Oui, certes, d'où le "trouble la conscience au regard de l'exploitation dont elle a fait l'objet" placé astucieusement en milieu de phrase.

Comme quoi, c'est mal de lire en diagonale. Et de pas comprendre que "bon moment" désignait une durée et pas une qualité aussi. Allez-hop, re- , je le mérite (et j'aime ça salope)

On dirait une Keira Knightley miniature.

dommage qu'on soit dans un pays où commanditer un meutre, c'est mal !

Bon le Catalogue Marc D. c'est fini maintenant, il me semble qu'il y a un sujet avec des mots et des phrases qui attends des réponses. Merci.
Si vous continuez à foutre des photos je supprimerais tout les posts images, on va se retrouver avec une page et ce sera très bien.

NON ce n'est pas une fatalité

bien sur la plupart des films avec des gamins sont insupportables (Mad Max 3 ?) , d'ailleurs la plupart des films sont insupportables (même sans gamins) , et la plupart des gamins sont insupportables (même sans films)...



...mais il y a des exceptions :

- dans La baule les pins il y a des enfants qui ne sont pas des animaux savants, juste 2 soeurs en vacances dont les parents divorcent
- dans E.T. la scène des grenouilles a du vous rappeller vos cours de science nat
- Sixième sens n'est pas énervant
- Gibson, l'enfant télépathe et surdoué, amateur d'échecs, de X Files, ne m'apparait pas comme énervant
- Spy Kids 2 est un bon film (par contre Spy Kids 3 est une horreur, par des enfants pour des enfants, et avec des enfants)

bref les films où les enfants sont un peu dépassés par les évênements, ou bien sont les héros mais sans forcer le trait ni exagérer, peuvent donner de bons films où les enfants ne sont pas gênants

CARLY SHCREIBER dans le récent PREY est assez insupportable !!! Dans le registre cliché de l'ado "rebelle" qui passe ses journées à râler l'I-pod sur les oreilles, qui ne cherche même pas à découvrir sa belle-mère super gentille pourtant et qui fait des conneries qui foutent tout le monde en danger, elle assure ! Les ados rebelles au cinéma, ça m'énerve !

Les gosses énervants au cinéma sont-ils une fatalité ?

Non.



(faut juste savoir les exploiter et pas en faire des super-héros faisant fantasmer tous les gamins)

Sujet plutot interessant mais qui doit etre nuance : on voit bien que c’est l’utilisation du gosse plus que la presence effective du gosse dans le film qui pose probleme.

On va prendre Lost Boys : le film aurait ete nettement plus sympa si on avait pas le duo de gamins je-sais-tout qui sont persuades de l’existence des vampires, qui crapahutent a droite a gauche avec des pistolets a eau benite et qui essaient de convaincre un monde incredule (leurs copains de classe) que le cauchemar a deja commence… Ces personages hautement invraisemblables plombent le film. C’est le complexe du “singe savant” : pour flatter betement les gamins, les concepteurs des films ont tendance a inclure des gosses super intelligents, beaucoup plus intelligents que ces balourds d’adultes (combien de scenes ou un adulte furieux course un gamin sans pouvoir le rattraper, alors que nom d’une pipe le gamin jet e l’attrape par la peau des fesses sans problemes, bordel! – syndrome Richie Rich ou Home Alone). Ca c’est les films commerciaux pour les enfants, films qui ont un arriere-fond un peu cynique et desagreable (mais ca marche : Home Alone ca a fait un carton). Le cabotinage horrible d’enfants plus intelligents que les adultes est la regle dans ce genre de films, qui participant d’une revanche sociale : le coup du “Wow, j’ai tous les gateaux que je veux” ou “genial, mes parents sont partis et je suis tout seul”. On a par exemple Home Alone bien sur (ou Kevin (!) le gamin piege la baraque dans le style Rambo), mais on peut meme penser a des persos plus sympathiques comme Demi-Lune dans Le Temple Maudit. Les films pour enfants qui respectent les faiblesses des gamins sont peu nombreux (on va citer le tres tres reussi Histoire sans fin par exemple)

(Je note aussi qu’en japanimation, le gamin hyper cool, fort et imbattable, c’est la mode aussi – meme si les raisons et l’utilisation sont differentes)


Apres, y a les survivals ou l’enfant a un statut particulier : c’est l’etre le plus faible, et le suspense est de voir comment il peut survivre – je pense a Aliens, Darkness (tres bon le petit) ou a Shining (pas vu) pour le coup. Generalement, l’enfant s’en tire, ce qui laisse une force de frappe assez grande au realisateur qui decide de faire crever le gosse (je pense au debut d’Alien 3, ou meme Wonderful Days ou le gamin se prend une balle perdue, se tient le ventre et s’effondre, et reste en coma depasse pendant tout le film – clair que c’est choquant).

