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Version complète : Abandonnée - Nacho Cerda
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Flying Totoro
Bon ben premier long métrage du realisateur espagnol ultra prometteur Nacho Cerda sur un pitch assez convenu visiblement:

Une américaine à la recherche de ses parents apprend qu'elle a hérité d'une maison au milieu d'une forêt dans un coin perdu en Russie. C'est la maison où elle est née. Abandonnée et inhabitée pendant 40 ans, elle est en ruine. la jeune femme y rencontre un homme mystérieux qui prétend être son frère jumeau, dont elle n'avait jamais eu connaissance. Ensemble ils découvrent que la maison renferme des secrets d'un passé dont ils ne se souviennent pas et ils sont forcés de revivre une série d'évènements horribles qui ont eu lieu juste après leur naissance, à l'endroit où ils sont supposés trouver la mort. (traduction à l'arrache du résumé ©Totichoux)

Image IPB

La bande annonce ricaine est tombée et Lionsgate tente de nous vendre ça comme une prod DarkCastle (merci les gars, fallait pas...). Malgré ce superbe travail de sagouin, on entraperçoit quelques plans qui font envie et deux trois idées kiffantes. Moi je vote ça va être tichoux.

Trailer chez Apple

Et si vous ne savez pas qui est Nacho Cerda, cliquez ici !
Pierre R. L. Feytis
Ouais ! dry.gif J'aime bien le passage avec le sanglier. Sinon, a part ça, rien d'excitant. Ca reste basique, pour l'instant (faut voir le film pour juger).
Vampyr
Non moi je trouve que s'allérent d'être prometteur
Zak
C'est pas mal en effet, très silent hillesque dans l'esprit (certains vous diront plus que le film tiré du jeu icon_mrgreen.gif) mais finalement très classique aussi dans le genre "film de maison hantée avec des fantômes". Sinon, Nacho Cerda adore Tarkovski, certaines séquences semblent tout droit sorti du Miroir (comme par hasard il est question de double...). Ce que je reprochais aussi c'est l'ensemble très travaillé (l'image, le son) rendant le côté glauque de la maison finalement assez factice (un peu comme pour le remake de MALT). Mais bon, ça reste un bon film d'horreur.

edit : je viens de voir le trailer et il en montre carrément trop !
Gollum
CITATION(Vampyr @ 11 2 2007 - 09:44) *

Non moi je trouve que s'allérent d'être prometteur

Tout travail mérite s'allérent comme on dit!
On m'annonce le suicide de Bernard Pivot. wink.gif
L'archiviste
J'en plus plus de ces bandes-annonces de merde compilées par des monteurs qui ont regardé le film en vitesse fois 8, sélectionné leur plan de façon aléatoire, sorti un CD de Beltrami et bazardé le tout sur le logiciel de montage en activant le script "horror crescendo".
Tu te retrouves obligé à décomposer les plans, faire abstraction de la musique, virer intérieurement les effets de sautes pourris juste pour essayer d'imaginer à quoi ressemble vraiment le film.
Fatigant mad.gif

En attendant, le film a connu des problèmes semble-t-il. Ca fait un sacré bout de temps que Filmax le présente à son catalogue comme fini (2 ans ?) et on ne sait pas trop s'il y a eu des reshoots intenses.
A voir de toutes façons.
Flying Totoro
CITATION(Zak @ 11 2 2007 - 10:18) *

je viens de voir le trailer et il en montre carrément trop !


C'est rien de le dire mais c'est comme les typos pourraves, la voix off et les filtres lumineux, c'est parce que ces blaireaux essayent de le vendre n'importe comment...

Sinon oui c'est très Silent hillesque mais là pour le coup, je pense pas que Cerda aura oublier de faire peur (en plus il y a peu de chances qu'il fusille son récit en foutant tout plein de plans tirés de cinématiques ou de scènes inutiles pour forcer la connivence avec le fan du jeu...)
Zak
CITATION(Flying Totoro @ 11 2 2007 - 10:44) *

Sinon oui c'est très Silent hillesque mais là pour le coup, je pense pas que Cerda aura oublier de faire peur (en plus il y a peu de chances qu'il fusille son récit en foutant tout plein de plans tirés de cinématiques ou de scènes inutiles pour forcer la connivence avec le fan du jeu...)


Certes, le trouillomètre monte plus haut que dans le film de Gans mais pas plus haut finalement. Disons que Cerda use un peu trop d'effets facile (bouh ! ah c'était mon reflet dans un miroir) au lieu d'utiliser pleinement l'aspect cauchemardesque de la maison (mais il arrive à faire peur avec juste un couloir sombre dont on ne sait pas ce qu'il y a au bout et ça c'est fort).
Zak
Sortie FR le 30 mai prochain !
horseloverfat
CITATION
J'en plus plus de ces bandes-annonces de merde compilées par des monteurs qui ont regardé le film en vitesse fois 8, sélectionné leur plan de façon aléatoire, sorti un CD de Beltrami et bazardé le tout sur le logiciel de montage en activant le script "horror crescendo".
Tu te retrouves obligé à décomposer les plans, faire abstraction de la musique, virer intérieurement les effets de sautes pourris juste pour essayer d'imaginer à quoi ressemble vraiment le film.


