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Version complète : Les disciples de Lewis Carroll
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cookie voodoo
Qui qui sont ?

Moi je vois bien Gilliam,neil Gaiman,et puis...?
kea
Oui bon...
Image IPB

(pour information, ça serait mieux dans la rubrique "sang d'encre")
Sinon comme disciple de Lewis Caroll, je dirais....heuuuu...Marc Dutroux ?
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Bienvenue parmis nous.
Astuce Mario
CITATION(kea)
Sinon comme disciple de Lewis Caroll, je dirais....heuuuu...Marc Dutroux ?


Tiens ça me fait penser que Miyazaki et son Rototo (ou son Chihiro) fait partis des nombreux artistes à avoir été inspirés par Lewis Dutroux.
muf
Dans une certaine mesure: Douglas Adams, quoique la dimension "éducative" dans le Guide Galactique soit vraiment... heu... diffuse ^^
Mais on retrouve la création d'univers branques basés sur le détournement de la logique (qui est d'ailleurs un peu le propre de tout un pan de la SF humoristique).
kea
Oui mais bon, la dimension "éducative" chez caroll et elle aussi assez...heuuuu...diffuse. Sauf pour ce qui est de la photo "d'art"...quoique là on ne sais plus si c'est de l'art ou du cochon.  :mrgreen:
Image IPB
Bon, là je me la joue archi de mauvaise foi, car en fait je suis un immense fan de Caroll dont j'ai presque tout lu (y compris ses cours de logique...assez chiants d'ailleurs). Un vrai génie.
Methos
J'ignorai que Lewis Caroll avait des goûts, disons...douteux  :mrgreen:
L'archiviste
Ca serait pas elle la fameuse Alice ?

et kea, il ferait pas un fanzine ?
Fatalis rex
LE SAVIEZ-VOUS ?

Charles Lutwidge est venu assister une heure durant à une amputation de la jambe d’un patient au Saint Bartholomew Hospital. Intrigué par la démarche, le médecin s’est vu répondre par le professeur qu’il souhaitait vérifier si, en cas d’urgence, il serait capable d’être « à la hauteur de la situation ».

LE SAVIEZ-VOUS ?

Lutwidge a exigé que ses photos d'enfants nus soient toutes brûlées après sa mort.
nicco
CITATION(Fatalis rex)
LE SAVIEZ-VOUS ?

Lutwidge a exigé que ses photos d'enfants nus soient toutes brûlées après sa mort.


Bah pas de bol, il en subsiste une au musée Cantini à Marseille.
Une jeune adolescente torse nu. Troublant.
francesco
CITATION(cookie voodoo)
Qui qui sont ?

Moi je vois bien Gilliam,neil Gaiman,et puis...?

Ben y'a bien Paul Anderson, qui a expliqué à qui voulait l'entendre que son Resident Evil, qu'il a scénarisé et mise en scène, et dont l'héroine principale s'appelle Alice, est un démarquage d'Alice de Lewis Caroll ; et c'est effectivement flagrant quand on visionne cette oeuvre.
Dr Rabbitfoot
CITATION(francesco)
CITATION(cookie voodoo)
Qui qui sont ?

Moi je vois bien Gilliam,neil Gaiman,et puis...?

Ben y'a bien Paul Anderson, qui a expliqué à qui voulait l'entendre que son Resident Evil, qu'il a scénarisé et mise en scène, et dont l'héroine principale s'appelle Alice, est un démarquage d'Alice de Lewis Caroll ; et c'est effectivement flagrant quand on visionne cette oeuvre.


Et ça en fait un bon film ?

Sinon, j'ai toujours trouvé que Lynch était proche de Carroll.
Rinaldo
CITATION
J'ignorai que Lewis Car :roll:  avait des goûts, disons...douteux  


Moi aussi.
Par contre je croyais que les allusions de cul dans alice n'étaient qu'une transgression innocente (un truc freudien sur la sexualité des enfants) mais là je me pose des questions...

:?:
Zak
CITATION(Dr Rabbitfoot)
CITATION(francesco)
CITATION(cookie voodoo)
Qui qui sont ?

Moi je vois bien Gilliam,neil Gaiman,et puis...?

Ben y'a bien Paul Anderson, qui a expliqué à qui voulait l'entendre que son Resident Evil, qu'il a scénarisé et mise en scène, et dont l'héroine principale s'appelle Alice, est un démarquage d'Alice de Lewis Caroll ; et c'est effectivement flagrant quand on visionne cette oeuvre.


