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Version complète : Charles BRONSON (1921-2003)
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Prosopopus
Après vérification (mais je peux me tromper) pas de topic sur une des meilleures trognes du cinoche américain.

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De son vrai nom Charles Buchinski, d'origine lituanienne, il sera mineur et prendra part à la bataille du Pacifique (un vrai dur on vous dit). Puis grace à son visage, plus que buriné pour le coup, il est remarqué dans le milieu du cinéma et commence à jouer des seconds roles au cinéma et à la télé. Il joue sous son vrai nom, on peut d'ailleurs le remarquer dans le HOUSE OF WAX de De Toth. En 1958, il joue le premier rôle dans un bon Corman : MACHINE GUN KELLY.

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Sa carrière va alors prendre de l'ampleur avec LES SEPT MERCENAIRES. Il jouera par la suite des seconds roles dans pas mal de films chorales (DIRTY DOZEN, LA GRANDE EVASION, LA BATAILLE DES ARDENNES). Dans LES SEPT MERCENAIRES il est bien évidemment Bernardo, la brute sympathique amie des enfants. (peut-être un des rôles les moins sympa des sept...)

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Mais sa consécration viendra du IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Leone où il pourra laisser libre court à toute l'étendue de son "non-jeu". Bronson fait partie de cette catégorie d'acteurs jouant neutre. C'est d'ailleurs leur roi à tous, même si Gary Cooper est leur aîné. Regard vert glaçant, visage inexpressif, démarche nonchalante. La méthode Actor's Studio, c'est pas son truc à Chuck.

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On l'a comparé à Clint Eastwood, même début télévisuel, le second rôle dans Les AIGLES ATTAQUENT, Sergio Leone, mais Estwood est un meilleur acteur, pas si neutre que ça, qui s'est en plus bonifié en vieillissant.

Charles Bronson va connaître une nouvelle vague de succès durant les 70's. Il tourne souvent avec les mêmes réalisateurs, notamment Young, pour qui il tourne dans SOLEIL ROUGE, COSA NOSTRA et DE LA PART DES COPAINS. Il tourne beaucoup avec Lee Thompson. Mais surtout il devient l'acteur fétiche de Michael Winner, pour qui il tourne en 1972 CHATO'S LAND, un western apre et violent, sur un indien poursuivi par un groupe de vigilantes rascistes. Le film, tourné en Espagne, louche vers le western italien. Une sorte de western d'extrême-gauche, où toute subtilité est balayée au profit de l'efficacité (comme souvent chez Winner). L'année suivante le réalisateur britannique le fait tourner dans le FLINGUEUR (titre putassier assez loin du THE MECHANIC de la VO). Film d'action où Bronson joue un tueur au bord de la dépression, prenant sous son aile un jeune blanc-bec désoeuvré pour lui apprendre les rudiments du métier. Rapports père-fils, rivalité, sexualité ambigüe, tout y passe dans ce film où Bronson dézingue une floppée de salopards dans une atmosphère ouatée et dépressive.

A la suite de ce film d'autres réalisateurs vont réaliser des films de solitaires désabusés avec Bronson. Notamment les très bons LE BAGARREUR de Walter Hill et le plus cool Mr. MAJESTYK de Fleischer.

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  Branson est John Majestyk, la cool attitude parfaite

Mais c'est surtout DEATH WISH en 1974 qui va marquer le nouveau départ de Bronson. Ce film aux relents sécuritaires va choquer ceux qui avaient déjà eu du mal devant les DIRTY HARRY. A la différence que Paul Kersey n'est pas flic mais architecte, un simple citoyen décidant de prendre la justice à bras le corps et de façon expéditive. Le film est nerveux et très bien rythmé, par la musique de Herbie Hancock en particulier. Un constat apparaît sur la montée de la petite criminalité dans les villes américaines au long des 70's. Une sorte de thèse socio-urbaine hardcore.
Le film va connaître un beau succès et pas mal de rip-off vont voir le jour, avec ou sans Bronson, je pense notamment au VIGILANTE de Lustig.

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Paul Kersey, le héros préféré de Sarkozy dans ses bonnes oeuvres.

