Dr Strangelove pour moi, the Killing aussi, et bien sur les Sentiers de la Gloire.

Full Metal Jacket pour moi. Ce film reste terriblement d'actualité avec la guerre en Irak depuis 4 ans.

Boah,j'pense que mon Kubrick préféré c'est surement Shining,on approche quand même du film d'horreur parfait,avec les autres Texas Chainsaw Massacre, et The Thing.

Mais bon,Barry Lindon est un chef d'oeuvre sous estimé d'ailleurs,on voit rarement de films aussi beau sur ces guerres et cette époque.

Full Metal Jacket est un film de guerre génialement réaliste et terrifiant,et en effet toujours autant d'actualité

Spartacus est excellent,avec un scénar très bon,pas un chef d'oeuvre,mais un très bon film,pleins de thématiques et d'enjeux,avec une ambiance assez unique finalement je trouve.

Les Sentiers de la Gloire est un film très profond et assez difficile d'accès finalement,mais c'est un chef d'oeuvre,au même titre que Un Long Dimanche de Fiancailles sur le sujet . Ha non ,on me signale que non pour le dernier.

Bon ensuite je sais plus ce que j'ai vu d'autre de lui. Et je n'ai même pas vu 2001 et Orange Mecanique

Mon préféré c'est Orange Mécanique parce qu'il a toujours eu une aura culte pour moi. Pendant longteps je ne pouvais pas le voir, ma mère ne voulait pas tant qu j'avais pas 12 ans. Puis je l'ai quand mêm vu plus tôt et j'ai tout de suite été fasciné.

Avant j'avais déjà été traumatisé par Shinning mais je ne savait pas encore qui cétait Kubrick.

Oange Mécaique m'a vraiment influencé dans mes goûts cinématographiques.

Parmis ceux que j'ai vu c'est sans hésitation Lolita.

Je crois que c'est le premier film que j'ai vu en noir et blanc qui ne me paraissait pas être un "film de vieux".
Ce qui est le plus impressionant c'est comment il arrive rendre des scènes trés érotiques sans rien montrer. Tout l'art de la subtilité, on flirte tout le long du film sur une corde raide et sur le non-dit. Sue Lyon, l'actrice qui joue lolita capte la lumière et rayonne tellement qu'on se demande même si Kubrick n'a pas éprouvé la même fascination pour elle que son personnage principal.
C'est le film qui m'a fait aimer le cinéma.

Moi j'aime bien Eyes wide Shut

surtout si on le fait suivre de la question : "mais de quoi parle ce film en fait ?"

de baise?

Ouais en quelque sorte... qui se fait baiser et par qui.

Par un nain.

Mais non, d'un adultère onirique.

va faloir remedier a ca de toute urgence! (de toute facon tout est a voir chez Kubrick)

mon top 3 ca serait: 2001/Clockwork Orange/Barry Lyndon (quoique Dr. Strangelove et Shining...^^)

rhhaaaaa! puis y'a aussi FMJ...

A mon avis Kubrick et chef d'oeuvre c pas compatible

NdModo: Forcément quand on sait pas écrire ca n'aide pas?

j'ai trouve l'erreur! t'as pas mis de majuscule a "Kubrick"! j'ai gagne quoi?

tout mon amour

j'en demandais pas tant!

Ouais bah c'est super réducteur...

Et Jours de tonnerre par exemple ça parle de pneu.

Ouuuuh la faute dans l' énoncé..ptain c'est un topic Kubrick quoi...
Pour moi, c'est 2001, Shining et..Eyes Wide Shut! Pour sa mélancolie, son onirisme, pour sa beauté formelle..et son déroulement chaotique. Je venère presque ce film, suivre ce couple paumé, arrivé a tout, et incapable de savoir ce qu'ils veulent réellement. Et pis franchement, niveau crédibilité, les deux pop star que sont Kidman et Cruise peuvent remercier Kubrick, de leur avoir donné une "crédibilité"...Puissant.

Ha ben y'en a un pour aimer

Plus précisément de traces de pneu, oui.

Et pas seulement sur l'asphalte...

HEU ben tous ses films non ?
bon allez, j'ai une preference pour clockwork orange, un vrai film mad!

Ouais mais surtout 2001 en fait

+++

Saturne : une étrange structure hexagonale entoure le pôle nord

Une étrange structure hexagonale de 25.000 km entourant le pôle nord de Saturne est apparue sur les images du spectromètre infrarouge de la sonde Cassini. Et le plus étonnant, c'est que ce phénomène atmosphérique était déjà visible il y a 26 ans, lors du passage de Voyager 2.