Et ça en fait un bon film ?



:x (hors sujet, tu sors !)
vendetta
J'ajouterai également Fredric Brown avec son "La nuit du Jabberwock".

(que j'ai, mais que le lirai après avoir fini ce que je lis en ce moment)

(et après avoir lu De l'autre côté du miroir)

(et aussi Les mystères de Paris)

(Alice et Carroll régneront sur la section Sang d'encre).
vendetta
Les doubles post, c'est mal.
Ceci étant dit, j'ai fini La nuit du Jabberwock.

Pas mal, pas mal.
Ecrit par Fredric Brown, un maître de la nouvelle courte paraît-il (je n'ai lu qu'une nouvelle de lui, Etaoin Shrdlu, et elle n'était pas spécialement courte, mais bon, je ne vais pas chipoter). Il a également oeuvré dans la S-F. Bref.
Dans ce livre, on suit les aventures de Doc Stoeger qui, précisons-le tout de suite et de son propre aveu, n'est absolument pas médecin.
Grand admirateur de Lewis Carroll, les principales activités de Doc sont
-de faire vivre tant bien que mal son journal, le Carmel City Clarion, petite feuille de chou locale sortant tous les vendredis et dont la Une la plus glorieuse a été d'annoncer le changement de date de la vente de charité de la paroisse locale.
- picoler au bar de son pote Smiley
- discuter de l'oeuvre de Lewis Carrol avec tous ceux qui croisent son chemin
- picoler chez lui
- faire des parties d'échecs avec son jeune pote Al, lui aussi fan de Lewis Carroll
- picoler à la rédaction du Clarion
- lire quantités de bouquins
- picoler sans raison, comme ça, pour le plaisir.

Ce jeudi soir là n'a pas l'air différents des autres jeudis soirs. Pas de nouvelles croustillantes pour le clarion. Doc envisage déjà sa soirée sereinement: boire un ptit whisky chez smiley, rentrer chez lui et lire quelques bons livres.
Mais rien, RIEN, ne va se passer comme d'habitude. Car cette nuit, c'est la nuit du Jabberwock.

Bon, déjà, si vous vous demandez ce qu'est qu'un jabberwock, je vous invite à lire Alice de l'autre côté du miroir.
Sinon, les gens éprouvent souvent des difficultés à classer La nuit du Jabberwock.
Policier, fantastique, comédie... beaucoup de qualificatifs.
Perso, je n'ai pas vraiment vu de fantastique là-dedans. Enfin, de "vrai" fantastique si je puis dire.
S'il fallait VRAIMENT "classer" (pouquoi, au fond?) le bouquin, je dirai qu'il s'agit d'une histoire policière comique. Ou comique sur un fond policier. Avec des aspects tendant à créer une ambiance fantastique. Qui n'en est pas une. Et puis merde.

Les personnages sont attachants: à commencer par le héro et narrateur, Doc.
Même dans la merde, il ne perd pas un certain sens de l'humour détaché de la situation. Très intelligent, mais aussi très lucide (il s'accuse à plusieurs reprises de lâcheté au cours de l'histoire), il reste en toutes circonstances profondément humain. Il refusera ainsi d'écrire certains articles retentissants uniquement pour sauver la mise à des amis.
Tout ça en s'enfilant dans le cornet un nombre de whisky forçant le respect.

Le rythme de l'histoire est satifaisant. On sent même une vague inspiration pulp: chaque chapitre se clôture ainsi sur une phrase ou une situation donnant vraiment envie de ne pas lâcher l'histoire (le dénouement dans le grenier de la maison hantée rend IMPOSSIBLE l'arrêt de la lecture).

Quant au rapport avec Lewis Carrol, une bonne partie de l'intrigue repose sur la fascination de Doc sur les récits d'Alice. D'ailleurs, un chapitre expose en long et en large l'opinion de Doc sur Carroll; opinion tout aussi lucide que d'habitude, d'ailleurs: il n'hésite pas à descendre en flammes certains de ces récits (Sylvie et Bruno en prennent ainsi pour leur grade).

Petit reproche: la fin, beaucoup trop abrupte (il était en retard pour l'imprimerie, le Brown, ou quoi?)
A découvrir (sinon, c'est les snarks!)
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