T'as qu'à faire ça toute la journée, et on verra si tu prendras une après-midi complète en ayant vu le film la veille pour bien être sûr de ton fait...
Quand une maison est mal construite on blame l'entreprise de BTP, pas les ouvriers.
Zak
Flying Totoro
NE MATTEZ SURTOUT PAS LA BANDE ANNONCE DE CE FILM. SOUS AUCUN PRETEXTE. ELLE SPOILE A DONF CHANME.
NE MATTEZ SURTOUT PAS LA BANDE ANNONCE DE CE FILM. SOUS AUCUN PRETEXTE. ELLE SPOILE A DONF CHANME.
NE MATTEZ SURTOUT PAS LA BANDE ANNONCE DE CE FILM. SOUS AUCUN PRETEXTE. ELLE SPOILE A DONF CHANME.
NE MATTEZ SURTOUT PAS LA BANDE ANNONCE DE CE FILM. SOUS AUCUN PRETEXTE. ELLE SPOILE A DONF CHANME.
NE MATTEZ SURTOUT PAS LA BANDE ANNONCE DE CE FILM. SOUS AUCUN PRETEXTE. ELLE SPOILE A DONF CHANME.

Mais vraiment quoi.

Sinon le film est effectivement tichoux, mais pas autant que je l'avais espéré. En fait le film a un problème, et encore c'est pas vraiment un problème, c'est que son argument tient en 10 lignes maxi. Y a pas de sous intrigue, y a pas de twist, y a pas grand chose d'autre ce qui fait que sur 95 minutes c'est assez fragile. C'est jamais chiant, je vois pas trop comment il aurait pu condenser davantage sans y laisser des plumes mais du coup, c'est un peu frustrant parce que même si t'es pris par le film, tu es jamais vraiment surpris et ça dépasse jamais ce à quoi tu t'attends.
Le film tient vraiment gràce à sa mise en scène et à son sound design, absolument remarquables. C'est pas tant que les idées soient si neuves que ça mais c'est vraiment impeccablement pensé et exécuté. Ca tient pleinement ses promesses et, si on peut passer sur deux trois symboles un peu lourdingues, ça marche du tonnerre. Il n'a pas de pognon le Cerda mais il a du talent. En espérant que le suivant ait autant d'ambition sur le papier que dans sa mise en image.

Dantonkul Silent Hill/6
Denver
Pour les lyonnais, Nacho Cerda sera au Ciné Cité pour présenter son film Mercredi soir. smile.gif
Evil Seb
Mon avis a moi...apres l'avoir vu au Bifff

J’ai du raté les dix premières minutes pour cause de rencontre avec Shusuke Kaneko donc bon peut être ça à jouer sur ma réception du film mais je ne pense pas, c’est juste que j’essaie de trouver une excuse pour laisser une seconde chance au film de Cerda vu que la vision de celui-ci s’avéra être la grosse déception du festival. Un avis apparemment partagé par la plupart des personnes présentes dans la salle. Les points positifs d’abord : la mise en scène de Cerda est toujours excellente et maîtrisée jusqu’au bout des ongles par l’espagnol, l’esthétique est parfaite aussi, des teintes sombres et humides pour la maison, des teintes plus pâles pour l’extérieur. A ce niveau la rien à redire, on peut même parler de fidélité a « l’école espagnole ». Maintenant un beau film ne fait pas un bon film et c’est la que le bât blesse. L’histoire est sans intérêt, encore un film de fantômes classique au possible. Il ne se passe pas grand-chose, la plupart du temps on suis une héroïne apeurée se balader dans des couloirs humide et sombre. Cerda ne parviens pas à mettre du rythme et à intéresser le spectateur à son histoire. Puis pour un film fantastique, c’est à aucun moment flippant ni même angoissant, juste chiant, chiant et chiant. Un exercice de style vain dans lequel Cerda démontre qu’il sait manier la caméra mieux que quiconque mais bon ça on le savait déjà plus ou moins. Beau mais chiant.
lekaneee
La je sors de l'avant première Nacho Cerda était en personne présent dans la salle
Bref..... J'ai étais totalement cueillie,
sa fais du bien de surkiffer comme ça ^^

A la fin du film je me suis retrouvé littéralement a bout de souffle
Vraiment !!!!! Pas comme un présentateur TV le sortirais, histoire de ^^

Je ne vous dirais rien d'autre pour ne pas vous le gâcher.
et je vous encourage vivement a faire acte de curiosité envers le travaille de ce réalisateur

Apres sa film Christophe Gans avec son Silent Hill n'est qu'un "petit Nacho Cerda" .

