Après la VHS, le dvd z2, l'ost et le caleçon porté par Tim Robbins dans le film, je viens de commander le z1.

- Un Making Off/explication de film de 26'30"
- Commentaire audio
- des scènes effacées et/ou rallongées
- Le film remasterisé en 5.1 format respacté 1.85 anamorphique
- Des notes de production
- Les bios et filmographies des acteurs et de l'équipe technique
- Les bandes annonces cinéma et publicités télévisées

Quelqu'un a dejà vu les suppléments du Z1? (sinon je vous ferai un petit topo sur l'intérêt du contenu un de ces 4)

Z1 dispo en occase pour 4e + 2,50e pour frais de port = 6,50e
http://www.priceminister.com/offer/buy/153...DVD-Zone-1.html

joli pretexte pour ouvrir un topic sur ce film, non ?

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Analyse filmique d'une séquence sur "Version Finale" (un site sur le scénar) http://www.version-finale.com/analyse-jl01.php3

Il me semble qu'on pouvait trouver un décryptage du film dans un ancien Mad Movies (quelqu'un se souvient du n° en question?) ainsi qu'un autre sur l'ancien site de Mad (l'article a certainement disparu depuis..?)

Qu'ajouter à cette heure tardive (baille*)
Ah oui... au plus fort des hallucinations de Jacob lors de la soirée dansante, on entends les battements des pales de l'hélico.

MM N° 69 (année érotique), page 32 (et non 26 comme le sommaire l'indique). Itw de Adrian Lyne et critique mollement enthousiaste par Tarc Moullec.

Sinon, N°122, page 29, par un Jpp déja plus emballé, dans le cadre d'une sélection "opération peur" (ceci expliquant cela, aussi). A lire aussi, page 32 dans cette même sélection, le coup de projo sur silent hill 1 (le jeu donc) par Guignebert. Ca paraît con aujourd'hui que Peav' tient la rubrique régulière, mais pour l'époque, c'était un geste interessant.

Sinon, pour moi c'est comment on s'attendait pas à ce que le réal de Flashdance, 9 semaines 1/2 et Liaison fatale ponde une bombe pareille/6 !

D'ailleurs, la suite de sa carrière est, hum... Comment dire... Proposition indécente, Lolita et Infidèle, quoi. Dommage Elianne.

Merci.
Il n'y avait pas eu une double page en "film décrypté" aussi?

Tout ayant été dit ou écrit sur ce film immense -comme la grande carcasse de Tim Robbins-, je vous raconte ma life (ne vous endormez pas )

An 99. Bossant l'été dans un petit bled paumé pour payer mes études, le soir je revisais à fond pour augmenter mes chances de réussir mon année à venir...
Heureusement, pour le week end, il y avait un scope chez les gens qui me logaient ainsi qu'un minuscule vidéo club pas loin.

Mais à vue de jaquettes, pas grand chose à se mettre sous la dents...tiens BODY MELT, mouaiiis (je l'ai loué la semaine suivante dégueu et drôle)
Tiens, l'Echelle de Jacob (je me souvenais que Mad en avait parlé mais je l'amalgame vaguement avec "L'esprit de Caïn").
Allez hop.

Le soir j'attends que tout le monde se tire au pieu, puis découvre le film, plongé dans l'obscurité d'un salon étranger, inconnu (quelle peur).
Littéralement happé dès les premieres minutes (le carnage au Vietnam, le singulier métro et ses grotesques figures), je verse ensuite -ma seule et unique à ce jour- larme de peur devant une oeuvre (à l'instant de la double apparition de Gage et du buste vrombissant dans le miroir )

Je téléphone de suite à ma copine (de l'époque):
-"Je viens de voir un film extraordinaire qui m'a fait chialer de peur!"

Plus tard et de retour en ville, une seule obsession: retrouver le film, le revoir, le partager, pouvoir en parler...
Bref je sillonne tous les Vidéos clubs (avec VHS) de la ville, rien à faire.
Dépité. Vaincu.
Hanté.

