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Version complète : L'Orphelinat - Juan Antonio Bayona
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L'archiviste
L'Orphelinat
El Orfanato (Espagne - Mexique)
un film de Juan Antonio Bayona
avec Belén Rueda, Fernando Cayo, Roger Princep, Mabel Ribera, Géraldine Chaplin

L'Histoire :
Laura a passé les plus belles années de son enfance dans un orphelinat au bord de la mer, choyée par l’encadrement et entourée d’autres orphelins qu’elle aimait comme ses frères et sœurs.
30 ans plus tard, elle retourne sur les lieux avec son mari Carlos et son fils de sept ans Simon, avec l’intention de restaurer l’orphelinat abandonné et d’en faire un foyer pour enfants handicapés. La nouvelle demeure et le cadre mystérieux qui l’entoure réveillent l’imagination de Simon, qui se met à évoluer dans un écheveau de récits fantasmagoriques et de jeux pas si innocents que ça… Troublée, Laura se laisse petit à petit aspirer dans l’univers étrange de son fils, qui semble résonner de l’écho lointain et dérangeant de ses propres souvenirs d’enfance.
Alors que le jour d’ouverture du nouveau foyer approche, la tension monte au sein de la famille. Carlos demeure sceptique, certain que Simon a tout inventé pour attirer l’attention de ses parents. Mais Laura est intimement convaincue qu’un mystère longtemps refoulé est tapi dans la vieille maison, attendant son heure pour se révéler en pleine lumière et infliger d’épouvantables souffrances à sa famille.



Alors que le talentueux Nacho Cerda déçoit ses fans de la première heure avec un Abandonnée inégal et particulièrement mal écrit, le clippeur Juan Antonio Bayona (surnommé "le Robert Zemeckis du video-clip espagnol"), que personne n'attendait vraiment au tournant, surprend son monde avec un film aux effets dosés et à la mise en scène élégante, appuyé par un script d'une étonnante précision.
Ecrit par Sergio Sanchez en l'an 2000 (soit bien avant que ne débarquent Les Autres et Fragile auquel on ne manquera pas de le comparer) le script de L'Orphelinat s'est vu sélectionné par le laboratoire du scénario du Sundance Institute, et a été peaufiné sur pas moins de quatre ans lorsque Juan Antonio Bayona s'est joint à l'entreprise. La version finale a suffisament impressionné Guillermo Del Toro pour que ce dernier (qui suivait la carrière de Bayona) juge urgent de transformer la chose en long métrage.
Bénéficiant d'un budget tout à fait confortable, de la direction artistique d'Iñigo Navarro (Fragile), de l'équipe de maquilleurs du studio de David Marti DDT (Le Labyrinthe de Pan), Bayona s'est aussi offert le luxe d'une previz en 3D pour concevoir les ballets de sa caméra dans les intérieures de la demeure où se perd son héroïne, ainsi que quelques effets visuels aussi discrets que nécessaires à l'intrigue (dûs à l'équipe responsables de ceux du Nacho Cerda).



Intrigue à priori classique, qui réserve néanmoins son lot de surprises, L'Orphelinat se place ouvertement dans le sillage de La Semence du diable, des Innocents , de La Maison du Diable et de Poltergeist, (citant explicitement ces deux derniers à travers deux scènes-hommage) mais le film de Bayona se distingue de ses prestigieuses références par une thématique qui lui est personnelle (à propos de la maladie, de la difformité et... du rapport à Peter Pan !) et surtout, surtout, une teinte de nostalgie et de compassion qui piège son spectateur et l'entraîne bien malgré lui vers un final des plus émouvants.



Une bien belle surprise donc, même si le teaser ne rend absolument pas justice au caractère émouvant, humain, parfois même léger et pétillant de l'oeuvre, et préfère se focaliser intégralement sur son aspect horrifique (aussi présent bien sûr, vous n'entendrez plus les mots "1, 2, 3 soleil" sans serrer les fesses de trouille)

Teaser en Quicktime (lien direct)

Pas encore de date de sortie chez nous. Le film est co-produit par une société française est il est présenté en ce moment à Cannes.

