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Version complète : La Vengeance au Cinéma
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ygrael
"la vengeance est mienne, a dit le Seigneur, elle n’appartient pas aux hommes"…mais oui c'est ça mec, cause toujours !!!



De tout temps écrivains, dramaturges et aujourd'hui scénaristes et réalisateurs ne se sont pas gênés pour bafouer cette divine sentence et faire de la vengeance un thème universel, déclinable dans tout les genres, les styles et les époques. La liste des films utilisant ce thème est sans fin et tout les genres cinématographiques possibles et imaginables l'ont, a un moment ou un autre, illustré: western, wu xia pian, kung-fu pian, drame, chambarra, films historiques et autres swashbucklers, films noirs, fantastiques et gores. Les plus grands comme les plus mauvais réalisateurs ont filmés les "exploits" de pistoleros, de samouraïs, de pirates, de gangsters et de flics, de revenants et autres cadavéreux revanchard !
D'une thématique récurrente du cinéma de genre, la vengeance va devenir elle-même un genre (ou un sous genre, c'est selon) dans les années 70's grâce a des films comme Un Justicier dans la ville, Vigilante, l'Homme des Hautes Plaines, Josey Wales Hors la Loi, Crime a Froid, I Spit on your Grave, Mad Max, La Dernière Maison sur la Gauche, les Female Convict Scorpion ou encore les Baby Cart. Après un assez grand passage a vide, le genre semble revenir en force : Man on Fire, la trilogie bientôt achevé de Park Chan Wook, A Bittersweet life, Box 507 et bien évidement le multi référentiel Kill Bill.
Si le personnage a toujours été ambigu (jusqu'ou peut il [elle] aller ? Y a-t-il une limite ? A partir de quel moment franchit-il [elle] la limite qui le [la] fera basculer dans l'ombre ?), l'ange de la mort (ou de la vengeance) n'a jamais cessé d'exercer une fascination certaine sur le publique et continuera sans doute a le faire pendant longtemps.

les revenges movies qui m'ont le plus marqué (sans ordre particulier):
-L'Ange de la Vengeance d'Abel ferrara
-Mad Max de George Miller
-La Mort était au rendez vous de guilio Petroni
-Il était une fois dans l'ouest de Sergio Leone
-The blade de Tsui Hark
-Les Salauds dorment en Paix d'Akira Kurosawa
-Sympathie for Mister Vengeance de Park Chan Wook
-Man on Fire de Tony Scott
-La Fureur de Vaincre de Lo Wei
-Josey Wales Hors la Loi de Clint Eastwood
-Conan le Barbare de John Millius
-I Spit on your Grave de Meir zarchi
Et pour finir, j'ai vraiment flashé sur le bien nommé Vengeance de Chang Cheh et le magnifique Intimate Confessions Of A Chinese Courtisan de Chu Yuan.

Et vous les Madnautes, c'est quoi vos films de vengeance préféré ?
jigsaw
THE PUNISHER (2004)!!!! Nan je déconne...Moi j'hésite entre Man on fire et...j'en ai pas vu assez désolé :oops: Ah si Mad Max!
ygrael
T'es pas obligé de suivre ma liste ! c'est pas un sondage et tu peut citer ou parler de n'importe quel films, celui (ou ceux) que tu aime le mieux ou que tu deteste le plus.

CITATION
...j'en ai pas vu assez désolé Embarassed Ah si Mad Max!


Ben sinon AU BOULOT !!!
patkorat
Kill bill

Image IPB


I roared, and i rampaged, and i got bloody satisfaction.
I've killed a hell of a lot of people to get to this point.
But i have only one more.
The last one.
The one i'm driving to right now.
The only one left.
And when i arrive to my destination...

I'am going to KILL BILL.


Image IPB
Kurtz
le beau film qui auquel Kill Bill doit son synopsis:

Image IPB
bad lieutenant
Image IPB
Herbert West
Il était une fois dans l'ouest
Mad Max
Class 1984
Rambo
Robocop
ygrael
CITATION(Kurtz)
le beau film qui auquel Kill Bill doit son synopsis:

Image IPB


Jamais vu. Tu peut m'en dire un peu plus?
roboris45
The blade

Image IPB

icon_mrgreen.gif  :|

icon_arrow.gif
Ikabod
Pour faire original:

-Old Boy (une claque)
-Sympathy For Mr Vengeance (un uppercut dans le menton)
-Kill Bill Vol I et II (un coup de boule dans les gencives qui vire au KO)
Kurtz
CITATION(ygrael)
CITATION(Kurtz)
le beau film qui auquel Kill Bill doit son synopsis:

Image IPB


Jamais vu. Tu peut m'en dire un peu plus?


Un film que Truffaut a fait pour Jeanne Moreau.
Il voulait faire un film d'amour sans scène d'amour.

c'est l'histoire d'une femme guidée par une idée fixe:
éliminer les cinq hommes qui ont tué son mari le jour de son mariage.

Ce n'est pas un film basé sur l'action, c'est un film opératique, la mariée poursuit son but, inexorablement...elle s'introduit dans l'entourage de chaque coupable, se fait apprécier puis elle le tue, sans état d'âme. Guidée par une seule chose: le souvenir de son défunt mari.
Chaque mise à mort donne lieu à des scènes particulièrement originales.