6/6 (Allez le voir c'est un chef d'oeuvre !!!!)
Misterpursoup
Copier Coller quand tu nous tiens icon_mrgreen.gif
lekaneee
CITATION(Misterpursoup @ 30 5 2007 - 00:11) *
Copier Coller quand tu nous tiens icon_mrgreen.gif


Oui mais ce film vaut bien sa, je développerais quand plus de personnes l'auront vu (relisez le dernier Mad ^^)
Malheur a vous les Madnautes mon horrible prose va encore frapper !!!
Kaneeda
J'l'attend grave ce film !!!!
Y a une bonne combinaison de salles au moins ??
Cfury
C'est vrai que c'était pas mal. La mise en place est laborieuse (ou raté, au choix) mais comme Cerda à l'intelligence de ne pas faire trop traîner les choses, ça n'en devient finalement plus qu'un détail. Ca risque de ressortir souvent, vu que le "style" a été remis au gout du jour par Gans, mais y'a clairement des réminescences de Silent Hill dans The Abandoned. Le truc, c'est qu'à l'inverse du film de Gans qui nous balancait quelques moments de frayeurs comme un vulgaire morceau de steak, chez Cerda ce climat d'une oppressante terreur est vraiment constant durant bien 1H15 de métrage. Pas de jump-scare (ou si peu), pas de vannes foireuses pour désamorcer la tension : c'est plutôt immersif (j'avais un peu la tête en dedans à la sortie du film), pessimiste et ça renoue avec une certaine forme de peur psychologique au cinéma. J'ai trouvé la réalisation parfois maladroite (vous reprendrez bien un peu de shaky-cam?), mais Dieu que ça fait du bien de sortir d'une salle de cinoche avec le coeur qui tambourine un peu.
Le cinéma Fantastique Espagnol a encore frappé (j'ecris ça, mais j'en ai pas bouffé des masses non plus! :-) )

Edit : Par contre le court de Cerda qui a précédé le film, c'était chiant. Mignon tout plein, mais chiant.
Evil Seb
Bon ben si je comprends bien je vais encore être le seul a trouver ça chiant... sweat.gif
oeil de faucon
CITATION(Evil Seb @ 30 5 2007 - 12:05) *
Bon ben si je comprends bien je vais encore être le seul a trouver ça chiant... sweat.gif


Eh bien non ! Parce que même si je n'utiliserais pas le qualicatif "chaint" je trouve effectivement que Mad s'est un peu enflammé sur ce film. Le début et la fin sont sympa mais le milieu est trèèèèèèèèèèèèèèèès long...
Chuck Apic
Pour le coup je ne vois vraiment RIEN a redire. J'ai pris ma claque. Et une grosse. RIEN ne pouvait me preparer a ca. Des injections de terreur pures, qui font monter les frissons a une cadence d'1/par minute, un hochement de tete et une bouche ouverte par la photographie incroyable de l'objet formel le plus fascinant depuis Calvaire. Un vrai cauchemar, une experience pour qui viscerale est un euphemise. Un des plus beaux films sur la peur de la mort, qui laisse un gout dans la bouche, une vision saturée et grisatre des choses. Une horreur, un film d'horreur meme, comme il etait impossible d'en voir.

6/6, je m'en remet pas.
Corenaïr
Vu tout à l'heure à Opéra.

Et non, rien à faire, ça ne prends pas.
Entendons, nous ça fait peur, très peur à de multiples reprises mais le scénar tire ce film très bien réalisé vers le bas.

Attention ça risque de spoiler



Le film joue sur un effet de double temporalité, notement avec ses très beaux doppelganger. Néamoins j'ai l'impression que ces effets de retour sur des éléments vu précédement et que l'on apprécie différement à chaque fois (ce qui est pour moi un des plaisr cinématographique de base) constituent plus une pièce greffée à l'intrigue
que son principe de base ; c'est pour moi flagrant dans la scène de fin où l'héroïne s'enfuit avec le camion, et où sa mère vient frapper désepèrément à la portière : il est affirmé nettement que le temps de l'action est alors 1966. Comment alors, la maman parvient t'elle à sauver ses deux enfants (alors que le début du film montrait clairement que c'était avec ce camion qu'elle s'était enfuie, ET que la mise en scène de cette séquence qu'il y avait des choses à découvrir sur le pourquoi du comment cette femme est arrivée avecs ses bébés, avant de mourrir, alors que plus tard il ne semble pas que son mari l'ai blessé si grievement que ça)

de plus, le coup du notaire-qui-se-révèle-être-en fait-le-père je trouve que ça ne passe pas : le papa mort à réussi à se materialiser dans le monde réel? mouais ...
Et le chauffeur du camion, Anatoli? qu'est ce qu'il est devenu? mon pote pense que lui aussi, c'est le père, ce qui expliquerais sa disparition, et le fait qu'il a la même gueule que le notaire ... que l'héroïne a vu quelques jours avant : pourquoi elle a pas tiqué.

