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Version complète : 300 - Zack Snyder
Mad Movies > Forums Discussions > Cinéma Fantastique
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he_VILE_dead
Nan mais le sous-texte blabla , la reine blabla , le visuel blablabla , tout ça okay , mais bordel sur 1h55 ils se battent quand même pas des masses (et encore merci les ralentis bien que j'ai kiffé) !! On nous avait promis un frenetique deferlement d'action , on nous a bien eu . Snyder enfoiré .

Pardon mais ça fait déja 5 jours et mon derrière me fait toujours mal .

préfèreencoreLeRoiHarthur/6
kitano
CITATION(dam @ 26 3 2007 - 14:11) *
CITATION(Mange_Livre @ 26 3 2007 - 10:12) *
CITATION
"300", c'est l'Amérique qui est en guerre. Elle le hurle. Et derrière elle, c'est tout l'Occident qui gronde.


Stylé...

Une nouvelle preuve de l'intelligence de la critique.
D'ailleurs, 300, c'est aussi un film anti déformés ( y'a un traitre déformé dedans bouuuh ) et un film anti mer ( on y voit la mer méchante tuer les perses bouh ) anti loup ( pauvre loup embroché par leonidas bouh ) et anti basketeur ( xerxes, la tantouze, 2m05, il l'on sortit des chicago bulls c'est pas possible.
Sinon, c'est aussi accessoirement tripant et galvanisant.


Ce n'est pas non plus sans fondement (bien que Hors Sujet, je le pense aussi), j'ai notamment repéré le slogan Bushiste "Freedom isn't Free".
On peut surement trouvé autre chose en se torturant l'ésprit et en oubliant qu'on est devant un film barbare.







Moi ce qui m'étonne c'est que pour un film comme V for Vendetta ça ne viendrait à l'idée de personne de nier le contenu politique du film, par contre dès qu'un contenu sous-jacent nous dérange on préfère le nier pour ne pas gâcher son plaisir.
dam
CITATION(kitano @ 26 3 2007 - 14:23) *
Moi ce qui m'étonne c'est que pour un film comme V for Vendetta ça ne viendrait à l'idée de personne de nier le contenu politique du film, par contre dès qu'un contenu sous-jacent nous dérange on préfère le nier pour ne pas gâcher son plaisir.


Ne dis pas ça en quotant mon post, j'ai failli dormir, j'ai eu mal a la tete et je vomis sur le film.
icon_mrgreen.gif
Mais ça reste un truc basique, c'est des barbares qui se tapent dessus pendant deux heures, alors si il ya sous texte politique, il est bien léger.(Comme la psychologie du film)
Les Spartiates sont fachos ?
On le savait déja un peu non ?
Ils sont primaires, privilégie, le sacrifice, l'amour de leur nation ?
Normal c'est que des Troufions aprés tout.

Alors oui, tout ça est magnifié par Znyder, leurs actes guerriers et idéologies sans différence ni jugement, je pense quand meme que son but est plus de faire du bourrinage en mettant en avant leur coté guerrier inhumain que de chercher a faire un film politique.
kitano
Je répondais à mange livre pardon sweat.gif

edit : et sinon le contenu politique on en a déjà parlé, c'est plus par rapport à la situation actuelle, (pro vs anti guerre, voila).
DarK ChoueTTe
Y'a un truc que peu de monde semble avoir compris : il ne faut pas toujours prendre toutes les idées des "héros" pour argent comptant, comme un message du réalisateur.
Ici ce qui compte à mon avis c'est tout simplement -et quand même, c'est assez martelé pour qu'on le comprenne- le message humain, simple, et adaptable dans bien d'autres situations que la guerre : "se battre pour ses idées et pour sa liberté de pensée".
Pourquoi ça irait forcément plus loin que ça ?
kitano
CITATION(DarK ChoueTTe @ 26 3 2007 - 14:39) *
Y'a un truc que peu de monde semble avoir compris : il ne faut pas toujours prendre toutes les idées des "héros" pour argent comptant, comme un message du réalisateur.
Ici ce qui compte à mon avis c'est tout simplement -et quand même, c'est assez martelé pour qu'on le comprenne- le message humain, simple, et adaptable dans bien d'autres situations que la guerre : "se battre pour ses idées et pour sa liberté de pensée".
Pourquoi ça irait forcément plus loin que ça ?


Z' êtes si naïf que ça... mellow.gif
DarK ChoueTTe
CITATION(kitano @ 26 3 2007 - 14:43) *
CITATION(DarK ChoueTTe @ 26 3 2007 - 14:39) *
Y'a un truc que peu de monde semble avoir compris : il ne faut pas toujours prendre toutes les idées des "héros" pour argent comptant, comme un message du réalisateur.
Ici ce qui compte à mon avis c'est tout simplement -et quand même, c'est assez martelé pour qu'on le comprenne- le message humain, simple, et adaptable dans bien d'autres situations que la guerre : "se battre pour ses idées et pour sa liberté de pensée".
Pourquoi ça irait forcément plus loin que ça ?


Z' êtes si naïf que ça... mellow.gif

Z'êtes si tordus que ça icon_mrgreen.gif ?
Non mais j'avoue que connaître les opinions politiques de l'auteur sur la situation actuelle doit jouer (c'est le cas ? J'ai pas lu tout le topic loin de là), mais sinon les deux situations sont aussi probables l'une que l'autre non ?
Pourquoi un auteur aurait il forcément envie de faire passer un message politique dans son oeuvre ?
Kaneeda
Est ce qu'on faisait autant de foin avec Conan et son realisateur obsédé par la guerre, membre de la NRA ??...nan mais je demande aux plus vieux...ben j'étais gamin moi a cette époque la icon_mrgreen.gif
kitano
CITATION(DarK ChoueTTe @ 26 3 2007 - 14:46) *
CITATION(kitano @ 26 3 2007 - 14:43) *
CITATION(DarK ChoueTTe @ 26 3 2007 - 14:39) *
Y'a un truc que peu de monde semble avoir compris : il ne faut pas toujours prendre toutes les idées des "héros" pour argent comptant, comme un message du réalisateur.
Ici ce qui compte à mon avis c'est tout simplement -et quand même, c'est assez martelé pour qu'on le comprenne- le message humain, simple, et adaptable dans bien d'autres situations que la guerre : "se battre pour ses idées et pour sa liberté de pensée".
Pourquoi ça irait forcément plus loin que ça ?


Z' êtes si naïf que ça... mellow.gif

Z'êtes si tordus que ça icon_mrgreen.gif ?
Non mais j'avoue que connaître les opinions politiques de l'auteur sur la situation actuelle doit jouer (c'est le cas ? J'ai pas lu tout le topic loin de là), mais sinon les deux situations sont aussi probables l'une que l'autre non ?
Pourquoi un auteur aurait il forcément envie de faire passer un message politique dans son oeuvre ?




extrait de la fameuse interview de miller :


NPR: Nombre de personnes vous diraient que c'est ce que l'Amérique a fait à l'étranger qui a provoqué ces doutes et même la haine de ses propres citoyens.

FM: Bien, OK, alors finalement parlons des ennemis. Pour une raison quelconque, personne ne semble parler de ce que nous combattons, ni de la barbarie du sixième siècle qu'ils représentent. Ces gens décapitent la tête des gens avec des scies. Ils asservissent les femmes, ils mutilent le sexe de leurs filles, ils ne se comportent selon aucune des normes culturelles auxquelles nous tenons. Je parle dans un micro qui n'aurait jamais pu être un produit de leur culture, et je vis dans une ville dont trois mille de mes voisins ont été tués par des voleurs d'avions qu'ils n'auraient jamais pu construire.

