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Version complète : Hustle & Flow - Craig Brewer
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Cfury


L'histoire : Dans les ghettos de Memphis, D-Jay, proxénète et dealer à la petite semaine, est en quête d’une nouvelle voie. Au hasard d’une rencontre avec un vieil ami de lycée, D-Jay va entreprendre de se lancer dans le rap, avec ce fol espoir de devenir la nouvelle vedette du genre…


C’est vrai, avec une affiche clairement orienté pour attirer le chaland à baggy mais surtout parce que le spectre du logo MTV films hante son générique, il y’ avait tout à craindre du film de Craig Brewer comme d’une énième production labélisé "ghetto" à l’instar des productions Master P (ahhhh, Hot Boyz, nanar en puissance sur les gangs de South Central !!!). Même moi, pourtant membre actif du club "Le Hip-Hop est mon ami", suis tombé dans les travers du délit de sale gueule.
Oui mais voilà, en s’ouvrant sur le discours de D-Jay sur ce qu’il considère être la nature de l’homme pour mieux exploiter la jeune Nola à laquelle il s’adresse, Brewer en cette séquence qui résume le misérabilisme des personnages, balaie définitivement les doutes de se retrouver devant un mauvais gangsta-movie.
Là où Hanson et son 8 Mile passait de la brosse à reluire à tous ses protagonistes (le Mc joué par Eminem est un bon petit boy-scout et ses acolytes de vrais camarades de chambrée), Brewer nous balance dans la tronche, à l’instar des frères Hughes et de leur puissant Menace II Society, le quotidien sordide de ce mac sans envergure, joué par un extraordinaire Terrence Howard (sérieux, le mec est bluffant), qui va s’évertuer à trouver un échappatoire via la musique et plus précisément le crunk, ce style de rap aux paroles sexuellement explicites.

Toute la force du film provient de cette rage palpable de sortir vivant de cet univers crasseux (plus glauque, tu meurs) et de ces incroyables séquences d’enregistrement de la maquette de D-Jay, filmé brut de décoffrage par Brewer, dont on jurerai presque que c’est autobiographique tant ces scènes transpire le vécu. D’ailleurs les aficionados de la MPC ne pourront (ne cherchez pas c’est impossible) rester de marbre à l’écoute du 1er clap balancé par Shelby (Dj Qualls, vu dans pas mal de séries Monk, Lost,…) et devront carrément exploser au son du kick tapé sur le pad de la machine de chez Akaï.

Tout ce qui paraissait terriblement redondant dans 8 Mile (Rabbit est le héros de tout un quartier, D-Jay celui de ses putes, saisissez la nuance ? Rabbit sait véritablement rapper, D-Jay à t’il vraiment du talent ?) est définitivement court-circuité par Hustle & Flow.
Servis par d’excellent acteurs (Anthony Anderson (!!!) surprenant dans un rôle dramatique - Tarry Manning, LA révélation féminine du film), plus dur, plus sombre plus violent, donc tellement plus vrai, Craig Brewer à su faire le film qu’il fallait sur le genre et imposé son métrage comme une référence en la matière.
Juste pourra t’on regretter la pirouette par laquelle le personnage de Terrence Howard s’en sortira, mais après tout le leitmotiv du film n’est il pas : "Everybody gotta have a dream" ?

PS1: Le film est sorti en DVD y’a quelques semaines, donc encore à prix réduit (20€), et évidemment il est à voir ex-clu-si-ve-ment en VO !!!

PS2 : Ce film est dédicacé à tous ceux qui ont fait, font et feront du son à l'arrache dans une pièce de 10m2. wink.gif
Karibou
+1

Je tiens a rajouter qu'on a aussi cette relation pimp / pute qui passe d'une violence à une sorte de douceur. Un truc qui va au dela du fric. Suffit de voir Djay embrasser Shug pour se donner du courage et pour la remercier.
Ou alors quand Lexus le pousse à bout, l'invite presque a la frapper, juste pour le retrouver, parce qu'elle le sent partir. Scène tres dure, vu comment ça se finit.
Pareil avec Nola. On sent vraiment que derrière ce qui lui fait subir, y'a une sorte d'amour. Certe bizarre, glauque, mais un amour quand même.

En fait, ce film respire l'espoir. C'est un peu comme une sorte de boite de pandore. C'est recouvert de pleins de merde ( haine, violence, pauvreté), mais tout au fond, il y'est.