Jeanne Moreau est sublime. Les seconds rôles sont excellents (Charles Denner...).
La musique est de Bernard Hermann et elle est géniale.


Au final, un film original vraiment bien mais que Truffaut a plus ou moins renié à cause de l'absence de remise en cause de l'idée de vengeance.
ygrael
Merci pour les infos. Je ne savais pas que truffaut avait touché au genre (a part Fahrenheit 451) mais ça ma donné envie de le voir même si moi et la nouvelle vague c'est pas vraiment une grande histoire d'amour !
Mikio
1. Blade Runner de Ridley Scott : les robots aussi ont des désirs de vengeance. La trame de l'histoire est autant un désir de vengeance de Batty que la chasse de Deckard.
2. Kill Bill vol 1 et 2 de Q.T : l'art de mixer ses cinémas fétiches pour en faire une oeuvre personnelle. Pour la mort de Bill, la plus belle mort d'anti-héros du cinéma.
3. Baby Cart, l'âme d'un père, le coeur d'un fils de Buichi Saito : pour la  vengeance de la jeune femme tatouée que doit éliminer Itto Ogami.
4. The Wolves de Hideo Gosha : le plus beau film de yakuza, des images emblématiques, avec Tatsuya Nakadai
5. Baby Cart, le paradis blanc de l'enfer de Yoshiyuki Kuroda : pour la volonté de vengeance  du méchant de l'histoire, le seigneur Yagyu.
6. La source d'Ingmar Bergman : un père venge le meurtre et le viol de sa fille. Le plus beau plan de l'histoire du cinéma : lorsque les parents de la jeune fille soulèvent son corps.  
7. Intimate confessions of a chinese courtesan de Chu Yuan : pour la beauté terrassante des images et des deux actrices.
8. La vengeance d'un acteur de Kon Ichikawa : un acteur de kabuki (le formidable Kazuo Hasegawa l'un des plus grands acteurs japonais) décide de venger l'assassinat de son père. A noter la présence de la très belle Ayako Wakao.
9. La mort était au rendez-vous de Giulio Petroni : pour la musique de Morricone, pour Lee Van Cleef et Law, pour la mise en scène de Petroni
10. Mad Max de George Miller : pour l'atmosphère pré-apocalyptique, pour la vitesse
11. La prisonnière du désert de John Ford : pour John Wayne, Nathalie Wood, pour la mise en scène splendide de Ford. Le Classique.
12. Conan le barbare de John Milius : pour Schwarzie, pour la musique, pour l'héroisme de la vengeance.
13. Josey Wales hors la loi de Clint Eastwood : pour les personnages formidables qui vont constituer une famille non moins formidable.
14. Le couvant de la bête sacrée de Norifumi Suzuki : pour la sublime Yumi Takigawa
15. Coffy la panthère noire de Harlem de Jack Hill : pour Pam Grier et sa façon très "zombienne" de dégommer un personnage.
16. The Blade de Tsui Hark : une mise en scène et des combats HALLUCINANTS.
17. Foxy Brown de Jack Hill : avec toujours la belle Pam Grier et elle a toujours autant de conversation.
18. Lady Snowblood : Love Song Vengeance de Fujita Toshiya : avec la belle Meiko Kaji
19. Lady Snowblood : Blizzard from the netherworld de Fujita Toshiya : avec toujours la belle Meiko Kaji
20. Baby Cart, le sabre de la vengeance de Kenji Misumi : pour l'immense Tomisaburo Wakayama dont le personnage est bien décidé à se venger des assassins de sa femme.
21. Harakiri de Masaki Kobayashi : pour la très belle Shima Iwashita, une histoire de vengeance magnifique.
22. Les salauds dorment en paix d'Akira Kurosawa : pour le machiavelisme de la vengeance
DreamSquare
Irreversible : IL EST OU LETENYA ???

The Shawshank Redemption : Vous êtes si obtu...

Gladiator
Seetrouy
J'adore la vengeance, surtout quand elle est bien violente. Et aveugle.

- La rage du tigre, un manchot part à l'assaut d'une forteresse pour niquer les assassins de son nouveau pote.
- Vigilante, Robert Forster prend les armes - et le volant - pour tuer les meurtriers impunis de son fils.
- Punisher (avec Lundgren, best movie ever - ou pas loin en tout cas). Dodolphe punit tous les mafieux qu'il croise pour le meurtre qu'un des leurs a commis: vengeance aveugle icon_twisted.gif
- Pistolets pour un massacre, de Umberto Lenzi. Un soldat banni de l'armée pour cause de pacifisme voit à son retour sa famille décimée par une horde de salopards. Ca va chier.
- Midnight express (pas le film en lui-même, mais la scène ou le héros se venge du mouchard 8O  8O  8O  8O  8O la scène la plus furieuse que j'ai jamais vu)

Voilà ceux qui me viennent à l'esprit :wink:
Big John Fallus
Burt Reynolds qui plante une flèche ds le dos du violeur de Ned Beatty ds "Délivrance", je trouve qu'on est à fond avec lui !