NPR: Quand vous regardez les gens autour de vous, cependant, pour quelle raison sont-ils si, comme vous le diriez, si égocentiques, si pleurnichards?

FM: Bon, je dirais que c'est de la même façon que se comportaient les Athéniens et les Romains. Nous tenons quelque chose d'un peu meilleur actuellement. Ce que je reprocherais le plus au président Bush, c'est qu'à la suite du 11 Septembre, il a motivé nos militaires, mais il n'a pas appelé la nation à se placer en état de guerre. Il n'a pas expliqué que cela demanderait un effort commun contre un ennemi commun. Ainsi nous avons en quelque sorte mené une guerre sur le côté, et nous sommes assis comme des Romains se plaignant à ce sujet. De plus, je pense que George Bush a un talent surnaturel pour être quelqu'un que les gens détestent. Je croyais que Clinton était le président le plus détesté que j'ai jamais vu, mais je n'ai jamais rien vu de tel que la haine contre Bush. C'est complètement fou.


edit : Ca n' empêche pas d'apprécier le film mais faut non plus se voiler la face... wink.gif
Kaneeda
Et Mel Gibson a tenu des propos antisemistes et se déclare un fondamentaliste convaincu et pourtant on aime bien l'ensemble de son oeuvre
Louis Ferdinand Celine était un enfoiré d'antisémite collabo et pourtant un putain de genie littéraire
John Milius pour en revenir à lui a fait Conan.....

En fait vous avez pas l'impression qu'on oublie les idées politiques d'un artiste quand ca nous arrange ?
Fraggle
CITATION(Kaneeda @ 26 3 2007 - 14:48) *
Est ce qu'on faisait autant de foin avec Conan et son realisateur obsédé par la guerre, membre de la NRA ??...nan mais je demande aux plus vieux...ben j'étais gamin moi a cette époque la icon_mrgreen.gif


A mon sens Conan parle avant tout d'individualisme, d'un esclave qui devient voleur, destructeur de culte, puis roi (mais ceci est une autre histoire).
A ce niveau c'est l'antithèse de 300 en fait, qu'on entende few stands against many dans les 2 y change rien.

(sinon picturalement ça m'a quand même plus évoqué l'incontournable Frazetta que Miller)

edit: nan mais les idées politiques de l'auteur c'est pas tant le problème, le problème c'est ce qui est dans le film, là, et la façon dont c'est présenté.
(et aussi que c'est chiant et mou icon_mrgreen.gif)
Hutch
pour la nième fois, Miller a bossé sur cet ouvrage en 1998 selon un point de vue totalement différent qu'il a aujourd'hui (aussi bien sur la politique de son pays que celle éditoriale du business dans lequel il bosse)

après le 11 septembre son propre système de création a changé (cf la fin de DK2) et même depuis lors, ila glisé progressivement de quelqu'un d'assez critique envers le gouvernement et certaines attitudes "patriotiques" (coller un drapeau sur tout ce qui bouge) à une volonté de "faire de la propagande" (de devenir l'un de ces cartoonistes de la seconde guerre mondiale qu'il admire)

une chose n'a pas changé néanmoins : le fait qu'il était pro-guerre (je cite de mémoire "si on nous attaque, on va pas rester les bras croisés en attendant une deuxième")

(et pas mal de son attitude vient aussi, à mon avis, d'un plaisir non dissimulé à être toujours du mauvais côtéde la barrière politiquement parlant : à cracher sur les reaganomics dans les années 80 et à se foutre de la gueule de Janet Reno dans les 90s)
kitano
CITATION(Hutch @ 26 3 2007 - 14:59) *
pour la nième fois, Miller a bossé sur cet ouvrage en 1998 selon un point de vue totalement différent qu'il a aujourd'hui


c'est bien pour ça qu'il est intéressant de voir ce qui a changé dans la façon de raconter cette histoire entre les 2 époques.
The X Phil
ma critique de ce film 0/6...

"Ouh ah, Ouh ah : les spartiates, c'est pas des pédés !"

Ca semble être une affaire entendue, « 300 », adaptation de la BD de Frank Miller par Zack Snyder (responsable auparavant du remake de Zombie, « L’armée des morts », plutôt très bien) serait un film réactionnaire, un pur produit néo conservateur américain. Ce qui est (parait-il) déjà le cas de l’œuvre de Miller, bien que comme souvent chez l’auteur on ait du mal à distinguer ce qui relève du premier degré et ce qui ressort de la critique distanciée. A la vision du film, ce côté ultra réac n’est pas forcément ce qui ressort le plus - même si certains éléments sont bien dans la lignée de la politique Bushiste néocon. On a du mal à ne pas tiquer devant ces « combattants de la liberté » qui font face à l'armée perse après avoir été envahie par celle-ci ; difficile de ne pas y voir l’intervention américaine en Irak après le 11 septembre (bien que les fans du film s’en défendent à corps et à cris en disant que ce genre d’interprétation est tirée par les cheveux).

Mais à la limite, ce n’est pas le plus grave dans le film (même si bon, déjà, c’est gratiné). Au-delà de ça, « 300 » est un film crypto fasciste qui glorifie la force du surhomme imposée aux races inférieures. Eugéniste (à la naissance, les enfants laids ou difformes sont jetés d’une falaise parce que bon, faut pas déconner, un spartiate ça doit être beau-grand-et-fort), raciste (les Perses sont des animaux dégénérés menés par une drag queen piercée de partout), primaire (le gars moche et bossu est forcément un traître qui va se retourner contre son pays – les femmes sont des jouets…), « 300 » est un catalogue de la beauferie de base (pléonasme). Tout le film montre des blaireaux belliqueux qui hurlent leur haine de l'autre et se gargarisent de patriotisme. Zack Snyder est en fait un débile irresponsable, qui veut juste livrer un film bourrin, sans se préoccuper une seule seconde de la teneur explosive du matériau qu’il a entre les mains. Un point de vue qui en vaut un autre, mais qu’on peut aussi trouver gerbant.

« 300 », c’est surtout le plus gros concours de bites jamais vu sur un écran. Léonidas et ses tablettes de chocolat mène une équipe de gros bras bas du front qui s'éclatent à massacrer leurs ennemis, qui jouent au concours du plus courageux, qui ne pensent qu'à leurs faits d'armes. Dans « 300 », seul celui qui pisse le plus loin a le droit de cité, les autres ne sont que des tarlouzes d'Athéniens qui osent se vautrer dans la réflexion en se tapant des garçons - alors que c’est bien connu : rien ne vaut une virile baston à coups de glaive dans ta gueule pour prouver sa valeur. Et vas-y que je te montre mes gros muscles, et vas-y que je te fais la grosse voix, et vas-y que je te bute de l'adversaire au kilomètre, et vas-y que je t'enfile la reine par derrière pendant que son mari est parti à la guerre… Et que je t’en remets des couches de « tu seras un homme mon fils », de « never retreat, never surrender » (au bas mot 50 fois dans le film). Là encore, c’est peut-être le fait que toutes ses valeurs néocon me soient étrangères qui pose problème, mais je suis pas certain que ce type de discours mène bien loin…