Maintenant, faut que je me procure la B.O
Cfury
CITATION(Karibou @ 02 7 2006 - 17:35) *

Ou alors quand Lexus le pousse à bout, l'invite presque a la frapper, juste pour le retrouver, parce qu'elle le sent partir. Scène tres dure, vu comment ça se finit.


Un moment très fort du film. En une scène, tout le capital sympathie que le spectateur commençait à avoir pour le personnage de Terrence Howard se trouve mis à mal. Ca sonne une peu comme un avertissement de la part de Brewer : "N'oubliez pas, malgré tout ce qu'il tente de faire pour s'en sortir, ce mec reste une enflure".

CITATION(Karibou @ 02 7 2006 - 17:35) *

Maintenant, faut que je me procure la B.O


"Beat that Bitch" ? biggrin.gif Plus sérieusement il y' a bien un soundtrack qui est sorti mais je suis pas certain que ce soit la BO tiré du film. En tout cas, c'est sûr, elle ne contient pas certains magnifiques morceaux des seventies (présence du Duke oblige) qui agrémentent le film. C'est dommage.
Flying Totoro
CITATION(Cfury @ 02 7 2006 - 21:50) *
"Beat that Bitch" ? biggrin.gif


Whoop that trick !

Sinon excellent film, très vivant et très bien mené.
Karibou
CITATION(Cfury @ 02 7 2006 - 21:50) *

"Beat that Bitch" ? biggrin.gif Plus sérieusement il y' a bien un soundtrack qui est sorti mais je suis pas certain que ce soit la BO tiré du film. En tout cas, c'est sûr, elle ne contient pas certains magnifiques morceaux des seventies (présence du Duke oblige) qui agrémentent le film. C'est dommage.


Y'a les morceaux de Djay et pas mal d'autres morceaux de rap qui doivent etre influencé Crunk.
Cfury
CITATION(Flying Totoro @ 02 7 2006 - 21:56) *

Whoop that trick !


Ah oui! Ca c'est après, pour que le titre fasse plus "commercial" laugh.gif ...Beat That Bitch ça cognait sévère quand même!!!
ZutFluteCrotte
En parlant de la B.O. (pas tip top, à mon goût) de ce film génial, il n'y figure que des morceaux de rap et aucun des titres un peu rétro qu'on en entend tout au long de l'histoire. Est-ce que qq1 saurait comment s'appelle le morceau qu'on entend qu'en DJAY, alors qu'il est sur le point de partir voir Skinny Black, fait demi tour pour aller embrasser une des biatch?
L'archiviste
"Le Honkytonk Man du film de rap"
(analogie gratuite offerte par l'archi)

Image IPBImage IPB
ZutFluteCrotte
... ou le 8 Mile du film de rap, au choix...
Blunt
Hop je remonte le topic vite fait parce que je l'ai vu ce soir, et que après ça et Black Snake Moan, Brewer entre de plain pied dans mon top des réalisateurs qu'il faut désormais suivre de très très près. Les qualités d'écriture, de mise en scène et de directions d'acteurs de son nouveau film étaient déjà toutes là dans le précédent, c'est net.

J'ai pas grand chose à dire qui ne serait pas redondant avec les posts de Cfury et Karibou, donc je vais juste dire que la perf de Terrence Howard est juste sublime (en voilà au moins qui l'aura pas volé sa nomination) et que Brewer a un talent de ouf pour tout ce qui touche aux scènes musicales, littéralement touchées par la grace et qui m'ont fait claquer des doigts et battre du pied comme un malade.

kitano
Hé ben j'étais passé moi aussi complètement à côté de ce film qui est loin des 8 miles et autres caricatures du genre, on sent que Brewer aime la musique, il insuffle la même rage que dans blake snake moan ainsi que l'espoir et la redemption par la musique.
C'est clair que j'attendrais de pied ferme son prochain bébé aprés ces deux bijoux, il gagne vraiment à être connu ce mec.


Le montage de Mozinor ne m'avait pas vraiment donné envie de le voir, (ne pas se fier aux apparences sweat.gif )
http://www.dailymotion.com/mozinor/video/x...foncer-la-ronde
dmonteil
Je n'aime pas du tout le hip-hop, le RnB ni le rap. Du coup le film ne me tentait pas une seule seconde. En fait c'est vous tous qui m'avez donné envie de le voir.
Du coup, matté cet aprèm, et c'est effectivement une excellente surprise!!