Ce Death Wish va avoir trois ou quatre suites, estampillées Paul Kersey approved et allant plus loin dans l'abattage de voyous. Produits par la Cannon ces films vont faire sombrer Bronson dans l'enfer du B. La Cannon essayant de faire passer ses petits budgets pour des grosses productions friquées (je pense aux Allan Quatterman). Bronson ratera par ailleurs une bonne occasion puisqu'il était pressenti pour jouer dans ESCAPE FROM NY

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J'vais vous en descendre moi du voyou prepubère !

Dans les années 90, fatigué Bronson pourra enfin poser son flingue. Il aura un rôle dans le INDIAN RUNNER de Sean Penn. Acteur au bodycount impressionnant, Chuck n'hésitait pas à sortir le bazooka pour nettoyer la racaille (un karchër ? Pff ! C'est pour les tapettes !)

Bronson était un grand.

Et vous ? Quel est votre film préféré du grand Chuck ?
CHARLTON HESTON
le 1er death wish est mine de rien un film deprimant et dure,pas vraiment jouissif(comme d'autres de la serie) et quasi-fantastique dans sa description d'une ville pourissante,ou si vous ressemblez a de la nourriture vous etes manger par des predateurs sans remords.
en fait la ville de kersey pourrait aussi bien etre celle qu'arpente snake dans escape from NY,la faune est la meme et elle est quasiment aussi abandonner de toute civilisation.

un film desormais sous-estimer mais plus profond que le petage de plomb du beauf breaucarder ici et la.
Prosopopus
CITATION(CHARLTON HESTON)
le 1er death wish est mine de rien un film deprimant et dure,pas vraiment jouissif


C'est vrai... et c'est la même chose pour THE MECHANIC (je ne sais pas si tu l'as vu). C'est un aspect que Michael Winner maitrise très bien. Death Wish est je le répète une thèse socio-urbaine violente et hardcore.
Rinaldo
La preuve : http://www.mad-movies.com/fiche.php?id=221

(et dans un registre plus rigolo : http://www.mad-movies.com/forums/viewtopic...th+wish&start=0)

(Excellent topix !)
Schleum
Pour moi le meilleur film de Bronson c'est

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babarorhum
Très bon topic. Il nous manque quand même le Charles.
Son meilleur role reste et restera Harmonica dans C'era una volta il west, même s'il brille dans les seconds roles dans les films d'Aldrich et Sturges. Un acteur inoubliable, qui restera ancré dans nos mémoires, malgré une fin de carrière un peu fouillie.
Vif-Bronze
très beau sujet, en effet ! Charles Bronson joue aussi dans "This Property Is Condemned", un très bon film de Sidney Pollack, avec Robert Redford et Nathalie Wood.  :)
Prosopopus
Ok quel enfoiré a traité Chuck de facho sans se justifier ?

laugh.gif
le_castor_psychopathe
CITATION(Prosopopus)
Ok quel enfoiré a traité Chuck de facho sans se justifier ?

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J'ai failli répondre ça mais c'était avant d'avoir vu la réponse 3  :roll:  :D
Vif-Bronze
CITATION(le_castor_psychopathe)
CITATION(Prosopopus)
Ok quel enfoiré a traité Chuck de facho sans se justifier ?

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J'ai failli répondre ça mais c'était avant d'avoir vu la réponse 3  :roll:  :D


:roll:
vincent price
Autant je trouve la vengeance - dans la vie, la vraie - puante, autant au cinéma je trouve ça fascinant...
Paul Kersey is the man !
LMD
Aucune prison ne résiste à Bronson déclare fiérement la pochette DVD de ce film dirigé par Tom Gries et produit par Irwin Winckler.

Breakout se situe entre deux des films majeurs de Bronson, le Le Justicier dans la Ville (Le sujet du forum ici) et Le Bagarreur et ne fait évidemment pas partie des films les plus inoubliables de sa star. Cependant il s'éléve au niveau de la multitude de bonnes séries B un peu oubliées de la star, occulté par une fin de carriére franchement indigne.

