous donner l'impression de regarder un téléfilm de luxe (cette remarque ne s'adresse qu'aux scènes avec les monstres dans le supermarché, qui ne sont pas très convaincantes ni même autant effrayantes que les scènes qui les installent, la scène du gars qui part dans la brume et dont un seul morceau de son corps ne revient, celle-ci est à part).
Pour le reste, la mise en scène de Darabont est plutôt appliquée, même si toutes les scènes fonctionnent du même principe (attente stressante, montée de l'angoisse, attaque d'une araignée ou d'un insecte volant ou autre scène de violence, re-attente stressante, re-montée de l'angoisse, etc), ce qui fait que je m'attendais à beaucoup mieux (en gros, Darabont reste un adepte du minimalisme dans la forme pour mieux donner son message de biais). Dommage que ceci ne fonctionne vraiment pas dans les scènes qui provoquent la fuite de Thomas Jane et des autres, lors du sacrifice (provoqué par l'intégriste hystérique), qui sont à la fois autant géniales que vraiment lourdes (j'émettrais un "volontairement ?" niais), pas aussi finement amenées que la terreur qu'inspire cette étrange brume aux personnages. En même temps, The Mist appuie son fantastique pur et dur jusqu'au final aussi terrible que beau (sublime utilisation de The Host of Seraphim et de sa transformation lors du passage de la créature géante).

The Mist reste un film aux moments délicieusement angoissants dont le léger côté "old school" lui donne vraiment un aspect complètement original.


5/6 (j'ai mis 4 au début mais j'ai rajouté un point pour le final, vraiment excellent).

Au cas où ce serait une vraie question, permets-moi d'y répondre : l'artiste Bernie Wrightson a aidé à la création des créatures du film. Tu peux voir une belle quantité de ses dessins faits pour le film ici http://wrightsonart.com/forums/index.php?a...eq=sc&cat=7

(et pour ceux que ça intéresse, quelques storyboards du film dessinés par Pete Von Sholly)

Ouais la moitié des salles de perdu en 2éme semaine soit 22

Bravo

bonjour tout le monde,

Mes premiers début de lecture ont été les Stephen King (rage, marche ou crève, ça, le fléau,etc.) que j'ai apprécié de diverses manière. Après j'ai touché aux grands tel que Poe, Cambel, Charles Dicken et bien entendu H.P. Lovecraft qui est pour moi LE maitre du fantastique.

Il y a peu d'œuvres de Stephen King que j'ai réellement apprécié dont Brume, œuvre originale qui a inspiré ce film. Le scénario est classique, personnage typique mais une atmosphère oppressante, non prévisible et tentaculaire a souhait . La plupart des adaptations cinématographiques de cet écrivain m'ont largement déçu... Mais ayant aimé la nouvelle, j'ai pris le risque d'aller le voir car j'ai eu la chance qu'il soit a l'affiche au cinéma de ma ville (Douai 59) car j'avais l'impression que l'on pouvait le qualifier d'ovni cinématographique comme Pathfinder que je vous conseille fortement au passage.

A la fin de la projection, j'en ai discuté avec d'autres spectateurs qui comme moi appréciaient leur cigarette a la sortie du film. comme d'habitude, les avis sont partagés, nous n'avons pas les mêmes goûts,envie ou autre. Mais certains comme moi ont largement appréciés le film. L'adaptation est fidèle, les acteurs crédible et les effets spéciaux sont certes inégales mais tout a fait louable. Il y avait un type qui a dit que les effets spéciaux ne valaient rien car il avait vu bien mieux dans "de grandes production hollywoodienne", la, une jeune femme lui a fait remarquer qu'a force de nous en montrer plein les mirettes, on en devient exigeant et donc on s'attend a mettre la barre le plus haut au détriment du scénario.Là, elle avait pas tort.