Vous en avez parlé mieux que je ne pourrais, mais effectivement, Brewer fait son film de façon sincère, on ne sent pas du tout l'appel du pognon. C'est honnête (que ce soit l'histoire, pas "originale" mais vraiment bien construite et qui a la bonne idée d'apporter son lot d'étonnement, ou les performances: Howard est grand, Anthony Anderson prouve qu'il peut être bon ailleurs que dans The Shield, et Taryn Manning (Nola) est surprenante).
De plus; les scènes "musicales" et de création ont eu le mérite de me donner envie de bouger.

Vraiment très bon. Et du coup, pressé de voir Black Snake Moan!

5/6
Waco
Une putain de balade sur la route de Memphis avec des petites gens qui ne peuvent s'empêcher de rêver à des lendemains qui chantent malgré une vie de cauchemar. Ca sombre jamais dans le misérabilisme malgré l'univers que ça dépeint, ça bouge bien, ça a du coeur, les personnages sont énormes, ça dit pas mal de choses justes, ça résonne dans la tête longtemps après le générique de fin, bref, malgré la jaquette du dvd immonde et 100% mensongère, ça fait du bien.


Whoop that trick ! les mecs ! WHOOOOP THAT TRICK !!!
Flying Totoro
WHOOP THAT TRICK !!!!
Blunt
You know it's hard out here for a pimp
When he tryin to get this money for the rent
For the Cadillacs and gas money spent
Will have a whole lot of bitches talkin shit
Waco
CITATION(Flying Totoro @ 06 7 2007 - 00:23) *

Ah bordel ! Merci Rototo ! Je le mets direct en signature personnalisée avec toutes les options !

WHOOP THAT TRICK !!!!

WHOOP THAT TRICK !!!!

WHOOP THAT TRICK !!!!

WHOOP THAT TRICK !!!!

WHOOP THAT TRICK !!!!

WHOOP THAT TRICK !!!!

WHOOP THAT TRICK !!!!

WHOOP THAT TRICK !!!!


(mortel ce moment, tout simplement de la magie !)
Cfury
J'adore la tête d'Anderson quand Howard balance sa punchline. Ah, ah! C'est comme en vrai!
A part ça, j'espère que Singleton va continuer à poser ses couilles sur la table pour Brewer en tant que producteur. 2 films, 2 bombes, mais 2 gros échec commerciaux. Autrement dit, prions pour que Brewer ne tourne pas mal et continue sa thématique sur la musique et les rapports humains. Après, le Rap et le Blues je vois bien la Soul, d'autant que c'est un gros fan de la Stax (Memphis Represent!).
On croise les doigts pour toi, Craig!
dmonteil
CITATION(Flying Totoro @ 06 7 2007 - 00:23) *


Putain il est magique ce moment. J'aime pas ce genre de musique à la base, mais là, ça cartonne quoi!!
Denver
Bon ben Mea Culpa.
Après avoir vu Black Snake Moan je me suis dit que revoir ce Hustle and Flow serait peut-être une bonne idée vu que je l'avais trouvé fade et chiant quand je l'avais vu à l'époque de sa sortie en Dvd aux Usa. ben j'ai bien fait de le revoir, j'ai bien aimé.
Porté par des acteurs excellents et surprenants (Anthony Anderson c'était pas gagné), avec une mise en scène parfaite et une ambiance soignée, le film dépeint parfaitement l'aspect sale et glauque de ces quartiers, à l'inverse du côté conte de fées à la con d'un 8 Mile.
Mais ce que je trouve balèze chez Brewer, c'est qu'il te donne des frissons avec 3 notes de musique. Comme dans BSM, les scènes musicales sont envoûtantes, d'une force incroyable, ça te prend aux tripes pour te lâcher qu'à la fin. 3 notes sur un synthé, un clap, un "Whoop that trick !" et t'as la chair de poule. Chapeau !
Dommage que comme dans BSM, la fin soit trop facile et trop belle, mais l'attachement aux personnages est tel que ça pouvait pas finir autrement !
5/6
Manna Marie Weasley
"Graig Brewer l'homme qui a commis Husle and Flow..." mellow.gif
Denver
C'est quoi ce site de merde ? o_____O
Manna Marie Weasley
Des mecs qui aiment pas le cinéma parce que le coup des "dialogues sont affligents, la mise en scéne pue, le scénario est plat, l'humour n'est pas drole"...c'est pas ce que j'appelle "une critique de cinéma"