Une deuxième structure presque identique, moins marquée et plus foncée, apparaît aussi à l'intérieur de la première. L'ensemble s'étend jusqu'à 78° de latitude nord.


"C'est un phénomène vraiment très étrange", déclare Kevin Baines, membre de l'équipe Cassini et spécialiste de l'instrument VIMS (visual and infrared mapping spectrometer) au JPL (Jet Propulsion Laboratory), Pasadena, Californie. "Nous n'avons jamais rien examiné de tel sur aucune autre planète. Saturne est entourée d'une atmosphère épaisse où les courants de convection et les formations cellulaires dominent, et c'est bien le dernier endroit où on pourrait s'attendre à découvrir une figure géométrique hexagonale aussi parfaite. Et pourtant, elle est là !"

Cet hexagone est relativement similaire au vortex polaire de la Terre, dont les vents soufflent dans une configuration circulaire autour du pôle. Mais la comparaison s'arrête là, car sur notre planète sa forme est parfaitement arrondie. Sur Saturne, ce même vortex représente un hexagone parfait, et l'ancienneté de cette caractéristique - au moins 26 ans - semble exclure l'effet du hasard. Ses dimensions font que quatre terres pourraient y prendre place.

Les nouvelles images révèlent que la structure s'enfonce plus profondément à l'intérieur de l'atmosphère de Saturne qu'on ne le pensait d'abord. Tout un système de nuages circulent sous l'hexagone, qui semblent le parcourir comme s'il s'agissait de chevaux le long d'un champ de courses.

"Les différences entre l'aspect des deux pôles de Saturne sont vraiment stupéfiantes", annonce Bob Brown, autre spécialiste de l'instrument VIMS à l'université d'Arizona, Tucson. "Au pôle sud nous avons une espèce d'ouragan avec un œil géant, et au pôle nord nous découvrons cette structure géométrique complètement différente".

Jusqu'à présent, Cassini n'a encore pu observer l'hexagone de Saturne qu'au moyen de ses instruments sensibles à l'infrarouge, car le pôle nord est plongé dans la longue nuit polaire, qui dure une quinzaine d'années. Les images transmises ont été enregistrées dans une longueur d'onde de 5 microns durant une période de 12 jours commençant le 30 octobre 2006. Au cours des deux années à venir, la structure sortira progressivement de l'ombre et pourra apparaître en lumière visible.


http://www.futura-sciences.com/news-saturn...-nord_10595.php

Je n'ai vu que Spartacus, les sentiers de la gloire, 2001, eyes white shut,Dr Strangelove et orange mécanique.
Basé sur ça, mon vote (enfin façon de parler vu qu'on peut voter que pour trois films ) va sans hésitation à Dr Strangelove, monument d'humour noir en soi, doublé d'un critique de la guerre froide et du danger de la disparition de toute volonté humaine dans sa destiné finale.
Dans un sens, la machine infernale annonce Skynet je trouve.
Et puis Peter Seller, putain quel(s) perso(s)

Sinon, HS:beurk quel est le sens de ton message?Poisson d'avril?

Non ça a pas l'air d'être un poisson cela date de : "Par Jean Etienne, Futura-Sciences, le 28/03/2007 à 11h28"

Orange mécanique, une ambiance unique dans un monde dérangé

Pour moi son chef d'oeuvre c'est Barry Lyndon.

mais loin de moi l'idée de dénigrer les autres !

Pour ma part, mais c'est sans doute dû à mon goût pour le cinéma d'épouvante, Shining constitue le pinacle de l'oeuvre de Kubrick. La réalisation est vraiment magistrale, les plans du générique de départ embrassant les Rocheuses, les caméras, placées à hauteur d'enfant, suivant les déambulations de Dany dans les méandres des couloirs; l'autre labyrinthe, le végétal, que Jack embrasse du regard et dans lequel on aperçoit sa femme et son fils, chétives silhouettes menacées par la folie galopante du gardien...Le film, contrairement peut-être à d'autres Kubrick, ne paraît pas vieillir, mis à part les coupes de cheveux furieusement seventies des protagonistes

Réa de folie, donc, qui rencontre des , et surtout un , acteur phénoménal. Plus que Chinatown ou que Vol au dessus d'un nid de coucou, Shining demeure pour moi la maîtresse pièce de la carrière de Nicholson, tétanisant dans le crescendo de démence qui l'emporte...Le zoom sur son visage , figé dans un rictus bleuté et inquiétant, alors qu'il contemple sa famille s'amusant dans la neige, exprime à lui seul les obscurs et macabres territoires que sa psyché a abordés...Quelques autres scènes du film avec Nicholson sont depuis lors devenues des classiques du 7e art, inscrites dans la mémoire collective de générations de spectateurs...