Certains ont dit que la brume permettait de bâcler l'apparence des monstre, chose que j'ai réfuté catégoriquement car on en voyait certains très bien et qu'ils étaient réussi. La brume, était un élément moteur d'oppression et d'inconnu car il n'y a pas plus flippant que de ne pas voir le chasseur qui vous a pris en chasse sans savoir s'il n'est pas à coté de vous... Finalement je n'ai trouvé qu'un point négatif a ce film, c'est d'avoir changé la fin. Certes, celle imaginée du réalisateur est trash mais montre une fin positive mais très suggestive de cette "invasion" mais celle du livre nous permet seulement de connaitre le début et les circonstances de cet évènement. Elle nous laisse dans l'expectative de savoir si ils sont encore vivant et où cherchent-ils a aller pour se mettre en sécurité...

finalement je n'ai pas regretté d'aller voir ce film qui est a la juste valeur du travail d'adaptation et visuel de l'œuvre que je ne peux que féliciter. Je retourne le voir la semaine prochaine si il est encore a l'affiche.

P.S. : J'ai été très surpris d'entendre Dead can Dance avec son titre : the host of seraphim qui est de grande beauté. choix très judicieux pour la B.O. Groupe a la musique des plus entrainante et appréciable qui mérite d'être connu et qui colle bien a l'atmosphère du film.

Merci de me rappeler que ce type est un PUTAIN DE GENIE !

Eh bien, et moi qui espérais qu'il serait diffusé dans quelques salles supplémentaires en seconde semaine...

vu le film au ciné hier soir avec un pote...

C'est pas un grand film à mes yeux, mais voila un ptit film d'horreur que je qualifierai de distrayant. Je pense qu'il doit être plus agréable de le lire que de le voir en film, mais malgré quelques longueurs, les bestioles sont sympathiques, quelques scènes gores sympa, et un peu d'humour. La fin est aux antipodes de l'happy end, ce qui est une excellente chose. Film correct.

Aujourd'hui je me suis lancé dans la mission de me faire the mist au ciné, merci les exploitant 42 salles en première semaine moins encore en seconde je suppose. QUEL FILM !!!!!!

Réalisation posée, tension palpable et casting plutot pas mal, ah le colonel Stuart de die harder (dsl j'ai zappé son nom).
Sfx pas si bidon que ça contrairement à ce que peuvent dire certains, c'est vraiment un putain de film de frousse et quelle fin. Je me demande se qui à pu passer par la tête des frangin Wenstein pour laisser le film tel quel mais ça fait bien plaisir.

C'est Willam Sadler, ce mec est decidement trop cool ne serais-ce que pour ses multiples participations aux Contes de la Crypte (c'est le perso principale du pilote tout de même^^).

En fait ça m'a même un peu déçus son rôle, j'aurais préféré le voir à la place de Thomas Jane (faut dire que j'adore le Cavalier du Diable aussi) mais bon...

Merci pour les liens...

Bon le 2e mercredi est passé et le film passe tjs pas à Lyon :/

ah bah ca fait plaisir de te revoir sur le forum L'Archviste !

J'ai envie de dire..."bien moucher!"

Meilleur message de l'année.

Pour la musique dans la dernière partie de The Mist, excellent choix d'avoir foutu cette chanson de Dead Can Dance (on l'entend à deux reprises). Splendide !!!! ... pour une fois qu'une de mes meilleurs émotions n'interviennent pas pendant une scène gore

Bah ca ouais faut pas jouer au con avec les portails dimensionnel c'est dangereux !

Bon ça y est, je reviens de ma projection de The Mist. Je ne vais pas m'étaler (je suis crevé) : ceux qui ne l'ont pas encore vu, foncez immédiatement voir ce petit joyau. Ce film va devenir un classique.

Il a certes quelques petits défauts (principalement les effets spéciaux numériques, pas toujours top) mais j'étais totalement pris par ce film à l'ambiance réellement oppressante. J'ai parfois pensé à Silent Hill et Half Life, à se demander si Darabont ne s'en est pas inspiré.

La galerie de personnages était vraiment intéressante car proche de ce qu'on pourrait trouver dans une telle situation. Pas d'héroïsme à outrance, juste des gens qui ont la trouille face à un évènement inexplicable et prêt à rallier les causes les plus folles et commettre des atrocités.

