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Version complète : Mimi wo Sumaseba de Yoshifumi Kondo
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dreef
littéralement "si tu tends l'oreille" ou encore whisper of the heart aux US.

un petit hommage à l'un des films les moins connus du studio ghibli. en fait l'un des deux seuls qui ne soient pas réalisés par miyazaki ou takahata, ce qui lui vaut d'être souvent boudé voire ignoré, malgré son succès au box office nippon. toujours inédit chez nous et c'est bien dommage.



Mimi wo sumaseba se déroule à Tama, ville en banlieue de Tokyo, dans le milieu des années 90. Shizuku Tsukichima, une collégienne de 14 ans, est une jeune fille rêveuse et passionnée par les romans et les contes. La jeune fille emprunte souvent des livres à sa bibliothèque. Mais un jour, sur les fiches d'emprunts des romans, elle remarque qu'un mystérieux Seiji Amasawa lit exactement les mêmes ouvrages avant elle. Plus tard, alors qu'elle emprunte un nouveau roman, elle s'aperçoit qu'il s'agit d'un ouvrage rare offert par un donateur, un certain Amasawa. A-t-il un lien avec ce mystérieux Seiji ?

plus réaliste qu'un miyazaki, plus léger qu'un takahata, ce sont les sentiments et l'humanité des personnages qui prévalent dans cette belle histoire sur la découverte et l'accomplissement de soi, sur fond d'amours pudiques et touchants qui évitent judicieusement de sombrer dans la guimauve. soucieux du détail, l'auteur s'est attaché à décrire un cadre réaliste ancré dans une réalité sociale et urbaine, à l'intérieur duquel il soigne son héroine en s'appliquant à étaler une palette d'émotions et un ensemble de gestuels, vecteurs d'identification et d'implication du spectateur. on y découvre par ailleurs les personnages de muta et du baron que l'on retrouvera sept ans plus tard dans le royaume des chats.

adaptation du manga éponyme de hiiragi, le film, sorti en 1995, est produit par miyazaki et réalisé par yoshifumi kondo qui s'est déjà illustré chez ghibli en tenant le poste de directeur de l'animation sur des métrages tels que kiki delivery's service et le tombeau des lucioles (puis plus tard mononoke hime). on ressent très nettement l'influence de miyazaki en retrouvant les thèmes de la quête initiatique et du passage de l'enfance à l'âge adulte qui lui sont chers. d'un bon niveau graphique, avec certains plans sublimes (gros travail sur les décors), le film pêche quelque peu par son animation qui manque de fluidité. la chanson thème "country road", reprise plusieurs fois en japonais, pourra en agacer plus d'un, même si on peut entendre une version au violon largement meilleure que l'original.

une perle qui restera malheureusement le seul film de kondo (il est mort en 1998 alors qu'il était appellé à prendre la succession de miyazaki, ce qui est d'autant plus triste). buena vista a les droits (le film est dispo en Z1), quand ils se décideront à le sortir chez nous...

6/6

dreef
palette d'expressions :

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Yawp Solo
J'ai découvert ce film y a pas si longtemps et c'est magnifique.Ca ressemble beaucoup à du Miyazaki mais en moins fantaisiste car l'histoire est beaucoup plus ancrée dans le réel.On est un peu entre Kiki et Totoro à ce niveau la,mais avec un coté moins enfantin.Et techniquement j'ai trouvé ça nickel.Dommage que le réalisateur soit mort peu de temps aprés car meme si l'ombre de Miyazaki plane derrière lui,on sent un vrai potentiel et un talent qui aurait mérité de s'exprimer dans d'autres projets.
Et sinon quand ils veulent pour le sortir en dvd chez nous. :evil:
dreef
CITATION(Yawp Solo @ 27 5 2006 - 13:29) *
Ca ressemble beaucoup à du Miyazaki mais en moins fantaisiste car l'histoire est beaucoup plus ancrée dans le réel.

et d'ailleurs beaucoup s'y sont trompés à l'époque, le film ayant été vendu comme un miyazaki en insistant sur les passages fantasy (affiche ci-dessous), alors que ceux-ci ne totalisent pas plus de 2 minutes dans le film.

francesco
Merci dreef pour ce topique, et tu fais bien de rappeller le contexte autour du metteur en scène (j'avais complètement oublié cette histoire !).