Idem pour Kurt Russell dans "Breakdown" : la séquence finale avec le camion est jouissive.
Starsky
pas des films de vengeance mais des séquences montrant la jouissance viscérale que peut amener l'action de vengeance (yeah, crève, saloperié!!!!)avant de mieux en montrer son échec final (car jamais le film, mais surtout la scène ne s'arrête là).

Heaven's Gate et Deer Hunter

SPOILER

pour Heaven's Gate:  l'éxecution-réflexe  du dernier violeur par Walken, qui ne change rien à la situation, mais aussi la mort de Canton, à peine visible car sa mort , tant attendue tellement son statut de salaud a été distillée dans le film, n'empêche pas la longue scène suivante où Averill pleure sur le corps ensanglantée de son amour perdu. Best film ever.


Pour Deer Hunter, la fameuse scène de roulette russe. La tension  a rarement aussi forte devant un écran, on ne désire qu'une chose: que tous ces fumiers ricanants meurent.
Et c'est le cas. Mais malgré tout, rien n'est changé. Deux sur trois n'en sortiront pas et leur calvaire continue, plus lent, mais toujours aussi traumatisant. Aucune rédemption possible. Best film ever.


On pourrait aussi citer Year of the Dragon, où la mort des assassins de la femme de White meurent de la main même du héros, mais le retour à la réalité  ne sera que la mort injuste d'une innocente par la faute MÊME de son mari, dont la croisade égoïste ne peut être achevée que dans l'insatisfaction.


FIN SPOILER

Assumer l'instinct de vengeance (grâce à une indentifiaction totale aux personnages avant les sévices filmés de manière brut, mais sans complaisance) pour mieux en montrer l'échec sur la durée, c'est l'une multiples choses qu'a amené à la perfection Cimino.
jigsaw
ROBOCOP!!! tongue.gif
Mikio
23. Robocop de Paul Verhoeven  :lol:
naamlock
CITATION(Ikabod)
Pour faire original:

-Kill Bill Vol I et II (un coup de boule dans les gencives qui vire au KO)


tu veux dire un coup de gencives dans les boules mon ami!!!!
Blunt
Point Blank de Boorman, qui se distingue par son traitement de la vengeance tirant totalement vers l'absurde: le héros cherche juste à récupérer son fric et ne tue qu'une seule personne de tout le film, par accident qui plus est.
naamlock
the crow , ca se classe ici non ,???
Mikio
24. The crow d'Alex Proyas laugh.gif
ygrael
Et mis a part The Blade & Robocop, il y a aussi L'Homme des Hautes Plaines ou Eastwood fait de la figure vengeresse un être fantomatique et abstrait , cynique et brutal qui renvoie a la bourgeoisie l'image de ces mensonge, de sa lâcheté et de son hypocrisie. Eastwood en fera un quasi remake avec le Génial Pale Rider qui humanisera son personnage de l'homme sans nom, en fera le défenseur des faibles et des opprimés tout en lui laissant cet aspect fantastique, quasi biblique même !

greg
- LA LOI DU MILIEU avec Michael CAINE
- BOX 507
Maniak
Ms. 45, Le justicier... ça rentre dans la catéegorie "vengeance"?

c'est des films d'auto-défense, et je crois me souvenir qu'en plus Bronson ne dézingue pas les agresseurs de sa famille... :?
ygrael
CITATION(Maniak)
Ms. 45, Le justicier... ça rentre dans la catéegorie \"vengeance\"?

c'est des films d'auto-défense, et je crois me souvenir qu'en plus Bronson ne dézingue pas les agresseurs de sa famille... :?


Tu te balade dans la rue, tu te fais attaquer et tu répond, perso c'est plutôt dans ce cas que je parle d'auto défense. Dans L'Ange de la Vengeance (Ms 45), Thana (Zoe tamerlis) se fait violer 2 fois de suite, elle tue son deuxième agresseur (cas d'auto défense),elle le découpe en morceau et l'éparpille dans tout New York, puis elle prend les armes et flingue tout les mâles qu'elle rencontre. On dépasse le cadre de la vengeance classique qui consiste pour la victime , ou a un parent de celle-ci, a ce venger du ou des agresseurs. Tout comme Paul Kersey, Thana franchit la limite pour s'attaquer a tout ce qui ressemble de prés ou de loin a leurs agresseurs. Plus très loin de la folie (ou en plein dedans), ces perso se rapproche beaucoup de tueurs en série mais dont les actes sont motivés par le sentiment de vengeance !
djnono
vengeance aveugle (blind side) avec rutger hauer

