Vérifié (très brièvement ) qu'il n'y avait pas de topic sur le sujet et rien trouvé, donc pour contrebalancer le topic sur les décéptions, voici celui sur les surprises.
Les films où vous êtes parti avec un à priori des plus négatifs et qui vous ont scotché sur place, les films que vous attendiez au mieux comme un truc pas mal (voir dont vous ne saviez rien) et que vous ne pouvez plus vous empêcher de revoir régulièrement...
Let's go donc :

L' Echelle de Jacob : Jef a résumé parfaitement la situation donc je le quote



Les fils de l'homme : A part un bref avis lu dans mad (et son très bon Harry Potter avant certes), rien ne me préparais à voir débouler de façon incognito un film d'anticipation majeur qui tutoie sans problème les plus grands.
(sortie de salle avec boule dans la gorge et yeux humides )

Charlie et la chocolaterie : Ma mallette d' Euros était déjà prête pour lancer un contrat sur la tête de Burton suite à la vision du trailer alors qu'en faite le spectacle s'avère bien fou et met un patate de tout les diables.

Et surement bien d'autre qui vont me revenir plus tard...

moi y'a eu: le labyrinthe de pan (je m'attendais pas à aussi bien!), man on fire, sweeney todd, history of violence, la 25ieme heure...

...et fragile aussi

Blade 2

De la part du mec responsable de deux p'tits films d'horreur intimiste ( des chef-d'oeuvres hein ) et franchement aprés Mimic j'me disais que la carrriére de Del Toro au States était compromise , j'mattendais pas à voir un spectacle pareil , plein de bruits et de fureur comme dirais l'autre . Bref , j'ai pris un pied monstrueux ( Et dire que deux ans plus tard j'allais voir Hellboy... )

Depuis , en Guillermo je ne doute plus .

PHENOMENA de Dario Argento:

J''y allais à reculons à l'époque parce que les canards de l'époque prévenaient; "une contre-performance","RIP Dario",etc..
ben non en fait,15 ans après sa découverte,c'est toujours mon favori de Dario!


WAKING THE DEAD de Keith Gordon:

Tout simplement l'une des plus belles,émouvantes et envoûtantes "ghost/love story" que j'ai eu l'occasion de voir ...du même réalisateur je recommande d'ailleurs chaudement son A MIDNIGHT CLEAR (et son parait-il très bon THE CHOCOLATE WAR que je n'ai hélas toujours pas vu )

LE CERCLE INFERNAL de Richard Loncraine:

Découvert à l'époque parce que quelques papiers dans le Mad des 80's m'avaient fait envie...la scène finale de ce film,sa musique,sa photographie et sa Mia Farrow m'ont traumatisé à jamais!


NEXT OF KIN de Tony Williams:

Découvert par hasard dans la case des "Jeudis de l'angoisse" ...bon sang,quel Style,quelle maestria!!!
Depuis,le réalisateur a complètement disparu de la circulation...


DRESSE POUR TUER de Samuel Fuller:

Mon premier Fuller,découvert petiot...je ne me suis jamais remis de ce choc!!
Quelle mise en scène,quelle musique,quelle fin!!


APPEL D'URGENCE de Steve DeJarnatt: le AFTER HOURS de l'apocalypse!!...même dans sa vf pourrie le film et sa fin m'ont scotché...mieux que CHERRY 2000 et même mortel!!!


QUELQUE PART DANS LE TEMPS de Jeannot Szwarc: bon,je trouve son JAWS 2 sympa mais là...Richard Matheson,Christopher Reeve,John Barry et la superbe Jane Seymour...force est de constater qu'on tient là le meilleur Jeannot.


LONG WEEK END de Colin Eggleston: la Terreur moite à l'australienne...comme NEXT OF KIN,tout est affaire de Style.


COMME UN CHIEN ENRAGE de James Foley: Une tragédie énorme magnifiée par des acteurs et un réal à son sommet...

Harry Potter V : après le 3 et le 4, je ne m'attendais à rien et surtout ce film avait le handicap d'être l'adaption du pire livre de la saga. Au final une synthèse des meilleurs moments du bouquin sous un aspect réaliste, le meilleur de la saga et de loin !

Dead Ringers de Cronenberg. Cueilli, saisi, anéanti par ce film, sa musique, Jeremy Irons et la dernière séquence...

Cyrano de Bergerac pour le texte évidemment mais aussi parce qu'il marquait la fin de la carrière d'acteur de Depardieu !