Bon, mettons qu’on fasse l’impasse sur le fond, « 300 » pourrait être un film très con mais très bon… c'est même pas le cas !
Déjà parce que le scénario tient sur une moitié de timbre poste. Le film n'est qu'une suite de bastons, sans histoire, sans progression dramatique, sans enjeu, sans implication. On se lasse très vite de cette suite décousue de scènes qui se ressemblent toutes et n’arrivent jamais à éveiller l’intérêt.
Mais c’est le parti pris technique du film qui le mène à la catastrophe – la technique employée pour « Sin City » (qui s’en sortait en étant en noir et blanc) aboutissant ici à une bouillie numérique d'une laideur à faire peur. Ce n’est pas être réfractaire au progrès que de dire que ce n’est plus du Cinéma (avec un grand « C »), mais juste des gens qui font joujou avec un jouet technologique inapproprié pour raconter une histoire. Et puis encore une fois, les décideurs, producteurs et réalisateurs hollywoodiens doivent comprendre que l’idée d’adapter un comics à la case près est vraiment naze. Quel est l’intérêt de transposer n’importe quelle œuvre à l’identique d’un medium à un autre, sans se préoccuper des spécificités de chacun d’eux ? Ici, la voix off qui commente les images, souvent en racontant ce qu’on voit (comme si on était trop con pour comprendre !) est ridicule. L’abus de ralentis amène à croire que le film en vitesse réelle durerait à peine 20 minutes (le bonheur !). L’icônisation à outrance des personnages et des attitudes fonctionne aussi bien mieux en BD qu’au cinéma - même si ça donne dans le film quelques plans réussis. Mais globalement on a l'impression de voir un ensemble de plans pour bande-annonce assemblés n’importe comment, pas un film. Et je passe vite fait sur une autre malédiction du soi-disant cinéma « moderne », le sang numérique, qui aboutit à une sensation d’irréalité qui empêche les scènes d’être brutales et sauvages comme il faudrait.

Ajoutez à tout ça (ah bon, y’en avait pas assez ?) des acteurs uniformément mauvais qui se croient dans du Shakespeare et déclament leur texte sur un ton pontifiant et ridicule, et une musique pompière, avec des morceaux de metal tout pourris qui font rigoler (où est passé le NIN de la bande-annonce ?), et on atteint le fond du gouffre.
Le film est donc assez ennuyeux, même si bizarrement il passe assez vite. Sauf sur la fin, qui tire inutilement à la ligne et se traîne en longueur - avec encore plein de ralentis et un faux suspense à trois balles qui tente de nous intéresser au sort des héros, sauf qu'à ce moment là on s’en tape complètement. Mais comme c’est vraiment crétin, on rit aussi beaucoup, la plupart du temps aux dépends du film. Il y a ainsi de grandes scènes comiques involontaires comme les morts achevés au petit matin, le discours plein de bravitude de la reine Ségolène à Sparte, la pub Kellog's, le clip de Mylène Farmer chez l'oracle, le cri de guerre « Ouh Ah ! » (Cantona ?), les 40000 grecs à la fin qui entendent tous ce que dit leur chef au premier rang (faut dire qu’il gueule, comme tout le monde dans ce truc)…

Il y a bien aussi quelques rares moments visuellement intéressants, quelques séquences de bastons sympas... mais c'est tellement noyé dans un océan de merdasse que le film devient irrécupérable. On pourrait presque choisir d’en rire, si « 300 » n’était pas un film hautement haïssable qui donne à peine envie de se moquer de lui. Un ratage total qui fait très peur quant au fait que Snyder a maintenant récupéré le projet « Watchmen » (vraiment, les executives ont de la merde dans les yeux et dans le cerveau !)…

Kaneeda
C'est bizarre que le scenario soit autant critiqué, un scenar timbre poste...parce que le scenar du comic est pas plus étoffé dans le genre....

CITATION
Il y a ainsi de grandes scènes comiques involontaires comme les morts achevés au petit matin, le discours plein de bravitude de la reine Ségolène à Sparte, la pub Kellog's, le clip de Mylène Farmer chez l'oracle, le cri de guerre « Ouh Ah ! » (Cantona ?), les 40000 grecs à la fin qui entendent tous ce que dit leur chef au premier rang (faut dire qu’il gueule, comme tout le monde dans ce truc)…


Et deux trucs....les morts achevés au petit matin ca me parait plutot du comique volontaire avec le décalage de ce qu'ils font et de ce qu'ils disent....et c'est...."Ah Ouh !"...pas l'inverse....
Hutch
parce qu'un scénar en BD et un scénar au ciné, c'est... c'est ? c'est ? et oui... c'est différent


*soupir*
kitano
CITATION(Kaneeda @ 26 3 2007 - 15:25) *
et c'est...."Ah Ouh !"...pas l'inverse....


Ah ben oui du coup je comprend mieux pourquoi il a compris le film de travers.

edit : Ta gueule Blue ray !
indalecio
CITATION(Dirty Flichty @ 26 3 2007 - 12:02) *
Et sinon y a apparemment un article intéressant dans le Marianne de cette semaine où Macé Scaron se moque des amalgames sur le film.


+1. Je suis rarement d'accord avec leurs critiques ciné, mais le commentaire était juste.

La critique de Libération était ridicule de considérations idéologiques en tous genres, alors qu'il y a tant à dire sur les défauts du film lui-même... mais bon, à Libération, certains journalistes, - même très bons -, ne peuvent s'en empêcher.

Mais Franck Miller et Zack Snyder sont des abrutis, ça ne fait pas l'ombre d'un doute ( mais j'ai bien aimé respectivement " Dark knight returns " et " L"armée des morts "... ).
Kaneeda
Tu te fous de ma gueule Hutch c'est pas grave je m'en fous.....
Oui un scenar de bd c'est pas la meme chose qu'un scenar de film....pourtant quand j'ai lu 300, je m'étais pas dit que ca ferait un mauvais film tel quel...plutot l'inverse....

Et vous vouliez quoi d'autre dans le scenar...les 300 partent en pique nique, se posent des questions existentielles sur la vie, la necessité de la guerre et le reste, font une partie de foot avec les perses, remontent le temps pour casser la gueule à Darius ? icon_mrgreen.gif
C'est des bourrins les 300 alors ils bourrinent !

The X Phil
M'en fous que le scénario soit le même dans le film et dans la BD : c'est un non-scénario à la con dans les deux cas !
Et n'ayant pas lu la BD, ma critique ne concerne que le film. A la limite, même si les défauts viennent des chez Miller (ce qui n'est pas le cas pour la réalisation, le parti pris visuel, les acteurs...), on s'en tape. Le résultat cinématographique est ce qu'il est, et peut-être qu'à ce moment là il fallait pas adapter la BD...
Alex Corvis
CITATION(Kaneeda @ 26 3 2007 - 15:43) *
C'est des bourrins les 300 alors ils bourrinent !


"Un boxeur ça boxe" laugh.gif
Hutch
ben oui fallait pas l'adapter tel quel

un scénar de BD et un scénar de ciné n'ayant pas les mêmes intentions vis à vis et du lecteur et du spectateur, sont de fait incomparables

distinction renforcée par le fait que le scénar de 300 en BD est issu du même type qui la dessine : donc Miller a pensé son scénar non pas pour être placé dans un film d'une heure quarante cinq minutes avec la progression dramatique en découlant mais bel et bien pour en faire 5 épisodes de Vingt et quelques pages en maitenant en suspens certains moments et en accélérant d'autres suivant le médium de départ
dam
CITATION(kitano @ 26 3 2007 - 15:34) *
CITATION(Kaneeda @ 26 3 2007 - 15:25) *
et c'est...."Ah Ouh !"...pas l'inverse....