Image IPB
ygrael
-Thriller, A Cruel Picture (aka:Thriller-en grym film aka:Crime a froid) 1974
Une jeune fille (sublime Christina Lindberg), victime d'un pédophile dès son plus jeune age, est séduite par un type qui se révélera être un proxénète qui l'obligera a se prostituer. Celui ci enverra une fausse lettre qui provoquera le suicide des parents de la jeune fille. Il lui crèvera un oeil, la droguera, et l'obligera a se taper tous les pervers du coin. La vengeance de la jeune fille sera terrible !!!
Réalisé par Bo Arne Vibenius, un assistant de Bergman, ce film est tout simplement un coup de boule en pleine gueule dont on ce remet difficilement. Vibenius ne nous épargne rien des malheurs de la jeune fille (traumatisante scène de l'oeil crevé, insert hard pendant les "passes" forcés que la jeune fille subit, ce qui les rends insupportables) et ce faisant donne a la catharsis final une puissance et une violence émotionnel peu commune le tout dans une maîtrise filmique terrassante de simplicité. Thriller, a cruel picture est un pure film Bis terriblement violent qui introduit (sans mauvais jeu de mots) le personnage de "One Eye"; icône brutal des 70's qui traumatisera un certain Quentin Tarentino qui lui rendra hommage dans Kill Bill.

jigsaw
DARKMAN biggrin.gif
ygrael
CITATION(jigsaw)
DARKMAN biggrin.gif


Très chouette film, bien trop sous-estimé a mon avis !  :(
Karibou
CITATION(ygrael)
-Thriller, A Cruel Picture (aka:Thriller-en grym film aka:Crime a froid) 1974
Une jeune fille (sublime Christina Lindberg), victime d'un pédophile dès son plus jeune age, est séduite par un type qui se révélera être un proxénète qui l'obligera a se prostituer. Celui ci enverra une fausse lettre qui provoquera le suicide des parents de la jeune fille. Il lui crèvera un oeil, la droguera, et l'obligera a se taper tous les pervers du coin. La vengeance de la jeune fille sera terrible !!!
Réalisé par Bo Arne Vibenius, un assistant de Bergman, ce film est tout simplement un coup de boule en pleine gueule dont on ce remet difficilement. Vibenius ne nous épargne rien des malheurs de la jeune fille (traumatisante scène de l'oeil crevé, insert hard pendant les \"passes\" forcés que la jeune fille subit, ce qui les rends insupportables) et ce faisant donne a la catharsis final une puissance et une violence émotionnel peu commune le tout dans une maîtrise filmique terrassante de simplicité. Thriller, a cruel picture est un pure film Bis terriblement violent qui introduit (sans mauvais jeu de mots) le personnage de \"One Eye\"; icône brutal des 70's qui traumatisera un certain Quentin Tarentino qui lui rendra hommage dans Kill Bill.


J'aurai préféré m'evanouir en me prenant le coup de boule que de me taper toute cette purge completement non-sensique et filmé comme du theatre de vaudeville.
ygrael
CITATION
J'aurai préféré m'evanouir en me prenant le coup de boule que de me taper toute cette purge completement non-sensique et filmé comme du theatre de vaudeville.


Chacun son truc mais perso je n'ai jamais vu un vaudeville avec des mecs se faisant praliner a coup de canon scié a bout portant, tout ça au ralentit !

PS: Pourquoi non sensique ?
Karibou
CITATION(ygrael)
CITATION
J'aurai préféré m'evanouir en me prenant le coup de boule que de me taper toute cette purge completement non-sensique et filmé comme du theatre de vaudeville.


Chacun son truc mais perso je n'ai jamais vu un vaudeville avec des mecs se faisant praliner a coup de canon scié a bout portant, tout ça au ralentit !

PS: Pourquoi non sensique ?


Tiens parlons-en des ralentis qui ne se finissent jamais et qui durent des plombes ( putain le combat conre les flics, j'ai cru que j'allais mourir), et de la realisation " je pose ma camera et je m'en vas en laissant les acteur se debrouiller" ( faut voir le debut avec la fille qui traverse l'ecran de gauche a droite. Cut. Elle revient a gauche et retraverse l'ecran)

Et ce nonsens dans la realisation, comme le patron qui se fait tirer dessus. Cut. On le retrouve dans son bureau. On ne sait absolument pas comment il est arrivé là et comment il a echappé a la fille.

Et rigolons ensemble des insers porno tout nazes ( ouuuuh je choque!!!)
ygrael
CITATION
Tiens parlons-en des ralentis qui ne se finissent jamais et qui durent des plombes ( putain le combat conre les flics, j'ai cru que j'allais mourir), et de la realisation \" je pose ma camera et je m'en vas en laissant les acteur se debrouiller\"


Le Film a était réalisé en 1974, bien avant qu'on nous assomme avec l'écœurant sur découpage dont on nous gave quotidiennement, le film a été réalisé en suède, pays dont les films ne sont pas spécialement réputé pour la rapidité de leur tempos. Les ralentis sont longs parce que tous les plans sont assez longs et il n'y a rien qui justifie l'apparition d'un montage plus nerveux pendant ces moments. Alors c'est clair que Vibenius n'est pas Peckimpah et comme je l'ai indiqué dans un post précédent, le film est un Bis, pas une grosse production pété de thunes, et il y a une certaine maladresse dans certaines scènes mais perso elles ne me déranges pas le moins du monde, ça renforce, selon moi, le coté naturaliste du film !


CITATION
Et ce nonsens dans la realisation, comme le patron qui se fait tirer dessus. Cut. On le retrouve dans son bureau. On ne sait absolument pas comment il est arrivé là et comment il a echappé a la fille.