Manhattan de Woody Allen

Pulp Fiction pour beaucoup trop de raisons personnelles

Memories of Murder et son tétanisant plan final

Children of Men, pour tout

Rocky Balboa, que j'ai pourtant vu flouté (jamais chialé comme ça au ciné, moi)

J'ai 2 films qui me viennent de suite à l'esprit :

- Le 1er film, je ne devais même pas le voir. C'était il y a fort longtemps, un dimanche pas loin de minuit, et j'attendais que commence un match de Yannick Noah (oui ça date, et ça devait être à Flushing Meadows). Le match ne commence toujours pas, je zappe sur la 3, débute un film en noir & blanc, un vieux truc. Je regarde le début par curiosité ... 1h20 plus tard, le générique de fin est fini depuis plusieurs minutes et je suis toujours figé sur mon fauteuil. Je n'arrive pas à me remettre des images que je viens de voir, et des émotions qui m'ont traversé ... Je viens de voir, j'en suis persuadé, l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. Ce film, c'est "Freaks" de Tod Browning (1932), il a hanté ma mémoire de cinéphile pendant des années, j'avais des scènes entières gravées dans ma tête. Depuis j'ai le DVD, je l'ai revu une dizaine de fois, et mon jugement est resté le même.

- Le 2nd film, c'était y'a une dizaine d'années. Un après-midi d'été, grosse dispute avec ma copine d'alors, je claque la porte et je vais à Avignon. J'ère sans savoir quoi faire, puis décide d'aller à l'Utopia, cinéma "art et essai" du centre-ville. Pas grand chose ne m'attire dans la prog, je me laisse tenter par un petit film anglais dans lequel joue Kate Winslet, que j'avais adoré il y a peu dans "Creatures Celestes". Je ressors de la salle bouleversé, plein d'émotions fortes et contradictoires ... durant tout le film j'ai été ému, amoureux, choqué, triste, j'ai même pleuré ce qui m'arrive très rarement devant un film. Et cette fin, mon dieu ... Ce film c'est "Jude" de Michael Winterbottom, et aujourd'hui encore je le considère comme le plus beau film romantique (dans le vrai sens du terme) que j'ai vu dans ma vie. Comme il n'existe pas de DVD avec VF ou VOSTF (seulement un très vieux DVD anglais pourri), je me suis procuré un DVD asiatique avec sous-titres anglais, et je garde precieusemment ma vieille VHS.

dans le genre mandale cinématographique...2 films dont j'avais jamais entendu parler....que je suis allés voir au cinoche parce que ça avait l' "air sympa" et qu'il y avait rien d'autre :

Usual suspect

et

Fight Club



Y a eu aussi L'armée de douze singes....là je m'attendais à qque chose de bien par contre....mais pas à me prendre un tel chef d'oeuvre dans les dents!!

La guerre des mondes de Steven Spielberg. Ce film on peut dire que j'ai été le voir en traînant de la savate.
j'avais vu aucune des bande-annonces, d'extrait promo, d'interview, rien du tout...
C'est dire le choc que j'ai reçu en pleine face en voyant ce film, une véritable expérience visuelle et sonore à
vivre pleinement dans une salle de cinéma. Une grosse claque surprise, quoi !

Fantômes contre Fantômes

Je l'ai enregistré un soir quand j'avais 8 ou 9 ans et qu'il passait tard le soir sur TF1 (Fantômes + Michael J Fox + Robert Zemeckis = ). J'avais aucune idée de ce qui pouvait bien se passer dans ce film, à part qu'il y avait des fantômes. Après l'avoir vu le lendemain je me rappelle encore de ma réaction : "Woooooooooooooooooooooooooaaaaaaaaaaaaaaaaoooooooooooow". C'est la première fois que je trouvais qu'un script "était trop génial", et pendant la scène dans l'hopital j'ai dû hurler "ça déchire" toutes les dix secondes. Et j'ai su 6 mois plus tard que c'était Peter Jackson qui était derrière, du coup je me suis un peu plus intéressé à l'adaptation ciné du Seigneur des Anneaux.

Et j'ai à peu près la même histoire avec Ghost in the Shell (sauf que les "ça déchire", c'était pendant TOUT le film)

Children of Men, oué sûr. Aucune promo, pas vu une seule BA, même pas une affiche. La télé en parle pas. Ca sort en loucedé en France avant le reste du monde. Bon, je lis ici même sur le topic que le film semble bien. J'y vais. Ben putain, la baffe dans la gueule que je prend. Pris aux trippes, bouleversé. Le meilleur film de ce début de millénaire, de loin. Pas étonnant qu'il ait été sous-vendu comme ça...