Tout le monde n'a pas le talent de Yannick Dahan pour descendre un film(Qui a enorment kiffé Black Snake Moan et Hustle and Flow...mais là c'est affligeant de connerie et de mauvaise foi
Cfury
Ah oui, quelle bande de connards. Mais va falloir s'attendre à voir souvent ce genre de trucs sur la toile et le cable ADSL, vu que ces pseudos-émissions tendent à se généraliser actuellement. C'est peut être même des madnautes les 2 gars! ninja.gif
ZutFluteCrotte
Quelqu'un saurait me dire où trouver la liste des morceaux qui sont utilisés à travers le film, notamment la musique vers la fin qu'on entend quand le heros fait demi tour et repart voir la péripatéticienne enceinte (dans mon souvenir, c'est un morceau qui monte, monte, monte....). Si je me rappelle bien, y a pas mal de morceaux de soul (ou blues, je ne sais plus) dans le film mais on en retrouve aucun sur la b.o.

(Pour ceux qui ont aimé la musique du film, je précise juste qu'ils risquent d'etre surpris par les choix des morceaux sur la b.o., perso j'ai trouvé qu'à part les titres où chantent T. Howard, y avait pas grand chose à sauver... cherchez l'erreur)
Jean Carpentier
Voilà,

j'ai découvert cette bombe ce week-end et que dire...ben ça fout une banane d'enfer ce film! Bon, j'avoue (j'ai honte sweat.gif ) je suis fan de hip hop depuis toujours (j'ai même un groupe avec lequel j'ai sortis un maxi 3 tîtres et fais quelques concerts, mais je m'égare!) donc Hustle & flow était fait pour moi. Hé bien non, pas forcément.

En effet, déjà l'origine géographique (sud des états-unis) de l'histoire ne m'inspirait guère confiance (ben oui je suis un fervent amateur de New-York question son wink.gif ) étant donné que je ne suis pas fan de cette vague sudiste qui défèrle depuis quelques temps déjà (de façon + grand public en tout cas). Mais je dois avoué qu'il s'agit là de la première bonne idée du film. Ancré cette histoire dans une ambiance moite, loin de la patrie de Primo rend déjà le tout bien plus dirty.

C'est donc plongé dans cet univers que nous ferons connaissance de DJay et des autres. Bien écrit, les protagonistes nous touches parce-qu'ils sont humains tout simplement. Malgré son statut de mac et de dealer, le héros (?) nous atteind en plein coeur (n'en déplaise à...) grâce à la sensibilité du personnage et à l'interprétaion que de Terrence Howard (un acteurs à suivre de très près). Ah oui, le réalisateur à l'air d'être un excellent directeur d'acteur lorqu'on voit ce qu'il a réussit à faire d'Anthony Anderson icon_mrgreen.gif .

Les scénes de créations musicales sont tout simplement anthologique. Moi qui, en plus, ait connu l'aventure du home-studio, j'ai carrément senti l'état de transe me traversé de haut en bas à la vue (et l'écoute) de la 1ère scène de création musical (avec la mpc!)...en 1 mot: WAOUW, je ne m'en suis toujours pas remis! Brewer maîtrise l'art de l'audio-visuel!

Un film qui donne envie de se battre pour réaliser ses rêves, un film proche de nous et de ce que nous sommes au plus profond. Il ne se passe rien dans Hustle & flow (rien au sens spielbergien du terme bien entendu!), c'est juste une tranche de vie sur la planète terre (pas l'autre, celle qu'on connaît!) et malgré le happy-end (qui fait zizir) je ressors de ce film booster à donf'
Cfury
CITATION(ZutFluteCrotte @ 29 7 2007 - 22:58) *
Quelqu'un saurait me dire où trouver la liste des morceaux qui sont utilisés à travers le film, notamment la musique vers la fin qu'on entend quand le heros fait demi tour et repart voir la péripatéticienne enceinte (dans mon souvenir, c'est un morceau qui monte, monte, monte....). Si je me rappelle bien, y a pas mal de morceaux de soul (ou blues, je ne sais plus) dans le film mais on en retrouve aucun sur la b.o.