Et le frère qui disparait à travers le plancher? Certes, la scène marche bien, très bien même, mais elle constitue surtout une tentative ratée d'expliciter l'intrigue : "pouf je tombe à travers le plancher, et quand je ressort, j'ai compris que à minuit pile, papa va revenir me faire la peau." Sans compter que tout ça est expliqué en long et en large par des dialogues, et non par des images : si le réal avait fait ça, là, oui le décompte de l'horloge m'aurait fait de l'effet, tandis que pendant la séance j'avais l'impression que les plans montrant l'horloge avaient des sous-tirtres "attention dans 5 minutes, il va se passer quelque chose"

Et il y en a d'autres comme ça : le camion qui marche parcequ'on est 40 ans en arrière, c'est astucieux, mais comment ça se fait qu'il ne marche pas, alors que c'est avec lui qu'est arrivé Milla? Et les doppelganger, ils sont très beaux et très angoissant, mais quels rôles ont ils dans l'intrigue , (bon j'avoue que c'est pas grave, ils remplissent très bien leur rôle de tensiomètre, un peu comme la boussole de Pirates des Caraïbes, n'empêche j'aurais souhaité, qu'ils aient un rôle véritable dans l'histoire, et non pas juste dans la mise en scène)

à part, ça bien sûr, la mise en scène est bien troussée, sans être inventive (les femmes robées qui disparaissent au détour d'un couloir, le lieu auquel on revient quand on essaye de s'échapper ...) et la photo est très belle est bien exploitée ... au premier degré. Exemple : ce très beau couloir inondé, dont le fond est plongé dans le noir. Non seulement, c'est esthétique, mais cette esthétique est exploitée par la mise en scène : à un moment, les jeux de lumière et le fonds du couloir plongé dans le noir qui laisse deviner un monstre occasionne un beau moment de flippe. Oui, mais c'est quoi ce couloir, en fin de compte? Sa représentation laisse entendre qu'il s'y passe quelques chose (Milla y rammasse un photo : plusieurs plan insistants, son frère y disparait : idem ...) mais quoi? ça aurait pu être une zone particulière, une de ses architecture mentales à la "le monstre est planqué dans le cellier (encore une fois un plaisir cinématographique de base : j'aime bien moi, quand un film établit des règles cohérentes sans forcément être réalistes, telles que "Stay in the light" (Pitch Black) ou "j'ai planqué le cadavre de maman dans la cave, laquelle cave représente en fait mon Ça (Psychose)) mais en fait ce couloir n'a pas de justification narrative particulière.

en bref, c'est bien, mais j'ai surtout hâte de voir l'Orphelinat.

4 pas-tellement-dantonkul-Silent-Hill-que-ça/6
lekaneee
C'est 4/6 ta note ?

Beaucoup d'éléments sont beaucoup plus abscons dans le Silent Hill de Gans.
et surtout aucun pression n'est vraiment faite sur le spectateur, a peine on s'émeut face du traitement "Trés spécial" que subit la jeune dans les Flash back, sa reste une jolie ballade parmi les morts.
Touchant des sommets d'évocation honorifique avec son pyramide rouge, lessiveuse pour âme réfracter ^^

L'effet de claustrophobies est lui trés bien marqué par Nacho Cerda dans son film
Avec un ludisme évident dans son jeux de caméra, il parle au spectateur directement
On circule dans son film comme dans un labyrinthe avec des marquer évidents a premier vu
Mais qui décuple en puissance au Fur et à Mesure, le drame au centre du film.
Et l'on ne pose pas uniquement des plans ici pour faire jolie et convoquer un imaginaire prés établie du cinéma fantastique
Corenaïr
Ben oui.

Mais 4/6 quand même. Parceque l'histoire m'a moins touché (et que c'est esthétiquement inferieur, amha)
Youssef Today
Mouais, c'est esthtiquement beau, mais très leeeeeeeeeeeent et meme plutot chiant...
Mis à part quelques bonnes idées et un bon traitement du son, ce film restera pas trop dans ma mémoire..

3/6 parce que ça a le mérite d'exister et d'etre mieux que pas mal de PG-13 américains
Tigelz
Vu en après-midi.
Je ne connais pas les autres travaux de ce réalisateur (à part ce qu'en pense mad dans leur article), mais il est clair que le bonhomme est loin d'être un tâcheron: l'image est belle, les acteurs sont très bien dirigés (Karel Roden a vraiment une gueule bizarre), et quelques scènes de trouille fonctionnent à merveille.
Ensuite, il faut bien admettre que Nacho Cerda n'est pas Fulci (trop évident à sortir, je sais): il n'a pas le même talent que le maître du gore pour installer une ambiance incompréhensible et terrifiante, défiant toute logique et créant une peur constante. Ici, les fantômes ressemblent aux zombies de Fulci (ils traversent les murs, apparaissent quand ils le veulent à n'importe quel moment), mais malheureusement dans des séquences assez prévisibles (le coup de l'armoir - qui fonctionne bien malgré tout), ou à la limite du déjà vu (la lumière sur le passé - déjà dans The eye). D'autre part, le script tourne parfois à l'ennuie (genre 10 à 15 bonnes minutes de trop), et Nacho n'ose vraisemblablement pas converger vers le film totalement muet en faisant parler ses personnages pour dire n'importe quoi (pour la 91561134688e fois on a le droit à la scène calme avant la tempête où les deux personnages racontent des détails sans intérêt de leur vie - dommage également pour la punch-line "bitch" quand Milla frappe son double fantomatique, ça casse l'effet). Niveau mise en scène c'est globalement propre, avec un bémol pour des passages caméra à l'épaule brouillon et mal foutus (deux en tout je crois).