Jay Wagner (Robert Duvall), employé américain expatrié au Pérou pour le compte d'une multinationale, est arreté pour le meurtre d'un évadé mexicain: Ce qu'il ne sait pas c'est qu'il s'agit d'un complot organisé par l'un de ses collégues et barbouzard à ses heures et qu'il ne doit sa sureté dans la prison mexicaine ou il a été extradé qu'au bon vouloir de son grand-pére (John Hsouston!), PDG de la société en question... Ann (Jill Ireland), la femme de Jay, va remuer ciel et terre pour le libérer et engage Colton (Bronson), un pilote roublard, pour organiser son évasion.

Bronson, loin de n'avoir fourni que des interprétations monolithiques -qui ont fait sa légende-, interpréte donc ici Colton, un pilote fort en gueule et roi du baratin, et un peu miteux faut bien le dire. Engagé par Ann, on le voit échafauder plusieurs plans pour liberer Jay qui péte progressivement les plombs dans la prison ou il est et d'ou il ne peut s'échapper en tant que prisonnier de "marque". Passé le début ou Gries s'essaye à quelques effets qui font un peu peur (arrets sur images, fondu enchainés à répétition), le réalisateur se concentre sur ses personnages archétypaux mais attachants: John Huston incarne une nouvelle fois dans un petit role, juste après Chinatown, le role d'un patriarche quelque peu démoniaque et ambivalent, garantissant la survie de son petit fils mais s'assurant aussi qu'il purge une peine pour un crime dont il est innocent. On retrouve aussi Randy Quaid, le mécano de Colton, dans un role semi-comique qui le caractérise, et Robert Duvall dans un role du mari digne mais un peu falot.
A noter aussi la présence, dans le role du chef de prison salopard, de Emilio Fernandez (l'inoubliable général Mapacha de la Horde Sauvage).

Des archétypes donc, au service d'une histoire assez simple ou les tenants et aboutissants "extérieurs" ne seront même pas abordés: la raison du complot visant à emprisonner Jay Wagner resteront totalement énigmatique, un seul dialogue entre le "traitre" et John Huston y faisant vaguement allusion, ainsi que d'une collusion entre l'entreprise Wagner et la CIA. Etant donné le contexte et le parralelle évident avec la United Fruit, on peut supposer que le personnage de Robert Duvall à des sympathies gauchisantes...
Mais la n'est pas la question! La question c'est comment Bronson va t'il sauver Duvall! Un argument simple et sans fioritures et surtout sans effets de manche: il ne faut pas s'attendre à des twists de ouf ici, juste un film avec des scénes de tensions efficaces, son lot de deuxiémes rôles carrés, un bon dosage entre l'humour (les péquenots pittoresques du bled de Colton, Randy Quaid grimé en pute mexicaine) et la brutalité (Randy Quaid tabassé après son travestissement découvert, un surprenant effet gore avec un mec déchiqueté par une hélice  8O ). Le tout servi par une photo et une réa sans génie mais bien travaillée qui tire un parti honnete des décors mexicains et par un score assez sympathique d'un certain Jerry Goldsmith...

Tout ca avec un début de triangle amoureux platonique entre Jay, Colton et Ann (Magnifique Jill Ireland, femme du Charles dans la vie) qui évoque fortement -en conjonction avec d'autres éléments- le bien minable Négociateur (Mais si souvenez vous! Russel Crowe, Meg Ryan et David Morse).

Un bon chti bout de bobine recommandé aux fans de Charles.
LMD
C'est certain que Bronson ne peut prétendre au statut de "grand acteur", ni par une filmo très digne mais pas aussi étincelante que d'autres, ni par ses capacités d'acteurs moins large que les plus grands... (Je ne dis pas qu'il est mauvais acteur ou n'a joué que dans des navets).

Toujours est il que c'était une putain de trogne, crédible dans l'action, à la fois inquiétant et sympathique. Je ne dis pas "charismatique" car Bronson n'est pas du tout le genre à jouer les leaders ou même à rallier des gens à sa cause: comme Eastwood, c'est un solitaire, même si il interpréte généralement des personnages nettement moins cyniques que Clint.
C'est vraiment une des raisons de sa popularité encore aujourd'hui, c'est le fait que Bronson dégage une puissante dignité, tant par son jeu que par son histoire (ex-mineur, longue carriére avant de devenir une star), la dignité du travailleur, du mec simple qui à réussit par sa force et qui ne se la péte pas et de l'acteur qu'on sent content d'être arrivé là ou il est, mais aussi le gars sympa pour qui sa carriére "dans le showbiz" était avant tout un plaisir... D'ailleurs le fait qu'il est joué dans autant de films avec sa femme Jill Ireland est à mon avis assez parlant (Au dela de l'alchimie évidente sur un écran, on sent qu'il n'ont pas envie de se prendre la tête et de pas s'ennuyer sur le tournage)...
C'est à la fois un autre point commun avec Eastwood, mais à mon avis ca ne répond pas à la même logique, Sondra Locke agissant plus comme une "muse" -même si je doute pas que la possibilité de ne pas se séparer de sa femme/son mari malgré un tournage y est aussi pour quelque chose-.