Aniya_san
CITATION
Alors que le talentueux Nacho Cerda déçoit ses fans de la première heure avec un Abandonnée inégal et particulièrement mal écrit


A ouais moi je trouve pas du tout sweat.gif
C'est pas dans Preview plutot ?






L'archiviste
Oui c'est vrai j'aurais du mettre ça en preview. Sorry. mellow.gif

Quant au Cerda, je m'en suis servi à titre de comparaison, pour mettre en valeur le gouffre scénaristique entre ces deux "premiers longs métrages fantastiques espagnols récents". Oui le film a ses qualités, mais quand tu attends depuis quinze ans le premier film de celui qui a un peu ouvert la voie de l'horreur moderne en Espagne, ben tu fais un peu la grimace non ? En tous cas, ceux qui autour de moi avaient été traumatisés par Aftermath font la grimace. wink.gif

Jolies les cartes
Corenaïr
Une question : est ce que je vais me dire la même chose que devant le Fragile de Balaguero ? (à savoir : bordel, si seulement il avait réalisé Silent Hill)
L'archiviste
CITATION(Corenaïr @ 20 5 2007 - 14:46) *
Une question : est ce que je vais me dire la même chose que devant le Fragile de Balaguero ? (à savoir : bordel, si seulement il avait réalisé Silent Hill)
icon_mrgreen.gif
Non je ne pense pas que tu te diras ça. La tonalité de l'oeuvre est très éloignée de l'oppression des jeux Silent Hill. Elle baigne au contraire dans une forme de nostalgie douce et c'est un film plutôt aéré, avec des scènes importantes qui se déroulent en bord de mer ou sur des falaises à la Fille de Ryan (et c'est là qu'on peut comprendre que le teaser ne vend vraiment qu'une petite partie du film). A la rigueur, la scène avec Géraldine Chaplin (qui est vraiment très -trop ?- proche d'une séquence de Poltergeist; voyez la carte juste au-dessus, c'est Linda Hunt et ses assistants) cette scène produit son lot d'électrochocs oppressants, en s'appuyant surtout sur la bande-son et l'imaginaire déviant du spectateur. Mais le film joue sur plusieurs autres registres.

Par contre, en évaluant le scénario, là oui tu te demanderas certainement quel était l'intérêt d'aller chercher Roger Avary pour qu'il nous ponde du sous-sous-cinéma-d'exploitation européen des années 60, à coups de vioques satanistes qui se font sodomiser par des tentacules, alors qu'on peut trouver apparemment en Espagne des scénaristes qui te font dire toutes les dix minutes "Of course mais oui bien sûr, machin a dit ça, trucmuche a fait ça, et elle doit ressentir ça, c'est cohérent qu'il se passe ça et... et... oh putain il se passe ça !" le tout avec des personnages dont les gestes et les réflexions sont complètement déterminés par ce qu'ils sont, logiques sans être prévisibles.
Corenaïr
Ha mais en fait quand je pense à Silent Hill, je pense moins à ce qui me fait hésiter à cliquer sur "lancer", à savoir l'angoisse prégante à chaque moment (sans parler de la sensation d'abandon sentimental), qu'à se qui me fait avancer, rue après rue dans Silent Hill : à savoir qu'au bout du chemin, m'attends ma petite fille effrayée ou ma bien-aimée esseulée. D'où mon amour pour Fragile, avec Ally McBeal qui monte au deuxième étage pour aller chercher Maggie.