La fille tire a coté, elle le rate puis on le voit dans son bureau (ellipse). Et bien c'est sans doute parce qu'il lui a échappé et qu'il a rejoint son bureau qu'il s'y trouve, non ?

CITATION
Et rigolons ensemble des insers porno tout nazes ( ouuuuh je choque!!!)


Je ne pense pas que ces inserts ont été placés pour provoquer mais plutôt pour en rajouter une couche au calvaire de la fille, de faire en quelque sorte des passages porno répulsifs.
Voila, voila !!!
Karibou
CITATION(ygrael)


La fille tire a coté, elle le rate puis on le voit dans son bureau (ellipse). Et bien c'est sans doute parce qu'il lui a échappé et qu'il a rejoint son bureau qu'il s'y trouve, non ?


L'ellypse ne peut pas excuser la narration. C'est comme si en dehors des scènes filmés, les personnages n'existaient pas.
On les enleve d'une scène, et hop, on les remplace dans un nouveau contexte sans aucun lien avec le reste.
ygrael
CITATION
L'ellypse ne peut pas excuser la narration. C'est comme si en dehors des scènes filmés, les personnages n'existaient pas.
On les enleve d'une scène, et hop, on les remplace dans un nouveau contexte sans aucun lien avec le reste.


C'est sans doute dû au ton distancier que le réal a utilisé, ça donne une certaine froideur a l'ensemble et pour la scéne que tu décris, il faut bien avouer que le raccords entre les deux plans est à la limite du faux, c'est peut être ça qui te gêne tant, je ne sais pas ! mais comme je l'ai déjà dit, ça ne me gêne pas plus que ça et les défauts que l'on peut trouver au film ne nuisent en rien a la force de l'oeuvre ! C'est le contraste entre le traitement plutôt froid et la violence de ce qui est décris qui lui donne toute sa particulatité !
ygrael
Par une nuit d'orage, une bande de braqueurs massacre une famille dont le seul rescapé sera un jeune garçon sauvé des flammes par un des bandits. 15 plus tard et rongé par la haine, le jeune garçon, Bill (John Philip Law) est devenu un redoutable pistolero qui attend un signe du destin pour se venger. Ce signe prendra l'apparence de Ryan (Lee Van Cleef),un ancien partenaire des assassins qui ont tués la famille de Bill. Ceux-ci ont trahit Ryan et l'ont fait envoyé au bagne. Les deux hommes, malgré leur différences d'intérêt, partent a leurs recherche…

C'est en 1967 que Giulio Petroni réalise La Mort était au Rendez-vous, sans doute un des meilleurs westerns all italiana de l'histoire. Dès la première scène, le sauvage massacre de la famille, Petroni arrive a crée une atmosphère de tension presque palpable qui trouve son apogée dans un final (clin d'œil au 7 mercenaires) se déroulant dans un village mexicain. Petroni crible son film de trouvailles visuel qui trouveront plus tard un écho dans le cerveau déjà passablement encombré de Quentin Tarantino tel que les micros flash-back de Bill quand celui-ci se trouve devant un des assassins ou encore la méthode d'identification de ceux-ci. Plutôt que de suivre complètement Leone dans la voix du western baroque, cynique et opératique (même si le film entretient quelques rapports avec Pour Quelques Dollars de plus) Petroni préfère ajuster son film sur la description des rapports entre Bill et Ryan, le premier étant un jeune orphelin aveuglé par la vengeance et le deuxième un ancien braqueur/tolar sans famille au crépuscule de son existence, introduisant les thèmes de l'apprentissage et de la filiation père/fils qui donne au film un aspect mélancolique qui sera renforcé par une fin fidèle a la tradition du western italien. Les âmes solitaires le demeures quoi qu'il arrive ! Coté interprétation, c'est le panar total, Van Cleef est impérial, J. P. Law parfait en vengeur monolithique, Mario Brega, Luigi Pistilli, Anthony Dawson et José Torres forme un quatuor de salopard au gueules cassées d'anthologie. Le tout magnifié par la sublime musique d'Ennio Moriconne et la superbe photo de Carlo Carlini! Mis a part The Blade, Un Balle dans la tête et quelques autres, jamais un film n'avait illustré ce moteur pulsionnel dramatique qu'est la vengeance d'une manière aussi viscérale, avec un tel sentiment d'urgence. Enfin bref, pour résumer, ce film est un Chef d'œuvre absolu! Voila c'est dit.

Prosopopus
Après vérification il ne me semble pas qu'il y ait de sujet sur ce thème séminal, même s'il est abordé par certains topics de films. Sinon toutes mes confuses...

La vengeance est un thème porteur et universel qui dépasse le cadre même du cinéma, puisqu'on la retrouve dans la mythologie (le oeil pour oeil, dent pour dent de la bilble), dans la littérature (Le Comte de Monte Cristo pour n'en citer qu'un) et dans la culture populaire en général (The Punisher en comics). L'histoire elle-même est construite d'événements ayant à voir avec une justice collective (la seconde guerre mondiale ou les récents conflits d'Afghanistan).