Sinon c'est plutôt des petites surprises, genre le film dont tu attend rien et que tu kiffes bien.
- le Règne du Feu,
- Equilibrium.
Par exemple.

Pareil que venom-man pour La guerre des mondes, j'avais pas suivi la promo, je vais le voir tranquillement au ciné l'âme innocente. Résultat : j'ai plus arrêté de penser au film pendant une bonne semaine.

Sinon la seule fois où j'ai regardé un chef d'oeuvre "par hasard" c'est quand ma mère avait rapporté une VHS du Bon, la brute et le truand (trouvable chez le marchand de journaux). Je vous raconte pas ma tête à la fin du film (d'autant que c'était pour moi la révélation de ce qu'il était possible de faire dans au cinéma )

Tout pareil. Vu par hasard le premier jour de sortie, juste le temps de le revoir le week-end avant qu'il soit retiré après une semaine d'exploitation.
Rien qu'avec la scène de l'explosion qui s'arrête brusquement sur l'écran titre, je savais que ça allait tout tuer.

Et Battle Royale aussi dernièrement. Vaguement entendu parler de Fukasaku et vu le sujet, je m'attendais à un pensum lourdingue pré-Diary, j'ai été un peu surpris .

Film que j'ai découvert à 10 ans à la télé , captivé du début à la fin . C'est dire la puissance de ce film quand on connait mes capacités de concentration de l'époque .
Premiére fois que je m'interresé à la carriére d'un réalisateur ( j'ai dû emmerder mon pére pendant des semaines pour qu'il loue les autres films de Leone ) .

J'ai eu de la chance : je ne connaissais rien (mais lors rien) du sujet de cet ultime et tétanisant chef d'oeuvre de Mankiewicz, sauf que c'était le film préféré de Delarue (il le citait dans un Studio).

Un dimanche à la campagne, je le loue dans mon vidéoclub de seconde zone... Et ce fut une belle claque.

Même chose ensuite avec Guépier pour trois abeilles (découvert par hasard au cinéma de minuit, en loupant le début. C'était ma période insomniaque en usine de nuit) et Carnival of Souls (découvert sur Arte en revenant de soirée, seul et alcoolisé. Un trip assez fascinant. Dans les deux cas, je ne savais même le titre du film en le regardant).





Il y a aussi les films qui arrivent à point nommés, à savoir qu'ils retranscrivent (transcendent?) un état d'esprit : In the Mood for Love (seul film vraiment superbe de son réalisateur à mon goût), Hors d'atteinte (chef d'oeuvre, point barre), Un Coeur en Hiver (chef deuvre monstrueux, point barre aussi)... Des expériences inattendues et trés personnelles, qui obsèdent (je peux revoir la scène du bar du Soderbergh chaque semaine) ou tétanisent (il ne m'a pas été facile de revoir tout de suite le pourtant géniallissime Sautet. Bien sur, j'ai ensuite dévoré toute la film de ce merveilleux cinéaste dont j'avais une vision trés caricaturale jusqu'alors, ignare que j'étais).







Que des films hard boiled, n'est ce pas....

Il y a au final bien sur la découverte des grands classiques, et plus particuliérement des grands classiques qui m'accompagnent encore : Leone, Cimino, Melville, Kubrick, Clouzot... Mais dans ces cas-là, je ne parle pas vraiment de surprise, car j'étais prévenu (parents, amis surs, etc...)

Natural Born Killer du père Stone : j'étais parti au ciné avec un pote dans l'espoir de voir un truc à la "Desperado", genre un film de gunfight sans prise de tête......un quart d'heure après le début du métrage, on s'est regardé pour tout de bon en se disant "c'est quoi ce FILM ???!!!???"

30 minutes après, on disait plus rien, totalement hypnotisé ..... je me souvient de la sortie du ciné : on disait rien, il nous à bien fallu 2 heures pour s'en remettre et parler de ce qu'on venait de voir (c'est la première fois que j'ai pensé qu'un film pouvait être dangereux !!!!)