Kaneeda
Compte rendu de dvdrama sur le film

"Surnommé "le Robert Zemeckis du video-clip espagnol", et rattaché notamment au groupe Camela, le cinéaste Juan Antonio Bayona s’est également distingué au cœur de la culture occitane et catalane en remportant des prix pour quelques courts métrages délirants de Toulouse à Barcelone. Témoignant d’une maîtrise formelle évidente, son passage au long métrage n’était dès lors qu’une affaire de rencontre. En 2004, il reçoit le script de L’Orphelinat, écrit par Sergio G. Sanchez en 2000, et qui semble avoir amplement circulé dans le petit milieu du fantastique espagnol. Sélectionnée par le laboratoire du scénario du Sundance Institute, la version de Sergio G. Sanchez, révisée par Juan Antonio Bayona lui-même, va être peaufinée pendant une année supplémentaire. Le script final atterrira entre les mains de Guillermo Del Toro, déjà familier du travail de Bayona, et l’inestimable réalisateur mexicain acceptera sur le champ de parrainer les premiers pas de Bayona sur grand écran. « Il n’est pas fréquent de se trouver en présence d’un bon scénario, admet Del Toro. Bien sûr, beaucoup sont émaillés de touches de talent, mais ils ne donnent presque jamais le sentiment qu’il est urgent de les transformer en films. Quand j’ai lu L’Orphelinat, j’ai su instantanément que je me trouvais en face d’une exception. »
D’emblée, il apparaît donc que le script de L’Orphelinat constitue un de ses plus puissants atouts. Alors que ses intentions d’origine baignent dans un fantastique nostalgique qu’on attribue volontiers à la culture européenne, la mécanique de son histoire est par contre typique d’une écriture très rigoureuse, dite « à l’américaine », où chaque élément nouveau s’inclue dans une chaîne d’évènements parfaitement ordonnés qui nous mène inexorablement vers un climax, à la fois redouté, attendu et surprenant. La mécanique implacable du récit pourra ainsi rappeler par certains côtés le travail scénaristique d’un Zemeckis, mais il faut également prévoir que certains spectateurs, habitués à suivre de près le fantastique espagnol, soient alertés par les résonances qu’entretient L’Orphelinat avec deux de ses compatriotes, à savoir Les Autres d’Alejandro Amenabar et Fragile de Jaume Balaguero (héroïne féminine, Institution hantée, fantômes d’enfants qui ont péri dans d’atroces souffrances etc.). D’une part, l’ancienneté du script de Sanchez le dispense de toute justification, d’autre part il apparaîtrait même comme une version finalisée, de toute évidence bien mieux écrit, par exemple, que ne l’était le film pourtant agréable de Balaguero. S’il y a des réminiscences troublantes dans L’Orphelinat, elles ne sont finalement pas à chercher du côté de films récents. En effet, Bayona et Sanchez ont choisi délibérément de rendre hommage à plusieurs classiques du genre, parfois de manière discrète (La Semence du diable, Les Innocents) parfois avec une insistance qui frise la redite (la scène du monologue intérieure de La Maison du diable, la séquence de spiritisme de Poltergeist)
On serait donc, par instants, en droit de sortir un carton jaune cinéphilique si le talent d’exécution de Bayona n’était pas parvenu à hisser le trouillomètre (la séquence héritée de Poltergeist fonctionne du feu de Dieu, donc pas de problèmes) et le film ne se contente certainement pas d’évoluer dans l’ombre de ses maîtres. Alors qu’on l’attend sur le terrain de l’effroi et de l’oppression, L’Orphelinat parvient à séduire en jouant la carte de la douceur et de la compassion, tonalité qui lui est propre et le distingue ainsi de ses prestigieux prédécesseurs. Si l’on excepte quelques rares effets chocs et gores (que l’on doit aux artisans du studio DDT, déjà à l’œuvre sur Le Labyrinthe de Pan) et si l’on ne se laisse pas aveugler par certaines scènes de suspens efficaces mais déjà vues, le cœur de L’Orphelinat se révèle sur un tout nouveau terrain où les sentiments humains deviennent la clé de la narration. Impossible de ne pas songer alors au parrain de l’entreprise, Guillermo Del Toro, dans ce regard direct sur la souffrance, l’anormalité, la terreur enfantine et une Mort à double visage. Il est évident que ces thèmes ont aussi contribué à séduire la star mexicaine, mais la mise en scène de Bayona ne cherche jamais, là non plus, à rester dans son ombre. Ayant soigneusement préparé ses chorégraphies scéniques à l’aide d’un système de previz, le réalisateur nous offre quelques beaux moments de « jeux » entre morts et vivants dont certaines variations (une angoissante partie de « 1, 2, 3 Soleil ») resteront dans les annales fantasticophiles.
Prenant son temps pour développer ses caractères, rendre cohérents la moindre de leurs décisions, nous familiariser avec l’environnement et son histoire passée, la direction de Bayona amène délicatement son spectateur vers un terrain auquel il ne s’attend pas forcément. Outre les surprises narratives que nous réserve son dernier acte, c’est surtout l’incroyable émotion compassionnelle de son final qui risque de surprendre. Toutes les réserves que l’on avait pu entretenir durant le métrage finissent dès lors par partir en fumée, alors que le cinéaste nous révèle enfin le point où il souhaitait nous mener, transcendant la Mort pour nous parler d’Amour.

