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Version complète : Stanley Kubrick - Son chef d'oeuvre ?
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Flying Totoro
CITATION(Clint @ 03 7 2007 - 15:22) *
FEAR AND DESIRE et LE BAISER DU TUEUR durent à peine un peu plus d'une heure.
C'est du long métrage ça ?


CITATION
En France, le CNC ne reconnait officiellement que le court-métrage, qui a une durée inférieure à 60 minutes, et le long métrage au-delà de 60 minutes. Cependant, l'usage considère souvent qu'entre 40 et 60 minutes il s'agit d'un moyen-métrage.


(wiki)
stan corben
CITATION(Flying Totoro @ 03 7 2007 - 15:24) *
CITATION(Clint @ 03 7 2007 - 15:22) *
FEAR AND DESIRE et LE BAISER DU TUEUR durent à peine un peu plus d'une heure.
C'est du long métrage ça ?


CITATION
En France, le CNC ne reconnait officiellement que le court-métrage, qui a une durée inférieure à 60 minutes, et le long métrage au-delà de 60 minutes. Cependant, l'usage considère souvent qu'entre 40 et 60 minutes il s'agit d'un moyen-métrage.
(wiki)



Merci de me défendre... wink.gif
Clint
CITATION
L'agence du court métrage classifie les films ainsi :

* court métrages : durée inférieure à 60 minutes, soit 1 600 mètres en 35 mm à 24 images par seconde
* longs métrages : métrage supérieure à 60 minutes, soit 1 600 mètres en 35 mm à 24 images par seconde

La notion de « moyen métrage », utilisée fréquemment pour désigner des longs courts métrages ou des longs métrages ne dépassant pas 75 minutes, ne correspond à aucune dénomination officielle.


(wiki)

Ce sont donc des moyens métrages de manière non officielle mais on peut ne pas être d'accord tout en trouvant que j'ai raison ou l'inverse.
Bref, ils sont très bien aussi ces 2 moyens métrages icon_mrgreen.gif.
(C'est pas clair cette histoire de durée)
Flying Totoro
CITATION(Clint @ 03 7 2007 - 15:31) *
(C'est pas clair cette histoire de durée)


Si très clair :

CITATION
Le décret du 24 février 1999 relatif au soutien financier de l'industrie cinématographique définit les conditions d'octroi du soutien financier à la production des œuvres cinématographiques de courte durée (œuvres dont la durée de projection en salles de spectacles cinématographiques est inférieure ou égale à une heure) et de longue durée (œuvres dont la durée de projection en salles est supérieure à une heure) : c'est dans ce cadre que les œuvres cinématographiques sont éligibles au présent dispositif d'aide sélective.


(CNC)
Clint
Ok, ça corrobore donc que la notion de moyen métrage est officieuse, ce que j'ignorais. Ce qui n'empêche pas les 2 films de Kubrick de tomber en plein dedans.
Merci pour les précisions.
Flying Totoro
CITATION(Clint @ 03 7 2007 - 15:52) *
Ok, ça corrobore donc que la notion de moyen métrage est officieuse, ce que j'ignorais. Ce qui n'empêche pas les 2 films de Kubrick de tomber en plein dedans.


ben si puisqu'ils font plus de 60 minutes..
Mechagodzilla
CITATION(Flying Totoro @ 03 7 2007 - 15:58) *
CITATION(Clint @ 03 7 2007 - 15:52) *
Ok, ça corrobore donc que la notion de moyen métrage est officieuse, ce que j'ignorais. Ce qui n'empêche pas les 2 films de Kubrick de tomber en plein dedans.


ben si puisqu'ils font plus de 60 minutes..



une question : est ce qu'il est possible que lors de son passage à le télé, en 25 images/seconde au lieu de 24, le film passe du statut de long métrage à celui de moyen métrage ?


Je pense que cette question est fondamentale et mérite d'être posée sans fioriture...
stan corben
Moi je vais faire un tour et je reviens... ohmy.gif
Flying Totoro
CITATION(Mechagodzilla @ 03 7 2007 - 16:06) *
une question : est ce qu'il est possible que lors de son passage à le télé, en 25 images/seconde au lieu de 24, le film passe du statut de long métrage à celui de moyen métrage ?


Je pense que cette question est fondamentale et mérite d'être posée sans fioriture...


Et bien non, c'est bien la durée cinéma qui sert de base.

Mais je te soupçonne de poser cette question pour éviter une question ô combien plus essentielle : est ce que tu as fini par mater mon voisin Totoro ?
Mechagodzilla
CITATION(Flying Totoro @ 03 7 2007 - 16:28) *
CITATION(Mechagodzilla @ 03 7 2007 - 16:06) *
une question : est ce qu'il est possible que lors de son passage à le télé, en 25 images/seconde au lieu de 24, le film passe du statut de long métrage à celui de moyen métrage ?


Je pense que cette question est fondamentale et mérite d'être posée sans fioriture...


Et bien non, c'est bien la durée cinéma qui sert de base.

Mais je te soupçonne de poser cette question pour éviter une question ô combien plus essentielle : est ce que tu as fini par mater mon voisin Totoro ?



je suis né dans une salle de cinéma pendant une projection de "mon voisin Totoro" !!
Linsky
Barry Lindon, Full Metal, Orange Mecanique.. impossible de savoir lequel m'a le plus stimulé (tous!), un hommage pour "2001" qui m'a fait reflechir pendant pres de 15 ans (et quelques fois encore avant de m'endormir..), mais par contre, je sais celui qui m'a tué cerebralement :
le "Eyes Wide Shut", vraiment, je l'ai subi.. (les 3 notes de piano pendant de longues sequences, surement "trop onirique" pour moi..), avec un Tom Cruise et une Kidman possédés par leur rôles (?!), c'etait vraiment trop, et d'ailleurs, Kubrick en est mort, apparemment.. sad.gif