Tout comme dans La guerre des mondes de Spielberg, les êtres humains étaient aussi effrayants que ce qui les menaçait. La scène du sacrifice m'a donné la nausée. Ecoeurant au point que j'ai ressenti une pointe de satisfaction lors de la mort de la bigotte.

La fin va me hanter un bout de temps...quelle horreur.

5/6

Ça serait plutôt l'inverse.


Les deux univers que tu cites comptent comme influence maîtresse la nouvelle originelle de King, dont ils développent chacun un aspect différent. L'un comme l'autre font explicitement référence à l'oeuvre du maître (Harry Mason pouvait par exemple trouver "REDRUM" barbouillé avec du sang sur une porte de garage).

Pour Silent Hill, c'est le transport de la petite ville américaine dans un autre monde brumeux arpenté par des ptérodactyles, des insectes étranges et de grands tentacules.

Half-Life se concentre sur le surgissement d'entités abracadabrantes suite à des expériences visant à ouvrir un portail, ainsi que le jeu de massacre.




Il semblerait que Darabont soit conscient de ces deux "honorables descendants" de Brume et leur renvoie à son tour l'ascenseur via une série de clins d'oeil. Je crois que la sirène en fait partie. Dans le texte, il y a deux sirènes, et elles tiennent du détail.

Tiens oui, j'avais pas vu ça sous cet angle. Du coup je me pose une question à propos de The Fog de Carpenter. Qui a eu l'idée en premier ? Tout ça me donne une furieuse envie de relire la nouvelle de King.

Et en parlant de sirène, je sais pas pour vous mais un sale frisson m'a traversé au moment où elle a retentit.

j'ai vu The Mist et j'ai trouvé ça très très bon.
La précédente histoire de Stephen King adapté au cinéma et qui se passait en huis-clos n'était pas très flippante (1408), mais là, grâce à Franck Darabont on à doit à un petit chef-d'oeuvre de tension, très lovecraftienne dans l'esprit.
Des personnages, caractérisé de façon très simple au 1er abord, mais qui se développent au fur et à mesure, UN seul lieu (well well well, Comme La ligne Verte et Les Evadés) mais maitrisé, un scénario qui sait laisser des temps mort pour mieux surprendre ensuite, une ambiance de fin du monde autant à l'extérieur du supermarché qu'à l'intérieur et un nihilisme frappant de la part du réalisateur.

Ca faisait longtemps que je n'étais pas resté aussi tétanisé après un générique de fin.

Tu es allé jusqu'au Mega CGR de Brignais Karibou?

Nan :-/ (j'avais pas envie de le voir en VF en plus)
(j'ai du demandé à un ami Albanais)

(j'ai raté Rambo parce que Lyon est même pas foutu d'avoir une bobine VO)

Moui c'est glauque

Dans 1 semaine il va rester 2 bobines de The mist en France mais j'ai encore espoir...

a la limite, dans quelques semaines / mois dans un CNP ou à l'astoria / comoedia

Si ça peut arriver, je vais surveiller le 'tit bull...

Heureusement qu'internet existe si on veut pas l'avoir dans le cul par UGC.

ça me fait vraiment chier de ne pas pu le voir au ciné, je me demande depuis quand je n'avais pas vu un film d'horreur américain de cette qualité.
Il faut dire que l'idée de base est géniale, un brouillard arrive, on y voit rien, si on y rentre, un truc nous tue.
La tension est installé, tout d'abord l'inquiétude, qu'il y a t'il dehors, mieux vaut ne pas le savoir, car en cherchant, il finissent par découvrir une faune varié et vivace, contre laquelle il n'y a pas grand chose à faire a part fuir, oui mais ou ça, on y voit rien !
La tension se met très bien en place en rajoutant une couche régulièrement sur l'impossibilité de riposter face à ce brouillard, sans oublier de rajouter un ennemi en plus, l'humain qui acculé perd toute raison et qui du coup devient aussi fou que l'illuminé du village, les visages familiers deviennent menaçants, on ne peut rien faire de plus que contre les créatures.
Mist est un film noir, ou le peu d'espoir qui reste n'est qu'une tentative désespéré, la fin est très bien, mais je m'attendais à quelque chose d'encore pire à force qu'on en dise autant de bien.
On tient la une des meilleures adaptations de King, Darabont s'est sorti les doigts du cul et ça fait plaisir.
5/6.