- Un groupe de djeuns au Forum des Halles cherche quel film aller voir. La majorité du groupe tombe d'accord sur le choix du film Le Quatrième Pouvoir, un truc avec Philippe Noiret et Nicole Garcia, sur la critik' d'la société des médias d'la télé qu'a l'air trop intelligent dans sa tête. Dans le groupe, nous sommes deux (au pif, les deux basanés) à faire un peu la tronche. En plus, dans la salle d'à côté, y'a un film qui a l'air bien bourrin et bien con, et dont l'affiche laisse à penser qu'il s'agit d'une série B rital post-Conan. On se sépare donc du groupe pour aller voir le truc rital, qui a l'air cheap mais au moins fun.
Le film s'appelle La Chair et le Sang

- "Tiens gamin; v'la des sous; t'as qu'à aller au cinéma, tu nous feras des vacances". Le gamin prend les sous et s'en va lécher les devantures de salle, à la recherche d'un film avec des vaisseaux dans l'espace qui font piou piou, comme quand Nuke Skaïwokeur y faisait pzzzssschh avec son sabre laser. Et là il tombe sur des photos avec plein de vaisseaux dans l'espace. En plus y'a écrit en grand "présenté en 70mm" sous l'affiche (il sait pas ce que c'est le 70mm mais ça a l'air bien). Alors le gamin il prend sa place pour le film qui va faire pzzzssschh piou piou dans l'espace.
Le film s'appelle 2001, l'odyssée de l'espace.

- Une fille m'offre un ticket de cinéma, valable dans seulement quelques salles, et dont la validité expire le jour même. Parmi les salles proposées, il y a ma préférée (l'UGC Normandie, sur les Champs Elysées). Je choisis donc la salle sans savoir quel film y est projeté. Le film en l'occurrence se présente comme une sorte de thriller, sorti anonymement dans la semaine; les quelques médias à en avoir un peu parlé semblent le considérer comme un truc totalement dénué du moindre intérêt. De toutes façons c'est un bide annoncé; y'a même pas dix personnes dans la salle. Mais bon y'a l'air d'avoir des flingues dedans alors ça va.
Le film s'appelle Piège de Cristal.

- "Hé dis, y'a une avant première dimanche matin au Max Linder, le nouveau film de Machin. On y va ?"
"Pourquoi pas. Ceci dit, ses deux derniers films étaient quand même chiants. Intéressants mais un peu chiants. Et je parle même pas du sketch qu'il a fait pour son film de potes, là, le truc autour de la ville."
"Ouais c'est vrai. C'était pas terrible ça. Et le teaser de ce nouveau film, je l'ai vu la semaine dernière : 1 mn 30 de mecs âgés, qui s'embrassent et se prennent par l'épaule, filmés au ralenti sur une vieille chanson de crooner."
"Mais bon ça reste un grand artiste. Un bon film de vieux fait par un grand artiste vieillissant; ça sera joliment contemplatif; au moins ça va trop nous secouer de bon matin. Allons-y... Au fait c'est quoi le titre français ?"
"Les Affranchis"

Je préfère l'anecdote sur le frangin de la fille



Bon j'ai cherché des surprises cinématographique et puis paf d'un coup ca me revient.

le Collège. Pour les vacances de novembre un voyage est organisé au Futuroscope. Le bus est équipé du top de la technologie (deux télé 36 cm avec un magnétoscope) a l'aller nous avons le droit au top du top des séducteurs au cinéma. Patrick Shwayze dans Road House.

Par contre au retour le chauffeur décide de foutre deux films pour avoir la paix et voila que mes camarades et moi découvrons les tribulations d'un américain dans Little China qui tente de sauver la copine de son pote enlevé par le mandarin local. Le deuxième film raconte l'histoire de deux frangins habillé en croque mort qui tente de réunir 5000 dollars pour sauver leur orphelinat.

Je sais plus ce que j'ai vu au Futuroscope par contre je peux vous faire sans problème la chorégraphie d'Everybody needs somebody to love.



Ha oui festival de Gerardmer il y a deux ans. Quasiment que des daubes mais heureusement qu'il y avait la programmation officieuse du chalet des madnautes. Un matin ou un soir je sais plus en tout cas on étaient bourré et on regarde les dvd que le proprio avait laissé. Alors déjà je tiens à dire que les aventures de Dora passé un certain état c'est limite orgasmique ("arrête de chiper, Chipeur !!!") mais alors ensuite nous découvrons un film qui nous parait être une bonne série B pourri. Quel erreur, ce fut bien plus mémorable que cela, un des plus grand nanar de ma vie : Le Code. Impossible à vous raconter, cela se vit mais croyez moi malgré cinq ou six visions de ce truc rien ne vaudra la toute première où tu regardes des potes et que vous vous dites "Mais on vient de découvrir une des merveilles du monde là"

le problème, c'est que les véritables surprises, quand on lit la presse ciné régulièrement, c'est difficile à avoir.