c'etait comme s'il faisait au monde entier un immense bras d'honneur, avant de partir, pour qu'on ne n'oublie pas ! biggrin.gif
Le Grand Wario
Perso, j'ai vu que Orange Mécanique (bon, mais pas top), Shining (Très bien réalisé), Full Metal Jacket (Efficace), 2001 (c'est extrêmement bon jusqu'au moment ou ça vire psychédélique, et me répondez pas que c'est voulu, c'est une idée de merde, point à la ligne, si on veut pas faire passer ses thématiques grâce à l'action, on écrit des essais, point), et Lolita. Et alors Lolita, c'est absolument lamentable, il a fait un film inoffensif d'un livre incandescent: C'était le roman d'un pédophile qui arrivait( par la seule force de l'écriture à faire sentir ce que pense ces malades, la façon dont ils se travestissent la réalité pour croire que leurs victimes aiment ça ET à faire approcher la souffrance des victimes. On a quoi, à l'écran? Une histoire entre une jeune femme de seize ans et un vieux beau qui tord les mains pour montrer son sentiment de culpabilité... C'est un renversement des thèmes du bouquin, comme une défense d'Humbert Humbert. Je trouve ça à vomir. Lisez Lolita, c'est un des plus grand livres que j'ai lu.

Ceci dit, vous m'avez donné envie de voir Barry Lyndon.
Mechagodzilla
CITATION(Le Grand Wario @ 04 7 2007 - 09:55) *
et Lolita. Et alors Lolita, c'est absolument lamentable, il a fait un film inoffensif d'un livre incandescent: C'était le roman d'un pédophile qui arrivait( par la seule force de l'écriture à faire sentir ce que pense ces malades, la façon dont ils se travestissent la réalité pour croire que leurs victimes aiment ça ET à faire approcher la souffrance des victimes. On a quoi, à l'écran? Une histoire entre une jeune femme de seize ans et un vieux beau qui tord les mains pour montrer son sentiment de culpabilité... C'est un renversement des thèmes du bouquin, comme une défense d'Humbert Humbert. Je trouve ça à vomir. Lisez Lolita, c'est un des plus grand livres que j'ai lu.



De l'aveu même de Nabokov, Lolita-le livre parle moins de pédophilie que de sa propre fascination pour l'Amérique, qui à l'image de l'héroine, est pour l'écrivain une espèce de gamine con et vulgaire que n'importe quelle personne dotée d'un minimum de culture devrait mépriser mais qui ne peut s'empecher d'être attirée par elle.

Je pense qu'il en va de même pour le film de Kubrick que l'aspect sulfureux du bouquin n'attirait pas spécialement. Dès lors, inutile de caster une actrice aussi jeune que la Lolita du roman (effectivement bien plus jeune que Sue Lyon à l'époque), d'autant plus que la chose ne serait jamais passé à l'époque.
Hippolyte
Stanley Kubrick, son chef d'oeuvre ? Avoir réussi à se faire passer pour un grand cinéaste.
Mais bon je n'ai vu que Orange Mécanique, Shinning, Dr Folamour, 2001 l'Odyssée de l'espace, Spartacuisse, Lolita... alors je peux me tromper.




CITATION(Mechagodzilla @ 04 7 2007 - 10:21) *
De l'aveu même de Nabokov, Lolita-le livre parle moins de pédophilie que de sa propre fascination pour l'Amérique, qui à l'image de l'héroine, est pour l'écrivain une espèce de gamine con et vulgaire que n'importe quelle personne dotée d'un minimum de culture devrait mépriser mais qui ne peut s'empecher d'être attirée par elle.

Je pense qu'il en va de même pour le film de Kubrick que l'aspect sulfureux du bouquin n'attirait pas spécialement. Dès lors, inutile de caster une actrice aussi jeune que la Lolita du roman (effectivement bien plus jeune que Sue Lyon à l'époque), d'autant plus que la chose ne serait jamais passé à l'époque.


Alors, déjà, Nabokov ayant eu de gros ennuis suite à la publication de son bouquin, il a dû multiplier les déclarations visant à établir que son livre n'était en rien un livre sur la pédophilie. Et la lecture du livre prouve bien au contraire que Nabokov a su se saisir du sujet le plus difficile du monde et en tirer un chef d'oeuvre. Il a réussi à livrer le point de vue d'Humbert, sans qu'un instant il soit possible au lecteur d'adhérer à son délire. L'innocence de Lolita, sa souffrance ensuite ne peut pas échapper au lecteur, et ce alors que nous lisons les horreurs proférées par Humbert à son sujet.
Bref, depuis que j'ai lu ce bouquin, je trouve complètement scandaleux l'usage que l'on fait aujourd'hui du prénom Lolita...usage qui justement date du film de Kubrick, qui a fait de la gamine de 12 ans innocente, une jeune allumeuse de 16... (et si le casting ne pouvait effectivement se faire sur une fille aussi jeune, il n'était pas pour autant nécessaire de la faire passer pour ayant "cherché" le pauvre Humbert, si ?).

Et il est évident que c'est bien ce qu'on considère comme l' aspect sulfureux du bouquin qui a attiré Kubrick, surtout quand on voit le reste de sa filmo...
Mechagodzilla
CITATION(Hippolyte @ 04 7 2007 - 10:53) *
Stanley Kubrick, son chef d'oeuvre ? Avoir réussi à se faire passer pour un grand cinéaste.
Mais bon je n'ai vu que Orange Mécanique, Shinning, Dr Folamour, 2001 l'Odyssée de l'espace, Spartacuisse, Lolita... alors je peux me tromper.


no comment.

CITATION
Bref, depuis que j'ai lu ce bouquin, je trouve complètement scandaleux l'usage que l'on fait aujourd'hui du prénom Lolita...usage qui justement date du film de Kubrick, qui a fait de la gamine de 12 ans innocente, une jeune allumeuse de 16... (et si le casting ne pouvait effectivement se faire sur une fille aussi jeune, il n'était pas pour autant nécessaire de la faire passer pour ayant "cherché" le pauvre Humbert, si ?).
A partir du moment ou Kubrick ne peut pas (ou ne veut pas) aborder le thème de la pédophilie de manière aussi frontale que Nabokov, je ne vois pas où réside le problème dans le fait de vieillir Lolita dans le film.