(Pour ceux qui ont aimé la musique du film, je précise juste qu'ils risquent d'etre surpris par les choix des morceaux sur la b.o., perso j'ai trouvé qu'à part les titres où chantent T. Howard, y avait pas grand chose à sauver... cherchez l'erreur)


Pffiioouuu...C'est chaud ce que tu demandes. Bon, je crois que pour le film Brewer a fait appel à d'anciens zicos pour la plupart issus de la Stax afin de composer des morceaux originaux (j'essaierai de te trouver les noms, mais si tu as le DVD c'est dans le com' audio) et/ou des reprises. Je sais que y'a des morceaux de Al Green et de Willie Hutch, le reste faudrait checker les crédits du générique de fin.

Pour la BO, c'est vrai que c'est surprenant dans la mesure où ce sont les mecs de Three 6 Mafia qui ont composé les titres que chantent Djay et produit d'autres titres du disque.. huh.gif
RogerMoore
"Whoop That Trick"
by Al Kapone
Performed by Terrence Howard ("Djay")
Produced by Al Kapone & Lil' Jon (as Jonathan 'Lil Jon' Smith)
Courtesy of Pike and Pine Music



"It's Hard Out Here for a Pimp"
by Paul Beauregard (as DJ Paul), Jordan Houston (as Juicy J) and Frayser Boy
Performed by Terrence Howard ("Djay") feat. Taraji P. Henson ("Shug")
Produced by Paul Beauregard (as DJ Paul) & Jordan Houston (as Juicy J)
Courtesy of Pike and Pine Music



"Hustle and Flow (It Ain't Over)"
by Al Kapone
Performed by Terrence Howard ("Djay")
Produced by Al Kapone & Nikos Lyras
Courtesy of Pike and Pine Music



"Still Tippin' (It's a Man's World Remix)"
by Mike Jones, Paul Slayton, Stayve Thomas & Salih Williams
Performed by Mike Jones featuring Nicole Wray
Mike Jones performs courtesy of Warner Bros. Records
Nicole Wray performs courtesy of Damon Dash Music Group
Courtesy of Warner Bros. Records Inc.
By Arrangement with Warner Strategic Marketing



"I'm a King (Remix)"
by Clifford Harris, Nathaniel Joncy, Sean Merrett, Akeem Lawal, Cortez Thomas, Lil' Jon (as Jonathan Smith),
Craig Love, Darryl Richardson II & James Phillips
Performed by P$C feat. T.I. & Lil Scrappy
P$C and T.I. perform courtesy of Grand Hustle/Atlantic Recording Corporation
Lil Scrappy performs courtesy of BME Recordings/Reprise Records
Courtesy of Grand Hustle/Atlantic Recording Corporation



"I Choose You"
Written & Performed by Willie Hutch
Courtesy of Motown Records
Under license from Universal Music Enterprises



"Jesus is Waiting"
Written & Performed by Al Green
Courtesy of Hi Records
Under license from EMI Film & Television Music



"Baby Please Don't Leave Me"
by Junior Kimbrough
Performed by Buddy Guy
Courtesy of Silvertone Records Limited UK/SONY BMG UK & Ireland Ltd.
By Arrangement with SONY BMG Music Entertainment



"Way I'm Sleeping"
Written & Performed by Jason Freeman



"Swerve"
by Terrance Hatch & Webster Gradney
Performed by Lil' Boozie & Webbie
Courtesy of Trill Entertainment/Asylum Records
By Arrangement with Warner Strategic Marketing



"After Hours Blues"
Written & Performed by Calvin Newborn
Courtesy of Yellow Dog Records



"Let's Get a Room"
by William Ivery & Jonathan Powell
Performed by Nasty Nardo
Produced by Jay-Pee
Courtesy of Ghetto Star Entertainment/LongBoy Entertainment



"Get Crunk, Get Buck"
Written, Performed and Produced by Al Kapone
Al Kapone performs courtesy of Family Biz Entertainment
Courtesy of Pike and Pine Music



"Kill or Be Killed"
Written & Performed by Al Kapone
Al Kapone performs courtesy of Family Biz Entertainment
Courtesy of Pike and Pine Music



"Under the Mountain"
Written & Performed by Jason Freeman



"Changed Muh Name"
Traditional
Arranged & Performed by Jennifer Bynum Green



"Pop It for Some Paper"
by Paul Beauregard (as DJ Paul), Jordan Houston (as Juicy J) and Frayser Boy
Produced by Paul Beauregard (as DJ Paul) and Jordan Houston (as Juicy J)
Performed by Terrence Howard ("Djay")
Courtesy of Pike and Pine Music



"If Loving You is Wrong (I Don't Want to Be Right)"
by Homer Banks, Carl Hampton & Raymond Jackson
Performed by Luther Ingram
Courtesy of Klondike Entertainment, Ltd.