La vengeance est un sujet souvent problématique, puisqu'elle implique une justice personnelle qui fait fit de l'organisation sociale. Le vengeur se substitue au système, ses actes sont tout autant rédempteurs que contestataires. Le Code pénal français (mais c'est le cas dans toutes les démocraties) reconnaît un droit à la légitime défense, réponse proportionnée à une aggression ponctuelle, cependant la vengeance est condamnée.

Devant la richesse d'un tel thème, il est normal que le cinéma se le soit approprié, créant des oeuvres efficaces, consternantes ou dérengeantes, qui sentent régulièrement le souffre. Quelque soit le pays, ou le genre, la vengeance est souvent traitée. C'est particulièrement vrai dans le western, ainsi Ford utilise fréquemment la vengeance pour caractériser ses personnages. Dans La Chevauchée Fantastique, Ringo est mu par son envie de vengeance, le Nathan de La Prisonnière du Désert l'est tout autant. Le Wu Xian Pian l'utilise aussi beaucoup. Le fantastique s'en sert régulièrement, notamment dans les superbes Dr Phibes et Théatre de Sang avec un Vincent Price revanchard. Les polars et films d'actions en ont fait un de leurs thèmes de prédilection avec plus ou moins de profondeur.

Il faut dire que la revanche à l'avantage de la simplicité, rien n'est plus simple à construire qu'une histoire de revanche, un personnage subit une perte et se venge de ses aggresseurs (ou pas suivant le message du film). Cependant l'aspect idéologique du film est plus casse-gueule, certains réalisateurs pensent faire passer la pillule avec l'acte ou les actes générateurs que subit le héros. Plus son malheur sera grand, plus sa vengeance sera justifiée.

Par ailleurs il convient de préciser que la vengeance n'est pas forcément le thème central d'un film, même si elle est présent et que certains films ne traitent pas forcément d'une vengeance personnelle mais d'une réponse à un système défaillant. C'est là que l'on retrouve les vigilante movies , qui traitent finalement plus de justice sécuritaire personnelle asociale que de réelle vengeance; En ce sens Death Wish est un bon exemple, je ne m'attarde pas trop sur le film qui est déjà abondamment traité sur le forum. Ce qui me semble assez bien trouvé c'est que Paul Kersey ne se venge finalement pas des aggresseurs de sa femme et sa fille, mais d'un système entier qui l'a abandonné.

Je veux plutôt parler des véritables films de vengeance, ceux qui relatent la quête hargneuse d'un héros pour retrouver et éliminer ceux qui l'ont touché. Tout ce pan forme finalement le genre des revenge movies, plutôt hétéroclite et disparate. La vengeance est personnelle, mais peut avoir plusieurs causes. Elle peut être plus terre à terre lorsque le héros a été trahi, blessé par ses alliés. C'est le cas de Point Blank ou de la Métamorphose des Cloportes pour prendre des films stylistiquement très opposés. Elle peut ainsi découler d'un acte violent sur la personne du héros, ou plus particulièrement de l'héroïne dans le sous-genre qui sent le souffre du Rape and Revenge. Là encore l'histoire est simple, une femme est violée et se venge de ses aggresseurs (à moins qu'une de ses connaissances s'en charge), l'exemple parfait reste Day of the Woman, peut-être un des films les plus dérangeant sur le sujet.


Ce film de Zeir Marchi n'apporte finalement aucun jugement et sa linéarité donne une fausse apparence de simplicité à l'histoire. Outre le côté angoissant du film, sans musique, avec des décors végétaux étouffants, c'est surtout le fait que vous n'ayez aucun message clairement défini sur lequel vous rattachez qui rend mal à l'aise. D'autres films traiteront moins bien du sujet comme on pourra en parler (puis ça me permet de parler de rape and revenge sans ouvrir de topic et passer pour un gros vicelard)

Mais finalement, le récit de vengeance parfait reste celui où le héros subit une perte affective (femme, enfants, chiens, poisson rouge, etc.) et se venge des ordures qui l'ont fait souffrir. Cela permet de développer des idées sur le fil du rasoir pour certains réalisateurs talentueux ou franchement nauséeuses pour les plus mauvais.

Dans le revenge movie personne n'a été aussi brilliant et complexe que Fritz Lang, dès son premier film américain Furie, il annonce son obsession de l'envie de vengeance qui atteint son paroxysme avec le meilleur revenge movie qui soit The Big Heat.


outre l'aspect très hard-boiled, comme le montre l'affiche, Fritz Lang se permet une réflexion assez poussée sur la légitimité de la vengeance, sur son aspect destructeur, le flic joué par Glenn Ford provoque finalement plus de mal qu'il n'éprouve de satisfaction à chatier les méchants. Surtout Fritz lang explique que la vengeance ne peut être que personnelle, elle ne supporte aucune procuration, c'est pour cela que Glen Ford doit rendre son badge avant de se lancer dans sa quête.