Je crois cependant que son aspect mutique et neutre est un peu trompeur, car il a aussi souvent interprété des perso "bonne pâte" -en apparence-, voire baratineur et charmeur. Je trouve à ce sujet que sa performance dans Death Wish posséde une vraie profondeur dramatique et est vraiment très bonne.

La filmo de Bronson n'est donc pas "galactique" et à pris un petit coup de vieux (Cosa Nostra, De La Part des Copains, c'est pas facile à regarder aujourd'hui) mais il y a quand même pas mal de classiques qui résistent bien à l'epreuve du temps.

Sa fin de carriére en boudin (Films bidons, propos réac) à totalement occulté le reste et j'aimerais bien pouvoir mettre les yeux sur les films de sa période franco-italienne (La Cité de la Violence bien sur, mais aussi, le Passager de la Pluie, Adieu l'Ami)... Un coup d'oeil à IMDB laisse entrevoir un paquet de films aujourd'hui oubliés de Bronson, dont un gros paquet de polar/thriller et de westerns. Pour ma part j'ai vu Telefon de Don Siegel quand j'étais bout de chou, La Bataille de San Sebastian (Sympathique wetsren de Henry Verneuil) et le petit B d'évasion Breakout dont je parle dans un sujet ici même.
Mad Mat
Un excellent comédien, qui n'a certes pas tourné que des chefs d'oeuvre, mais qui a quand même une filmographie à faire pâlir bon nombre de "stars" actuelles : Les 12 salopards, Les 7 mercenaires, La grande évasion, Il était une fois dans l'Ouest, Le passager de la pluie, La Cité de la violence, Le bagarreur, Mr Majestyk, Un justicier dans la ville, Indian Runner etc.

Bronson, c'est aussi un physique impressionant. Le fruit de longues heures de travail comme mineur de fond, qui fait que même à 50 ans passés, il avait encore une musculature imposante. il est quand même uniquement vêtu d'un pagne dans Les collines de la terreur !

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babarorhum
CITATION(LMD)
mec simple qui à réussit par sa force et qui ne se la péte pas et de l'acteur qu'on sent content d'être arrivé là ou il est, mais aussi le gars sympa pour qui sa carriére \"dans le showbiz\" était avant tout un plaisir... D'ailleurs le fait qu'il est joué dans autant de films avec sa femme Jill Ireland est à mon avis assez parlant (Au dela de l'alchimie évidente sur un écran, on sent qu'il n'ont pas envie de se prendre la tête et de pas s'ennuyer sur le tournage)...
C'est à la fois un autre point commun avec Eastwood, mais à mon avis ca ne répond pas à la même logique, Sondra Locke agissant plus comme une \"muse\" -même si je doute pas que la possibilité de ne pas se séparer de sa femme/son mari malgré un tournage y est aussi pour quelque chose-.


C'est aussi le genre de Kirk Douglas et Burt Lancaster. Des mecs qui s'amusaient avant tout sur les tournages, et qui ne se prennaient aucunement au sérieux. D'ailleurs je discutais la dernière fois avec un ancien directeur de photo et ancien prof à la Femis qui a connu Lancaster. Il me disait qu'il lui avait parlé de ses films, en particulier de Vera Cruz dont il était fan. Et Lancaster lui dit : moué bof bof.  8O ...comme si il s'en foutait éperdument.
Enfin toujours est-il que des acteurs comme ça on en trouve plus, ou rarement. Charles en faisait partie, et il nous manque.
Goku
J'aime beaucoup le monsieur, avec Charlton Heston ils ont tous les deux été les héros des années 60 et 70. sad.gif

icon_arrow.gif 10 to midnight end culte! cool.gif

CITATION(Prosopopus @ 29 4 2006 - 19:17) *

Bronson ratera par ailleurs une bonne occasion puisqu'il était pressenti pour jouer dans ESCAPE FROM NY



Je ne savais pas, triste sad.gif
L'archiviste
CITATION(LMD @ 10 5 2006 - 10:55) *
la dignité du travailleur, du mec simple qui à réussit par sa force et qui ne se la péte pas

C'est pas juste qu'il se la pétait pas, c'est aussi qu'il sentait très bon !