Aniya_san
Vivement le Dvd bluesbro.gif
Kaneeda
Mais nan ca sortira au ciné j'ai la foi.. rolleyes.gif
Bomaz
ben vi, il sortira en 2008 en salles en France (avec un projo spéciale ces jours ci à paname). je crois même que c'est wild bunch qui distribue.
Blunt
Le film étant présenté à la Semaine de la Critique, et la Semaine de la Critique étant reprise après le Festival à la Cinémathèque, il sera diffusé le Jeudi 7 Juin à 21h00 pour ceux qui auraient envie de le voir avant sa sortie française dans longtemps.
TOTHOLLYWOOD
site internet francais : L'ORPHELINAT

En tout cas, moi j'attends ce film avec beaucoup d'impatience étant un grand fan des films fantastiques espagnols... J'ai juste un peu peur que le film ne se démarque pas assez de ses prédecesseur...(cf Les Autres)...Bref, en tout cas, je pense que l'on est en droit de s'attendre à un très beau film espagnol, mélange habile de terreurs fantastiques sans effets tappageurs et de drame humain se révèlant au fur et à mesure du film pour se libérer au grand jour de manière tragique et poétique lors du final !!


( cf Fragile, Darkness, Les Autres, L'Echine du diable, Le Labyrinthe de Pan...)


Ca va être long d'attendre!! sad.gif
Aniya_san


Le site : http://www.clubcultura.com/clubcine/clubci...oro/elorfanato/
Corenaïr
Dis moi Blunt, il est diffusé où se film ? Au début je pensais que c'était à la cinémathèque, mais en fait non ...
Blunt
CITATION(Corenaïr @ 04 6 2007 - 02:53) *
Dis moi Blunt, il est diffusé où se film ? Au début je pensais que c'était à la cinémathèque, mais en fait non ...


En fait si

http://www.cinematheque.fr/fr/nosactivites...bb-000000000297

Corenaïr
Ah ok. J'avais regardé dans l'agenda en haut à gauche.
Yawp Solo
Pourquoi y a pas de cinémathèque à Bordeaux. wallbash.gif
Aniya_san
Pourquoi tu habites pas Paris plutôt smile.gif
Yawp Solo
Il fait plus chaud chez nous,et l'océan est pas loin. icon_mrgreen.gif
Cela dit si un jour j'arrive à avoir mon concours,y a des chances que j'y fasse un petit séjour forcé.(et y a des chances que j'ai vu le film d'ici là)
AbsInthe
Petit rappel : c'est ce soir à la Cinémathèque
Aniya_san
CITATION(AbsInthe @ 07 6 2007 - 12:03) *
Petit rappel : c'est ce soir à la Cinémathèque


NON !
AbsInthe
CITATION(Aniya_san @ 07 6 2007 - 12:14) *
CITATION(AbsInthe @ 07 6 2007 - 12:03) *
Petit rappel : c'est ce soir à la Cinémathèque


NON !