A noter que Kubrick livre , trente ans avant la naissance du genre, le meilleur film de couloirs jamais produit, et qu'il fournit même en prime un caméo de (vieille) fille au cheveux sales...Quel visionnaire! Plus sérieusement, le score climatique et funèbre décuple la puissance des images saisies par une steadycam spectrale et virevoltante...Pour le scénar, Kubrick a pris ce qui l'intéressait du bouquin de King, au grand dam de ce dernier, et on ne peut que s'en réjouir au vu du résultat. Il ne subsiste dans son métrage presque ni scories ni longueurs...Je l'ai revu récemment, et, là où les fois précédentes j'avais surtout vu un film d'épouvante décrivant la lente déchéance d'un écrivain raté, le caractère fantastique de l'histoire m'a cette fois sauté à la gorge. L' hôtel est maudit, et les pétages de plomb des gardiens n'en sont que les manifestations les plus visibles...La scène où Torrence discute avec l'ancien gardien devenu majordome, prisonnier d'une sorte de plan fantomatique, est sur ce point assez explicite...Les victimes de l'hôtel, damnées, demeurent en son sein pour l'éternité, comme le montre le cliché final sur lequel apparaît Jack.

Un classique du genre fantastique, un classique du cinéma, un 6/6 of course, et AMHA le meilleur Kubrick, son joyau le plus noir.

Je viens de voir pour la première fois Barry Lindon et j'en suis tout pantois. L'image est somptueuse, on découvre une succession de tableaux inspirés par les toiles de maître de l'époque (Gainsborrough, Watteau), impression renforcée par le recours a beaucoup de plans fixes et contemplatifs, tant de paysages que de personnages (rassurez-vous, Kubrick sait faire bouger sa caméra quand il le faut, je pense notamment à la bonne scène de boxe chez les soldats) ; les scènes nocturnes, éclairées aux seules lueurs des bougies, sont elles aussi impressionnantes, j'ai d'ailleurs lu que Kubrick a eu recours à un objectif utilisé par la NASA pour photographier la Lune...

La reconstitution historique jouit du perfectionnisme du réalisateur, costumes d'époques, décors naturels, et les mélodies de Schubert ou de Bach virevoltent encore dans les esprits bien après la fin du film.A ce propos, Kubrick considérait qu'en matière de musique classique il n'est guère utile de faire appel à des compositeurs contemporains quand on dispose des oeuvres des grands maîtres du genre. On pénètre vraiment cette société du dix-huitième siècle, avec ses us et ses comportements humains vieux d'à peine trois siècle et pourtant si singuliers qu'on a l'impression d'observer une civilisation différente de la nôtre. On reste abasourdi devant les tactiques militaires d'alors, où l'expression chair-à-canon prend vraiment tout son sens (en gros-putain de scène- les assaillants avancent sur la ligne ennemie ,qui les mitraille, sans riposter ni rien, attendant qu'une balle les cueille); la pratique du duel, un motif récurrent du film, est vraiment bien restiuée , rituel à la fois terrible et risiblement compassé (en gros les mecs sont à quelques pas l'un de l'autre, immobiles, et on lance une pièce pour savoir qui tirera le premier...). Plus largement, le cloisonnement des classes est bien rendu aussi, et fera le malheur de ce petit bourgeois se rêvant grand seigneur.


La réa est déjà virtuose, mais ce n'est pas le véritable point fort du film, qui réside selon moi dans la narration et le traitement du personnage principal. Barry demeure une énigme tout au long du film. Amoureux transi ou cynique, tour à tour héroïque et fuyard, homo et hétéro, père aimant ou fouettard, Barry est une éponge dénuée de convictions se laissant porter au gré de sa fortune. On cherche à comprendre le bonhomme, et quand on croit l'avoir saisi il vous échappe de nouveau...Kubrick, ai-je lu, n'aimait pas trop donner une "psychologie" à ses personnages, souvent commode mais toujours trop simpliste. A l'instar des grands romans d'initiation du dix-neuvième (l'Education sentimentale, Bel Ami), la narration opère une distanciation clinique avec le protagonniste principal, dont on observe la déchéance sans beaucoup de compassion. Alors que le roman de Thackeray, dont est tiré le film, était à la première personne, Kubrick introduit une voix-off qui commente de manière pince-sans-rire les actions du héros, plongeant parfois en une phrase une scène censément émouvante (les adieux avec la petite paysanne!) dans le grotesque. D'ailleurs le film ménage plusieurs petites situations comiques du meilleur effet( les deux officiers dans la rivière se déclarant leur flamme c'est du Monty Python!), ce qui n'est pas plus mal vu la noirceur générale du propos sur l'homme( et la femme aussi, hein), mû par de bas intérêts ou de sottes passions.