Ah ben oui du coup je comprend mieux pourquoi il a compris le film de travers.

edit : Ta gueule Blue ray !

Oui.
hou ha, c'est pour cantona, faut pas confondre.
L'archiviste
CITATION(Kaneeda @ 26 3 2007 - 14:48) *
Est ce qu'on faisait autant de foin avec Conan et son realisateur obsédé par la guerre, membre de la NRA ??...nan mais je demande aux plus vieux...ben j'étais gamin moi a cette époque la icon_mrgreen.gif

Pour ce que j'en sais, le réalisateur avait été relativement épargné; et à vrai dire le film lui-même.
C'est le scénariste Oliver Stone qui s'est retrouvé sous les tirs croisés, vu qu'il était alors assimilé à un fasciste.

De plus, pour critiquer "l'idéologie" de Conan, il aurait fallu se farcir tous les bouquins de la bibliothèque de Robert Howard, se renseigner sur la mythologie atlantéenne, plonger dans la littérature occulte européenne du XIXème siècle... 'fin bref trop de boulot. Ca s'est limité à "C'est le scénariste de Midnight Express, alors ça doit un peu puer quelque part".
C'est mon souvenir global mais j'oublie peut-être (sûrement) des choses.

Et puis surtout, ce qui a joué en faveur d'une non-agression critique, c'est que Conan était un film fantastique à une époque où les médias, surtout européens, ne s'attardaient pas sur ces films-là. C'était généralement expédié en une demi-colonne ou une demi-phrase. J'me souviens d'une émission entièrement consacrée au cinéma fantastique de l'année 82 où, après avoir parlé pendant une heure de Malevil, Le Jour d'après, Litan et E.T., le présentateur, pendant le générique de fin, listait rapidement les titres d'autres oeuvres telles Mad Max 2, Conan le barbare ou The Thing pour signifier qu'il y avait beaucoup d'autres films de ce genre sur les écrans, mais bon ce sera pour une autre fois peut-être blink.gif

Aujourd'hui, non seulement le genre domine clairement le box-office international, mais les acteurs des médias ont pour la plupart grandi dans l'ambiance post-Star Wars. Qu'ils aiment ou qu'ils n'aiment pas ce cinéma-là, ils savent aujourd'hui d'instinct que ces films ne disparaissent pas des consciences trois semaines après leur sortie, et ils se sentent donc obligés de témoigner d'une façon ou d'une autre de l'impact supposé de leur sortie. Ce qui est tout à fait normal
(après qu'ils disent des conneries, c'est une autre histoire...)

Mais franchement, back in 82, t'aurais sorti à n'importe quel adulte que, en 2007, il y aurait des débats à n'en plus finir autour de Conan le barbare, Indiana Jones, Pac Man ou les films de kung-fu, le mec en aurait perdu son froc de rire.

Il est toujours difficile de comprendre qu'une partie de "l'insignifiant" du moment deviendra le signifiant du futur, et finira par désigner en partie l'époque présente.
Pour un européen du XVème siècle, les seules choses qui comptaient c'était que le monde partait en couilles et que toutes les structures de sa civilisation disparaissaient, entre l'ultra-meurtrière guerre de Cents ans, la chute de Constantinople, la reconquête de l'Espagne par les catholiques et l'instauration de l'Inquisition, la Guerre des deux roses, le soulèvement anti-papal en Allemagne etc. S'il y a bien une chose dont il n'avait rien à foutre et qui n'avait pas la moindre importance à ses yeux, c'est les petits dessins de ces tarlouzes italiennes du nom de De Vinci, Boticcelli ou Piero de la Francesca, la découverte d'un lopin de terre au bout du monde par ce mytho de Christophe Colomb ou ce polonais taré qui prétend que la terre tourne autour du soleil.
Cet européen-là vivait la fin du moyen-âge, la fin de SON monde. Y'a que des p'tits cons comme nous pour parler de cette époque comme d'une Renaissance, et n'en retenir que "l'insignifiant".

houlaaa... comment j'ai dévié moi
DarK ChoueTTe
Merci pour l'interview Kitano.
Oui, là tout de suite, y'a plus de doute (c'est juste que j'avais pas eu vent de ses opinions, et qu'on a tellement démonté des films là où il n'y avait, en revanche, pas de preuves ajoutée avec l'avis du réal/scenariste...)
Mais là où je trouve ça bizarre, c'est que si les spartans doivent représenter les US, pourquoi sont-ce eux la puissance inférieure ? Bon, pour attirer la sympathie de l'outsider justement...ou simplement qu'il n'y a pas trop à tergiverser là-dessus parce que comme Hutch disait le scenar n'a pas été écrit après certains évènements.
Mais oui, Synder a pu faire le film dans l'idée qu'il collait bien aux évènements actuels.
N'empêche que cette problématique de savoir si, dans le cas éventuel d'une idéologie nauséabonde (cool je l'ai placé), il faut renier le film en bloc, ou simplement prendre ce qui est bon, comme le côté ludique et les sentiments plus universels et inattaquables comme le besoin de liberté ou de faire lutter même dans une situation perdue....je m'interroge encore...

Sinon pour scenar de BD = pas scenar de film, bah je dirai qu'il faut pas être buté là-dessus parce que si c'est pas le cas pour 300 ça peut l'être dans d'autres, puisque plusieurs auteurs de BD procèdent de manière cinématographique...
Loki
Je dirai que tout dépend du dosage, et que chacun évalue son juste milieu ainsi que son attitude face aux extrêmes. À ce niveau, j'imagine que ça doit être pareil avec les amis : quand leurs convictions paraissent vraiment trop puantes, à chacun de voir s'il brise là ou s'il souhaite vivre avec un certain malaise.

Certains des meilleurs longs métrages de l'histoire du cinéma sont des films de propagande... nazie ou communiste.




L'archiviste, la fin de ton message est très belle et très vraie. Le genre de choses qu'il faut tenter de garder présentes à l'esprit : la possible signifiance futur de l'insignifiant présent.
Clint
CITATION(L @ 26 3 2007 - 16:39) *
Mais franchement, back in 82, t'aurais sorti à n'importe quel adulte que, en 2007, il y aurait des débats à n'en plus finir autour de Conan le barbare, Indiana Jones, Pac Man ou les films de kung-fu, le mec en aurait perdu son froc de rire.

Il est toujours difficile de comprendre qu'une partie de "l'insignifiant" du moment deviendra le signifiant du futur, et finira par désigner en partie l'époque présente.
Pour un européen du XVème siècle, les seules choses qui comptaient c'était que le monde partait en couilles et que toutes les structures de sa civilisation disparaissaient, entre l'ultra-meurtrière guerre de Cents ans, la chute de Constantinople, la reconquête de l'Espagne par les catholiques et l'instauration de l'Inquisition, la Guerre des deux roses, le soulèvement anti-papal en Allemagne etc. S'il y a bien une chose dont il n'avait rien à foutre et qui n'avait pas la moindre importance à ses yeux, c'est les petits dessins de ces tarlouzes italiennes du nom de De Vinci, Boticcelli ou Piero de la Francesca, la découverte d'un lopin de terre au bout du monde par ce mytho de Christophe Colomb ou ce polonais taré qui prétend que la terre tourne autour du soleil.
Cet européen-là vivait la fin du moyen-âge, la fin de SON monde. Y'a que des p'tits cons comme nous pour parler de cette époque comme d'une Renaissance, et n'en retenir que "l'insignifiant".