Charles bronson sent toujours super bon

All the world loves a lover. All the world loves Mandom.

ninja.gif

Je remercie celui qui m'a envoyé ce lien, s'il passe en ces lieux
(ho la belle alitération)
Goku
CITATION(L'archiviste @ 08 10 2006 - 00:24) *

Charles bronson sent toujours super bon

All the world loves a lover. All the world loves Mandom.

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C'est trop génial You Tube sérieux, tu voit de ses trucs blink.gif smile.gif


Unclekersey
Certes pas un grand acteur, mais une présence et quelques rôles qui marquent à jamais avant de finir par des films qui ne sont même pas dignes de son passé.
Merci Charly........
HEY.......

L'archiviste
CITATION(Unclekersey @ 08 10 2006 - 18:12) *
laugh.gif

Et après le Hey ?
le Body Count
8 minutes de nettoyage



Charles & the Killing Chaussette
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Goku
CITATION(L'archiviste @ 08 10 2006 - 20:20) *

Et après le Hey ?
le Body Count
8 minutes de nettoyage


blink.gif ENORME!
Unclekersey
CITATION(L'archiviste @ 08 10 2006 - 20:20) *

CITATION(Unclekersey @ 08 10 2006 - 18:12) *
laugh.gif

Et après le Hey ?
le Body Count
8 minutes de nettoyage



Charles & the Killing Chaussette
Image IPB




laugh.gif
C'est super bien fait et hallucinant, la killing chaussette aussi......
Dirty Flichty
Mad Magazine a fait 2 parodies sympa de Death Wish dans les 70's :
Death Wishers (PDF)
Death Which-Is-Which II (PDF)
Unclekersey
CITATION(Dirty Flichty @ 09 10 2006 - 10:53) *

Mad Magazine a fait 2 parodies sympa de Death Wish dans les 70's :
Death Wishers (PDF)
Death Which-Is-Which II (PDF)

Le 1er lien sur le Mad des 70s est un collector, un pure ovni biggrin.gif
iceangel
Grand fan du bonhome,

C'est un peu le Alain Delon US... Je veux dire par là qu'on a tous grandi avec ses films du fait de sa longue carrière. Mister Charles "Buchinsky" nous a livré un petit paquet de très bon films d'action ( The Mechanic, Murphy's law, Hard Times... ) et des chef d'oeuvres assumés (Magnificent Seven, Once upon a time in the west, Death Wish...). Quelques très bon films à redécouvrir comme l'excellent "Evil that men do".

Comme tout acteur de film d'action Bronson a vite été catalogué dans la catégorie des bourrins ( catégorie que Sly connait trop bien.). Il fera pourtant une étonnante prestation dramatique dans "Indian runner". Mais comme pour Sly, personne n'aurait cru en ses personnages torturés s'il n'avait pas assuré le talent artistique...

Il fera aussi une belle carrière en Europe... Après avoir fait équipe avec Delon (Adieu l'ami), tué Michel constantin (De la part des copains) Il est donc un peu frenchy sur les bords...
C'est d'ailleurs sa carrière en Europe qui le remettra en scelle aux US. Allez comprendre Hollywood.

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Grand respect pour cet acteur qui manque déja au cinéma...
Goku
C'est vrai que la ressemblance tant au niveau du jeu que de la carrière est frappante, je suis d'accord avec toi j'y avait déja pensé. smile.gif
LeFab
Ah, les Death Wish! Si c'est pas des plaisirs coupables, ça!