J'aimerais évoquer un pur moment de magie cinématographique présent dans ce film (et c'est rien de le dire), je parle bien sûr de la scène [SPOIL]où la petite héroine et l'apprenti luthier se mettent à improviser Country Road en japonais et où leurs aînés leur font la surprise de venir les accompagner en jouant de divers instruments. Quand la gamine commence à chanter (quasiment a cappella), c'est absolument poignant et on est cueilli à froid : c'est supaire émouvant et inattendu [/SPOIL].

J'ai ressenti à peu près le même type d'émotion que lors du générique de fin d'Omoide Poro Poro, bouleversant de la même facon.
Flying Totoro
CITATION(dreef)
beaucoup s'y sont trompés à l'époque, le film ayant été vendu comme un miyazaki en insistant sur les passages fantasy (affiche ci-dessous), alors que ceux-ci ne totalisent pas plus de 2 minutes dans le film.


Il faut quand même préciser que Miyazaki a produit le film certes mais il l'a aussi écrit et entièrement storyboardé icon_mrgreen.gif
Sinon je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans l'atelier du vieux (où y a Baron), on voit un chibi !
dreef
CITATION(francesco @ 31 5 2006 - 21:03) *
J'aimerais évoquer un pur moment de magie cinématographique présent dans ce film (et c'est rien de le dire), je parle bien sûr de la scène où la petite héroine et l'apprenti luthier se mettent à improviser Country Road en japonais et où leurs aînés leur font la surprise de venir les accompagner en jouant de divers instruments. Quand la gamine commence à chanter (quasiment a cappella), c'est absolument poignant et on est cueilli à froid : c'est supaire émouvant et inattendu.

ça m'a fait le même effet. au début, je me suis dit "aie ça va virer à la guimauve" et puis non, au fur et à mesure la chanson prend de l'ampleur, devient de plus en plus belle (enterrant l'original à l'aise), gagne en profondeur et en émotions et la scène marche du feu de dieu. après, j'ai eu du mal à me sortir country road de la tête ^^
Flying Totoro
cadeau
francesco
biggrin.gif :cry: ohmy.gif biggrin.gif
L'archiviste
Hooo qu'il est tichoux

Hitori botchi Osorezuni
Ikiyou to Yume miteta
Samishisa Oshi komete
Tsuyoi jibun o Mamotte iko

Country Road, kono michi
Zutto yukeba
Ano machi ni tsuduite ru
Ki ga suru Country Road

Donna souna ichii toki datte
Keshite namida wa misenaide
Kokoro nashi ka houchou ga hayaku natte iku
Omoide Kesu tame

Country road Kono michi
Furusato e Tsuzuitemo
Boku wa Yukanai sa
Yukanai
Country road

Country road Ashita wa
Itsumo no Boku sa
Kaeritai Kaerenai
Sayonara
Country road


et quand elles chantent dans la rue

Au dessus des collines vertes,
les nuages blancs passent si lentement
Près de la route qui conduit à la ville
Dans la vieille chambre, par la petite fenêtre,
Les vieux chiens attendent son prochain retour
Country Road, conduit moi aussi chez moi
Sur cette longue route dont je ne peux voir la fin
La Virginie de l'Ouest, le Montana,
Et ma ville natale, que j'ai envie de voir.
Si nous continuons sur cette route
Je sens que cette route conduit à une ville
Country Road.
dreef
et la parodie "concrete road" ("la route de ciment") :

concrete road, où que tu ailles
les forêts font naitre les vallées
loin de tokyo, dans le montana
ma maison donne sur la concrete road
Jamic
Si jamais quelqu'un réussit à me dénicher ceci IRL, je lui en serai éternellement reconnaissant (même au musée Ghibli, je ne l'ai pas vue sad.gif ).
dreef
jamais vu non plus nulle part, je suppose que s'il existe il doit s'agir d'une pièce unique.
quarx
j'ai vu ce film hier pour la première fois.
J'ai d'ailleurs failli créer un topic pour en parler, avant de penser à faire une recherche en utilisant le titre japonais ; et effectivement, y a déjà un topic, ca me fait plaisir.  :D