D'aucuns disent que le métrage est trop long, voire chiant, pour ma part les trois heures de film n'étaient pas de trop, rendant le voyage encore plus immersif. J'aimerais beaucoup savoir, ceux qui l'ont vu , ce que vous pensez du film, et notamment de Barry. Sinon pour rajouter un truc: l'acteur qui joue Bullington adulte a vraiment une tête de noble souffreteux et fin-de-race, j'ai trop aimé quand il se fait démonter la gueule! (ouais c'est pas bien le délit de faciès je sais...)

Je plussoie l'avis de contagion sur Barry Lyndon qui est tout simplement parfait. ça me fait d'ailleurs penser que personne il me semble n'a encore cité le formidable "Stanley Kubrick : A Life In Pictures", documentaire haut de gamme passionnant qui réunit la crème des collaborateurs du maître et d'autres admirateurs éclairés comme Steven Spielberg ou Martin Scorcese. Ce dernier y fait une remarque très intéressante sur l'utilisation novatrice du zoom dans Barry Lyndon, impensable alors dans un film en costumes mais qui "aplatit" l'image comme dans une peinture du XVIIIème !


c'est ça qui fait tout le génie de Kubrick pour moi : une parfaite connaissance de la technique cinématographique allié à un esprit logique, le tout au service d'une imagination sans limites. Mais au delà de ça je suis incapable de la moindre analyse quand il s'agit de son cinéma ! on l'a souvent décrit comme un perfectionniste à la limite de la névrose, et c'est vrai que c'est tentant de croire que de tels chef d'oeuvres existaient "en l'état" dans le cerveau du bonhomme, et qu'il a suffit pour lui de les retranscrire à l'écran avec une fidélité parfaite.
Mais en réalité Kubrick était très ouvert aux suggestions, n'hésitait pas à suivre un conseil qu'il jugeait opportun, changeait souvent d'avis et chamboulait parfois totalement son planning ou sa mise en scène pour s'adapter aux imprévus ou aux impératifs du décor (il disait : "je ne sais jamais ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux pas !"). Comment pouvait-il arriver à une telle perfection dans la mise en scène, obtenir un cachet aussi singulier et original et nous offrir un regard neuf sur tous les genres qu'il abordait (et accessoirement changer notre vie à chaque film) ? on va me répondre que c'est la question qui se pose pour n'importe quel grand réalisateur, mais il y a chez Kubrick un mystère supplémentaire qui dépasse l'entendement et qui fait que je le place au dessus de tous. Du coup je ne peux pas voter pour un film en particulier (même si 2001 est le film que j'aimerais envoyer à une civilisation extra-terrestre pour lui donner les clés de la culture humaine) !

Cet homme c'est Leon Vitali. C'était sa premiere colaboration avec le maitre. Il est devenu son homme de main. Premier assistant sur The Shining, Full Metal Jacket et Eyes Wide Shut (dans lequel il joue aussi le maitre de ceremonie de l'orgie). C'est lui qui gère désormais "l'Empire Kubrick" et s'occupe de tout (livres, DVDs...)

C'est clair que ce documentaire etait exellent. Quand le maître est mort toute les chaînes ont fait un hommage (rarement vu ça pour un réal étranger d'ailleurs depuis)et ont passé ce docu, j'avais pas encore 10 ans et j'ai compris pourquoi j'étais sûre de ma vocation.

Je viens de mater les quarante premières minutes de 2001 (ouais interrompre le film c'est pas bien mais bon...) et c'est proprement hallucinant. D'une il y a un écran noir de plusieurs minutes avant même qu'apparaisse le logo du studio, avec une musique bien oppressante et mystèrieuse, le chant des astres peut-être... ( cette intro était présente à l'époque ? j'imagine la flippe dans les salles obscures...).De deux le mec débute son métrage de SF par vingt féroces minutes préhistoriques et simiesques: énorme! Puis après on enchaîne avec des vaisseaux spatiaux se mouvant au rythme de la valse...Kubrick avait du talent mais surtout des couilles...