Et d’un autre cote, on a les films non pas pour les enfants, non pas avec des enfants mais sur les enfants, l'enfance : la y en a plein (euh, Cria Cuervos, Stand By me, Les Silences du Palais, Cinema Paradisio...), mais ce qui est interessant, c’est de se departir du cote gamin infaillible et ultra-brillant pour explorer les zones d’ombre : Sa Majeste des Mouches en est un bon exemple. L’idee c’est de camper des gamins realistes, pas forcement geniaux mais confrontes a une situation qui depasse de loin leurs seules forces, et qui les laissent tout seuls, trahis par les adultes. La, y a trois films (de nationalites et de periodes bien differentes, qui ont un petit air de famille) qui me viennent a l’esprit, c’est :

Jeux interdits (on a oublie Brigitte Fossey comme gamine qui a reussi – cf Les Valseuses )

La Nuit du chasseur



“Tu vois fiston? Ca c’est un couteau... et ca fait MAL”

Et

Io non ho pora (Je n’ai pas peur), superbe film italien (inedit en France, mais ils foutent quoi? Ca peut tres bien marcher ce film!)









(quelle belle image)

En commun : une Nature luxuriante et quasiment fantastique (l’aspect conte merveilleux de LNDC et INHP), des enfants laisses a eux-memes et qui jouent a des jeux cruels (surtout JI et INHP), dans un contexte ou les adultes ne sont pas la, jouent a des jeux autrement plus serieux et cruels ou trahissent les enfants, leur veulent du mal (le Pasteur malefique de LNDC, les parents morts et les paysans retors dans JI, la terrible trahison du pere dans INHP – qui a en commun avec JI le fait d’etre une adaptation d’un bouquin beaucoup plus dur et violent que les films)


Et pis y a aussi les films tres realistes sur les gamins, et les Francais sont un specialistes : Les 4oo coups de Truffaut, L’Enfance Nue de Pialat, ou Ponette de Doillon (pas vu) – et ils sont tres biens d’ailleurs!

“Pourquoi t’etais pas a l’ecole?
- Ma mere est morte monsieur”

(merci Elego : superbe image :


Face a tous ces enfants qui s'ennuient en cours, y a ce garcon qui se leve (scandale!), se revolte - c'est quasiment une illustration du poeme Le Cancre de Jacques Prevert, et une bonne intro a la Nouvelle Vague qui pete a table)


Y aussi les realisateurs qui veulent utiliser l'enfant pour son cote malsain, finalement violent. Dans un renversement des valeurs, rendre l’enfant comme symbole de Mort, de destruction : la serie des Damien, La Malediction, L’exorciste, Chromosome 3 (!!), et aussi, CA :





(Argl)

qui va bien avec CA :



(Beurk)
(Et la, on est meme plus dans le domaine de l’humain)

Donc y a plein d’utilisations dramatiques et thematiques possibles avec les enfants (c’est un symbole ultra-riche, mais qui doit etre utilise avec prudence et justesse), le tout c’est effectivement pas de ceder a la facilite et a camper des enfants realistes.

EDIT : je donne l'impression, dans mon post, de juger les films pour enfants comme debiles et commerciaux : ca n'est pas toujours le cas, hein : il y a des films qui parviennent a toucher l'enfant, pas le flatter.

Et aussi : @ Methos : bravo de suivre l'avertissement de LMD, j'ai pas la moindre idee de ce que tu as poste. Un commentaire serait le bienvenu... Ou alors, tu vas sur le Jeu du Cinephile.

Je suis entierement d'accord concernant le splendide film IO ON HO PAURA ("Je n'ai pas peur", le bouquin est disponible en format poche je crois), dont la traduction americaine fut "I'm not scared" (bien trouvé!) est effectivement un formidable filmde gabriele Salvatore sur l'enfance. Le film cependant, cher Poltermok, s'il demeure inédit en salles en France et bel et bien sorti directement à la location chez TF1 VIDEO l'été 2006 sous son titre U.S. avec une affiche faisant pensant à un Thrller crétin.



Peu de chance qu'on le découvre en salles officiellement chez nous donc...je ne crois pas que le film soit sorti à la vente mais si vous le trouvez à la location, n'hésitez pas.