En outre, à la fin du film, la Lolita de Kubrick est aussi une victime : abusée et manipulée par Clair Quilty, sa vie est également brisée, même si elle ne s'en rend encore pas compte de façon consciente.

En tout cas pour moi le film de Kubrick n'est pas un plaidoyer en faveur des pauvres célibataires quadragénaires victimes de jeunes allumeuses.

J'ajouterai aussi, à propos de la connotation que trimballe le prénom Lolita aujourd'hui que j'ai un neveu prénommé Régis qui en veut énormément aux Nuls.

CITATION
Et il est évident que c'est bien ce qu'on considère comme l' aspect sulfureux du bouquin qui a attiré Kubrick, surtout quand on voit le reste de sa filmo...


ben je sais pas... que Kubrick se soit attaqué en son temps à des sujets polémiques (ou considérés à l'époque comme tels), je veux bien. Mais faudra m'expliquer en quoi le traitement qu'il y a apporté est sulfureux.
Hippolyte
CITATION(Mechagodzilla)
A partir du moment ou Kubrick ne peut pas (ou ne veut pas) aborder le thème de la pédophilie de manière aussi frontale que Nabokov, je ne vois pas où réside le problème dans le fait de vieillir Lolita dans le film.

S'il ne veut pas parler de la pédophilie, pourquoi adapter "Lolita" ??? Passé 16 ans, ce n'est plus de la pédophilie... Je pense que Kubrick a voulu se saisir de la notoriété scandaleuse du livre, sans avoir pour autant les couilles d'aller aussi loin que Nabokov.

CITATION
En outre, à la fin du film, la Lolita de Kubrick est aussi une victime : abusée et manipulée par Clair Quilty, sa vie est également brisée, même si elle ne s'en rend encore pas compte de façon consciente.
Ben oui, le film a son histoire propre, mais je le répète, ce n'et pas celle du livre. Que Kubrick fasse de Lolita une victime (et ce seulement à la fin du film...) ne compense pas l'énorme contresens de sa relation à Humbert.

CITATION
En tout cas pour moi le film de Kubrick n'est pas un plaidoyer en faveur des pauvres célibataires quadragénaires victimes de jeunes allumeuses.

Pour moi, si. Kubrick a fait un film sur le banal gâchage de deux vies, là où Nabokov faisait la plus terrible plongée dans la maladie mentale et la souffrance enfantine.

CITATION
J'ajouterai aussi, à propos de la connotation que trimballe le prénom Lolita aujourd'hui que j'ai un neveu prénommé Régis qui en veut énormément aux Nuls.
Le mal fait par Kubrick (de façon bien involontaire, je sais) est bien plus grave que celui de porter nom qui fait automatiquement penser à "con". Il a permis que soit renforcée l'idée de la culpabilité sous-jacente des jeunes filles abusées. Ce personnage a inspiré des modes transformant justement les plus jeunes enfants en "nymphettes" : c'est le terme utilisé par Nabokov pour la catégorie de fillettes (dès 8 ans...) qu'Humbert juge consommables, et même cherchant à être "consommées".

CITATION

ben je sais pas... que Kubrick se soit attaqué en son temps à des sujets polémiques (ou considérés à l'époque comme tels), je veux bien. Mais faudra m'expliquer en quoi le traitement qu'il y a apporté est sulfureux.

Et bien, le livre n'est en rien sulfureux (c'est juste affreux, jamais érotique ou même sensuel). Alors que l'atmosphère du film est justement basée sur la sensualité naissante et forcément perverse de Lolita. Sur celle de sa mère. Et sur l'érotisation de leur raport à Humbert. Bref, Kubrick a joué à fond sur le caractère sulfureux de la réputation du livre (et je dis bien réputation, car le livre en lui même, je le répète, n'est en rien sulfureux !!!).
stivmacouine
sans hésiter une seconde

ARTIFICIAL INTELLIGENCE

merci et bonsoir icon_mrgreen.gif

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Mason
je viens de me cogner les 7 pages.

c'est marrant mon avis ressemble a un best of de plusieurs posts précedents.
en fait moi y a des films de Kubrick qui m'ont marqué pour le fond ( Orange mécanique) et d'autre pour la forme ( Barry Lyndon )

le best pour moi ca reste " shining" . pour la leçon de mise en scene , pour le theme musical. j'ai beau le revoir pleins de fois , à chaque fois je releve une nouvelle idée de mise en scene . ( par exemple, lorsque danny se balade avec son karting, jme suis toujours demandé si c'etait de la zik ou bien juste le bruit des roues sur le sol des couloirs de l'immeuble).

"orange mécanique" ca reste comme un film que je devais pas voir avant d'avoir 16 ans. ca lui conferais a mes yeux une aura encore plus attractive. retrspectivement, une fois qu'on découvre ce film maintenant, la violence visuelle fait assez modérée ( toutes proportions gardées bien sur) comparée aux scenes de violence d'aujourd'hui.
c'est un film que je met dans la catégorie sus-citée " film avec fond plus passionnant que la forme".

j'ai adoré " les sentiers de la gloire" , " full métal jacket"...et j'ai bien pionçé devant " eyes wide shut".

et plsu je vous lis avec vos posts, plus je me dis que j'ai de sacrées lacunes au niveau de la filmo du monsieur...et donc a voir en priorité : "lolita"
Le Grand Wario
CITATION(Mason @ 10 7 2007 - 00:40) *
et plsu je vous lis avec vos posts, plus je me dis que j'ai de sacrées lacunes au niveau de la filmo du monsieur...et donc a voir en priorité : "lolita"

Lis plutôt le bouquin, un des plus grands du XXème siècle.
Moogly25
Je viens de voir Barry Lyndon, que j'ai reçu gratuitement en dvd.

C'est un film magnifique, quelle vie dramatique que celle-là.
kitano
CITATION(Hippolyte @ 04 7 2007 - 10:53) *
Stanley Kubrick, son chef d'oeuvre ? Avoir réussi à se faire passer pour un grand cinéaste.
Mais bon je n'ai vu que Orange Mécanique, Shinning, Dr Folamour, 2001 l'Odyssée de l'espace, Spartacuisse, Lolita... alors je peux me tromper.