C'est effectivement une petite perle, dont j'avais jamais entendu parler avant qu'une copine me le prête.
La description du début de l'adolescence est d'une justesse bluffante...
Difficulté à exprimer ses sentiments, premières expériences amoureuses (réussites ou échecs), questionnements quant à son avenir, organisation du temps libre (faire ses devoirs ou draguer ?  :D )... Ca renvoie vraiment à ce qu'on a tous connu à un moment ou à un autre...

Et ça m'a fait super plaisir de revoir Muta et le Baron, même s'ils jouent un moins grand rôle que dans Le royaume des chats.

6/6
dreef
après relecture d'un vieux HS animeland sur ghibli, je découvre que kondo travaillait déjà depuis longtemps à saisir des expressions réalistes, notamment à travers un recueil de dessins intitulé "à jeter un regard en arrière" (qui a été publié à titre posthume) dans lequel il s'amusait à croquer des scènes de la vie quotidienne. ils expliquent bien que, tout comme un cinéaste peut trouver son égérie, kondo a énormément insister sur le personnage de shizuru, en occultant parfois le reste. eux ils voient ça comme un handicap alors que j'ai au contraire trouvé que c'était le point central et la grande force du récit.

sinon, un dossier sur kondo fait clairement apparaitre qu'il était le plus à même de reprendre la succession de ses deux mentors, sa mort laissant le studio en quelque sorte orphelin (je vois pas morita prendre la suite, en tous cas pas dans l'immédiat).
ludotym
Il y a pas mal de temps maintenant, mon jeune frère m'avait prêté un Ghibli pack en dvd. C'était un zone 2... japonais, avec des sous-titres en anglais. Tout Ghibli avant Princesse Mononoke était là, et j'ai pu voir pour la première fois Omohide Poro poro, le vidéoclip On your mark de Miyazaki-san (à pleurer tellement c'est beau), et enfin Mimi wo sumaseba. Ce film m'a fait un effet... Comment dire ? L'ambiance réaliste, teintée de nostalgie, m'a littéralement retourné. J'en avais les larmes aux yeux, et ça ne m'arrive pas souvent quand je regarde un film. Quant au personnage du Baron, il est inoubliable. Quel scandale que ce film soit toujours inconnu en France. Je l'ai vu, revu et re-revu, et je ne m'en lasse pas. Kondo avait tout pour succéder à Miyazaki, et sa mort prématurée a laissé un grand vide.

Après avoir vu ce film, un ami m'a fait entendre Country road, chanté par Dolly Parton. Devinez à quoi ça m'a fait penser ? smile.gif
Jamic
CITATION(ludotym @ 06 7 2006 - 19:03) *
C'était un zone 2... japonais
Si tu parles du box Archives of Studio Ghibli, sache que c'est en fait un dézoné Hong-Kongais pirate (et il y a Mononoke dedans, aussi).


CITATION
Kondo avait tout pour succéder à Miyazaki
Euh... Non.
Il avait tout pour succéder à Takahata, par contre.
ludotym
Effectivement, il me semble bien que c'était un box pirate, avec d'ailleurs un petit logo persistant sur un bord de l'écran.
Je sais pourquoi j'ai zappé sur Mononoke, je l'avais déjà acheté en z2 français.

Quant à la filiation Kondo - Takahata, je suis effectivement d'accord, leurs sensibilités et intérêts thématiques étaient assez semblables.