Tatata, le film est sorti en salle sous le titre "L'été où j'ai grandis".

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56792.html

Mais c'était plus un titre de catalogue vite distribué en plein été qu'une vraie sortie intelligemment orchestrée, DVDrama a d'ailleurs poussé un petit coup de gueule vis-à-vis de ça (ça et le changement de titre), juste ici.

Au risque de me faire taper dessus, et à propos des gamin énervants, je trouve que l'ami Guillermo del Toro, s'il a en effet la bonne aproche de l'enfance dans ses scenarii, il ne l'a en revanche pas du tout soit dans ses castings soit dans sa direction d'acteur.

Comprenez-moi bien: j'adore l'Echine du Diable (surtout) et Le Labyrinthe de Pan (un peu moins) et je trouve que ce sont deux films magnifiques sur l'enfance. Je trouve cependant que ses interprètes en culottes courtes ne s'en sortent pas si bien que ça, et ce sans doute à cause de la fragilité que del Toro cherche pendant son casting. Etrangement - et je ne saurais comment l'expliquer autrement - ces enfants n'arrivent pas à cacher qu'ils jouent ; c'est leur regard qui les trahit. Le regard des enfants dans les deux films de del Toro sont à la fois trop dirigés (sur ce que leur désigne le réal) et à la fois toujours fuyants, pas assez impliqués. Et cela me sort fréquemment de ses films. J'ai l'impression que les directions de del Toro sont soit trop abstraites pour eux, soit purement factuelles et pas assez "impliquantes". Par ailleurs, elles sont aussi trop systématiques et obéissent parfois à une vision de l'enfance trop "épinalisée" que pour être totalement convaincante. J'en veux pour preuve un tic énervant car très répétés dans ses deux films, et surtout qui en correspond aucunement à une attitude dans la vie réelle: dès que del Toro fait entrer un gamin dans un lieu, il le fait regarder à gauche à droite en haut et en bas. Ca pue l'artificialité (si vous avez des gamins, regardez-les et quand ils feront ça de façon aussi évasive, prévenez-moi!) et ça dénote tristement une certaine incapacité de del Toro à se souvenir de l'enfance, la vraie.

Texte très intéressant, et je suis assez d'accord.
J'avais également pensé à l'aspect "innocence perverse, dénaturée".
Et de songer à l'adaptation du Tour d'Ecrou d'Henry James.

D'ailleurs, le titre du film de Jack Clayton est indicateur Les innocents


Evidemment, il faut que l'acteur incarnant le petit ange (ou démon?) soit à la hauteur, sinon, le soufflé retombe bien vite.
Mais le procédé reste extrêmement efficace.

Même cette feignasse d'Anderson l'a compris: dans Resident Evil, on a le super ordi Red Queen prenant la forme d'une petite fille.


You will all die here

L'idée est là: l'être qu'on a envie de protéger, de prendre dans ses bras veut votre mort. Vous voyez une terreur plus grande, vous?
Du reste, Romero y avait pensé aussi:



Gimme a hug!

Bon, on s'éloigne quelque peu de la notion et de l'importance du "jeu d'acteur" dans ce genre de cas (l'idée dérange tellement qu'on se focalise déjà beaucoup moins sur le jeu à proprement parler), mais vous avez pigé l'intérêt du concept.
Idée poussée encore plus loin par le prolifique Cohen avec sa série des "Monstres est vivants!"


Le bébé cannibale!

Mais bon, là, on va déjà dans le HS. Un peu.

Dernièrement Mad Movies nous a gratiné d'un dvd avec un gosse bien énervant, je veux bien sûr parler de "'Au Service de Satan".


Cet espèce de sous-Harry Potter à la con je vous jure...

Dans Du silence et des ombres de Robert Mulligan, tout le film (à l'exception de la fin) est raconté du point de vue des enfants, et ce qui est étonnant c'est qu'ils n'ont rien d'exceptionnels, ce sont des petits enfants comme les autres, qui s'amusent, se chamaillent, vont embêter le voisin, etc.
Et ducoup, tout le contexte nous est expliqué depuis leur point de vue, et notamment la crise économique (que Gregory Peck explique avec des mots simples et sans détours).

Et là, les gamins ne sont pas énervants mais attachants, ce sont juste des gamins qui font des bétises mais qui ne sont pas fondamentalement mauvais.

De très bons enfants bien dirigés, je dirai dans "La Nuit Du Chasseur".