Reste que aussi prévisible que soit le film, et très en deça de son modèle (L'au-delà, le plus grand film d'horreur de l'Histoire ?), ce morceau de pellicule vaut largement le coup d'œil, surtout pour sa deuxième partie (la fin étant, hélas, sans surprise et devinée dans la première bobine).

En somme, c'est un film à 4/6, mais je doute qu'il parvienne à susciter l'intérêt au-delà du premier visionnage à cause de cette absence de nouveauté et de grandes scènes.
Zak
CITATION(Chuck Apic @ 31 5 2007 - 02:33) *
Une horreur, un film d'horreur meme, comme il etait impossible d'en voir.


Il n'y aurait pas un peu d'exagération là ? (non parce que des films d'horreur aussi immersifs on en trouve depuis bien longtemps).
(mais bon, c'est subjectif tout ça mais Abandonnée ne brille pas vraiment par son originalité)
Chuck Apic
CITATION(Zak @ 31 5 2007 - 18:14) *
CITATION(Chuck Apic @ 31 5 2007 - 02:33) *
Une horreur, un film d'horreur meme, comme il etait impossible d'en voir.


Il n'y aurait pas un peu d'exagération là ? (non parce que des films d'horreur aussi immersifs on en trouve depuis bien longtemps).
(mais bon, c'est subjectif tout ça mais Abandonnée ne brille pas vraiment par son originalité)


"... depuis pas mal de temps". C'est mieux?
Zak
Oui depuis Les Messagers, y'a quelques semaines. icon_mrgreen.gif

Mais bon bref, même si Abandonnée brille par sa maitrise formelle (faire peur avec une vieille bicoque, c'est jamais gagné d'avance), on peut en citer quelque uns qui était bien plus marquant, à mon sens (au hasard Abîmes de Twohy).
profondo rosso
Bon pour la prochaine fois il faudra un scénario qui se tienne vraiment car malgré la maitrise impressionnante de Cerda on s'ennuie ferme pendant la majeur partie du film. La mise en place est particulièrement laborieuse, après avoir traversé la maison délabrée 10 fois, un coup au ralenti, l'autre à vitesse normale, un coup en plein jour, l'autre dans l'obscurité en croisant les même spectres on manque de piquer du nez. La dernière partie relève largement le niveau scènes angoissante savament distillée, réalisation impressionnante (la maison qui revient à son etat de 1966 superbe scène, Nikolaï se faisant dévorer par les loups) où la noirceur du drame familial et le machiavelisme du piège se revèle dans toute sa splendeur. Avec une vraie histoire bien écrite Cerda devrait faire des ravages pour l'instant à moitié réussi (ou raté). 3/6 pour la dernière demi heure.
Chuck Apic
Tiens c'est drole, en sortant de la salle avec la marque encore rougeaude sur ma joue, je pensais que le film allait dechainer les passions! C'est une deception quasi-totale apparement... Je suis le seul a trouver le scenar aussi parfait qu'une horlogerie suisse? Les scenes de tension et de terreur savament distillées sur le rythme parfait du metrage? C'est le premier film d'horreur depuis des années ou je ne m'emmerde a aucun moment, ou je suis fasciné par chaque plan, que le decoupage me colle des frissons, la bande-sonore travaillée au-dela des mots? Pourtant je m'en suis tapé des merdes et autres sympathiques moments gorasses, tout comme vous. Je sais pas pourquoi, il y a un air de definitif dans celui-la.
Corenaïr
Tu n'es pas d'accord avec les incohérences que j'ai relevé ? (tentative de relance de débat cheapos ON)
contagion
Spoilers.


Lorsque Marie regagne sa Russie natale, qu'elle n'a pas vue depuis quarante ans, qu'espère-t-elle donc trouver ? Un sens à sa vie, comme elle l'affirme au taciturne autochtone chargé de la déposer dans la vétuste et délabrée ferme familiale ? Elle semble penser, à ce moment du film, qu'on ne peut se construire et s'épanouir déracinée, que trouver sa place au sein d'une lignée est une nécessité pour trouver sa place dans le monde.…Mais Nacho Cerda aura tôt fait de nous rappeler à l'origine du mot famille, qui désignait juste un groupe de personnes vivant sous le même toit, sans considérations d'ordre affective. Et Cerda de montrer qu'on se meurtrit autant qu'on s'aime au sein d'un foyer, et que les liens du sang n'empêchent pas celui-ci de couler.…

Dès le début du métrage, le spectateur est envahi par un malaise qui ne cessera de croître à mesure que l'héroïne se rapproche de ses sombres et noueuses racines.…C'est d'abord le décalage que chacun peut ressentir en contrée étrangère, l'incommunicabilité, la froideur apparente de l'austère Russie et de ses habitants, les chambres d'hôtels grises, impersonnelles et les campagnes sévères. Puis ce sera la ferme en ruine, chausse-trappe qui va se refermer sur Marie et deviendra son tombeau. On peut mettre au crédit du réalisateur la faculté de distiller tout au long du film une tension latente qui rarement se relâche.…En d'autres termes, le métrage est véritablement anxiogène, et je dois remonter à The Descent pour retrouver en salle des sensations de ce type, quoique les angoisses et les peurs sur lesquelles jouent ces deux films diffèrent sensiblement. Du reste, Abandonnée ménage tout de même quelques scènes d'horreur graphiques des plus réjouissantes…(gruik gruik !!).