CITATION(Mechagodzilla @ 04 7 2007 - 10:21) *
De l'aveu même de Nabokov, Lolita-le livre parle moins de pédophilie que de sa propre fascination pour l'Amérique, qui à l'image de l'héroine, est pour l'écrivain une espèce de gamine con et vulgaire que n'importe quelle personne dotée d'un minimum de culture devrait mépriser mais qui ne peut s'empecher d'être attirée par elle.

Je pense qu'il en va de même pour le film de Kubrick que l'aspect sulfureux du bouquin n'attirait pas spécialement. Dès lors, inutile de caster une actrice aussi jeune que la Lolita du roman (effectivement bien plus jeune que Sue Lyon à l'époque), d'autant plus que la chose ne serait jamais passé à l'époque.


Alors, déjà, Nabokov ayant eu de gros ennuis suite à la publication de son bouquin, il a dû multiplier les déclarations visant à établir que son livre n'était en rien un livre sur la pédophilie. Et la lecture du livre prouve bien au contraire que Nabokov a su se saisir du sujet le plus difficile du monde et en tirer un chef d'oeuvre. Il a réussi à livrer le point de vue d'Humbert, sans qu'un instant il soit possible au lecteur d'adhérer à son délire. L'innocence de Lolita, sa souffrance ensuite ne peut pas échapper au lecteur, et ce alors que nous lisons les horreurs proférées par Humbert à son sujet.
Bref, depuis que j'ai lu ce bouquin, je trouve complètement scandaleux l'usage que l'on fait aujourd'hui du prénom Lolita...usage qui justement date du film de Kubrick, qui a fait de la gamine de 12 ans innocente, une jeune allumeuse de 16... (et si le casting ne pouvait effectivement se faire sur une fille aussi jeune, il n'était pas pour autant nécessaire de la faire passer pour ayant "cherché" le pauvre Humbert, si ?).

Et il est évident que c'est bien ce qu'on considère comme l' aspect sulfureux du bouquin qui a attiré Kubrick, surtout quand on voit le reste de sa filmo...



Oui sauf que Kubrick ne retranscrit pas un livre en film, il s'empare d'un roman pour y calquer ses propres thématiques.
Son shining par exemple n'a plus grand chose à voir avec le bouquin de King qui n'a pas aimé qu'il dénature ainsi son histoire au point de produire et superviser une série plus conforme à son histoire.
C'est un vrai artiste et comme souvent il n'y a pas la place pour deux donc il y en a un qui mange l'autre.
Aprés on ne peut évidemment pas s'empêcher de comparer un livre et le film qui s'en inspire, personnellement j'ai tendance à les juger comme deux oeuvres complètement différentes parce qu'on ne retrouve jamais exactement ce qu'on avait ressentit en lisant un livre donc on ne peut être que déçu, mais je peux comprendre que ça énerve quand le film éclipse le livre dont il est issu (bien que ça ne soit pas le cas avec lolita) surtout quand il n'a plus grand chose à voir avec l'original.
En tout cas je vois pas trop pourquoi on reprocherait à Kubrick de ne pas avoir "respecté" l'oeuvre originale, il n'a jamais été un adaptateur et si on aime vraiment l'excellent livre de Nabokov on peut toujours le relire.








(pardon pour les portes ouvertes tout ça mais il fait trés chaud chez moi alors j'essaye de faire des courant d'air...)
DreamSquare
Ce mec est un génie. Love.

Mais je préfére Stalker de Tarkovski icon_mrgreen.gif
Le Grand Wario
CITATION(kitano @ 19 7 2007 - 01:27) *
CITATION(Hippolyte @ 04 7 2007 - 10:53) *
Stanley Kubrick, son chef d'oeuvre ? Avoir réussi à se faire passer pour un grand cinéaste.
Mais bon je n'ai vu que Orange Mécanique, Shinning, Dr Folamour, 2001 l'Odyssée de l'espace, Spartacuisse, Lolita... alors je peux me tromper.

CITATION(Mechagodzilla @ 04 7 2007 - 10:21) *
De l'aveu même de Nabokov, Lolita-le livre parle moins de pédophilie que de sa propre fascination pour l'Amérique, qui à l'image de l'héroine, est pour l'écrivain une espèce de gamine con et vulgaire que n'importe quelle personne dotée d'un minimum de culture devrait mépriser mais qui ne peut s'empecher d'être attirée par elle.

Je pense qu'il en va de même pour le film de Kubrick que l'aspect sulfureux du bouquin n'attirait pas spécialement. Dès lors, inutile de caster une actrice aussi jeune que la Lolita du roman (effectivement bien plus jeune que Sue Lyon à l'époque), d'autant plus que la chose ne serait jamais passé à l'époque.


Alors, déjà, Nabokov ayant eu de gros ennuis suite à la publication de son bouquin, il a dû multiplier les déclarations visant à établir que son livre n'était en rien un livre sur la pédophilie. Et la lecture du livre prouve bien au contraire que Nabokov a su se saisir du sujet le plus difficile du monde et en tirer un chef d'oeuvre. Il a réussi à livrer le point de vue d'Humbert, sans qu'un instant il soit possible au lecteur d'adhérer à son délire. L'innocence de Lolita, sa souffrance ensuite ne peut pas échapper au lecteur, et ce alors que nous lisons les horreurs proférées par Humbert à son sujet.
(Bref, depuis que j'ai lu ce bouquin, je trouve complètement scandaleux l'usage que l'on fait aujourd'hui du prénom Lolita...usage qui justement date du film de Kubrick, qui a fait de la gamine de 12 ans innocente, une jeune allumeuse de 16... (et si le casting ne pouvait effectivement se faire sur une fille aussi jeune, il n'était pas pour autant nécessaire de la faire passer pour ayant "cherché" le pauvre Humbert, si ?).

Et il est évident que c'est bien ce qu'on considère comme l' aspect sulfureux du bouquin qui a attiré Kubrick, surtout quand on voit le reste de sa filmo...