???????

Demandez le Programme
AbsInthe
Le post de l'archiviste n'était pas de la publicité mensongère !
Excellent film, un des meilleurs que j'ai vu cette année.

et ceci
CITATION
on peut trouver apparemment en Espagne des scénaristes qui te font dire toutes les dix minutes "Of course mais oui bien sûr, machin a dit ça, trucmuche a fait ça, et elle doit ressentir ça, c'est cohérent qu'il se passe ça et... et... oh putain il se passe ça !"

est particulièrement vrai, (tout comme ça l'était aussi pour Pan's labyrinth)

Le seul désagrément du film c'est que la sortie française est vraiment dans longtemps alors que j'ai déjà envie de le revoir dry.gif
Aniya_san
CITATION(AbsInthe @ 07 6 2007 - 17:09) *
CITATION(Aniya_san @ 07 6 2007 - 12:14) *
CITATION(AbsInthe @ 07 6 2007 - 12:03) *
Petit rappel : c'est ce soir à la Cinémathèque


NON !


???????

Demandez le Programme


Moi je peux pas le voir et j'en parle depuis février du film voilà sad.gif
Nyarlathothep
Vu aussi : c’est énorme. Du niveau de Les Autres ou de L’échine du Diable, voir mieux. Captivant du début à la fin, sur un thème pourtant vu mille fois.
Le réalisateur a dû s’ingurgiter tout les films d’épouvantes du monde et à su en tirer le meilleur : il nous livre toute une panoplie de scènes de frousse anthologiques. De ce point de vue, on passe par tout les états : on fait des bons de 2 mètres dans son fauteuils, la scène d’après on se retrouve les yeux écarquillé et les mains moites devant une grosse terreur bien sournoise, et pis zou, d’un coup, on se mange de l’horreur viscérale-gore dans la gueule. Le tout enrobé d’une vraie douceur, comme seuls les espagnols peuvent nous pondrent.
Attention, y’aucune vraie révolution dans le genre, du moins pas comme Ring ou Shining l’avaient fait (les thèmes sont classiques, les scènes de trouille – aussi énorme soient-elles – n’ont rien de totalement inédites), c’est juste un putain de bon film qui enterre 99% des films d’horreur récent. Autre chose : rien n’est jamais téléphoné, même pour des vieux roublards de ce genre de film comme nous : on croit savoir se qui va passer, et pis non, en fait pas du tout…
Sinon, les acteurs sont nickels (même l’enfant, on a pas envie de lui foutre des baffes), la photo est parfaite…
Le réalisateur devrait faire parler de lui dans les prochaines années (pasque c’est quand même son premier long, au bonhomme)...
Bref, pour moi aussi le meilleur film – et de très loin – que j’ai vu cette année.
Le tout, AMHA, bien sûr… wink.gif
molasar
une autre (bonne) critique ici wink.gif :

http://letemps.blogs.com/cannes2007/2007/0...ermo_del_t.html
TOTHOLLYWOOD
Bande annonce espagnole :
ici
Miam miam smile.gif
L'archiviste
CITATION(molasar @ 06 7 2007 - 11:46) *

dry.gif
CITATION
Au total, sûrement pas de quoi rivaliser avec l'intouchable "Les Autres" d'Amenabar (dont le scénario s'inspire dans sa construction)
dry.gif
C'est quand même pas compliqué, à l'heure d'internet, de prendre trois minutes pour se renseigner (pire encore quand les mecs disposent d'un dossier de presse)
et découvrir au passage que c'est plus probablement l'inverse
TOTHOLLYWOOD
Date de sortie US : 28 décembre 2007
TOTHOLLYWOOD
Date de sortie française :

26 MARS 2008

Bande annonce VFST :

http://www.dvdrama.com/news-22322-bande-annonce-de-l-orphelinat-en-exclusivite.php
Evil Seb
[tout petit HS ON]

Si il est aussi bon que le film thai du même nom je dis banco!