Tu mélanges un peu tout là. De Vinci, Colomb ou Copernic, ont oeuvré dans le domaine de la découverte. Ils ont fait avancer le monde. Ils étaient "signifiants".
Milius, Miller ou Snyder, ils font du cinéma, un truc insignifiant tout court par rapport aux exemples précédents. C'est nous qui donnons au ciné une importance trop grande alors que la majorité de la population s'en branle ou s'en soucie très peu. Colomb, personne (ou presque) ne peut totalement l'ignorer.
DarK ChoueTTe
Je ne pense pas qu'il mélange mais simplement qu'il grossit volontairement le trait pour faire comprendre par extension ce qu'il dit si bien, à savoir que "l'insignifiant peut devenir le signifiant du futur".
Clint
CITATION(DarK ChoueTTe @ 26 3 2007 - 18:25) *
Je ne pense pas qu'il mélange mais simplement qu'il grossit volontairement le trait pour faire comprendre par extension ce qu'il dit si bien, à savoir que "l'insignifiant peut devenir le signifiant du futur".


Oui oui ok. C'est juste que je trouve les exemples mal choisis. Un barbare insiginifiant avec un glaive, c'est pas comparable à l'insignifiante découverte de l'Amérique.
Loki
Ha ? Et si un sale type avec une épée (comparable à ton barbare avec son glaive) avait trucidé Christophe Colomb ? Et si Einstein avait reçu un gros coup à la tête à cause d'une insignifiante chute qui l'aurait empêché de formuler ses théories et aurait fait de lui un clochard ?

Tu les places où, le signifiant et l'insignifiant, en définitive ? Où mets-tu les ouvriers qui construisirent le mur de Berlin ? Où mets-tu la bataille de Verdun qui, pour un Oriental, ne signifie rien ? Où mets-tu cette fille que tu as sans doute croisé un jour, dans le métro, au resto ou peu importe, dont tu es tombé amoureux en un échange de regards et que jamais tu n'as revu ? Où ranges-tu le nounours préféré de ton fils ? Sans doute au fond d'une malle, alors que pour lui, c'est le gardien de ses nuits.

On ne peut juger le signifiant qu'à l'aune de notre propre époque et de nos propres esprits. Et si on tient absolument à quantifier, on peut souligner et dénombrer les influences et répercussions d'une oeuvre d'art. Ce ne sont rien de plus que des grains de sable, tous un jour oubliés ; certaines de ces créations sont néanmoins plus signifiantes que d'autres, à leur propre échelle.

À l'échelle actuelle, "300" est signifiant. Tout le monde en parle, en bien comme en mal, et des gouvernements s'en indignent. Mais je doute que nos descendants ressentent le même intérêt pour cette histoire de barbares taillant dans la barbaque.
contagion
Des débats aussi profonds sur l'Histoire grâce à un film avec des mecs en slips ça m'émeut...

Continuez comme ça les gars!!

Edit: Putain c'est quoi ce truc de Blu Ray!! Peav' c'est plus de la pub c'est de la propagande Big Brotherienne!!
Clint
CITATION(Loki @ 26 3 2007 - 18:36) *
Ha ? Et si un sale type avec une épée (comparable à ton barbare avec son glaive) avait trucidé Christophe Colomb ? Et si Einstein avait reçu un gros coup à la tête à cause d'une insignifiante chute qui l'aurait empêché de formuler ses théories et aurait fait de lui un clochard ?

Tu les places où, le signifiant et l'insignifiant, en définitive ? Où mets-tu les ouvriers qui construisirent le mur de Berlin ? Où mets-tu la bataille de Verdun qui, pour un Oriental, ne signifie rien ? Où mets-tu cette fille que tu as sans doute croisé un jour, dans le métro, au resto ou peu importe, dont tu es tombé amoureux en un échange de regards et que jamais tu n'as revu ? Où ranges-tu le nounours préféré de ton fils ? Sans doute au fond d'une malle, alors que pour lui, c'est le gardien de ses nuits.

On ne peut juger le signifiant qu'à l'aune de notre propre époque et de nos propres esprits. Et si on tient absolument à quantifier, on peut souligner et dénombrer les influences et répercussions d'une oeuvre d'art. Ce ne sont rien de plus que des grains de sable, tous un jour oubliés ; certaines de ces créations sont néanmoins plus signifiantes que d'autres, à leur propre échelle.

À l'échelle actuelle, "300" est signifiant. Tout le monde en parle, en bien comme en mal, et des gouvernements s'en indignent. Mais je doute que nos descendants ressentent le même intérêt pour cette histoire de barbares taillant dans la barbaque.


Arf. Vous enflammez pas. Mon post à la base, c'était juste pour souligner que le cinéma est insignifiant par rapport à beaucoup d'autres choses. Les ouvriers qui ont construit le mur de Berlin sont plus "signifiants" que ceux qui ont construit le mur d'enceinte du Mordor sur le plateau de LOTR. Voilà c'était l'idée.
Pas la peine de continuer dans cette voie.
Loki
On ne s'enflamme pas, j'apprécie cet échange d'idées, cet enrichissement mutuel. C'est autre chose que le Trollage qu'on pratiquait deux pages avant.

Je ne suis pas sûr que les ouvriers qui ont construit le mur de Mordor soient si insignifiants, quand on pense aux valeurs indéniablement positives, écologistes et humanistes, que charrie avec lui "Le Seigneur des Anneaux". Bon, les gentils sont magnifiques et les méchants hideux, et à ce niveau, ce n'est pas mieux que "300", mais je ne crois pas que Jackson puisse faire mieux à partir du matériau de base (l'imagerie de la Terre du Milieu, assez basée sur certaines valeurs scandinaves, est forcément à la lisière de l'inacceptable).

Je ne suis pas convaincu que "Le Seigneur des Anneaux" soit plus insignifiant que le mur de Berlin. Oui, c'est le genre de phrases que certains se mettront en signature pour provoquer les rires faciles, mais j'assume pleinement mes dires : nos enfants grandiront en regardant la trilogie de Jackson, et elle sera parmi les oeuvres majeures qui baigneront l'évolution et la structuration de leurs mentalités. Je ne dis pas, bien sûr, que l'oeuvre sauve miraculeusement de l'ombre de la délinquance : on peut devenir un saint sans avoir vu aucun film "positif" à ce niveau, et on peut très bien en avoir la cervelle farcie et être un assassin. Mais c'est un élément en plus, un coup de pouce.