Oui sauf que Kubrick ne retranscrit pas un livre en film, il s'empare d'un roman pour y calquer ses propres thématiques.
Son shining par exemple n'a plus grand chose à voir avec le bouquin de King qui n'a pas aimé qu'il dénature ainsi son histoire au point de produire et superviser une série plus conforme à son histoire.
C'est un vrai artiste et comme souvent il n'y a pas la place pour deux donc il y en a un qui mange l'autre.
Aprés on ne peut évidemment pas s'empêcher de comparer un livre et le film qui s'en inspire, personnellement j'ai tendance à les juger comme deux oeuvres complètement différentes parce qu'on ne retrouve jamais exactement ce qu'on avait ressentit en lisant un livre donc on ne peut être que déçu, mais je peux comprendre que ça énerve quand le film éclipse le livre dont il est issu (bien que ça ne soit pas le cas avec lolita) surtout quand il n'a plus grand chose à voir avec l'original.
En tout cas je vois pas trop pourquoi on reprocherait à Kubrick de ne pas avoir "respecté" l'oeuvre originale, il n'a jamais été un adaptateur et si on aime vraiment l'excellent livre de Nabokov on peut toujours le relire.


Moui...Sauf que kubrick ne reprend même pas l'argument du bouquin, à savoir "un homme se marie avec une femme dans le but de violer sa petite fille de dix ans". Là, on a juste l'histoire d'un vieux beau et d'une fille de seize ans. À part le prénom Lolita, je trouve qu'il y a pas grand chose à voir. Kubrick a voulu profiter du fait que le bouquin est un chef d'oeuvre pour faire parler d'un film qui N'est PAS inspiré par le livre. Avec son histoire, il aurait pu s'appeler "Françoise", "Mildred" ou "Britney", sans que personne ne voit qu'il a été inspiré par Nabokov. Il s'appelle "Lolita" tout simplement pour faire parler de lui.

Et en tout état de cause, il se serait appelé "Françoise", "Mildred" ou "Britney", ça aurait quand même été un mauvais film...

(Au fait, je trouve que "Shining" est la meilleure adaptation de Stephen King que j'ai vu. L'esprit du livre n'est pas trahi. Dans "Lolita", si.)
Moogly25
Et ce bien que King ne trouve pas le film réussi icon_mrgreen.gif
Electron Libre


Fasciné par Shining, j’ai néanmoins toujours compris ceux qui critiquaient le film, pour ses longs intervalles entre ses coups d’éclats fulgurants ou l’opacité de certaines scènes.
Certains parleraient de ‘’faiblesses’’ ou de ‘’défauts’’ récurrents chez Kubrick, d’autres parleraient plutôt de handicaps pour le spectateur à saisir toute la portée de l’œuvre.
Ce problème, 2001 le compensait par l’expérience viscérale de sa mise en scène, Full Metal Jacket par la brutalité de ses évènements, Barry Lyndon par la grâce sublime de ses images et Eyes Wide Shut par l’intrigante anarchie de son évolution. Mais Shining en revanche semblait ne rien avoir pour l’équilibrer. Cela pouvait sans doute s’expliquer par sa nature même de film d’horreur, devant logiquement distiller l’alternance tension / relaxation pour faire monter la peur chez le spectateur, et que donc –avec le recul- un tel projet (mentionné comme : ‘’faire le plus grand film de trouille de l’histoire’’) n’était pas fait pour un artiste comme Kubrick. Un homme qui malgré tout son cynisme et sa misanthropie n’en était pas moins d’une densité et d’un altruisme inadéquats à un objectif –certes noble- mais tellement primaire. D’habitude, on compare Kubrick à ses pères comme Welles, éventuellement Hitchcock. Là il se frottait à ses fils : au Friedkin de L’Exorciste, au Spielberg des Dents De La Mer, au Scott d’Alien. Une certaine idée de régression au niveau de l’évolution de carrière qui semblait dés le départ rendre cette entreprise caduque et inutile. (Mais lui qui avait accompli les ambitions les plus folles jusque là ne se devait-il pas d’essayer cette gageure ? Le thème principal du film n’est-il d’ailleurs pas le complexe de Cronos d’un père voulant tuer son fils ? 30 ans plus tard les Spielberg, Scott et cie à leur tour papys ne continuent-ils pas d’emballer des blockbusters qui en remontrent aux petits jeunes qui montent ?) Je pense que c’est tout cela qui malgré la reconnaissance unanime des qualités monumentales du film, conduit beaucoup de monde à le considérer comme le grand ratage artistique de Kubrick, le film où il a échoué à ses intentions.

M’en désintéressant un peu pour me focaliser sur les sources de mon admiration pour Shining, j’ai néanmoins longtemps accepté cette idée, qui poussait ainsi moult spectateurs à condamner le film (‘’C’est chiant.’’ ‘’C’est vide.’’ ‘’Tout ça pour ça.’’ ‘’Je dors.’’ etc…).

Mais ça n’est plus le cas.

J’ai récemment eu la chance de me faire ouvrir grand les yeux (sans mauvais jeu de mots) sur le sujet beaucoup plus vaste que traite le film au travers de la haine de Jack pour Danny. J’ai eu la chance de lire cette étude :
http://www.collativelearning.com/the%20shining.html
qui décode une intention capitale de Kubrick dans le film, et que malgré des éléments évidents (presque tarte à la crème) je n’avais jamais compris.
A ses lumières (là encore sans mauvais jeu de mots), Shining gagne vraiment une portée monumentale et fait plus que jamais corps avec le reste de l’œuvre de Kubrick, surtout entre son prédécesseur Barry Lyndon (vieille Europe décadente) et son successeur Full Metal Jacket (l’arrogante Amérique embourbée au Vietnam). Vous vous souvenez peut être de l'article de Impact qui mettait en avant un jeu de correspondance dans la filmographie de Kubrick, une similitude entre la forme (illusoire) d'un film et le fond (authentique) du film qui le suit ? Et bien quelque part cette étude met à jour le même type d'analogie...