J'ai le même probleme que beaucoup avec avec Dakota Fanning(horripilante....je me demande même si c'etait pas un peu fait expres en fait) mais elle ne me gache pas l'ensemble du film.

Il etait vachement bon lui

je lisais juste des commentaires sur le trailer de 28 weeks later sur youtube et un internaute donc se plaignait du fait que les enfants avaient tendance à tout ruiner en prenant ce film en exple, apparemment il y'en a un(e) qui fout la merde, pourri l'action et évidemment il ne lui arrive rien..

a?g vu au contraire un commtiare d'1 aut gas sur l Net et y trovais ca bien; au contraire.

en fait c'était sur IMDB http://amazon.imdb.com/title/tt0463854/board/nest/80549640 et l'avis
WHY?? WHY? Does kids ruin all movies? n'est pas partagé effectivement.

Dans Les larmes d'un héros, le bis nazo-rigolo de John Woo, le petit garçon et ses "papas !" à répétition est assez agaçant... à tel point que ça le rend assez attachant, finalement, quand on ne l'entend plus (quand il est sous le sable...).

Et je plussoie le post de Vermithrax quant aux enfants chez Del Toro. Je les trouve particulièrement beacoup trop super réceptifs. Ca en devient des figures, des types, c'est gênant quand on base une bonne partie de ses thématiques là-dessus.

Sinon au rayon "enfants-que-j'aime-bien-voir-dans-un-film-mais-je-ne-suis-pas-pédophile-pour-autant", je trouve que la petite Nicoletta Elmi est super attachante, surtout dans Qui l'a vue mourir ? d'Aldo Lado. Et puis elle est super mignonne, genre quand j'aurai un gosse je le noierai direct s'il ne lui ressemble pas.



Entre autres, elle apparaît dans mémorable séquence de fin de La Baie sanglante, porte tout le poids du médiocre Emilie, l'enfant du ténèbres de Massimo Dallamano sur ses épaules, et joue dans Chair pour Frankenstein. Et si je ne me trompe pas on la voit devenue une ravissante et mystérieuse jeune femme dans le Démons de Bava fils...

Il est rare que j'apprécie des enfants dans un film, non pas en raison de leurs piètres qualités d'acteurs, mais plutôt de leur utilisation dramatique, le plus souvent tire larmes

J'ai toutefois un excellent souvenir d'Anna Paquin dans La leçon du piano

D'ailleurs très justement récompensée d'un Oscar du Meilleur Second Rôle Féminin - pas mal quand on a que 11 ans...

Les enfants dans des rôles autres au cinéma je citerai le village des damnés :

Voilà des enfants jouant de façon pas du tout naturel (surjouant même), doté de superpouvoir/capacité, bien plus intelligents que les adultes ... bref tout ce que l'on déteste au ciné, et pourtant ces enfants engendre que de la peur dans un excellent film



Ou comme le disait Poltermok, le réalisateur, dans un renversement de valeur, joue sur l'image enfant = mort/peur/horreur.


tous ensemble, le mur de brique, le mur de brique

+ 1 avec Vendetta s'agissant d'Alakina Mann - mais le film d'Alejandro Amenabar doit aussi beaucoup au petit mais talentueux James Bentley et à son visage étrange et grave.

Dans un autre registre, je plains sincèrement les responsables du casting de l'adaptation ( maintes fois annoncée, toujours repoussée ) du superbe roman d'Orson Scott Card : La stratégie Ender.

Moi il y a elle qui m'a bien gonflé :



Il s'agit de Danielle Harris. Ceux qui connaissent la série Halloween la connaissent, puisqu'on l'a vu dans H4, H5, et prochainement dans celui de Rob Zombie (adulte et dans un autre rôle).

Elle interprête la nièce de Michael Myers, et ceux qui ont vu H5 comprendront pourquoi je la qualifie d'insupportable.

v'là bien un gamin que j'ai toujours trouvé flippant, un accent et une voix qui vrillent le cerveau...
pas insupportable, juste flippant...

Normal , c'est un faux gamin ... c'est un vrai nain tout au long du film , né en 66 , il avait 13 ans lors du film , le Tambour

voir : http://64.233.183.104/search?q=cache:8UoK4...;cd=2&gl=be

Le tambour c'est en allemand ? Parce-que si oui ce gamin parlait déjà trois langues (Canicule en France, Le tambour en Allemagne, et Legend aux US), ce qui m'avait bien impressionné quand je m'étais rendu compte que c'était le même (d'autant plus que dans Legend il avait réussi à me faire aimer son personnage d'elfe, ce qui était pas évident à la base).