On pourrait dire que l'on s'éloigne de "300"... au contraire ! Nous voilà en plein dedans. Si notre culture n'était constituée que d'oeuvres de ce calibre, je n'oserais imaginer à quoi ressemblerait notre monde déjà fort malmené.
Les films ne sont que des cailloux dans le cours de l'Histoire, mais un milliard de films peuvent former un barrage. Toute une population nourrie à la croyance, dans la totalité de ses oeuvres de fiction, que les Chinois sont des démons, le croira bel et bien. Les préjugés de jadis sur telle ou telle communauté étaient renforcés, non seulement par les racontars divers et variés, mais également par les oeuvres d'art, berceau culturel de tous les esprits dans la société telle qu'elle est aujourd'hui.
horseloverfat
Ben je vois même pas comment on peut comparer l'importance de gars qui ont changé le monde, l'ont fait avancer de façon concrète et des saltimbanques.
Faire un film sur la racisme et mourir parce qu'on se bat contre la discrimination c'est pas la même chose.
Faudrait pas mélanger.
Un artiste il donne un point de vue, une sensibilité, un entendement tout personnel (et parfois très pertinent), les autres ils essayent d'avancer dans des règles qui cherchent une vérité en attendant d'en trouver une plus vraie.
Et l'histoire elle est écrite, Newton a déjà formulé l'attraction des corps dûs à la gravité, Einstein il a déjà écrit sa relativité générale, alors les "what if" c'est sympa en comics, en "vraie vie" ça ne change rien.
Franchement, y en a qui sont totalement déphasés.
Loki
CITATION(horseloverfat @ 26 3 2007 - 18:55) *
Faire un film sur la racisme et mourir parce qu'on se bat contre la discrimination c'est pas la même chose.


Je vais reprendre ton exemple précis.
D'un homme abattu dans une cave parce qu'il se bat contre la discrimination, dont le corps est brûlé, qui est porté disparu, ou d'un réalisateur qui a livré un brûlot contre le racisme, brûlot qui a été visionné par des millions et des millions de personnes... celui qui a fait avancer les choses est indéniablement le second. Le réalisateur a beaucoup moins donné de lui-même (pour commencer, il ne s'est pas donné, sacrifié, n'a pas risqué sa vie, ne s'est pas jeté tête baissée vers le néant), il peut même être, dans le fond, un connard qui se fout du propos de son long métrage et ne l'a mis en scène que pour se donner une bonne image et faire beaucoup plus d'entrées, il n'en reste pas moins que "scientifiquement parlant", le score, c'est un peu : Sacrifié = 0 auditeur à son discours, Réalisateur 25 000 000 auditeurs.
C'est injuste, oui, mais la vie l'est, injuste. La vie se moque de toute l'énergie et de toutes les tripes que l'on peut faire passer dans quelque combat sans espoir que ce soit. La vie se moque que l'on soit un grain de sable dans le monde politique ou un ministre : les répercussions de nos actions sont à demi aléatoires, et à la fin, on meurt tout pareil.




CITATION
Et l'histoire elle est écrite, Newton a déjà formulé l'attraction des corps du à la gravité, Einstein il a déjà écrit sa relativité générale, alors les "what if" c'est sympa en comics, en "vraie vie" ça ne change rien.


Ça fait réfléchir, ce qui est toujours bien. À la vanité de l'ambition humaine, par exemple. Aux gens qui auraient pu changer la face de leur pays ou bien celles du monde, et qui ne l'ont pas pu, pour une raison X. Au fait qu'en définitive, tout le monde en est capable.
Il n'y a pas de grands hommes ou de petites personnes. Il n'y a que des gens.
horseloverfat
CITATION
Je vais reprendre ton exemple précis.
D'un homme abattu dans une cave parce qu'il se bat contre la discrimination, dont le corps est brûlé, qui est porté disparu, ou d'un réalisateur qui a livré un brûlot contre le racisme, brûlot qui a été visionné par des millions et des millions de personnes... celui qui a fait avancer les choses est indéniablement le second. Le réalisateur a beaucoup moins donné de lui-même (pour commencer, il ne s'est pas donné, sacrifié, n'a pas risqué sa vie, ne s'est pas jeté tête baissée vers le néant), il peut même être, dans le fond, un connard qui se fout du propos de son long métrage et ne l'a mis en scène que pour se donner une bonne image et faire beaucoup plus d'entrées, il n'en reste pas moins que "scientifiquement parlant", le score, c'est un peu : Sacrifié = 0 auditeur à son discours, Réalisateur 25 000 000 auditeurs.


Ton argumentaire est fallacieux et mensonger.
Tu me compares un monsieur lambda à un réal (dont rien ne prouve que ses films fassent avancer quoi que se soit).
C'est franchement idiot comme argumentation. Laure manaudou elle nage moins vite qu'un dauphin, donc elle est pas si forte que ça ? Dans ce sens là on peut en faire des comparaisons qui veulent rien dire.
Maintenant l'anonyme même, qui va manifester, fait partie des emeutes, ou simplement Rodney King font plus avancer que n'importe quel réal, font se poser des questions. Un politique a peu de chances de réagir à un pamphlet sur le racisme, la bastonnade d'un noir filmé en vidéo risque par contre de lui faire prendre quelques mesures.

Et maintenant si on comparait plutôt les meilleurs de leur partie (comme au début), genre Newton et Kubrick.
Alors c'est qui l'insignifiant des deux, si on devait en retenir 1 (dépèche toi de répondre, j'en ai 480 de noms encore, et juste en restant dans le domaine de la physique)
DarK ChoueTTe
CITATION(horseloverfat @ 26 3 2007 - 18:55) *
Ben je vois même pas comment on peut comparer l'importance de gars qui ont changé le monde, l'ont fait avancer de façon concrète et des saltimbanques.
Faire un film sur la racisme et mourir parce qu'on se bat contre la discrimination c'est pas la même chose.

Une oeuvre artistique peut avoir de l'influence sur les gens.
Voire, et si c'est plus rare je te l'accorde, changer leur mode de pensée de façon permanente sur certains points (les hommes évoluent par la communication avec leurs pairs et les arts sont un moyen de cette même communication).
Donc le terme saltimbanque, ça me paraît un peu réducteur même si oui à l'origine l'art n'était pas forcément porteur de message et si oui, on est bien entendu plus assailli de saltimbanques que d'autres chose, proportionellement.



Hutch
CITATION(horseloverfat @ 26 3 2007 - 05:22) *
[
Et maintenant si on comparait plutôt les meilleurs de leur partie (comme au début), genre Newton et Kubrick.
Alors c'est qui l'insignifiant des deux, si on devait en retenir 1 (


Kubrick, parce qu'il n'a pas été créé par Gotlib !
kitano
Moi je vois plus le cinéma comme le témoin et un révélateur d'une époque, plus qu'un réveilleur de conscience malheureusement.
Hutch
CITATION(DarK ChoueTTe @ 26 3 2007 - 03:50) *
Sinon pour scenar de BD = pas scenar de film, bah je dirai qu'il faut pas être buté là-dessus parce que si c'est pas le cas pour 300 ça peut l'être dans d'autres, puisque plusieurs auteurs de BD procèdent de manière cinématographique...



euh.. ouais... lesquels ?
Loki
CITATION(horseloverfat @ 26 3 2007 - 19:22) *
Et maintenant si on comparait plutôt les meilleurs de leur partie (comme au début), genre Newton et Kubrick.
Alors c'est qui l'insignifiant des deux, si on devait en retenir 1 (dépèche toi de répondre, j'en ai 480 de noms encore, et juste en restant dans le domaine de la physique)


Mais justement, dans le domaine scientifique, Newton était clairement le meilleur, et dans le domaine artistique, Kubrick le vainct. Et si on inventait un domaine appelé "L'avancée de l'humanisme", tu décernerais la palme à qui, hein ? Ou "l'avancée du progrès", ou "l'avancée de l'humanité", si tu veux être moins moral dans ton orientation.