"Un film qu'il est bien et beau, voyez le"

[tout petit HS OFF]
dutch
pinaise vivement hein!





bluesbro.gif
Aniya_san
+ 1 avec le catcheur masqué, Dorm c'est superbe icon_mrgreen.gif
Vivement que je vois celui sweat.gif
Mad Mat
Le film a cartonné en Espagne :
http://www.liberation.fr/culture/cinema/292735.FR.php
Vivement, vivement !
Motoko
J'ai vue quelques trucs sur le film et vraiment ça à l'air intéréssant on verra bien
Mzk0
Excellent film, vraiment. Si en France on savait approcher cette qualité, ça ne serait pas mal.
Le film est vraiment émouvant, bien écrit, brillamment mis en scène et superbement interprété. Del Toro, Bayona et Rueda sont venus présentés le film. On a eu droit à la BIG info concernant le sieur Del Toro: IL VA FAIRE BILBO LE HOBBIT !! Et ouais. Ca sera Bilbo et sans doute après Les Montagnes Hallucinées. Et normalement, derrière, il va s'atteler à un autre film dans la droite lignée de l'Echine et Le Labyrinthe. Oh yeah !

Sinon, j'ai eu l'honneur de discuter brièvement avec lui et quel monsieur: très humble, avenant et avec des yeux de gamins pétillants. Un grand, assurément. Blunt n'était il pas présent ? Je crois qu'il n'était pas loin d'où j'étais.

Bref, foncez voir ce film quand il sera sorti, ça vaut le coup: un mix entre Les Autres et L'Echine du Diable.
6/6
Blunt
CITATION(Mzk0 @ 28 1 2008 - 22:46) *
Blunt n'était il pas présent ? Je crois qu'il n'était pas loin d'où j'étais.


J'étais bien là, et si tu as vu quelqu'un se précipiter dehors derrière Del Toro juste avant que le film commence, c'était moi icon_mrgreen.gif J'ai discuté cinq minutes avec lui, et effectivement c'est vraiment un type formidable (pour dire, il se souvenait d'un mail que je lui avais envoyé y'a presque deux ans), qui m'a fait une superbe dédicace sur mon dvd de Pan's Labyrinth et m'a serré la main quelque chose comme 5 fois ^^. La grande classe.

Concernant L'Orphelinat, j'en suis déjà à ma troisième vision mais je developperais un peu plus dans le topic Gerardmer.
No quarter
J'ai vu le film il ya quelques jours au Fantastic arts et franchement c'est maginfique! Certes le principe du film est du déjà vu, "The Others"... mais la poésie qui émane du premier long de Bayona est vraiment magnifique. On ressent l'influence, je pense, de Del Toro. De plus il faut noter que ce film à reçu le grand prix du festival et voir Bayona se mettre à genoux devant Jess Franco lors de la remise du prix est quelque chose de vraiment terrible.
J'attends avec grande impatience ses nouveuax projets!!!
Mzk0
CITATION(Blunt @ 29 1 2008 - 11:59) *
J'étais bien là, et si tu as vu quelqu'un se précipiter dehors derrière Del Toro juste avant que le film commence, c'était moi icon_mrgreen.gif J'ai discuté cinq minutes avec lui, et effectivement c'est vraiment un type formidable (pour dire, il se souvenait d'un mail que je lui avais envoyé y'a presque deux ans), qui m'a fait une superbe dédicace sur mon dvd de Pan's Labyrinth et m'a serré la main quelque chose comme 5 fois ^^. La grande classe.

Concernant L'Orphelinat, j'en suis déjà à ma troisième vision mais je developperais un peu plus dans le topic Gerardmer.

Et ben oui, c'était bien toi. Assis pile devant des glandus qui jacassaient. Merci à la personne qui t'accompagnait pour leur avoir fait fermer leur gueule. icon_mrgreen.gif
J'ai hésité à venir te parler (ben oui, t'es passé à la téloche: on connait ta face maintenant!) de peur de passer pour un glandu. Tant pis.

