CITATION
En gros, il s'agit d'une petite autiste, qui – à force de se goinfrer de bonbons M & M's et de mater du Bruce Lee – a développé des capacités hyprafortes aux arts martiaux. Alors quand une bande de malfrats s'en prend à sa mère atteinte du cancer, elle fait valser les cacahuètes.
Source: Cinemasie.com
(oui, je sais, c'est très con comme pitch -brioche au chocolat... Je


Trailer

Autant le dire tout de suite, Chocolate, le dernier film en date de Prachya Pinkaew (réalisateur des tout aussi crétinoïdes-mais-funs Ong bak et Soupe de crevettes), ne vole pas aussi haut que les pirouettes acrobatiques de son actrice principale, la gracieuse Nitcharee Wismitanant. Force est d'avouer que la formule Pinkaew/Rittikrai (le chorégraphe), calquant ad-nauseam leur premier hit planétaire avec Tony Ja, commence quelque peu à lasser.
Reste, à se mettre sous la dent, une dernière bobine (un combat à 1 contre 10 en équilibre sur la façade d'un immeuble) en forme de morceau de bravoure réellement impressionnant car bourré de cascades suicidaires complètement "out of this world" (même si, avec Rittikrai aux commandes, on commence à en avoir l'habitude !^^) ainsi qu'une poignée de chorégraphies sous influences (dont un combat "Jet Kune-Do" façon Bruce Lee et un autre dans lequel l'utilisation du décor et des accessoires évoque fortement les anciens films de Jackie Chan). Ces dernières viennent, paradoxalement, apporter un peu de nouveauté tout en s'avérant, ma foi, fort réjouissantes pour les nostalgiques du " bon vieux" ciné HK.
En ce qui concerne le reste du film, Chocolate navigue dans les mêmes eaux troubles qu'une mauvaise prod' EuropaCorp (avec un découpage plus lisible que dans Banlieue 13 ou Kiss of the dragon, faut pas pousser !): Photo dégueulasse (Ong Bak c'est du Jack Cardiff à côté !), réal' totalement à la masse, scénario débile entièrement basé sur une idée prétexte (après "Rendez moi la tête de la statue" et "Rendez moi mes éléphants" voici "Rendez l'argent de ma maman !"... Ligne de dialogue qui revient au moins 20 fois dans le film ! Prachya Pinkaew est décidément le roi du "brainstorming" !),etc... Et, pour ne pas être trop méchant, j'éviterais de m'attarder sur l'aspect bien beauf sur les bords de certaines séquences (à base de ladyboys vulgos qui se font shooter par cargaisons entières !), ainsi que sur les scènes d'exposition d'une niaiserie abyssale (quoique la petite autiste qui apprend à se battre en mattant Ong Bak -extraits à l'appui- c'est tellement nawak que ça en devient magique !). Pour finir une bonne fois pour toutes de plomber le bouzin, je mentionnerais la présence d'idées de mise en scène sous coke qui tranchent violemment avec le visuel généralement très soap du film... Après la séquence entièrement en CGI de L'honneur du dragon, préparez vous à voir une scène en animation 2D tout aussi vilaine et inutile (mais ce n'est rien face à ces gros plans au ralenti sur une mouche -ou une guêpe... J'ai déjà oublié !- en images de synthèse foireuses !).
...Bref, ça sent pas la rose mais ça divertit (faut dire que la miss est très impressionnante !)
Un 2,5/6 trèèèèès indulgent parce que quand ça tatane, ça fait pas semblant !
Voila