Je le disais plus haut :
CITATION
Tu les places où, le signifiant et l'insignifiant, en définitive ?


Ton point de vue est beaucoup trop global, on ne peut pas quantifier l'apport des hommes à l'histoire de l'humanité, et on ne le pourra jamais, car le jour où on sera en position de mesurer tout ça, ça voudra dire que l'histoire en question se sera terminée... et donc qu'on n'existera plus.

Par contre, en fonction de critères définis avec clarté, on peut subjectivement, mais logiquement, quantifier en quoi l'apport d'un film est judicieux ou non, réfléchi ou non... et à ce titre, "300", qui défouraille dans tous les sens sans bien savoir où il va (à part vers les idées les plus ignobles) est un cas d'école.
Denver
J'ai bien aimé. Y'a des défauts mais c'est pas mal du tout. (je continue ma critique à la Dark Link ?)
Vu dans une atroce VF, je vais essayer de pas juger les acteurs même si on peut pas enlever à Butler un certain charisme.
Globalement c'est super jouissif, les scènes de fights sont excellentes, notamment celle du scrolling qui m'a mis sur le cul, d'une grande maîtrise et super efficace malgré les ralentis. D'ailleurs, comme tout le monde le dit, Snyder abuse grave des ralentis, et du coup on perd en intensité sur certains combats, dommage vu la violence du truc.
Visuellement c'est bien sûr somptueux, le travail est énorme, la photo, les décors, tout est bien foutu et c'est finalement pas franchement gênant quand on sait à quoi s'attendre (à côté de la laideur du faux N&B de Sin City).
Parcontre j'ai vraiment du mal à comprendre tout le côté "bushiste" que des tâcherons comme les mecs de Libé ont pû reprocher au film de Snyder, parceque personnellement j'y ai plus vu une métaphore inverse, mais bon j'ai pas lu la BD (apparamment eux non plus mais bon) donc je pourrais pas vraiment dire.
On peut certes reprocher un certain manque d'ambition, de grandeur, Snyder mise un peu trop sur les fights en eux-mêmes et c'est un peu con, mais au final on se retrouve avec un bon film de bourrin, un péplum actionner ?

4.5/6

Parcontre, c'est le film le plus gay que j'ai vu au cinoche, tous les dialogues portent à confusion, les costumes, les corps huilés, tout est fait pour qu'on y croit.
(toute la salle était pliée en deux durant le dialogue entre Léonidas et le super viril Xercès qui lui demande de se mettre à genoux même si la douleur est forte...)
Alex Corvis
Bon je vais pas prendre part a ces grandes considérations philosophiques lol, juste donner mon avis sur le film.

Tout d'abord, dire que c'est un film fasciste hm .... disons que la société spartiate est décrite telle qu'elle était. C'était peut-être pas très démocratique mais bon je vois pas comment Snyder pouvait faire autrement. Je pense que le propos du film n'est nullement de prôner la sélection et le tri des nouveaux-nés selon leur vigueur, mais plutôt de transposer sur écran un grand acte de courage, de bravoure, le sacrifice d'un roi qui voulait défendre sa patrie contre l'invasion.

Au niveau beauté, tout le monde m'avait dit que c'était ultimement beau, alors bon c'est pas moche, mais j'ai eu l'impression de me retrouver dans un jeu-vidéo ou les personnages se déplaceraient dans des décors en 2D précalculés. Mais bon je chipote ça tue bien les yeux quand même. La violence est la, et j'avoue que vu le propos du film, je les attendais au tournant. Je sentais venir gros comme une maison un film tout gentillet pour que les gamins puissent le voir, heureusement ça n'est pas le cas, ça gicle un max !

Au niveau du jeu, je dirais que Butler, Farahmir et ses copains sont constamment aux frontières du ridicule, sans jamais l'être. En même temps l'idée était de se mettre dans la peau de guerriers brutaux, alors le surjeu passe plutôt bien, a mes yeux c'était crédible, et j'ajouterais que Butler sait se montrer drôle.

Le scénario est maigre, ça c'est clair, c'est peut-être un des points faibles du film. Car ça manque de suspense. Ca ne manque certainement pas d'intensité, l'action étant présente (c'est un euphémisme), mais bon niveau suspense c'est évident que c'est pas top, on sait ce qui va se passer.

La musique moi j'ai aimé, cette sorte de Métal/Hard Rock, après on aime ou on aime pas. Dans ce genre de film j'ai pas trouvé ça trop mal venu, ça donne la pèche avant les bastons.

Au final ça se laisse regarder très facilement, un péplum nouvelle génération. Faut aimer. Pour ma part sans trouver ça transcendant ni honteux, j'ai passé un bon moment.

3/6
Zak
CITATION(denver @ 26 3 2007 - 17:40) *
(toute la salle était pliée en deux durant le dialogue entre Léonidas et le super viril Xercès qui lui demande de se mettre à genoux même si la douleur est forte...)



icon_mrgreen.gif

Humour mis à part, j'ai été plutôt surpris par le côté anticlérical du film (Leonidas le blaphémateur... en série !), qu'on retrouvait déjà dans L'Armée des morts. Surprenant venant de la part d'un pur républicain.

PS : Butler est exceptionnel mais pourtant ce n'est pas la première fois qu'il se montre aussi excellent (Le Règne du feu, Beowulf & Grendel et surtout Prisonniers du temps). C'est juste qu'il n'a pas vraiment fait de bons films auparavant (hormis le film de Bowman).
DarK ChoueTTe
CITATION(Hutch @ 26 3 2007 - 19:36) *
CITATION(DarK ChoueTTe @ 26 3 2007 - 03:50) *
Sinon pour scenar de BD = pas scenar de film, bah je dirai qu'il faut pas être buté là-dessus parce que si c'est pas le cas pour 300 ça peut l'être dans d'autres, puisque plusieurs auteurs de BD procèdent de manière cinématographique...



euh.. ouais... lesquels ?

Bah rien qu'au Japon (le reste je sais pas trop) y'en a pas mal non ?
Le manga en général de toutes façons a pour spécificité (en généralisant bien sûr, avec la masse qu'il y a on en peut pas faire du cas par cas) de proposer un découpage et des cadrages cinématographiques.
De par la même le scenario est donc assez facilement adaptable sans paraître déplacé, au cinéma (si ce n'est du fait du nombre de volume souvent assez élevé qui nécessiteraient plusieurs films).
Des exemples ? Je sais pas, Monster, Akira, Berserk...
Maintenant que tu parles de ça, même si je reste plutôt convaincu de ce que je viens de dire pour l'instant, j'ai un doute : tu pourrai me dire ce que tu signalerai comme différences majeures entre un scenar de BD et un scenar de film ?
horseloverfat
CITATION(Loki @ 26 3 2007 - 19:39) *
CITATION(horseloverfat @ 26 3 2007 - 19:22) *
Et maintenant si on comparait plutôt les meilleurs de leur partie (comme au début), genre Newton et Kubrick.
Alors c'est qui l'insignifiant des deux, si on devait en retenir 1 (dépèche toi de répondre, j'en ai 480 de noms encore, et juste en restant dans le domaine de la physique)


Mais justement, dans le domaine scientifique, Newton était clairement le meilleur, et dans le domaine artistique, Kubrick le vainct. Et si on inventait un domaine appelé "L'avancée de l'humanisme", tu décernerais la palme à qui, hein ? Ou "l'avancée du progrès", ou "l'avancée de l'humanité", si tu veux être moins moral dans ton orientation.