PS > tu sais comment contacter Del Toro par mail ? ninja.gif
Euh...dis, steup', y'a moyen ?

PPS > j'ai eu droit à un accolade et à un check. Je suis pas du genre émotif devant les gens connus, mais Del Toro, c'est autre chose quoi. Fuck yeah !
MightyLeatherface
Le film sort en salle ou direct en DvD chez Wild Side ??

Kaneeda
C'est prévu pour une sortie en salles...on peut le voir sur allociné...bon c'est en avril quoi....et surement pas dans 500 salles...
Mzk0
CITATION(Kaneeda @ 29 1 2008 - 18:08) *
C'est prévu pour une sortie en salles...on peut le voir sur allociné...bon c'est en avril quoi....et surement pas dans 500 salles...

Hier soir, les gars de l'UGC annonçaient le 3 mars.
AbsInthe
CITATION(Mzk0 @ 29 1 2008 - 17:48) *
CITATION(Blunt @ 29 1 2008 - 11:59) *
J'étais bien là, et si tu as vu quelqu'un se précipiter dehors derrière Del Toro juste avant que le film commence, c'était moi icon_mrgreen.gif J'ai discuté cinq minutes avec lui, et effectivement c'est vraiment un type formidable (pour dire, il se souvenait d'un mail que je lui avais envoyé y'a presque deux ans), qui m'a fait une superbe dédicace sur mon dvd de Pan's Labyrinth et m'a serré la main quelque chose comme 5 fois ^^. La grande classe.

Concernant L'Orphelinat, j'en suis déjà à ma troisième vision mais je developperais un peu plus dans le topic Gerardmer.

Et ben oui, c'était bien toi. Assis pile devant des glandus qui jacassaient. Merci à la personne qui t'accompagnait pour leur avoir fait fermer leur gueule. icon_mrgreen.gif



de rien....j'aurais du le faire plutôt.
C'était notre 2ème film de la journée, et le 2ème groupe de glandus blablateurs ! wallbash.gif

La prochaine fois j'y vais à coup de "vos geules".
Fini la politesse dry.gif
Butcher Boy
CITATION(Blunt @ 29 1 2008 - 11:59) *
CITATION(Mzk0 @ 28 1 2008 - 22:46) *
Blunt n'était il pas présent ? Je crois qu'il n'était pas loin d'où j'étais.


J'étais bien là, et si tu as vu quelqu'un se précipiter dehors derrière Del Toro juste avant que le film commence, c'était moi icon_mrgreen.gif J'ai discuté cinq minutes avec lui,



Ah c'est de ta faute qu'il est arrivé en retard au Majestic Passy icon_mrgreen.gif
Denver
Vu en avant première avec DelToro, Bayona et Ruedo et ce fût une semi-déception, c'était juste bien, pas un putain de chef-d'œuvre.
Visuellement beau, le film de Bayona est assez envoutant, avec une magnifique photo, des décors sublimes, une belle Bo. Y'a des scènes vraiment réussies, dans leur ambiance, dans les frissons qu'elles foutent (la scène de la medium, super facile et classique, mais efficace), le rebondissement final est vraiment sympa et beau, mais bordel, pourquoi est-ce que Bayona se sent obligé de nous foutre un "épilogue" trop "explicatif" au cas-où on aurait pas compris ce qui venait de se passer ? Ca m'a vraiment fait sortir du délire, et j'ai eu l'impression d'être pris pour un con à qui fallait tout expliquer.
De plus, la réalisation est assez linéaire, toujours les mêmes travellings, mais surtout, Bayona doit vraiment apprendre à faire des transitions parceque là c'est pas possible quoi. C'est soit le mec amorce une putain de scène de trouille qui retombe comme un soufflé avec un cut indigeste, ou alors il nous sort des plans de coupe de la maison vue de l'extérieur, et on doit facilement avoir 15 plans de transition de cette putain de baraque, et ça ressemble vite à du remplissage.
Et pour finir dans le négatif, j'ai jamais été pris dans le scenario, dans la quête de la fille, rarement touché par ce qui lui arrivait, j'ai trouvé l'évolution assez mal foutue et on ressent mal sa descente vers la folie.
Heureusement, le film offre quelques bons moments de trouille (le 1.2.3 soleil et quelques autres très bonnes scènes) et un "boogeyman" des plus flippants.
Mais bon, comme Balaguero, Cerda et les autres, ça reste très très beau, mais comme d'habitude avec ces mecs-là, chez moi la sauce prend pas.
3.5/6
TOTHOLLYWOOD
icon_arrow.gif Ouverture du site officiel français plutôt complet avec bande annonce VF !!