Tiens oui, j'en parle pas, mais j'adore comme c'est distillé. Comme le chaos arrive peu à peu. L'incompréhension des gens (genre quand y'a pleins de militaires qui passent à coté de la voiture du Héros). Tu es à l'égal d'eux (sauf si t'as lu la nouvelle ou le synopsis), tu sais qu'il y'a quelque chose, t'essayes de te rassurer, mais ça arrive.

(dans un autre style j'avais adoré la fuite de l'héroïne dans Dawn of the dead: prayers muslims au début du métrage)


Voilà, c'est tout.

Dans ce même genre de début "inexorable compte goutte", Shaun of the Dead en bouche aussi un coin.

Ce serai bien de faire des films avec le même genre de scène sur une bonne partie du métrage, et pas 5 min en scène d'intro.
C'est dans ce genre de scène où on chie dans son froc tout en étant super excité!

Si tu veux te concentrer sur la brume maléfique qui rend fou avec de vrais morceaux de sales monstres dedans, voilà un arbre généalogique rudimentaire et non exhaustif.
Par souci de clarté, j'ai systématiquement employé ici les titres originaux.

The Fog 2005, "Remake mal-aimé"... euphémisme du siècle.

(et en plus la bande d'ados n'est pas la seule nouveauté, puisqu'il y a une histoire d'amour maudite, etc, ce qui change littéralement le pourquoi du comment du brouillard)

Très cool et instructif, ce petit schéma !

(oui, c'est tout ce que j'avais à dire, mais l'effort méritait d'être salué)

Bah la grosse claque que v'la...Un travail de mise en scène remarquable de la part de Franky notamment dans la capture des sensations, des émotions sur les visages, c'est super bien cadré et monté bref du cinema sur le vif ou l'on ressent à tout moment l'angoisse des protagonistes.Bon un léger bémol,vraiment infime, sur quelques effets spéciaux notamment quand le jeune emballeur se fait emporter par la tentacule dans la brume mais bon ça pinaille hein!...Et cette fin, pinaise cette fin baignée par la belle voix de Gerrard j'en suis encore tout retourné...Boudiou!!!


6/6

film remarquable j'ai passé un excellent moment 5/6

Pourrais-tu ajouter Half-Life dans le schéma ? Il sera exhaustif comme ça.

Je l'ai consciemment omis, parce qu'il n'y a pas de brume dans "Half-Life". L'inspiration "The Mist" y est évidente (et revendiquée par Valve), mais si on commence à élargir les dénominateurs communs et à se préoccuper de tous les jeux d'influences entrecroisées, il y aurait trop à faire.
Les hordes de monstruosités déferlant par un portail inter-dimensionnel constituent un pitch assez couru dans le genre fantastique.

Par contre, si vous trouvez d'autres brouillards maléfiques... tiens, je viens de penser à ceux de "Final Fantasy IX" et "Legend of Legaia"...

Merci pour le schéma Loki, c'est sympa et instructif.
Je conseille à tous la lecteur du roman de James Herbert, Fog, vraiment très sympa.
Et puis le côté brouillard qui altère les comportements, c'est un brin plus pernitieux que des vilains monstres...
Je me rappelle que le premier chapitre est assez marquant avec une jeune fille qui tente de se suicider en ce laissant noyer à la plage, après une grande déception amoureuse, et puis réfléchi, se reprend et s'aperçoit ensuite qu'elle ne peut plus atteindre le rvage à cause du brouillard qui ramène des gens par dizaine se tuer dans la mer... brrrr
Avant de voir le film The Fog Carpenter tardivement au festival Travelling de Rennes, j'avais toujours pensé que c'était une adaptation du roman de Herbert... mais en fait non

Rien que chez Carpenter, y'a Ghosts of Mars aussi.