Personne n'a en tout cas mentionné qu'il a joué (débuté, peut-être?) au côté du grand Vincent Price dans L'homme au masque de cire wallbash.gif ninja.gif
Moogly25
Ayant pas trouvé de topic sur le film, ni sur les films de guerre en général :


LES 12 SALOPARDS

Où quand Lee Marvin vieux grigou de gradé fait pour la guerre et pas pour la paperasserie se retrouve à former une douzaine de condamnés (à mort, à la prison ou à des travaux forcés selon le crime). L'objectif ? Déssouder du Fritz en France après un parachutage et une infiltration dans un chateau QG. A la clé, l'amnestie en cas de survie.

1/ La sélection.

12 enflures à manier au cas par cas. Au programme : un messie auto-proclamé qui saigne les femmes, un officier qui abat les déserteurs, un mafioso qui se veut leader, une force de la nature victime d'un emportement, etc... Evidemment certain sont plus développés que d'autres (les acteurs qui ont fait leur chemin surtout).

2/ L'entraînement.

Le passage obligé, avec la formation et l'apprentissage de l'autorité mais aussi de la solidarité. Courant mais toujours aussi plaisant à voir, surtout quand c'est Marvin à la baguette.

3/ La couverture.

Etre prêt ne suffit pas, la mission doit rester secrète et montrer patte blanche n'est pas gage de réussite. L'équipe doit prouver ses perfomances dans un wargame. Pas trop de suspense mais une bonne partie de rigolade.

4/ La mission.

On sait d'avance que tous ne n'en sortiront pas, mais pouvaient-ils prévoir que... Le stress est présent tout le long même aux revisionnages. Violent, sanglant, on est triste pour les salauds qu'on adorait détester au départ.


Au final un film poignant dont les deux premiers tiers servent à la préparation, ce qui pourrait faire trop attendre la mission elle-même est en fait une manière de se rendre compte le temps passé à la préparation théorique alors que la pratique, dans le dernier tiers, se déroule en une nuit et pas forcément comme prévu.

1H40 de détente à apprivoiser les crapules qu'il faudra voir tomber dans les 40 dernières minutes.

N.B= Bronson, puisque ce topic lui est dédié, s'en sort très bien avec un personnage sympatique qui devient vite le leader du groupe.
pirate
LMD je recommande chaudement le Passager de la pluie avec une Marlène Jobert femme-enfant qui vient en contre point d'un Bronson à la fois minéral, dangereux et ambigue le tout avec un numéro de passe passe avec des noix (il les brise contre les vitres sans casser la vitre) qui fait d'ailleurs écho à son numéro dans Adieu l'ami (le coup du gobelet plein d'eau qu'on remplit de pièce sans faire déborder le verre). Mais en dehors de ce gadget qui renforce le côté mytique du personnage, le Passager est un excellent film, chargé en stress où on ne sait jamais vraiment qui est Bronson, good ou bad guy charmeur, tueur ou flic, un fauve en tout cas, le charisme de Bronson y faisant pour beaucoup comme dans Monsieur St Yves par exemple. La Cité de la Violence j'ai un peu plus de mal par contre peut-être parce que c'est un "petit" film sur le thème rabaché du tueur cherchant sa vengeance et qu'en fait de violence on assiste à quelque fusillade sans grand intérêt. Cosa Nostra, c'est une question, est bien ce film qui raconte la défection de Joe Valachi ? Et où, si je me souviens bien on assiste à une scène assez éprouvante de castration d'un affranchi ayant eut le tord de convoler avec la femme d'un autre affranchi. En dehors de ça j'ai toujours été un inconditionnel de Bronson, déjà parce que je le trouvais plus crédible que les autres de sa génération dans le domaine action, question de carrure, mais surtout parce qu'il y avait en lui un calme apparent qui tenait du prédateur et qu'on a pas suffisement utilisé. Bronson n'a jamais été très bien considéré aux Etats Unis, il était d'une époque où les films d'actions n'avaient probablement pas la même aura que maintenant et les acteurs qui jouaient dedans étaient traité comme des gens pas forcément "sérieux" s'ils se contentaient de ce registre. Bronson a fini par s'y retrouver enfermer avec des films effectivement dépressifs (d'ailleurs rien que les titres : Death Wish : voeux de mort... tout un programme) où la taille du calibre tenu par le père est rapidement devenu inversement proportionnel à la qualité du film (au début un petit revolver genre saturday night gun, puis un 44 auto, puis une mitrailleuse lourde pour char de combat...)
stan corben
Meilleur film de Bronson, Il était une fois dans l'Ouest...
Possède à son actif des classiques et plein de serie B bien sympas...
Malgré des talents d'acteur limité, Bronson a sut devenir une gueule du cinéma Amériquain et par défaut du cinéma mondial...
Pleines de stars d'aujourd'hui n'arriveront jamais à posseder autant de bons films que lui
Dommage que sa fin de carrière fut aussi ratée...
R.I.P...
Scalp
Le Flingueur