Voilà, pourquoi ce thème aussi dérengeant et bes du front est aussi intriguant et passionant ? Pourquoi les récits de vengeance restent l'apanage des meilleurs films d'exploitation ? Ce ressort dramatique essentiel est sûrement l'un des plus controversé, votre avis, vos films, bla, bla, bla...
LMD
Vaste sujet!
Pour faire simple, à mon avis la vengeance est un argument dramaturgique populaire parce que:
- Ca fait partie d'un ensemble de choses qu'on peut qualifier d'universelles, comme l'amour, la mort, la jalousie, l'envie, etc... A savoir que tout le monde y est confronté à un moment ou un autre (à sa petite échelle) et s'est posé la question, et qu'elles existent quelque que soit l'époque ou le lieu.

- En plus de ça, elle a l'avantage d'être à la fois la question posé au public mais aussi l'histoire: quand on veut faire un film sur l'amour, il faut mettre en place un certain nombre d'élements, un échafaudage dramaturgique, pour que ca s'exprime. La vengeance, à partir du moment ou tu as une victime, ce qu'il a perdu, des agresseurs, tu as déjà le fil rouge de ton récit. Et ca fonctionne très bien en dehors d'un quelconque contexte social, historique ou géographique (ca ne veut pas dire qu'ils sont absents, mais qu'il ne sont pas rigoureusement nécéssaires à l'approche du récit par un spectateur, quel qu'il soit). Il existe bien sur des formules assez efficaces pour mettre en scéne l'amour ou l'envie (cf le cinéma indien et ses milliers d'amourettes contrariées mais ou la beauté du sentiment sort gagnante)

- Bis, en plus d'être déjà un récit "tout prêt", elle se prête facilement à l'utilisation en dramaturgie. On a déjà le début et la fin

- Quand au questionnement moral, ca fait plusieurs millénaires qu'il n'a pas été tranché et il ne le sera jamais, donc en ce sens il est toujours aussi efficace (alors que dans le cas de l'Amour par exemple, pour qu'il y ait un vrai questionnement il faut le mélanger avec d'autres choses, sinon tout le monde dira que c'est beau et bien).

- Quand à la question de savoir pourquoi c'est le cinéma d'exploit qui en parle le mieux... Surement parce que c'est la ou il a été abondamment utilisé, et aussi parce que le cinéma "d'exploitation" n'a pas peur de mettre les mains dans la merde (puisque justement sa nature c'est d'en vivre et de la foutre à l'écran, de maniére plus ou moins hypocrite) ce qui lui permet d'évoquer ce sujet sulfureux qui ne peut pas -pour être réussi- être pris avec des pincettes. Un peu comme la sexualité...

EDIT: Je veux pas dire qu'une histoire de vengeance est forcément réussi, mais c'est juste qu'au niveau des premiers éléments de ton récit le travail est en partie maché. En contrepartie c'est devenu tellement banal que ca demande surement plus d'effort sur tout le "reste" pour sortir du lot.

EDIT2: Pour les films de "vigilante", Prosoposus en avait déjà commencé à en parler ici.
maclaine
je pense que l'exemple le plus nauséabond de la vengeance au cinema est bel et bien le mal foutu "8 mm" de papa schumi...putain j'm bien le film qui se tien bien jusque cette foutu sequence de merde "j'apelle maman pour la permission de buter tout le monde " et "le sourire de fin" bien debile de cage!
dans le meme genre de sequence dangereuse ideologiquement je prefere "man on fire" de tony scott, au moins on evite un foutu sourire hypocrite, tout dit bien que creasy est mauvais (les sous tites le repetent souvent) et on le voit, meme si il a le droit a sa redemption a la fin...
dans le meme genre de revenge movie, j'atend le prochain kevin bacon...
Alucardsotn
On peut aussi citer "Thriller: They Call Her One Eye" du suédois Bo Arne Vibenius qui est du genre "rape and revenge". Vraiment pas mal du tout.

Je m'étais decidé a le regarder apres avoir matté 50 fois Kill Bill où Tarantino s'est inspiré du personnage pour le personnage de Elle Driver...