"Tell Me Why"
by Anthony Dent, Jayson Boyd, Premro Smith & Marlon Goodwin
Performed by 8Ball & MJG
Courtesy of Bad Boy Records
By Arrangement with Warner Strategic Marketing



"Edwin's Lament"
Written & Performed by Mark Lemhouse
Courtesy of Yellow Dog Records/Mark Lemhouse



"Full Time"
by Randy Earl Banks & Mario Mims
Performed by Yo Gotti
Courtesy of TVT Records



"Bad Bitch Remix"
by Webster Gradney & Richard Jones
Performed by Webbie featuring Trina
Trina performs courtesy of Slin N Slide/Atlantic Recording Corporation
Courtesy of Trill Entertainment/Asylum Records
By Arrangement with Warner Strategic Marketing



"Lil' Daddy"
by Kevin Barnes, Corey Williams, Ryan Leslie, Gary Spriggs & Sean Marshall
Performed by Young City a.k.a. Chopper
Courtesy of Bad Boy Recods
By Arrangement with Warner Strategic Marketing



"Always a Song"
by Planet Swan & Gregory Allain
Performed by Planet Swan
Courtesy of Swanchild Music



"Morning Light"
by Adriana Evans & Jonathan Scott
Performed by Adriana Evans
Courtesy of Next Thing Records



"Weatherman"
by Adriana Evans & Jonathan Scott
Performed by Adriana Evans
Courtesy of Next Thing Records

Bonjour.
Cfury
Voilà!
ZutFluteCrotte
Wahou... Big Up pour Messieurs Moore et Fury, merci! smile.gif
ZutFluteCrotte
Et au risque de me répéter, voici un avis instructif chopé sur amazon concernant la b.o. (cd à écoutrer avant d'acheter!) :

"1. Watch the movie "Hustle & Flow." The handful of songs that are played all the way through sound good, especially the catchy and smooth "It's Hard Out Here for a Pimp" and "Hustle and Flow."

2. Get CD soundtrack to film. Discover to unpleasant surprise that virtually all of the songs on it are operating on the mental level of "Whoop That Trick." (That is to say, a very low IQ level, with endlessly repetitive choruses that aren't catchy.)

3. Realize that amongst the professional rappers on the soundtrack, the best one is professional actor Terrence Howard.

4. Smile bemusedly. Sell used CD. "
DarK ChoueTTe
CITATION(Blunt @ 09 6 2007 - 00:02) *
Hop je remonte le topic vite fait parce que je l'ai vu ce soir, et que après ça et Black Snake Moan, Brewer entre de plain pied dans mon top des réalisateurs qu'il faut désormais suivre de très très près.

Same here.
En deux films il m'a bien pris aux tripes ce p'tit gars (d'ailleurs, quelqu'un a vu d'autres bouts de sa filmo ?).
A l'instar de BSM, il y a cet amour de la musique qui transpire de cette histoire de rêves et de midlife crisis, retranscrit des scènes incroyablement entraînantes, portées par l'enthousiasme communicatif des acteurs irréprochables.
Si il est lancé sur une série de films musicaux au genre par genre, ça me ferait vraiment plaisir (jazz and rock please).
Ce qui est bien aussi, c'est que le film évite les écueils des deux côtés, que ce soit trop gentillet (la scène des chiottes sacrément tendue, ou les persos féminins qui s'en prennent pas mal plein la gueule) ou trop badass pour faire style.
En plus je me suis payé quelques beaux moments d'hilarité ("You Mormons are some brave motherfuckers." ; "Stomp that ho'" icon_mrgreen.gif...ou l'excellente scène avec en parallèle avec la housewive et les putes dans le salon, et Key et D dans la cuisine)

5/6.
Ah et WHOOP that trick !, bien entendu.
kitano
CITATION(DarK ChoueTTe @ 03 8 2007 - 00:30) *
Ce qui est bien aussi, c'est que le film évite les écueils des deux côtés, que ce soit trop gentillet (la scène des chiottes sacrément tendue, ou les persos féminins qui s'en prennent pas mal plein la gueule) ou trop badass pour faire style.