Ah Charles Bronson, vraiment un de mes acteurs préféré !!! sa carriere se divise en 2 catégorie : les films pas de moustaches ( ces meilleurs : Grande evasion, 12 salopards, 7 mercenaires, bagarreur et bien entendu il etait une fois dans l'ouest ) et les films moustaches qui eux aussi se divise en 2 categorie : un avant et apres Death Wish ( grosso modo hein ) avant on retrouve pas mal de ptit film vraiment dont le flingueur et apres malheureusement c'est la déchéance heureusement Sean Penn lui donnera un dernier grand role.
Le flingueur dans reste un des must de la carriere moustache donc, ca commence par 15 minutes sans aucun dialogues ou Bronson observe sa cible tranquillement pour pouvoir l'eliminer de la meilleure façon possible. Il incarne un tueur méticuleux un peu au bout du rouleaux qui va prendre sous son aile un jeune chien fou tres bien interpreté par jan michael vincent. La relation pere/fils entre les 2 hommes est un des points fort du film, bien entendu le film reserve son lot de scene d'action plutot bien ficelé : une course poursuite en moto qui fait plaisir a voir car des scenes aussi lisible ça existe plus, et pis Bronson shotgun en main c'est la classe ( presque autant que Clint c'est dire ).
Ce film est une des multiple collaboration entre Bronson et Winner et c'est leur meilleur film ensemble ( et peut etre bien le meilleur de Winner ), niveau mise en scene c'est vraiment bien foutu avec des plans ultra iconique de Bronson dont le charisme et la prestance saute au yeux.
Et pis la fin est au niveau du film : vraiment tres bonne !!!
Dans les seconds role on retrouve le temps d'une scene la femme à Bronson : Jill Ireland.
Un film de tueur qui vait vraiment plaisir a voir et qui n'a pas pris une ride.

5/6
johnny walker
Gros fan de Charles mais pas trop de son passage dévastateur chez la Cannon !!!. Tombé amoureux de l'acteur assez jeune après avoir vu IL ETAIT UNE FOIS L'OUEST et son génial personnage taciturne. Ensuite son rôle dans LE BAGARREUR de Walter Hill m'avait impressionné comme son dernier rôle magnifique chez Sean Penn dans INDIAN RUNNER.
LMD
Maté Act of Vengeance de John MacKenzie, dans l'édition Barucq Films (donc un bon gros rip illégal de VHS) avec un Bronson armé sur la jaquette bien mensongére. Il s'agit en réalité d'un "(TV?) film adapté d'une histoire vraie" mais on comprend ce qui à pu intéresser le padre Charles, ici sans moustache: ça cause des turpitudes du syndicat des mineurs, et Bronson joue un immigré polonais ancienne gueule noire qui va se présenter face à l'appareil corrompu. C'est plan plan chiant, mais ça aurait pu être bien avec un sujet pareil: coup de grisou, jeu politique dans le syndicat et même un subplot sur les tueurs du dimanche engagés pour éliminer le fier Yablonski qui ont beaucoup de mal à passer aux actes. Il y a des bribes de choses intéressantes dans la tentative de pas trop charger la mule des méchants ("Vous croyez que ça a été facile de réunir cet argent? Il a fallu faire 23 fausses fiches de paye de mineurs pour l'obtenir") mais ça ne prend jamais vraiment et on tombe dans l'histoire édifiante qui passe à coté de son sujet (la face prolo et syndicaliste des USA pendant les années 60).

A noter qu'outre notre Charles adoré, la distribution est complété par Ellen Burstyn dans le rôle de sa femme, Ellen Barkin en gourde manipulatrice et un certain Keannu Reeves en marginal assassin.
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