Entrez ici !!
Evil Seb
Bon ben cette fois j'ai la preuve irréfutable que le cinoche espagnol, exception faite de De La Iglesia, c'est vraiment pas ma came...pas que ce soit naze ou mal torché ou quoique ce soit, nan c'est juste que ça me parle pas et que à l'instar de Fragile, Abandonnée, The Darkness et tout le reste, j'trouve ça ûber chiant en fait.
Doc Personne
Vu hier soir en avant-première et pour ma part contrairement à beaucoup ici, je n'ai pas trouvé ce premier film très réussi.
Certes il y a quelques séquences qui marchent plutôt bien mais tout le reste est d'un ennui mortel.
Comme le fait remarquer Denver plus haut, le nombre de plans identiques de la baraque avec le tourniquet en amorce fait pas mal décrocher. L'histoire n'a rien de révolutionnaire et si, comme moi vous vous posez des questions sur le pourquoi de certains plans vous aurez peut-être un peu grillé le twist.
La séquence du médium est à moitié réussie car il y a quand même une grosse incohérence : elle se fait aider par le conférencier pour entrer et sortir de transe alors que d'habitude elle agit sans lui mais bon j'imagine que ça faisait mieux pour l'histoire et surtout cela économiser un autre personnage qui aurait eu la même fonction.

La musique n'est pas toujours très adaptée aux séquences. Et pendant presque tout le film, j'ai trouvé que tout faisait artificiel : je n'ai par exemple jamais cru à ce couple et la quête de la femme ne m'a jamais touché ou emballé.
C'est certes très proche de Les Autres, L'échine du diable et Abandonnée mais ça n'arrive à la cheville d'aucun d'eux.
C'est bien les histoires de "fantasmas" mais faudrait peut-être faire autre chose que des portes qui claquent et il y en a beaucoup dans le film.
Et c'est vrai que la voiture balai à la fin est vraiment pénible et serait à réserver à un public US.
Bloodbaffe
C'est marrant, mais pour ma part, je trouve surtout , que plus que L'Echine ou Les Autres , c'est surtout LA MAISON DES DAMNES meet le joli film de fantômes frenchie SAINT ANGE, les points communs entre Orphelinat et ce dernier m'ont sauté à la figure, pas à vous?... Sinon, c'est très beau; bien fichu, super maitrisé pour un premier film mais l'originalité est hélas absente...Trop académique et sans surprise pour le premier prix de Gerardmer, amha... Mais vu que Mist s'est perdu dans la brume par chez moi, j'irai le revoir avec une ou deux copines un peu "froussardes", histoire de me marrer un bon coup ! icon_mrgreen.gif

B B

Scalp
le z1 est prévu pour le 22 Avril 2008




Distributeur: New Line Home Entertainment / Alliance Atlantis (Édition Canadienne)
Format Image: Panoramique Anamorphique 2:35:1
Audio: Espagnol: Dolby Digital-EX 5.1 Surround, Français: Dolby Digital 5.1 Surround (Édition Canadienne)
Sous-Titres: Anglais, Espagnol, Français (Édition Canadienne)
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