Oui c'est vrai que ça sonne vrai, parfois on a pas le choix il faut faire le ménage autour de soi si l'on veut s'en sortir et se séparer des choses qui nous empêche d'avancer même si c'est difficile. DJay est un mec vrai, entier, et ses défauts sont autant mis à jour que ses qualités et perso je trouve que ça le rend d'autant plus attachant qu'il nous paraît réel ( "tu vois l'idée..." icon_mrgreen.gif ).
J'ai trouvé très juste aussi la relation qu'il a avec Nala qu'il pense pouvoir utiliser comme bon lui semble avant qu'elle lui avoue ne pas être dupe de son embobinage pour qu'au final il lui balance "c'est toi qui a les rênes..."

Brewer est indéniablement doué pour filmer de la musique faite par des gars qui ont quelque chose à dire et qui puisent dans leurs souffrances quotidiennes pour insuffler à leurs compo une vibration qui touche en plein coeur.
Parce que chacun devrait avoir le droit de composer son refrain...

WHOOOP THAT TRICK !!! bluesbro.gif
jacques
Découvert ce jour et j'ai adoré ... pour toutes les bonnes raisons exposées ci-dessus !!!

Du coup, je vais acheter le dvd de"Black Snake Moan" sans hésiter ... wink.gif
johnny walker
hustle and flow est un putain de bon film!!! terrence howard ne joue pas un role il est le rôle.la thématique du film est exellente comment un mec perdu va retrouver de l'humanité grace a l'art et ici donc, la musique. Il va remettre sa vie en perspective grace a ses texte et se retrouver. Pour preuve, il ne va tomber amoureux d'une fille qu'il voit tous les jours que lorsqu'il va se mettre à chanter. Le deuxième film de craig brewer est aussi exellent donc c'etait pas un coup de chance. Un réal a suivre.
LMD
Ouais c'est mortel.

Il y a quelques trucs qui m'ont pas spécialement plu (la photo sur les acteurs, parfois trop artificielle, on sent le spot de lumière... et le décor de la table à manger chez le perso d'Anthony Anderson) mais c'est vraiment mineur en regard du film qui est d'une justesse de ton précieuse. Ça sonne (à part la photo parfois donc) vrai, grâce à des perfs d'acteurs de haute volée (Terrence Howard mérite une très grande carrière, et ses deux gagneuses sont franchement géniales aussi) tout en ne sacrifiant pas l'efficacité dramatique: le final ou D-Jay essaye de caser sa demo est super tendue, on est accroché au siège alors qu'il s'agit juste de donner une K7 ("Oh putain il va se faire massacrer par le posse du rappeur... ah non, il l'a retourné avec son talent de baratineur de hustler!" etc...) et une excellente gestion des détails (genre les persos tout poisseux sous la chaleur). Le tout est traversé de séquences assez mortelles, tant celles sur la musique (l'église, whoop that trick, D-Jay qui voit "sa vie défiler" quand il donne tout ce qu'il à) que d'autres (après "l'achat" du micro, les chiottes ou tout part en couille), enfin c'est vraiment exceptionnellement tenu et fait -très bon travail graphique dans la maison de D-Jay et sur son porche- et pour une fois le mot "sincérité" n'est pas usurpé.

J'oserais dire, dans une comparaison foireuse, que c'est un peu ce que Boulevard de la Mort n'était pas (oui, juste sur la base de 2, 3 éléments comme le générique de début! Mauvaise foi powa) mais je sens qu'on va me dire que ça n'a rien à voir. (Et ouais c'est vrai: rien à voir...) Et hop une polémique moisie pour que le sujet reste un peu vivant
DarK ChoueTTe
CITATION
ça n'a rien à voir.

kea
Je suis contre ! mad.gif
Cfury
Je sais pas
Elgin

Enfin vu c'est pas mal mais bon je suis quand même déçu pourquoi dit-on le meilleur du ciné indépandant Us Alors que c'est un film paramount et en + ya le logo Mtv.

les performences d'acteurs sont très bonnes mais Terence n'est pas a l'aise dans les sequences musical je trouve (même limite ridicule lors de la premier séquence en studio), après bon le crunk je déteste pour moi cet nouvel vague du sud est très mauvais pour le hip hop. Sur Craig Brewer (que je pensai black!) je me tatte encore j ai pas encore vu Black Snake Moan mais je sais pas si s'est vraiment un ga talentueux qui bosse avec le coeur ou un mec qui sait comment faire du cash.