Je ne vous détaille pas l’article en lui même, je préfère vous inviter à le lire, et j’espère que vous trouverez cela aussi passionnant que moi. L’article est en anglais, mais le texte est également présent en version audio, illustré par des extraits vidéo du film. Cela pourra vous aider si vous avez un peu de mal dans la langue de Shakespeare ou si vous êtes paresseux à l’idée de tout lire. (A mon avis, plus facile et plus merveilleux, c’est pas possible : si vous passez à coté, c’est vraiment que vous êtes pas motivé.)

Sinon, le site propose (entre autres choses) d’autres analyses présentées de la même manière. Une indispensable : celle sur 2001, qui traite surtout du vrai sens du monolithe (un madnaute dans les pages précédentes a évoqué une interprétation similaire, mais l’article creuse vraiment le sujet) et qui vous laissera sur le cul peut être encore plus que celle de Shining. A signaler aussi une sur L’Exorciste assez intéressante, même si elle ne m’a pas convaincu à 100%, également une sur Psychose qui envoie se rhabiller ceux qui pensaient que depuis près de 50 ans tout avait été dit sur ce film, et aussi une sur Alien, simpliste dans son postulat mais très fouillée dans sa démonstration, et qui personnellement m’a fait comprendre intuitivement pourquoi Scott était un candidat intéressant pour réaliser la suite du Silence Des Agneaux. (Maintenant, est-ce que Hannibal est réussi, ça c’est autre chose…)
L’adresse de la page principale : http://www.collativelearning.com/

Bonne(s) lecture(s)


P.S. : je n'avais jamais vu mention de ce site dans le forum Mad, mais si cela a déjà été le cas, pardon pour la redite...




Le Grand Wario
CITATION(Moogly25 @ 21 7 2007 - 19:39) *
Et ce bien que King ne trouve pas le film réussi icon_mrgreen.gif

Ben oui.
Je pense vraiment qu'un auteur n'est pas toujours le mieux placé pour juger son oeuvre et ses dérivés.
kitano
CITATION(Le Grand Wario @ 22 7 2007 - 09:08) *
CITATION(Moogly25 @ 21 7 2007 - 19:39) *
Et ce bien que King ne trouve pas le film réussi icon_mrgreen.gif

Ben oui.
Je pense vraiment qu'un auteur n'est pas toujours le mieux placé pour juger son oeuvre et ses dérivés.


Heu King trouve que Shining est un trés bon film c'est pas le problème simplement il considère à juste titre que ce qu'en a fait Kubrick est trés différent de son histoire donc il a voulu le refaire à sa façon.
figolu
Comme toujours, le roman est un pur prétexte et en cela, Lolita est complètement Kubrickien...

La 1e apparition de Dolores déclenche une passion "mécanique" de Humbert pour celle-ci, une passion qui ne s'arrêtera jamais, car SK aimait décrire les humains comme des machines. Les sentiments d'Humbert font de lui paradoxalement un être déshumanisé, régressé même, puisque rien d'autre ne compte: vie en société, carrière, etc, ce qui le mène jusqu'à la névrose.
Lord-Of-Babylon
CITATION(kitano @ 22 7 2007 - 12:14) *
CITATION(Le Grand Wario @ 22 7 2007 - 09:08) *
CITATION(Moogly25 @ 21 7 2007 - 19:39) *
Et ce bien que King ne trouve pas le film réussi icon_mrgreen.gif

Ben oui.
Je pense vraiment qu'un auteur n'est pas toujours le mieux placé pour juger son oeuvre et ses dérivés.


Heu King trouve que Shining est un trés bon film c'est pas le problème simplement il considère à juste titre que ce qu'en a fait Kubrick est trés différent de son histoire donc il a voulu le refaire à sa façon.



Tutafé à ce niveau le Shinning de Kubrick est assez lamentable en tant qu'adaptation (revoir Carrie ou Shwashank Redemption pour comprendre ce qu'est un vrai travail d'adaptation) il n'en reste pas moins que c'est un grand film

(qui me fait toujours dormir icon_mrgreen.gif )

Juste un truc

CITATION
c'est extrêmement bon jusqu'au moment ou ça vire psychédélique, et me répondez pas que c'est voulu, c'est une idée de merde, point à la ligne, si on veut pas faire passer ses thématiques grâce à l'action, on écrit des essais, point)


Merci pour le fou rire icon_mrgreen.gif
L'archiviste
CITATION(Electron Libre @ 22 7 2007 - 04:47) *
J’ai récemment eu la chance de me faire ouvrir grand les yeux (sans mauvais jeu de mots) sur le sujet beaucoup plus vaste que traite le film au travers de la haine de Jack pour Danny. J’ai eu la chance de lire cette étude :
http://www.collativelearning.com/the%20shining.html
qui décode une intention capitale de Kubrick dans le film, et que malgré des éléments évidents (presque tarte à la crème) je n’avais jamais compris.

Excellent ! Merci pour le lien.
Entre autres choses, j'ai fait un bond en arrière lorsque le gars fait remarquer la présence du tableau indien qui domine le lobby de l'hôtel où travaille Jack. Tellement en évidence que, forcément, je ne l'avais jamais vu. blush.gif
Apparemment, l'auteur de l'analyse ne connaît pas l'origine de cette illustration. Or elle fait partie d'une série d'illustrations similaires qui découlent d'un mythe central de la culture Navajo, et dont le titre est "Là où les deux sont venus à la rencontre de leur père", (Pour ceux qui feraient l'acquisition du DVD de Mythos, c'est l'objet du deuxième cours.), quête mythologique classique où les héros quittent le monde connu, pénètrent au-delà de leur connaissance, dans le domaine de la transcendance, et acquièrent ce qui leur faisait défaut, leur butin... un peu comme lorsqu'un héros grec s'engage dans un labyrinthe quoi wink.gif

Quand la mythologie est vivante, on n'a pas à expliquer ce qu'elle veut dire. Cela équivaut à regarder une toile qui sait nous parler. Elle nous rejoint.
Demandez à l'artiste "Qu'est ce que celà signifie ?", et s'il désire vous humilier, il vous le dira.