Dans l'absolu, ça serait "la guerre des étoiles" (y a un wagon entier de gens qui expriment très bien leur surprise devant le plan d'ouverture du film)


En fait de surprise, je serais tenté d'évoquer les films dont on a déjà lu plein de trucs, mais qui arrivent encore à vous défoncer la tête : des comme ça, j'en ai un qui vient tout de suite à l'esprît : "Phantom of the paradise". J'avais hâte de le voir, ne serait-ce que pour le statut que les articles enflammés dans Starfix lui avaient conféré. Je l'ai donc découvert un samedi soir... et je l'ai revu 6 fois entre ce moment et le lendemain soir...


Sinon récemment, un autre film dont je n'attendais pas grand chose au départ et qui m'a vraiment emballé : "le Dahlia Noir" du même DePalma (mais on va pas revenir dessus)

Comme ça froid je dirai le Beowulf du trio Zemeckis/Gaiman/Avary. Je n'attendais rien du premier, les comics du second me laisse totalement froid et les travaux du troisième m'indiffèrent totalement. Le retour d'une technologie que j'avais associé a une attraction de fête foraine ajouté au fait que mise a part Pixar les longs métrages CGI sont tous des catastrophes -sans parler du fait que les premiers teaser n'étaient pas spécialement enthousiasment - j'avoue que je n'aurai pas misé un copec sur ce Beowulf. C'est bien parce que certains ici "deviné qui" ce sont élevés contre les avis préconçus et les idées toutes faites, je m'y suis donc rendu avec l'espoir de voir, au grand max, un truc vraiment sympa... Pour finalement me prendre une des plus baffes de ces vingts derrières années. Et de le revoir sur un petit écran, en 2D, ne lui enlève rien de sa superbe. Beowulf c'est juste de la grosse barre de pur génie enveloppé dans un emballage technique ultra chassieux tout simplement marvelous.

alors mode jracontemalife on
les plus grosse baffe tétanisante pour un piti gamin de la campagne au ciné resteront toujours associés à mr bruce willis (alors quand je lis que dahan, suite au sympathique (je sais j'abuse lol) die hard 4, veut buter willis...)
bah ouais, un soir les darons qui devaient me laisser chez mémé se décident à m'emmener au ciné voir un mec en marcel blanc, déja vu dans une tour en cristal à la télé, devoir sauver new york à cause d'un fan de jakadi: UNE JOURNEE EN ENFER!!!!! là je me dis à la fin de la séance que je viens de voir l'un des plus grands films d'action de tous les temps, et c'est toujours le cas!
l'autre grosse surprise de mr willis, une fois habitué à le voir flinguer du bosch en gueulant yippie kai, c'était de le voir tout chauve, à moitié fou, dans un hopital de cinglés, accompagné d'un fou furieux nommé brad pitt, dans un film que c'est bizarrement filmé,lumière un peu glauque, scénario qu'on comprend que c'est tres sérieux quand on voit papa tres concentré, et que c'est tristoune quand bruce meurs...L'ARMEE DES 12 SINGES!!! avec ça et BRAZIL découvert plutot, je surkiffais déja gamin terry gilliam sans rien comprendre à ses films!

ben moi ca a été " les fils de l'homme"

j'ai lu la critique dans mad movies. je m'y suis trainé a reculons, un soir, que dalle a la télé. jme suis dit, " bah si mad en met pas 20pages dessus, ca doit pas etre terrible"

jme suis pris une grosse claque, j'ai été pris a la gorge du debut a la fin, qui m'a limite marqué pour les prochains films. ou comment les plus grands chefs d'oeuvre sont parfois sous estimés

" dawn of the dead 2005"
je suis un fan absolu de l'original. je craignais que le syndrome " remake = exploitation mercantile de l'original".
pareil, j'ai été scotché du début a la fin,..de la traumatisante scene d'intro a la sortie des bus dans la marée morte vivante...

dernierement " le secret de térabithia"
l"affiche me rappellais furieusement narnia , brisby et Cie....soit dans mon esprit une niaiserie cul cul la praloche et fantasy pour tout petits.
je rentre dans la salle, les lumieres s'éteignent..et là je me laisse embarquer dans cette histoire de deux enfants qui apprennent a se connaitrent ..et la le coup de grâcela mort de la petite fille, bête, brutale, choquante dans le recit. le calvaire emotif du garçon m'a fait pleurer..