La fin du film fait un peu trop Disney et on ne c'est pas ce qui va arrivé a Djay (Dans la réalité il se ferait buté par Skinny black ou par les homos qui trainent avec lui ) mais la ce qu'on voit c'est genre l' (ex) mac qui sort de taule et qui va devenir un rappeur connu (dans sa ville du moins) c'est pas beau l'amérique quand même
LMD
CITATION
Enfin vu c'est pas mal mais bon je suis quand même déçu pourquoi dit-on le meilleur du ciné indépandant Us Alors que c'est un film paramount et en + ya le logo Mtv.
.
Fonciérement on s'en cogne que le film soit indépendant ou pas tant qu'il est bon. (A noter que personne ne semble avoir parlé ici du statut supposé ou réel du film. La promo aboie, les avis passent.)

CITATION
La fin du film fait un peu trop Disney et on ne c'est pas ce qui va arrivé a Djay (Dans la réalité il se ferait buté par Skinny black ou par les homos qui trainent avec lui ) mais la ce qu'on voit c'est genre l' (ex) mac qui sort de taule et qui va devenir un rappeur connu (dans sa ville du moins) c'est pas beau l'amérique quand même


Je me tâte, c'est quoi le plus Disneyien: le gars qui va en prison de manière justifiée, ou le fait de forcer une femme de coucher pour pouvoir acheter un micro à moitié prix?
Elgin

Je parle de la fin du film pas du métrage en lui même (et puis il l'a pas forcé il lui a demandé gentiment)

et perso j'approuve aussi le fait qu'on s'en fout que se soit indé ou pas mais partout ce film se vendait que le super film indé us avec le new réal indé us donc voila

LMD
CITATION(Elgin @ 26 7 2008 - 02:50) *
Je parle de la fin du film pas du métrage en lui même (et puis il l'a pas forcé il lui a demandé gentiment)

et perso j'approuve aussi le fait qu'on s'en fout que se soit indé ou pas mais partout ce film se vendait que le super film indé us avec le new réal indé us donc voila


Oui mais la fin du métrage tu peux pas la couper du reste de l'histoire. Le héros a certes réussi à caser son titre sur une radio et à avoir son quart d'heure de gloire (dont rien ne dit qu'il va se prolonger, d'ailleurs) mais pour en arriver là il à fait un certain nombre de choses que l'on a vues (c'est le sujet du film) qui n'était pas forcément très reluisantes. La conclusion est positive pour le personnage, le spectateur à lui une certaine latitude dans l'opinion qu'il doit porter sur tout ça (comme le dit très bien Cfury dans le premier message en comparant Hustle & Flow à 8 Mile "Rabbit est le héros de tout un quartier, D-Jay celui de ses putes, saisissez la nuance ? Rabbit sait véritablement rapper, D-Jay à t’il vraiment du talent ?"). Pour prendre un exemple extrême, c'est un peu comme si je disais que le final de Bob Roberts, Profit ou du Parrain 2 sont des odes à la réussite individuelle et la volonté.

Quand au label "indépendant" la confusion entre mode de financement et attributs fantasmés des films étant achevé depuis longtemps... Produit par la Paramount certes, mais c'est un premier film sans têtes d'affiches dont la liberté de ton se rapproche parfaitement de ce qu'on attendrait d'un film "indépendant". Je me souviens pas avoir vu le terme accolé au film mais il est sorti depuis un moment...
Elgin
CITATION
Quand au label "indépendant" la confusion entre mode de financement et attributs fantasmés des films étant achevé depuis longtemps... Produit par la Paramount certes, mais c'est un premier film sans têtes d'affiches dont la liberté de ton se rapproche parfaitement de ce qu'on attendrait d'un film "indépendant". Je me souviens pas avoir vu le terme accolé au film mais il est sorti depuis un moment...


Mouai je sais pas, peut être que j'avais trop envie d'aimé ce film mais je sens en lui (comme pour 8mile ) que c'est un film bien calculé et qui profite du succés du southern rap, bref pour moi Terence Howard est une tête d'affiche( mais je vois ce que tu veux dire).

Blake snake moan bientot je te visionerai wink.gif
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