(Joseph Campbell)
K_Zee
CITATION(L @ 22 7 2007 - 15:14) *
CITATION(Electron Libre @ 22 7 2007 - 04:47) *
J’ai récemment eu la chance de me faire ouvrir grand les yeux (sans mauvais jeu de mots) sur le sujet beaucoup plus vaste que traite le film au travers de la haine de Jack pour Danny. J’ai eu la chance de lire cette étude :
http://www.collativelearning.com/the%20shining.html
qui décode une intention capitale de Kubrick dans le film, et que malgré des éléments évidents (presque tarte à la crème) je n’avais jamais compris.

Excellent ! Merci pour le lien.
Entre autres choses, j'ai fait un bond en arrière lorsque le gars fait remarquer la présence du tableau indien qui domine le lobby de l'hôtel où travaille Jack. Tellement en évidence que, forcément, je ne l'avais jamais vu. blush.gif



Amusant de voir que ce sous-texte politique trouve une résonnance inattendue dans la VF du film, quand Jack tape en boucle sa phrase "indien vaut mieux que deux tu l'auras". icon_mrgreen.gif

ok je icon_arrow.gif

en tout cas, énorme merci pour le lien, effectivement supra intéressant !!!
Electron Libre
CITATION(L @ 22 7 2007 - 15:14) *
Apparemment, l'auteur de l'analyse ne connaît pas l'origine de cette illustration. Or elle fait partie d'une série d'illustrations similaires qui découlent d'un mythe central de la culture Navajo, et dont le titre est "Là où les deux sont venus à la rencontre de leur père", (Pour ceux qui feraient l'acquisition du DVD de Mythos, c'est l'objet du deuxième cours.), quête mythologique classique où les héros quittent le monde connu, pénètrent au-delà de leur connaissance, dans le domaine de la transcendance, et acquièrent ce qui leur faisait défaut, leur butin... un peu comme lorsqu'un héros grec s'engage dans un labyrinthe quoi wink.gif



Par association d'idées, c'est du coup assez amusant de se dire qu'en même temps que Shining, se tournait également à Elstree L'Empire Contre-Attaque. ''Il y en a un autre...''

King, Kasdan, Kurtz, Kershner, Kubrick... Même Kombat Kampbellien !

Electron Libre
Faut-il rajouter un autre opus à la carrière de Kubrick ? (non, pas A.I. …)

Au fil d’un zapping digressif comme seuls Internet et l’alcool peuvent nous en faire faire (j’me justifie pas, j’explique), je viens de tomber sur ce forum et plus précisément cette page :
http://www.forum-zetetique.com/forum/forum...read?thread=933

En ces lieux pour paranos et autres théoriciens de la conspiration, on s’étonne (à juste titre) de la disparition accidentelle des enregistrements originaux de la Mission Apollo 11. Les américains ont perdu les première images de l’Homme sur la Lune ! Faut le faire…

Parmi ces forumeurs, un allumé (pas si allumé ?) prétend que les supposés mensongers films de propagande américaine autour des faux alunissages des mission Apollo ont été tournés (en tout cas au début) par… Stanley Kubrick !
Son raisonnement se base sur la technique, la carrière de l’artiste (son seul Oscar pour les effets spéciaux de 2001), et ses rapports privilégiés avec la NASA (souvenons-nous des lentilles spéciales conçues pour Barry Lyndon). En poussant le bouchon, on pourrait ajouter que son exil de reclus en Angleterre était peut être une clause de confidentialité top-secrète, et autres délires à la X-Files…

J’avais jamais entendu parler de cette légende.
L'archiviste
CITATION(Electron Libre @ 02 8 2007 - 14:21) *
J’avais jamais entendu parler de cette légende.

Operation Lune, diffusé un 1er avril sur Arte
LMD
Ca court pas mal depuis un moment et c'est amarré à l'idée qu'on est jamais allé sur la lune... Thése qui avait repris un peu de poil de la bête y a 2-3 ans.
Quand à la supposé implication de Kubrick, je crois que William Karel avait réalisé un faux documentaire sur cette histoire, diffusé sur Arte a peu près à la même période.

EDIT: Un point pour moi
Electron Libre
CITATION(L @ 02 8 2007 - 14:40) *
CITATION(Electron Libre @ 02 8 2007 - 14:21) *
J’avais jamais entendu parler de cette légende.

Operation Lune, diffusé un 1er avril sur Arte



Merci, je vais explorer tout ça. (Oui LMD, c'est bien de William Karel)
macfly
Un indice dans les pulls...


à interpréter comme on veut...
Zombie Bachelet
Ah, Stanley Kubrick. C'est bien que ce topic soit remonté, parce qu'il est temps de faire éclater une vérité qui sera peut-être douloureuse pour certains:

Eyes Wide Shut est un resucé intégral du clip 80's de Laura Branigan Self Control...!!!

Sans blague, tout y est : l'errance dans la ville la nuit, la soirée de débauche (métaphorisée pour le clip, bien sur), et même le thème du "est-ce qu'y penser c'est déjà tromper?"...

La preuve sur YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=GjFNXQ8v2Vo
Mechagodzilla
CITATION(Zombie Bachelet @ 02 8 2007 - 18:12) *
Ah, Stanley Kubrick. C'est bien que ce topic soit remonté, parce qu'il est temps de faire éclater une vérité qui sera peut-être douloureuse pour certains:

Eyes Wide Shut est un resucé intégral du clip 80's de Laura Branigan Self Control...!!!



réalisé par William Friedkin, je crois...
L'archiviste
CITATION(Mechagodzilla @ 02 8 2007 - 18:19) *
réalisé par William Friedkin, je crois...

Yep. même si dans la laideur, il n'atteint pas le Dancing in the Dark de Springsteen réalisé par De Palma (avec une toute jeune Courtney Cox)
muf
CITATION(L @ 02 8 2007 - 20:02) *
CITATION(Mechagodzilla @ 02 8 2007 - 18:19) *
réalisé par William Friedkin, je crois...