Mais voilà que 2 jours plus tard, je tombe en kiosque sur la VHS (Editions Seven sept) à un prix dérisoire
Formidable engouement pour le film auprès de tous... la joie d'avoir mis la main sur un de ces trop rares films qui va compter pour toute une vie.

Les multiples lectures, les chavirements de temps et de réalité, l'indicible qui envahit un quotidien dépeint comme morne mais toujours juste... le visage blême aux yeux écarquillés de Tim Robbins qui, complétemement investit, porte le film vers un sommet d'émotion (le final), la... les... zzzzzzz

Bonne nuit
(pardonnez moi mais je l'ai revu ce soir)

j'ai my longtemps a le choper ce dvd , puis un jour qu' est ce que je vois dans la partie "comedie" de la fnac?!! Et oui!!
En tout cas un des plus grand films fantastique qu'il m'est été donné de voir dans mon existence. Fascinant de bout en bous avec des scenes qu'on oublie pas de si tot comme celle de la fête, magistrale! Un film tres en avance sur son epoque point de vue visuel qui vas en influencer plus d'un, comme par exemple" la maison de l'horreur" qui reprenait les tetes qui secouent ou meme la saga "silent hill "

L'échelle de Jacob est l' un de mes films de trouilles préférés. Et bizarrement, un de ceux que je trouve le plus triste. Je ne me remettrai jamais de la séquence finale, très émouvante, après tout ce qu'on traverse avec Jacob Singer. Un film glauque, rempli de tristesse et de solitude.

Sinon roboris45, j'ai vu une des scènes coupées (quand Jacob se fait faire une injection de l'Echelle, de mémoire...). C'est tout simplement hallucinant (et le mot est faible). Dommage qu'elle ait été retirée du montage final !

Et cette musique. J'ai des frissons rien que de penser à l'intro au Vietnam : ces hélicoptères qui volent sur le theme de Maurice Jarre. Magistral !

Je n'édite pas mon message pour remonter le topic. Voici la fameuse séquence dont je parlais juste avant !

Jacob's Ladder Deleted Scene

Merci pour cette scène !!!

en plus ce film il etait sorti en zon2 dans une édition toute pourrave chez studio canal.

tres sous estimé quant ses qualités purement effrayantes et traumatisantes, par les distributeurs de DVD, vu que si je me souviens bien , il était dans la collection " Studio canal" à 9,99€, entre orca et dieu sait quoi...

Toupareil. Plan le plus traumatisant de ma vie de cinéphil. C'est pire encore quand on l'attend.

Aaaargh ! Horreur, c'est la scène de l'Œil de Dieu !

Merci beaucoup. Merci, merci, merci. Elle est bien pire que tout ce que j'imaginais.




En plus, on dirait bien que ce n'est pas la seule séquence cauchemardesque (et tronçonnée du montage final) disponible sur Youtube...


Le "coup du Glory Hole"

À la découverte de la vérité










Et pourquoi pas un Hitchcock dans le rayon porno, pendant qu'on y est...

Merci à toi de m'indiquer ou se trouve le rayon porno de la Fnuck, je cherche les adaptations de philip k. dick

(hitchcock, Dick... Ok je )

Excellentes ces deleted scenes !

La mise en scène de L'Echelle de Jacob n'a en elle-même rien d'exceptionnelle, et elle ressemble furieusement à celle des autres films du bonhomme.
Le vrai coup de génie d'Adrian Lyne, ça a été son humilité.

Le script de Bruce Joel Rubin tournait depuis des années à Hollywood. Pas mal de monde s'y était frotté, et il avait fini par apparaître dans je sais plus quel magazine (Variety, Entertainment weekly) en haut de la liste des "meilleurs scripts qui ne seront jamais adaptés à Hollywood" Tout le monde s'était cassé les dents sur ce script parce qu'il mettait en scène des visions démoniaques et religieuses à la fois casse-gueule et hors-de-prix.