Bien vite, le métrage nous amène aux confins du royaume des vivants, dans ces zones grisâtres et flottantes où se manifestent les défunts ; le voyage commence une fois le pont et la rivière franchis.…Le motif de la traversée d'un fleuve comme accession à l'au-delà irrigue les civilisations occidentales et orientales.…Dans le Mazdéisme, ancienne religion de l'Iran, l'âme du mort doit franchir un pont en forme d'épée pour gagner le royaume céleste ; les Enfers gréco-romains s'ouvrent sur le Styx ; même chose chez les Celtes et les Scandinaves qui autorisent l'accès au royaume des morts à l'issue d'un fastidieux périple par delà les mers.
Gagnée l'autre rive, Marie ne parviendra pas à revenir, malgré ses efforts, en arrière, en dépit d'une tentative qui évoque furieusement l'Antre de la folie. Son destin est scellé et s'achèvera enlisé dans le limon, charrié par les froides eaux du fleuve.

Le métrage interroge aussi le concept de gémellité, à travers les doubles figures de Nikolaï et du dopplegänger. On trouve ainsi nombre de surfaces réfléchissantes, vitres, miroirs, eau, qui multiplient de façon angoissante Marie, jusqu'à l'anéantir.

On a beaucoup comparé le métrage à Silent Hill, et on ne peut dénier qu'il véhicule le sombre désespoir et le malaise sourd qui émane de ces jeux. En fait, la similitude la plus patente réside dans la bande sonore du métrage, qui joue pour beaucoup dans la tension nerveuse que l'on ressent. Beaucoup de scènes s'enchaînent non par les images, mais au moyen de sons, le plus souvent discordants et oppressants. J'ai encore en mémoire les vagissements de bébés, de plus en plus stridents, jusqu'à devenir le hurlement de réacteurs d'avion. On a plusieurs raccords du même type, très réussis.

On peut rajouter que le script nous épargne le sempiternel twist ultime ; Cerda dévide paisiblement son histoire et les quelques pièces obscures du début s'éclaircissent et s'emboîtent naturellement.

S'il faut pointer quelques défauts, on peut contester certains parti pris de réa : pourquoi diable, pour traduire l'affolement et l'égarement des personnages, agiter frénétiquement sa caméra ? Laissez tomber les shaky cam, ça devient pénibles à la longue.…A par çà, rien à redire, on a un métrage fantastique glacé, adulte, parfois languide mais toujours sincère et effrayant.

5/6

Marie, dans une des scènes finales du film, tombe à genoux et invoque Dieu de venir à son secours.…Et vous savez quoi… ? Et bien Dieu ne répond pas. Peut-être au fond n'est-ce pas plus mal d'être abandonné...…
ygrael
Franchement j'ai trop kiffé ce film pour m'embarrasser avec d'éventuels problèmes de scenario. Je me suis pris une tel claque sur le travail de l'image et du son que cela me semble complètement secondaire. The Abandoned c'est avant tout, d'après moi, un formidable exemple de cinéma a l'état pur se passant aisément d'un scenar dans le sens ou on l'entend communément. C'est vrai que dans les faits, il ne se passe pas grand chose dans cette baraque mais putain quelle ambiance hallucinante, c'est funèbre, morbide, ça t'enveloppe dans un linceul de mort et de fatalité de la première a la dernière image. Cerda arrive d'une manière sidérante a traduire par le billet de l'image et du son la peur, l'angoisse et le trouble des personnages principaux (d'ailleurs interprétés par d'excellents acteurs) dans leur isolement. En cela The Abandoned est plus une experience sensoriel qu'un "vrai" film. C'est totalement immersif et ça fait VRAIMENT longtemps que j'ai pas eu un coup de flippe au cinoche. Ça fait plais de voir 1/un vrai film d'horreur et pas un machin formaté pour des pisseuses de 14 ans qui flippe sur des machins comme Emilie Rose et autres saloperie que les US se sente obligés de produire depuis une dizaine d'années 2/de voir que le renouveau du film d'horreur ibérique et d'une manière général européen, continue de bien se porter 3/de voir le travail d'un cinéaste aussi fasciné par son médium.
Cfury
CITATION(ygrael @ 31 5 2007 - 23:28) *
(...) C'est vrai que dans les faits, il ne se passe pas grand chose dans cette baraque (...)


Et c'est ce qui est bien foutu dans le film de Cerda. Il s'y passe pas grand-chose et lorsqu'un evenement survient, il est généralement ultra-previsible (le fantôme de Marie qui traverse l'armoire par exemple). Mais sa mise en scène est tellement suffocante, te taffes tellement au corps, que le spectateur se sent autant piégé que les personnages du film. The Abandoned est loin d'être exempt de tous défauts, mais c'est une vraie bonne expérience de cinéma à l'horreur psychologique.
Fraggle
Bon, à vous lire vite fait (pas trop quand même, histoire de découvrir un peu du film en salle) ça me rassure, y a l'air d'avoir les mêmes qualités que dans Aftermath, en peut-être un peu plus diluées.
Je voulais y aller ce soir, et pus finalement empechement.
Merde, chiotte.