Yep. même si dans la laideur, il n'atteint pas le Dancing in the Dark de Springsteen réalisé par De Palma (avec une toute jeune Courtney Cox)


C'est elle qui monte sur scène à la fin??? o_O
La vache. Elle était mimi comme tout à l'époque
(J'étais en train de tomber amoureux, je l'ai pas reconnue tout de suite. Faudrait pas que ça grandisse, en fait.)

Sinon, effectuer une captation de concert très vaguement scénarisée (et donc servir la soupe au chanteur), je comprends que ça n'ait pas inspiré De Palma plus que ça (dans la mesure où il est plutôt enclin à malmener ses héros). Le zoom arrière final est assez marrant, dans le genre "vous venez d'assister à quelque chose d'inoubliable" ^^
Captain Cavern
CITATION(L @ 22 7 2007 - 15:14) *
CITATION(Electron Libre @ 22 7 2007 - 04:47) *
J’ai récemment eu la chance de me faire ouvrir grand les yeux (sans mauvais jeu de mots) sur le sujet beaucoup plus vaste que traite le film au travers de la haine de Jack pour Danny. J’ai eu la chance de lire cette étude :
http://www.collativelearning.com/the%20shining.html
qui décode une intention capitale de Kubrick dans le film, et que malgré des éléments évidents (presque tarte à la crème) je n’avais jamais compris.


Etant donné que je suis une buse en anglais, quelqu'un aurait-il l'amabilité de traduire le texte, ou au moins d'en faire un résumé ? Siouplé !
RogerMoore
CITATION(Zombie Bachelet @ 02 8 2007 - 18:12) *
Ah, Stanley Kubrick. C'est bien que ce topic soit remonté, parce qu'il est temps de faire éclater une vérité qui sera peut-être douloureuse pour certains:

Eyes Wide Shut est un resucé intégral du clip 80's de Laura Branigan Self Control...!!!

Sans blague, tout y est : l'errance dans la ville la nuit, la soirée de débauche (métaphorisée pour le clip, bien sur), et même le thème du "est-ce qu'y penser c'est déjà tromper?"...

La preuve sur YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=GjFNXQ8v2Vo


J'avais jamais vu ce clip. C'est marrant , et c'est clairement inspiré par plusieurs films porno ricains, dont "Behind The Green Door" et "Insatiable". En fait, si j'ai bien compris, c'est surtout une déclaration d'amour à Marilyn Chambers icon_mrgreen.gif

Bonjour.
francesco
Je vous préviens tout de suite : si vous commencez à balancer des liens vers des clip's d'Eurodance genre 2 Unlimited ou Technotronics (ca risque de pas tarder), je demande à LMD de cloturer le topique (je suis sûr qu'il se ferait pas prier, il aime ça, le bougre).
Flying Totoro
Houlà this is madness là les mecs !

bon je vous achève avec l'autre clip de Friedkin, largement moins sexe hélas, Somewhere par nulle autre que Barbara Streisand (du coup c'est pas plus mal que ce soit moins sexe)...

Pour les completistes Friedkin a réalisé ça aussi...
LMD
CITATION(Mechagodzilla @ 02 8 2007 - 18:19) *
CITATION(Zombie Bachelet @ 02 8 2007 - 18:12) *
Ah, Stanley Kubrick. C'est bien que ce topic soit remonté, parce qu'il est temps de faire éclater une vérité qui sera peut-être douloureuse pour certains:

Eyes Wide Shut est un resucé intégral du clip 80's de Laura Branigan Self Control...!!!



réalisé par William Friedkin, je crois...


Tout s'explique! Il est fort Friedkin...
Bon dérivez pas trop du pére Kubrick.
Etonnant de voir à quel point il fait peu l'unanimité finalement: ca doit être un retour de baton pour l'iconisation peut être trop définitive de son vivant.

PS: Mais vous avez des sales gouts ma parole. C'est vachement bien la BOF de Wang Chun (en plus y a des images du film dans le clip), tout comme Self Control... Et sans l'Eurodance on aurait jamais eu les derniéres BOF de Satoshi Kon, bande de rustres ohmy.gif
berserk31
Tous le monde peu avoir des gouts different mais kubrick ,meme si certains des film sont inégale , beaucoup sont intouchable ,comme
Docteur Folamour , il faut bien sur se replacer dans le contexte de l'epoque , meme si en 1964 les tention entre l'urss et les etats unis avez baissé d'un cran le film reste d'une incroyable force , personne ne peut critiqué la realisation ou les scenarios des film de kubrick ,reste une quetion de gout mais, quand je voit certain message je me dit une chose , vous avez vraiment pas vu les memes film que moi , certains realisateurs sont intouchable , c'est juste une question de gout aprés ,qui peut critiqué des mec comme kubrick , Peckinpah , kurosawa , leon ,etc ( je ne fait aucun rapprochement entre les realisateur )mais dire que ces realisateur sont moyen ou on fait croire qu'il était bon , sa touche vraiment au ridicule !
doom generation
CITATION(berserk31 @ 02 8 2007 - 21:41) *
... certains realisateurs sont intouchable , c'est juste une question de gout aprés ,qui peut critiqué des mec comme kubrick , Peckinpah , kurosawa , leon ,etc ( je ne fait aucun rapprochement entre les realisateur )mais dire que ces realisateur sont moyen ou on fait croire qu'il était bon , sa touche vraiment au ridicule !


Léon ?

Soit dit en passant, belle plume et très fine analyse.
berserk31
ok leone j'ai oublié le e ,aprés ok je fait des fautes et je suis pas une grande plume mais je m'en branle , il vaut mieux sa que de déblatérer certaine connerie lu sur les tiopic sur des realisateurs de ce niveau
Electron Libre
CITATION(berserk31 @ 02 8 2007 - 22:18) *
ok leone j'ai oublié le e ,aprés ok je fait des fautes et je suis pas une grande plume mais je m'en branle , il vaut mieux sa que de déblatérer certaine connerie lu sur les tiopic sur des realisateurs de ce niveau



Moi j'ai cru que tu avais tapé un O au lieu d'un A...
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