Désolé s'il y a des doublons, mais face à un Rototo qui dégaine les classiques plus vite que son ombre, je ne suis pas à la hauteur uploadesque.
Je vais taper un peu dans le tube
Tout d'abord, la Jazz Suite de Shostakovish, qui sert à un assureur français à nous vendre du vent et du papier depuis presque 20 ans, mais qui a également servi à Stanley Kubrick à nous présenter la nudité diaphane de Nicole Kidman (je sais pas pourquoi, je préfère aux assurances).
Ce morceau fait partie des partitions du compositeur qui ont été perdues durant la seconde guerre mondiale et reconstruites après coup. Il y a d'ailleurs débat pour savoir si le morceau ici présent fait bien partie de la Jazz suite.
C'est la version du film de Kubrick, par le Royal Concertgebouw Orchestra dirigé par Riccardo Chailly
Waltz n°2 from Jazz Suite
Vient ensuite le Lieutenant Kijé de Prokofiev. Le chanteur Sting nous a prouvé qu'il suffisait de récupérer cette mélodie et de coller par dessus des paroles à la limite de l'insulte, pour que les foules soient immédiatement émues et y voient une belle chanson à message (misère)
Philadelphia Orchestra dirigé par Eugene Normandy
Naissance de Kijé
Plutôt que de vous balancer le morceau complet (20 minutes) qui débute le Concerto pour violon et orchestre de Tchaikowsky, j'ai tranché dans le vif et isolé le passage qui sert ma démonstration, à savoir que le fumiste Bill Conti a définitivement VOLE son Oscar de la meilleure partition pour L'Etoffe des héros en 1983, en pompant allégrement ses classiques (les autres nominés comptant le Under Fire de Jerry Goldsmith et Le Retour du Jedi de John Williams; scusez du peu !). Voici donc où il a pécho son générique de fin.
Pardon à la soliste Anne-Sophie Mutter qui, depuis 6 bonnes minutes, est en train de déchirer sa race au violon, je suis allé direct au "refrain"
Wiener Philharmoniker dirigé par Karajan
Allegro Moderato
Pardon, je suis un sagouin, mais j'allais pas vous balancer le quart d'heure complet de la Scène de la Lettre de l'Opéra de Tchaikowsky Eugene Onegin. Vous devrez donc vous contenter de son final.
Cet opéra doit être inscrit dans l'annuaire musical hollywoodien à la page "Méchant et/ou psychopathe raffiné", vu qu'on en entend des bribes sitôt qu'un perso plus machiavélique que la moyenne nous est présenté dans son intimité (pourquoi cet air ? j'en sais rien)
Soprano : Nuccia Focile
Orchestre de Paris dirigé par Semyon Bychkov
(pas le plus beau générique du monde, mais le disque était super pas cher :oops: )
Scène de la lettre
Et puis pour conclure un mouvement complet du Concerto pour flûte et orchestre de Khatchaturian. Je n'ai rien à en dire, c'est juste trop beau, et l'arrivée de la flûte par-dessus l'orchestre est un petit moment de bonheur.
Orchestre national de l'ORTF dirigé par Jean Martinon (soliste : Jean Pierre Rampal)
Andante Sostenuto
et maintenant, un gros chat nippon va vous proposer 15 morceaux de référence (nan passke moi aussi je vais graver des trucs là, il est trop tichou ce topic)
8)