CITATION(Lord-Of-Babylon @ 24 9 2006 - 23:17)
C'est clair que c'est un prétexte à la con pour mater le futur selon Zemeckis
et le coup d'une lettre aurait été plus logique.
Le coup du futur était à l'origine un petit
sympa à la fin du premier, tout comme le "à suivre" final. Lors de la préparation du second, Zemeckis etait d'ailleurs bien emmerdé d'avoir "emmené" la copine de Marty.
CITATION(Tarkus @ 25 9 2006 - 21:47)
J'ai vu que les deux premiers Halloween ! C'était dans l'un des deux la balle dans la tête ? Je ne me souviens pas que Donald Pleasance lui tirait dans la tête. Mais le truc de la voiture m'avait frappé surtout que ça arrive juste au début du métrage.
A la fin du second Curtis lui tire deux balles dans la tronche, ce qui a pour effet.... de l'aveugler ! Le .38 de Loomis tire des billes en plastique ou quoi ?
Dans tous les cas, la fameuse suspension d'incrédulité propre au média est relative à chacun.
Perso, je ne suis pas trés sensible à ces "incohérences". Le plus important, pour moi, est avant tout le plaisir ressentit par rapport au métrage dans son ensemble.
Votre exemple de la scéne McClane/Grubber sous le toit est relativement parlante. (surtout que, comme par hasard, une liste des noms du personnel est affiché juste à coté du "cow-boy", qui servira à désamorcer l'usurpation d'identité de "l'homme-qui-a-lui-même-deux-costumes-de-chez-Phillips" ! Liste de dizaine de noms parcourues en un clin d'oeil par John ! Facile !) Nous considérons tous cette scéne comme un "plot point" trés (trop ?) voyant pour rester ancré dans le déroulement de l'intrigue. Mais est-ce, aprés tout, si grave que ça ? Nous considérons tous cette scéne comme ultra jouissive !
L'argument avancé par quelqu'un (Poltermok ?) considérant les scénars actuels comme de simples associations de grosses scénes est trés pertinent. Cette "question" me titille également depuis pas mal de temps. Le ciné est une industrie. Il faut vendre. C'est comme ça. Et je soupçonne, moi aussi, (nan, en fait nous le savons tous !) que ces scénes ne sont élaborées que pour la bande annonce qui ne sert - tatatin !! - qu'à vendre.
Autre truc qui me gonfle profondement, c'est ce que j'appelle les films (ou scénars) "post-it". Oui, il faut vendre. Pointez-vous devant un producteur avec un scénar comme le "Parrain 2" et observez bien sa tronche au fur et à mesure que vous lui raccontez l'intrigue : il se fait chié ! "Oui bon d'accord, coco, mais le pitch c'est quoi ?!"Plus de déroulement romanesque à la David Lean ! Il faut que ton film puisse se résumer en une idée ! (une seule... la loose !) Une seule idée, un seul argument, en une seule et malheureuse petite phrase !
La franchise "Saw" est d'ailleurs caractéristique ! Une idée, en une phrase, et pleins de petits post-it de meurtres clipesques tout autour. "Saw" où comment integrer le zapping au cinéma ! Balaise !
Aprés ça, toutes les incohérences d'un scénar qui essaye, tant bien que mal, de dépasser sa ligne d'accrohe en tentant de nous plonger dans le coeur de son récit, m'apparaissent assez excusables.