J'ai mal à la machoire, tellement je suis bouche bée. je me suis vraiment impliqué dans ce film et la fin m'a terrassé littéralement, même si Thomas Jane n'est pas le meilleur acteur du monde.

Le film distille une atmosphère incroyable, où l'avancée de la brume s'annonce comme un fléau.

Il une atmosphère apocalyptique au sens biblique traitée sans finesse mais ça sert le propos. Cette femme fanatique qui crée le chaos au sein des survivants est réellement effrayante.

Et puis, moi aussi, j'y ai retrouvé l'ambiance de certains excellents jeux, silent hill et Half life.

Enfin, j'ai aimé ce film car j'ai pas réussi à anticiper la fin (quoique en étant cynique...)

5,5/6 !

Tout d'abord bonjour a tous , c'est mon premier commentaire et j'espere etre a la hauteur ^^

J'ai vue le dernier Darabont pas plus tard qu'hier, et je ne partage pas l'extase de certain. Outre le plaisir de revoir Darabont de nouveau s'attaquer a King, le concept et l'atmosphere sent le deja vu, le cotée bourgade tranquiille et profonde proche du "village des damnés" de Carpenter ( apres ne blamons pas le réal,King ador situé ces ecrits dans cette envirronement), la brume tres "Fog", le huit-clos dans un centre commercial (merde Romero l'a fait avant) , les personnages un peu lisse et par dessus tout un manque total de charisme des créatures. Deja peu aidé par des FX peu convaincant , ces dernieres manque de saveur et peuvent difficilment se démarquer de la masse ( HA si seulment cela aurait été Giger!)
Mais malgré tout cela on accroche asser bien au personnage et heureux de voir un film de monstre montrant aussi la monstruosité humaine (ha le fanatisme religieux!), le casting reste asser bon, a part un le héros trop "je prend le controle de la situation et j'aide mon prochain", et la fin grandiose qui peut vous fair pousser quelque éclats de rire pour les amateurs d'humour noir
C'est donc un peu deçus que je decouvre le nouveau Darabont qui je pense peut vraiment fair meilleure!!



2,5/6

C'est amusant parce que justement, je trouve que Half-Life aurait bien plus sa place dans le schéma, vu les situations qu'il traite, qu'un Ghosts of Mars par exemple, voire même que Silent Hill (mais j'avoue ne pas bien connaitre la série, son gameplay mou étant rédhibitoire pour moi ; d'après ton petit texte, le jeu semble en effet s'en inspirer). Et puis Half-Life, c'est un peu comme si on jouait le scientifique provoquant l'ouverture du portail dimensionnel et l'arrivée des monstres, la brume en moins.

(bon après ça m'est égal mais il ne faudra pas se plaindre à chaque fois qu'un madnaute vient sur le topic en disant "ben dis donc Darabont il s'est bien inspiré d'Half-Life quand même", hein ! )

C'est une "superette", donc rien à voir... (non mais c'est quoi le rapport avec Romero là ? )

(et si j'avais entendu, ne serait-ce qu'un léger rire, lors du final, je pense que je serais allez botter des culs...)

Pareil.

En tout cas personne n'a bronché pendant le film. A la fin tout le monde tirait la tronche (et pas parce qu'ils avaient trouvé ça nul hein), c'était excellent.

Sinon, merci pour le schéma Loki. C'est très sympa !

On parle souvent du look des créatures, (dr Mabuse parle de charisme dans son post). J'ai trouvé certaines bestioles réellement effrayantes. Les araignées à têtes quasiment humaines (elles ont comme des mâchoires humaines) étaient vraiment flippantes. Enfin pour quelqu'un arachnophobe comme moi. Et puis la créature qu'on voit à la fin est vraiment impressionnante.