(PS: en plus, comme le décrit Furiette juste au dessus , et quelques autres avant, ça a vraiment l'air le trip total Silent Hill (le jeu)... ce qui rejoint les ref à Fulci un peu partout... bordel, faut que je trouve du temps!)
contagion
A propos des pseudos non-évènements...

Aux sources du genre fantastique, pour parler bouquin, on a des romans types Le Tour d'Ecrou d' Henry James où il ne se passe presque rien, en terme d'actions, mais qui tiennent en haleine par les ambiances délétères et macabres qu'ils installent. La pelloche de Cerda n'est certes pas un film d'horreur, c'est un grand film film fantastique, dans le sens le plus noble du mot.
Cfury
CITATION(Fraggle @ 01 6 2007 - 00:09) *
y a l'air d'avoir les mêmes qualités que dans Aftermath


Ah ben voilà, c'est celui-là qu'ils auraient dû passer à l'UGC mardi soir. En lieu et place, on a eu droit à Genesis (qui était relou).

Cfury
CITATION(contagion @ 01 6 2007 - 00:12) *
(...)
La pelloche de Cerda n'est certes pas un film d'horreur, c'est un grand film film fantastique, dans le sens le plus noble du mot.


Et pourquoi pas d'horreur? Tu penses qu'un film est obligé d'étaler de la tripaille pour lui affilié ce genre? Je trouve que le film de Cerda est l'anti Saw 3 ou TCM : The Beginning par excellence.
contagion
Ben je reprends à mon actif une distinction générique couramment utilisée, qui veut que l'horreur soit un genre plus graphique (et pas nécessairement fantastique du reste).

(d'ailleurs les deux films que tu cites n'ont pas d'arguments fantastique). Mais bon on chipote là, tout dépend du sens qu'on veut bien donner à "film d'horreur".

(En tous les cas ça tue...Quasi personne dans la salle, silence de mort, le trouillomètre à zéro...Ca faisait longtemps!)

Edit: bon après relecture rapide de deux-trois théoriciens du genre c'est pas si limpide..."L'horreur a généralement un substrat physique, mais on peut concevoir une horreur purement morale..." peut-on lire dans le Gf Corpus consacré au fantastique... Bref...

Si par oeuvre d'horreur, on entend juste les sentiments (peur, terreur, angoisse) que ce genre est censé susciter chez le spectateur ou lecteur, alors évidemment Abandonnée est un grand film d'horreur.
Methos

Très bon, à défaut d'être un chef d'oeuvre.

J'ai VRAIMENT eu peur, peu de films peuvent se vanter de m'avoir fait cet effet
Cfury
@contagion

Ah ça oui qu'ils n'ont rien de fantastique ! Ce que je voulais dire, c'est que l'on a vécu un certain "renouveau" du film d'horreur ces derniers temps, qui reposait toujours sur le même canevas. The Abandoned, c'est la contre-offensive de ce cinéma (c'est peut être pas un hasard si il vient d'Europe après tout), avec lequel nous sommes - sans doute - plus dans l'horreur epidermique. Ou dans l'épouvante, si tu préféres. smile.gif

edit : et puis tu fais chier, il est tard. Par contre, pour une (très) bonne semaine de cinéma, faut allez voir Black Snake Moan, monsieur.
Flying Totoro
CITATION(contagion @ 01 6 2007 - 00:12) *
Aux sources du genre fantastique, pour parler bouquin, on a des romans types Le Tour d'Ecrou d' Henry James où il ne se passe presque rien


Il y a pourtant d'évolution dans les persos et de "rebondissements" que dans The Abandonned l'air de rien (et y a toujours plus de persos même si il y a pas foule). Et tu as pas necessairement un train d'avance sur ce qui va se passer.
Bon je dis ça j'aime bien The Abandonned même si j'attendais plus de Cerda...
Darkup
Vu hier après-m.
Quelques spoilers attention ^^