Un mot sur la musique. En général, quand ce n'est pas Joe Hisaishi, j'ai tendance à faire un peu la grimace, mais là le compositeur a su trouver le ton (d'ailleurs quelques thèmes sont repris dans Le Royaume des Chats)

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Jamic
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:monsieurenamouré:
dreef
CITATION(ludotym @ 06 7 2006 - 19:03) *
Kondo avait tout pour succéder à Miyazaki

CITATION(Jamic @ 06 7 2006 - 19:20) *
Il avait tout pour succéder à Takahata

je dirais plutôt qu'il se situait entre les deux : ancré dans le réalisme social mais sans pour autant aller jusqu'à la critique comme takahata et parsemé de quelques touches de poésie à la miyazaki. d'ailleurs, il était question qu'il prenne la relève de ghibli en général, pas spécialement celle de l'un ou l'autre de ses mentors.
Brainnn!!!
c'est pour Jamic
Jamic
CITATION(Brainnn!!! @ 07 7 2006 - 14:26) *
c'est pour Jamic
:monsieurquivomit:
dreef
quelques croquis de l'héroine :

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dreef
quelques décors :

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DarK ChoueTTe
Merveilleux ce film !
Jusqu'ici je dirai même que du peu que j'ai vu de chez Ghibli (3-4 Miyazaki et pas encore de Takahata) c'est ce qui m'a le plus scotché et impliqué.
Déjà au niveau de l'immersion y'a aucun problème puisque l'accent sur côté humain est en effet grandement au-dessus du reste, on se sent comme chez soi dans ce monde urbain parfaitement reconstitué afin de traduire une page adolescente.
S'attachant autant aux petits moments quotidiens rafraichissants et mignons de cette période d'entre d'eux qu'aux premiers problèmes que laisse entrevoir l'âge adulte, un film donc loin malgrès son thème de n'être destiné qu'aux ados.
Tout y est très juste et traité avec une finesse amenant quelques moments sacrément émouvants (sans facilité larmoyante aucune, les moments les plus émouvants étant d'ailleurs des moments de plénitude comme la très belle scène déjà évoquée ici avec le petit groupe improvisé).
Bref, c'est avec une sacrée déception que j'apprends après-coup en lisant ce topic la mort de Kondo, j'étais pas au courant et c'est incroyablement dommage quand on voit le contrepoidsqu'il pouvait offrir au sein du studio par rapport à un Miyazaki.
Je susi tristesse mais au moins il nous a laissé quelque chose de carrément touchant, une petite perle que sa simplicité fait peut-être passer innaperçue face à des films plus faciles à promouvoir.

6/6
Jamic
CITATION(DarK ChoueTTe @ 08 9 2007 - 00:26) *
Jusqu'ici je dirai même que du peu que j'ai vu de chez Ghibli (3-4 Miyazaki et pas encore de Takahata)
Même pas Le Tombeau des Lucioles ? blink.gif

Va falloir que tu combles rapidement ce manque.
DarK ChoueTTe
Ah c'est Takahata, me souvenais plus.
Oui vu mais y'a pfiooou...7-8 ans et une seule fois.
J'avais aimé sans sauter au plafond mais à l'époque (oui oui je sais, "blasphémateur !" "burn the witch !" etc) mes goûts étaient très différents en même temps...je rechopperai ça.
Flying Totoro
CITATION(DarK ChoueTTe @ 08 9 2007 - 00:26) *
c'est avec une sacrée déception que j'apprends après-coup en lisant ce topic la mort de Kondo, j'étais pas au courant et c'est incroyablement dommage quand on voit le contrepoidsqu'il pouvait offrir au sein du studio par rapport à un Miyazaki.


