Un film a sketches avec pour theme central : la vie quotidienne des enfants dans le monde entier (conflits armes, debrouille, kermesse, discriminations, ecole, toussa quoi...)


Voici la liste des realisateurs :

Mehdi Charef (segment "Tanza")
Emir Kusturica (segment "Blue Gypsy")
Spike Lee (segment "Jesus Children of America")
Kátia Lund (segment "Bilu e João")
Jordan Scott (segment "Jonathan")
Ridley Scott (segment "Jonathan")
Stefano Veneruso (segment "Ciro")
John Woo (segment "Song Song and Little Cat")


Woo et Scott, c'est plutot etonnant! Je sais pas comment ils vont gerer une approche beaucoup plus realiste (voire meme crue), mais ca peut-etre interessant. Ridley Scott co-realise avec son frere (encore un?) Jordan.

Fiche IMDB
http://www.imdb.com/title/tt0411098/

Trailer
http://www.mymovies.it/dizionario/trailer.asp?id=36037


(On dirait qu'il n'y a pas encore de dates de sortie en France - au Japon, le 9 juin)

le trailer marche po chez moi, mais le projet a l'air intriguant, interessant même.

En fait, le Jordan Scott en question est en fait une "La", et c'est la fifille de Ridley. Et donc la nièce de Tony. Et donc la soeur de Jake. Mais tout ça ne nous dit pas si elle est aussi douée que les ancêtres.

Ou aussi non-douée que son frangin (non je suis mauvaise langue, un jour Jake Scott fera (peut-être) un bon film).

Sinon le projet est plus qu'intriguant

Le film est sorti au mois de février en Belgique.
Une collection de courts métrages commissionnée par l’UNICEF rassemblant huit grands cinéastes autour du thème de l’enfance maltraitée et contrariée. Un voyage aux quatre coins du monde à la fois touchant et interpellant où chaque participant (cinéastes, acteurs, scénaristes…) s’est donné à fond pour la bonne cause.

Sept portraits émouvants d’enfants issus des quatre coins du monde et qui, jour après jour, sont soumis aux tribulations les plus difficiles : privation, maladie, violence… Katia Lund, Stefano Veneruso et Emir Kusturica traitent dans leurs épisodes du combat de survie des enfants des rues, Mehdi Charef se focalise quant à lui sur les conflits armés déchirant l’Afrique tandis que John Woo nous montre le chemin de deux filles de classe différentes dont les chemins se croisent. Le film de Spike Lee est le récit douloureux d’une adolescente séropositive de Brooklyn et enfin, Jordan et Ridley Scott examinent la vie ravagée d’un journaliste qui s’enfuit dans son enfance pour sauver son humanité.

Tourné au Brésil, en Chine, en Afrique ou encore en Amérique, All the Invisible Children est une bien belle initiative qui mérite une mention spéciale. Il serait presque inhumain de dire du mal d’une telle production. Cependant, loin d’être tous parfaits, les divers segments du film marqueront et toucheront différemment chaque spectateur selon sa personnalité propre. Difficile de ne pas trouver, parmi ces tranches de vie, une histoire qui vous apostrophera. Pour ma part, je retiens tout particulièrement le court de Spike Lee magnifiquement interprété par la petite Hannah Hodson, le parcours de Bilu e João à travers les favelas réalisé par Katia Lund (co-réalisatrice sur La cité de Dieu) ainsi que le dernier segment Song Song and Little Cat mis en scène par John Woo (ça change des gunfights pétaradants !).
Bien que parfois inégal, All the Invisible Children réussit parfaitement son pari. Malgré des situations souvent très rudes, le film véhicule un beau message d’espoir, évitant ainsi le misérabilisme pur et dur.