Alors déjà je n'ai (malheureusement) pas vu les courts de Cerda donc je ne pourrai pas comparer Abandoned à ceux-ci.
Globalement je l'ai trouvé vraiment très inégal. La musique, la photo véritablement superbe et les scènes de flipes sont globalement très réussies il faut l'avouer. Certaines montées dans la tension sont vraiment très bien gérées et j'avoue que ça j'ai trouvé ça très positif.
A côté de ça (j'étais assez fatigué donc cela a peut-être joué sur mon implication dans la vision du film), j'ai trouvé que le métrage était quand même très lent. La lenteur du rythme des films me pose généralement pas de pb mais là ya certaines lenteurs qui m'ont vraiment pesées et qui faisaient que j'avais plus de mal à m'impliquer alors que comme je le disais certaines scènes de flippe étaient très bien foutues. Par ailleurs, j'ai trouvé que le film ressemblait un peu trop à patchwork dans le sens où j'avais du mal à cerner où ça voulait aller. Déjà évoqué précédemment, le scénario qui est je trouve une grosse faiblesse du film... alors c'est vrai que pas mal de bons films d'horreurs ont un scénario très conventionnel mais là c'était déjà tellement vu et revu que je trouve que ça plombait le film. Pas mal d'éléments sont trop prévisibles ( le fait qu'elle se retrouve sur l'ile après la traversée de la rivière, qd elle est dans le placard, le fait que la scène de l'assasinat se déroule de nouveau, etc) et ça fait pas mal baissé la tension, certains sont un peu maladroits (rien que le fait de mettre le nom de dopplegagner sur les doubles j'ai trouvé ça dommage, certains dialogues qui sont pas fantastiques...), etc.
Donc bon, moyen + au final, si le scénario et les situations avaient été plus travaillés pour surprendre ça aurait vraiment donné quelque chose de très très bon.
J'attendrai donc son premier long pour voir ça ^^
ouaisbiensur
Bonne surprise pour ma part, n'ayant pas encore vu les courts de Cerda. Ca va SPOILER z'êtes prévenus

L'histoire n'est pas renversante et les scènes avant l'arrivée sur l'île sensées nous faire ressentir le malaise et la solitude du personnage dans un pays inconnu ne marchent pas vraiment. La scène du camion (avec incrustation d'image foireuse) est longuette, la rencontre avec les autochtones et la scène à l'hôtel trop classiques et inutiles. La première heure reste globalement assez gonflante. Passé la découverte des doubles, le fait que les interventions fantastiques réellement dangereuses pour les persos soient très vite repoussées en fin de métrage (rien avant minuit) se justifie mais plombe le récit.

D'autres raccourcis restent gênants, notamment à travers les dialogues. Nicholaï qui a tout compris aux doubles en deux secondes et qui l'explique posément en s'extrayant une balle, ça passe difficilement. Il est dans la maison depuis trois jours, ok et on peut supposer que son passage dans le "trou" lui ait fait entrevoir son destin (c'est comme ça que j'ai compris les allusions à son ex qui aurait tenté de le sortir de l'enfer) mais c'est dommage que Cerda utilise de grosses ficelles au lieu de faire passer ces infos par sa seule réalisation. Il en est capable : la tentative (très classique) de fuite de l'île et le retour obligé dans la maison est bouclé en deux minutes et c'est très bien.

Niveau technique, on est dans le très bon. Le décor de la maison (actuelle et ancienne) tue, les éclairages renforcent à mort l'ambiance et la réal est solide, à part de très légers problèmes de raccords (j'ai le fusil, j'ai plus le fusil).

La dernière demi-heure fait remonter le niveau (et explique peut-être mon enthousiasme malgré les défauts du dessus). C'est vraiment flippant par moment (l'irruption du cochon devant le frangin alors que le père est en train de lui donner le bébé à bouffer est blink.gif, ça m'a presque donné envie de revoir mad max 3 icon_mrgreen.gif ) et même si on grille la fin à des kilomètres ("ils nous montrent comment on va mourir, toi tu vas finir dans le fleuve", merci c'est sympa) l'effet marche toujours.

Evidemment faut admettre que l'influence de l'esprit du père en dehors de la maison est difficilement acceptable, encore que. Si on admet que le notaire n'a rien à voir avec le père et qu'il ne met pas la soeur au courant à l'avance de l'existence de son jumeau intentionnellement (elle s'en rendra compte bien assez tôt vu qu'il est déjà sur place), la scène où le père joue le notaire n'est qu'une des influences de l'esprit de la maison sur le perso de la femme. 'fin bref, vu ce que Cerda nous donne comme premier film (les moments de flippe sont bien là), on est prêt à lui passer un max de choses.

Là où un Gans massacrait une bonne histoire de base avec son Silent Hill, Cerda réussit à élever une trame archi-classique sur 1h30, c'est pas rien. Pour tomber dans la référence facile, Fulci a pas livré l'au-delà directement non plus mais c'est plus que prometteur

4/6
Moogly25
Vu hier avec ma nana, 12 euros de perdus.

Digne d'un direct-to-dvd, avec pour première demi-heure une actrice agassante qui crie "Anatoli?", puis "Nicholaï?" dans la deuxième demi-heure,avant que le film devienne un peu plus interressant dans le dernier tiers. On devine assez facilement le peu qui soulève des questions, on sursaute jamais et on attend jusqu'à la fin que ça décolle.
ouaisbiensur
C'est toi direct-to-dvd
Moogly25
icon_mrgreen.gif

En tout cas la fin me rassure justement sur le fait qu'il risque pas d'y avoir un The Abandoned 2 en direct-to-dvd ninja.gif
ouaisbiensur
CITATION(Moogly25 @ 02 6 2007 - 23:41) *
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En tout cas la fin me rassure justement sur le fait qu'il risque pas d'y avoir un The Abandoned 2 en direct-to-dvd ninja.gif


rien de plus simple, suffit juste que la fille de l'héroïne change d'avis et se pointe en Russie et c'est reparti.
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