Lyne et son équipe ont été brillants le jour où ils ont décidé de remplacer toutes ces visions "dantesques" (au sens premier du terme) par des métaphores :
- Au lieu de voir Jacob entraîné à travers les cercles concentriques de l'Enfer (avec flammes, diablotins etc.), on voit Jacob sur un brancard dont la roue est cassée, descendre les sous-sols d'un hôpital de plus en plus sale et peuplé de malades difformes.
- Au lieu de se trouver face à l'Echelle de Jacob telle qu'elle fut maintes fois peinte en Occident, le héros se trouve au bas d'un simple escalier où l'ange Gabriel (sous les traits de son fils) vient l'accueillir.
- Au lieu de voir les rêves de Jacob broyés par une Jézabel, qui se consument dans la fournaise infernale, sa fiancée Jezebel jette ses photos de famille dans l'incinérateur de l'immeuble.
etc.

A l'époque où le film se tournait, Bruce Joel Rubin en était le premier surpris. Il disait que ce script lui avait offert tellement d'opportunités, en n'étant pas tourné, qu'il s'en était fait une raison (à l'époque, il venait de vendre Ghost, L'Expérience interdite, My Life, que des trucs qui parlent pas de la mort).
Sinon, même si on peut s'en douter, ça vaut le coup de le rappeler : Bruce Joel Rubin a "reçu" cette Histoire un soir où il a été transporté aux urgences, dans un très sale état, après une violente indigestion, et où il était convaincu qu'il allait mourir (oui, oui, on l'a bien foutu dans une baignoire avec des glaçons).
C'est en se remettant de ce traumatisme qu'il s'est replongé dans la Bible et a soudain "réalisé" ce que suggérait la complexe histoire de Jacob et de son échelle (notamment son rapport à la colonne vertébrale, d'où la présence hyper bien vue d'un chiropracteur qui se dit être un "ange gardien"). S'en est suivi une écriture de script immédiate. C'est bien ça qu'on appelle de l'inspiration

Pourtant tout était déjà dans Flashdance

Oui bon, ça résume aussi tout un pan du cinéma pour midinette

Vous ne me convaincrez pas de revoir Flashdance pour vérifier, bande de fourbes

(Même s'il faut avouer que l'archi à bien joué la carte de l'informatif : ça ne prend pas, môôôsieur)

Ah bah voila!
En dehors effectivement de la rigueur de Lyne (parce que c' est avant tout un faiseur) du jeux de Robbins (touchant en grand dadais) et de l' histoire, la zik de Jarre est juste un créve coeur

Ce finale en bas des escaliers avec la monté musicale


C' est un peu comme Usual Suspect; une somme de talents bien employé et qui excelle dans son domaine respectif et avec personne qui se tire la couette



Comment émouvoir sans taper dans la gimauve type "mais tu vas pleurer bordel!!!!" Jacob's Ladder Theme de Maurice Jarre

Merci pour les infos (et aussi pour les scènes coupées). On peut dire que Lyne et son équipe ont réussi leur coup parceque ce film n'a pas son égal pour faire ressentir cette sensation de l'enfer sans nom. On a beau avoir vu des images de monstres diformes et même bien plus, peu de films succitent autant ses sentiments de douleur, de malaise et d'agression à la limite du soutenable. Peut-être la scène médicale de l'exorciste (je dois avoir quelque chose contre ce genre de scènes) ou les scènes finales de Requiem for a dream (m'étonnerait pas qu'Arronofsky s'en soit un peu inspiré).
Et puis il y'a cette ambiguité dans le récit qui est gérée de manière remarquable en plus du fait que le film a réellement quelque chose à dire sur son époque. Et cette scène finale qui a dû aussi traumatiser Richard Kelly pour qu'il lui fasse ce petit clin d'oeil à la fin de Donnie Darko. Bref, un film gigantesque dont on ne parlera jamais assez.Je crois que je vais craquer mon portefeuille pour remplacer mon édition zone 2 .

C'est un des textes les plus intéressants qu'il m'ait été donné de lire sur ce film.
Les rédacteurs de Mad pourront s'en inspirer s'ils en reparlent.
Passionnant et très juste.
Merci beaucoup.

Ca risque pas d'arriver. Imprime le et garde le précieusement.