Qu'entends tu par là ?
DarK ChoueTTe
Ben au vu de Mimi wo sumaseba, par rapport à ce que je connais de Miyazaki, je me dis que c'est moins traité comme de l'"aventure" non ? (et pas d'élément fantastique non plus, déjà deux choses qui jouent pas mal sur l'aspect...)
C'est plus léger, plus humain (non pas qu'un Miyazaki ne le soit pas bien sûr, mais ici ça me paraît plus fin et plus travaillé et bon l'univers urbain proche de nous forcément ça aide), plus fin...enfin bref, c'est un peu confus et je ne connais pas toute l'oeuvre de Miyazaki mais si on peut bien sûr leur trouver des similitudes, j'ai eu un ressenti différent face au Kondo, en partie pour les raisons que je cite.

(en même temps Miyazaki à part Nausicaa, découvert récemment, c'ets plus très frais dans ma mémoire j'avoue)
Flying Totoro
CITATION(DarK ChoueTTe @ 11 9 2007 - 01:12) *
Ben au vu de Mimi wo sumaseba, par rapport à ce que je connais de Miyazaki, je me dis que c'est moins traité comme de l'"aventure" non ? (et pas d'élément fantastique non plus, déjà deux choses qui jouent pas mal sur l'aspect...)
C'est plus léger, plus humain (non pas qu'un Miyazaki ne le soit pas bien sûr, mais ici ça me paraît plus fin et plus travaillé et bon l'univers urbain proche de nous forcément ça aide), plus fin...enfin bref, c'est un peu confus et je ne connais pas toute l'oeuvre de Miyazaki mais j'ai eu un ressenti différent face au Kondo, en partie pour les raisons que je cite.

(en même temps Miyazaki à part Nausicaa, découvert récemment, c'ets plus très frais dans ma mémoire j'avoue)


En fait c'est surtout que Miyazaki a écrit, produit et intégralement storyboardé le film donc j'ai du mal à voir en quoi le résultat final est un "contrepoids" à son propre travail. (Sinon y a surtout plus de "réel" que dans la plupart des Miyazaki)

EDIT : je vois que je faisais déjà la même remarque en page précédente
DarK ChoueTTe
"Entièrement" ?
C'ets bizarre parce que j'avais un feeling différent pour l'ensemble (je me demande quelle est la part de Kondo concrètement du coup...), enfin bon, y'aurait d'étonnant à ce que Miyazaki soit sorti un peu de ses habitudes el temps d'un film en fait c'ets sûr.
Jamic
Ben oui : Mimi o Sumaseba est largement plus proche du "style Takahata" que de du "style Miyasaki".

J'en profite pour annoncer que d'après le dernier Animeland, on devrait bientôt (enfin) voir arriver Omoide Poroporo en France. wub.gif
Yawp Solo
Pas trop tôt que ça sorte,car c'est surement un des meilleurs ghibli.Il gagne vraiment à etre enfin connu et reconnu.
Jamic
C/C d'un commentaire que j'ai posté ailleurs.
CITATION
Mimi o Sumaseba est une de ces œuvres qui s'attachent à retranscrire les petites choses de la vie plutôt que de mettre en scène de grands évènements qui dépassent les personnages. En cela, ce film est comparable à des productions telles que Omohide Poro Poro, Haibane Renmei (Ailes Grises) ou Mon Voisin Totoro.
Ici, pas de grands moments de bravoure ni de créatures fantastiques à tous les coins de rue, mais des camarades d'école, des parents, des amours adolescentes et, au milieu de tout ça, une enfant qui apprend à être adulte.
Mimi o Sumaseba n'est clairement pas une de ces productions formatées pour plaire au plus grand nombre mais c'est précisément ce qui lui donne son âme et qui fait que l'on tombe si facilement sous son charme : il y a un peu de nous en Shizuku et un peu de Shizuku en chacun de nous.
Poltermok
CITATION(Jamic @ 18 9 2007 - 15:21) *
il y a un peu de nous en Shizuku et un peu de Shizuku en chacun de nous.



... et d'Amasawa Seiji aussi! wink.gif
Jamic
Ouais mais "Seiji", ça ne rime pas avec "nous". blush.gif
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