Ah oui et Kill Bill aussi fait partie du thème "la vengeance au cinéma" blush.gif
pirate
Je crois qu'on peut distinguer deux types de film de vengeance, les films où le héros en prend d'abord plein la gueule pour ensuite se rebiffer, comme une de mes préférés José Wales Hors la Loi et les vigilentes film où le héros se fait l'expression d'une espèce de fascisme rampant qui sommeille souvent en nous quand on lit certain fait divers, façon l'Executeur et autre Justicier dans la Ville. Ma préférence va au premier ne serait-ce que parce que je m'identifie plus facilement à cette vengeance là (qui en jouant sur les mots tient plus de la revanche) qu'au dézingage décérébré d'une supposé justice qui n'existe que dans les cerveaux malades.
Donc si je devais faire une liste de mémoire, en élargissant un peu le principe de vengeance il y a donc José Wales, Pendez les Haut et Court, il était une fois dans l'Ouest, Blade, Kill Bill, et plus globalement des films comme Rambo 1 et 2 et affilié (j'ai pas de titre en tête tout de suite, désolé)
Shub Lasouris
Je suis loin d'être un grand spécialiste de ce genre de film et LE film de vengeance qui me vient à l'esprit là tout de suite, c'est Old Boy.
Après à la question: pourquoi est-ce que ça marche bien au cinoche, je dirai que la vengeance fait partie de ses petite chose que les humains ont en plus et que l'on considère comme mauvaises. C'est vrai on s'entend dire toute notre vie de ne pas être trop rancunier, que se venger ne règlera rien... alors au cinoche, quand on voit un mec ou une nana dégommer à mains nues une bande de connards qui lui ont fait du tord, ça nous plaît, ce cinéma reflet de nos fantasmes enfouis miam...
Et puis le thème de la vengeance amène forcemment une ambiguité morale qui nous titille là où ça fait du bien. Enfin je dirai que pour le peu de film que j'ai vu qui traîtaient exclusivement de la vengeance, la pluspart sont bons, donc c'est un thème qui est rend plutôt bien sur grand écran. Voilou
ouaisbiensur
Pour en rajouter une couche, il y a aussi le thème de la vengeance où on suit le persécuté (j'avais juste envie de parler de Duel et de Joy Ride, son pendant récent smile.gif )
Shub Lasouris
Je m'en souviens que très peu, mais je suis pas sur que Duel soit un film de vengeance. L'agression est inexpliquée dans le film non?
ouaisbiensur
C'est vrai qu'il n'y a pas d'agression physique au sens propre au départ mais la poursuite qui s'ensuit a quand même comme moteur une vengeance, justifiée ou pas mais c'est clair que ce n'est pas l'exemple le plus parlant
Shub Lasouris
CITATION(ouaisbiensur @ 15 8 2007 - 00:34) *
C'est vrai qu'il n'y a pas d'agression physique au sens propre au départ mais la poursuite qui s'ensuit a quand même comme moteur une vengeance, justifiée ou pas mais c'est clair que ce n'est pas l'exemple le plus parlant

Putain pendant 5mn j'ai cru que j'avais absolument rien compris au film icon_mrgreen.gif
iceangel
Pour moi les films de vengeances sont plutot ceux où le héros doit par un moyen ou un autre faire payer ses bourreaux pour une douleur extrême qu'ils lui ont infligé... Se substituer à la loi et la justice pour leur faire expier leurs fautes (crimes). Les faire payer pour trouver la rédemption et souvent pour la jouissance personnelle du spectateur...

Pour Moi, Ni "Duel" ni "Joyride" ne représentent des films de vengeance... Ce sont des films de psychopathes qui harcellent et poursuivent le héros à la limites...
Le héros ne se venge pas, il tente juste de survivre face à ses poursuivants. C 'est plus des survivals.

A mes yeux, les films de vengeances sont souvent des moments (une sous-histoire comme la vengeance de Burt dans "Delivrance" qui n'est pas le sujet principal u film) mais ça peut devenir un genre en soit (le film est basé sur la vengeance du Héros). Le spectateur est souvent pris à parti et embarqué dans une vendetta pour la justice improvisée du héros. comme les bons vieux Bronson par exemple "Death Wish 2"("Death Wish 1" n'étant pas une vengeance ciblé contre les agresseurs).

Bon en gros, un bon film de vengeance, Grosso modo: Ce sont des salauds avec des bonnes salles gueules qui massacrent la famille d'un gentil héros qui lui se voit obligé de prendre les armes pour bousiller les responssables!!!
Bon cela dit, Des fois, la vengeance existent pour des raisons moins extrêmes (Conspiration, kidnapping, adultère, etc...).

Quelques bons films de vengeance qui me viennent:

- Punisher (2004)
- Revenge
- Wake of Death
- Johnny Handsome
- Man On Fire.
- Return to Eden / La vengence aux 2 visages (un vieux kiff de mon enfance)
- Vengeance (Shaw Brothers)
- Death Sentence (le nouveau James Wan semble en être un).
- Hard To Kill (la bonne époque Seagal)
- Shooter
- The Crow
- Le Vieux Fusil.
- Parole de flic.
- Le professionnel.
- Le Convoyeur.
- Young Guns
- .... Un paquet de westerns dont j'oublie les titres.

Si le film est bien fait et que le public ressent la necessité de justice, ça peut donner un film ultra jouissif et très libérateur...
En général, le héros achève rarement son bourreau alors que le spectateur ne demande que ça LOL...
DarK ChoueTTe
CITATION(maclaine @ 14 8 2007 - 13:59) *
je pense que l'exemple le plus nauséabond de la vengeance au cinema est bel et bien le mal foutu "8 mm" de papa schumi...putain j'm bien le film qui se tien bien jusque cette foutu sequence de merde "j'apelle maman pour la permission de buter tout le monde "

Et donc tant qu'à faire, autant buter tout le monde comme ça de sang-froid parce que c'est la classe. Le fait de s'interroger sur son acte et qu'une mère veuille buter l'assassin de son gosse ça paraît surréaliste ?
Je pigerai jamais la vision que tout le monde a de cette scène mais bon. Pour moi ça donne quelque chose de parfaitement humain, enfin au moins autnat que la violence de sang froid.

(pour la lapidation, les caillous sont à votre droite, servez vous)
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