Je le disais plus haut :
CITATION
Tu les places où, le signifiant et l'insignifiant, en définitive ?
Ton point de vue est beaucoup trop global, on ne peut pas quantifier l'apport des hommes à l'histoire de l'humanité, et on ne le pourra jamais, car le jour où on sera en position de mesurer tout ça, ça voudra dire que l'histoire en question se sera terminée... et donc qu'on n'existera plus.

Par contre, en fonction de critères définis avec clarté, on peut subjectivement, mais logiquement, quantifier en quoi l'apport d'un film est judicieux ou non, réfléchi ou non... et à ce titre, "300", qui défouraille dans tous les sens sans bien savoir où il va (à part vers les idées les plus ignobles) est un cas d'école.



Heu l'apport d'Einstein, de Newton, on peut le mesurer (après c'était plus pareil, et on a inventé plein de trucs grâce à ça, comme les hrloges atomiques, tu vivrais comment sans une horloge atomique hein ?). Kubrick il a juste inventé "le consultant de la NASA" pour faire des films. Tu t'en sers souvent ? Ben non, donc t'as faux.
Et l'apport de beaucoup de ces gens, on le connait. Ensuite le cinéma, contrairement aux sciences, n'est pas une chose qui progresse, il n'y a pas de notion de "progrès" qui s'incrit dans sa construction. Il se modernise au mieux. La science, les hommes qui la font, le noir qui se fait taper, il l'apporte, volontairement ou involontairement. Après Copernic on avait progressé en astronomie. Après Kubrick, on était triste de pas avoir son Napoleon. Quand on parle d'un film super on dit souvent "et ben ça n'a pas vieillit" "c'est toujours aussi bien", c'est surtout ce que veut éviter un scientifique, qu'on s'émerveille du génie, mais il faut que ça ait vieilli sinon ça veut dire qu'on a pas avancé. C'est simple.

L'art c'est génial mais ça touche l'intérieur, ça travaille l'introspection (et tout le monde n'a pas ce soucis d'ailleurs, d'où les "hé ho, c'est que du divertissement !" "Mais c'est Mein Kampf" ), Martin Luther King il visait pas tout à fait ça, Gorbachev non plus.
CHARLTON HESTON
CITATION(dam @ 26 3 2007 - 03:10) *
CITATION(contagion @ 25 3 2007 - 20:18) *
Milius c'était qu'un sale hippie membre de la N.R.A...Comme Hunter S. Thompson , ce sont les pires.

Snyder n'est pas membre ?
J'avais cru comprendre ça, il est juste républicain conservateur alors.


tient,en passant,petite liste de celebrites"pro guns".pas toute republicaines d'ailleurs(meme si tres majoritairement icon_mrgreen.gif ) car c'est tout de meme plus compliquer que ca

liste non exhaustive,il y en a d'autres bien sur,y compris bien connus de tous ici comme Tom Seleck ou Chuck Norris et John Milius.

mais quelques tetes dont on parle moins:


-Kurt Russel(en 1er,car sa lutte feroce contre PETA vaut largement la bataille des Thermopiles,OUH AH!)

-James Hetfield(Metallica)

-Don Bellisario(pas sur de l'orthographe,bref le gars derriere JAG et code Quantum)

-David Carradine.

-Richard Edlund(effets visuels)

-Lou Ferrigno( si,si)

-Dennis Franz(NYPD)

-Sara Michelles Gellar(Buffy)

-Clint Eastwood

-Bruce Willis

-james Earl Jones(Thulsa doom en personne...et accessoirement collectionneur passionnee de tout ce qui touche a la guerre civile US)

-Robert Duvall

-John Carpenter

-Eva Longoria

-Tom Clancy

-Dennis Hopper

-Catherine Bell(JAG)

-Lance Henriksen(Millenium)

-Paul Sorvino

Robert Stack

...etc.

ca c'est pour les revendiques,je n'y evoque pas les collectionneurs et possesseurs honteux comme Spielberg 8)
contagion
CITATION(horseloverfat @ 26 3 2007 - 18:55) *
Ben je vois même pas comment on peut comparer l'importance de gars qui ont changé le monde, l'ont fait avancer de façon concrète et des saltimbanques.
Faire un film sur la racisme et mourir parce qu'on se bat contre la discrimination c'est pas la même chose.
Faudrait pas mélanger.
Un artiste il donne un point de vue, une sensibilité, un entendement tout personnel (et parfois très pertinent), les autres ils essayent d'avancer dans des règles qui cherchent une vérité en attendant d'en trouver une plus vraie.
Et l'histoire elle est écrite, Newton a déjà formulé l'attraction des corps dûs à la gravité, Einstein il a déjà écrit sa relativité générale, alors les "what if" c'est sympa en comics, en "vraie vie" ça ne change rien.
Franchement, y en a qui sont totalement déphasés.


Peut-être qu'Alexandre de Macédoine, sans les lectures de Xénophon et de l'Iliade, qu'il connaissait par coeur , aurait-il eu les mêmes aspirations bellicistes...Peut-être que Napoléon aurait été le même homme sans avoir lu Voltaire et Montesquieu, aimables écrivains mais piètres hommes d'actions, tout comme Marx aurait sans doute rédigé le Capital sans se passionner dans sa jeunesse pour Epicure et Diderot...La représentation que se faisait Hitler du monde n'aurait sans doute pas différé sans son goût pour les opéras wagnériens...Mais mieux vaut laisser les "what if " aux comics, pas vrai? Force est de constater que tous ces "saltimbanques" ont contribué à la formation de ces individus et donc à leur existence...Dénier à l'Art une prise directe sur le monde me parait tout de même saugrenu, tant les conceptions de chacun est un conglomérat d'expériences vécues, de lectures diffuses et d'impressions fugaces suscitées aussi bien par un paysage que par un tableau...

Bref opposer d'un côté l'homme d'action, en prise avec la réalité , et de l'autre l'artiste, qui n'agirait pas sur le monde , me semble assez caricatural... Les plus grands scientifiques ont trouvé leur inspiration chez les poètes, et parfois même ces scientifiques ont pu être de grands artistes ( Vinci, Pascal...)

Donc un film fait autant avancer l'Histoire qu'un général ou qu'un scientifique, quoique de manière plus ténue et larvée.
Hutch
à dark chouette : ben sans même aller dans la comparaison entre film de genre et BD de genre : il ya déjà le fait que le scénariste peut gérer le tempo de son histoire de manière plus simple que le scénariste ou le réalisateur. T'as pas les même règles d'exposition, d'enchainement entre les cases et les plans : tu peux varier les cases, tu peux même les enlever, tu peux changer les points de vue sans que ça choque et surtout un mec peut tout faire sans plan préalable (il paraît que Jack Kirby bossait comme ça : sans scénar établi : une page après l'autre).

le résultat imprimé peut donner l'impression de se dérouler comme un film mais la confection n'est pas la même (tu vas pas remplir un nombre de pages comme tu remplis des minutes : dans un cas tu gères de l'espace ET la durée de lecture, dans l'autre tu gères le temps de présence des héros ou des actions)
horseloverfat
Ouais mais on parle surtout de cinéma.
M'enfin peut-être qe georges Bush il connait par coeur la filmo de chuck Norris, c'est vrai.
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