Oui. L'Ouverture et L'Entracte du DVD respectent la copie originelle.
2001 n'est pas le seul à avoir ce system, Spartacus aussi.

LES SENTIERS DE LA GLOIRE

Son meilleur film.

énormément de film, généralement les bien longs, avaient une ouverture et un entracte : on peut citer "Lawrence d'Arabie", "la fille de Ryan", "Star trek le film", "alamo", "grand prix"...


pour 2001, Kubrick a même spécifié que la salle de cinéma soit plongée dans le noir et le silence pendant 30 secondes avant de lancer l'ouverture

Oui d'ailleurs lors de la ressortie du film en copie neuve y'a deux trois ans les projections se faisaient dans les mêmes conditions.

Le plan noir voulu par Kubrick au départ du film, c'est tout bêtement et néanmoins amha le monolithe, auquel le spectateur est donc le premier à être confronté (et, de fait, comme les australopithèques puis plus tard les astronautes, on se retrouve forcé de se poser des questions). D'ailleurs le murmure qui accompagne ce plan va rythmer tout le film, notamment les confrontations au monolithe.



Y a 6 ans tu veux dire? (Pour sa reprise en 2001 ^^)
Eh oui ça nous rajeunit pas tout ça :/

J'étais à la dernière séance du Grand Ecran Italie, en 70mm. La plus belle de toute ma vie. Mystique.

Tiens, dites donc, pendant que j'y pense, je ne sais pas si l'info a déjà été communiquée ici, mais on peut voir le premier court-métrage de Stanley Kubrick Day Of The Fight (1951) en cliquant ICI.

Bonjour.

Si je peux faire un Top 3 des 3 Kubrick que j'ai vu ( ), ce serait :

1/ Barry Lyndon
2/ The Shining
3/ Orange Mécanique

Mais les 3 sont de purs chefs d'oeuvres.

D'accord pour Shining et Orange Mecanique, un peu moins pour Barry Lyndon. Oui c'est techniquement magnifique mais ca traine en longueur et c'est long et ca se traine enfin bref c'est un peu longuet au cas où vous auriez pas compris que je le trouvais un peu longuet.....

A mes yeux Stanley Kubrick possède une particularité unique: il n'a aucune bouse à son actif.
De son premier long, THE KILLING / L'ULTIME RAZZIA, en 1956, jusqu'à EYES WIDE SHUT en 1999, ce type a commis un sans faute.
A part LOLITA et EYES WIDE SHUT, souvent considérés comme les "canards boîteux" de son oeuvre, qui sont de très bons films, tout le reste tient du chef-d'oeuvre.
En 11 films, Kubrick m'a servi 9 fois un 6/6 ce qui le place bien sûr dans mes 3 réals préférés.
Un génie que ça s'appelle messieurs dames.

Euh... je crois pas que L'Ultime Razzia soit son premier film
Il a réalisé en 1955 le baiser du tueur (passé sur Arte il y'a trois quatre ans...)



et en 1953 Fear and Desire (Film de guerre, moins connu...)...

Oui mais tu te plantes, j'ai dit son premier LONG. LE BAISER DU TUEUR est un moyen-métrage.

Le film de Stanley Kubrick qui m'a le + impressionné est Eyes Wide Shut, qui en plus d'avoir la beauté formelle habituelle chez le maître (exceptionnelle, donc) m'a donné l'impression de réussir la synthèse de pas mal de ce que j'ai cru entrevoir dans ses autres films tout en y apportant un certain recul critique.

Après, je dirais Barry Lyndon & 2001 (j'ai pas vu Lolita & ses 2 premiers films, par contre).

Tout à fait. Kubrick savait que ce film serait son dernier, et Eyes Wide Shut est constamment traversé par des renvois nostalgiques et apaisés de Kubrick à sa propre filmo, ce qui donne un film vraiment émouvant (j'ajouterai que perso j'ai retrouvé la même démarche dans le Dahlia Noir de DePalma)

T'es en train de nous dire que De Palma va bientot mourir ?

ben non... mais il est plus tout jeune (et le Dahlia a vraiment des allures de film-bilan)

Ben non il a pas raison; Le Baiser du Tueur est un long métrage
(idem pour Fear and Desire dont son auteur a refusé toute exploitation)
qu'est ce qui vous arrive ?

Tu as raison.

FEAR AND DESIRE et LE BAISER DU TUEUR durent à peine un peu plus d'une heure.
C'est du long métrage ça ?