Je considère mes plus grandes surprises comme des films qui ont réussis à me faire verser une larme (une seule, hein ? Parce que pour me faire pleurer moi, 'faut y aller...). Je dirai donc Edward aux mains d'argent, petit chef d'œuvre de Burton qui nous conte une belle histoire d'amour et de tolérance. Les larmes aux yeux quand j'ai eu le DVD pour mon anniversaire ^^ Depuis, je le regarde régulièrement et je le connais presque par cœur !


Le labyrinthe de Pan, aussi étonnant que touchant, je m'attendais cependant à une histoire encore plus surnaturelle mais celle que j'ai vu à suffit à me rendre super triste quand Amelia meurt. J'ai tenté de convaincre mes parents d'acheter la version limitée, avec la BO, le scripte et le DVD bonus mais il n'ont pris que la version simple... Pfff, 'comprennent rien...

Un matin j'allume C+ et tombe sur un vieux film en N&B dont l'histoire à l'air uber chiant : on voit des mecs causer entre eux dans une salle pendant plus d'1h30. Et pourtant je suis hypnotisé par le film. Je viens de tomber sur un énorme chef d'oeuvre : 12 Hommes en colère de lumet. Un de mes premiers achats de VHS (à l'époque ou cela coûtait très chère)

J'ai envie de voir un western. Il en passe justement un au ciné. Tout le monde me dit, "n'y va pas, il est super chiant et super long comme film". J'y vais quand même. Une méga claque. L'achat dans la foulée de la BO et de pas mal d'autres BO du compositeur. Et le visionnage de plein d'autres film du réal. C'était : Il était une fois dans l'ouest.

Et puis plein d'autre dont on attend rien et qui dépote grave : Prédator (tiens une série B à la Ninja Blanc, ben non, on vient juste de redéfinir le ciné d'action) , Chromosome 3 (tiens une série Z bien craspec, ben non juste un film dément, vu et revu 3 fois dans la journée), The shining (tiens un film tiré d'un roman de King, Ben non juste un film de Kubrick reloué trois fois en trois semaines) ...

Dans un autre genre

Fin 80's, je loue un sous Indiana Jones du pauvre. Un film raté du début à la fin. Et pourtant je le reloue une semaine plus tard. Puis de nouveau quelques semaine après. Vingt ans après j'en fais mon avatar ... je viens de découvrir les nanards.

Un soir au ciné, entre pote, rien de nous attire. Il y a juste une série Z. Why not ? Nos abdos ont mis une semaine à s'en remettre tellement on s'est marré. Aujourd'hui on l'a tous en DVD (moi DVD + VHS) et on se le repasse régulièrement. Le summum de la comédie musicale : Little shop of Horror. Suddenly Seymour, Downtown, Un petit nid vert ... passent régulièrement sur mon winamp.

J'étais jeune, j'étais fou, pas forcément cultivé, tiens, un dessin animé au cinéma ? Le Voyage de Chihiro vous dites ? Bon, hop, ça doit être sympa pour se divertir un dimanche après-midi !

Grosse beigne dans la tronche. Ca tue. Je repense au film cinq fois par heure pendant deux semaines.

Et plus récemment, Douze Homme en Colère, le prof de philo nous le passe en cours, je m'attends à un film moyen, tout juste scolaire quoi. Ca tue pas mal. J'ai pas perdu mon temps pour mon dernier cours de philosophie de ma vie.

mais le film de Nuke Skaïwokeur c'est sortie une dizaine d'années après, faut que tu m'expliques

Ecoute petit, tout ceci se passait à une époque que tu n'as pas connue, au tournant des années 70-80, époque où seuls quelques millionnaires possédaient des films chez eux, dans un support futuriste qu'on appelait la vidéocassette.

Pour tous les autres, il ne restait que le cinéma (ou bien attendre 15 ans pour un passage évènementiel à la télé). Et donc chaque été, dans une période qu'on jugeait alors creuse (car les gros machins nouveaux sortaient à la rentrée), les exploitants faisaient tirer de nouvelles copies de films spectaculaires et/ou prestigieux sortis dans les 15 années précédentes et les projetaient sur les écrans les plus adaptés, c'est-à-dire les plus grands !

Tu pouvais donc aller voir (en copie neuve) Ben-Hur au Grand Rex, La Chute de l'Empire romain au Paramount Opera, Dr Jivago au George V, West Side Story au Marignan, et ils étaient bien sûr dans leur format de malade hyper piqué : VistaVision, ToddAO 65, Panavision 70mm, en Stéréo 6 pistes et tout le toutim. Les autres écrans, de taille juste "respectable" se contentaient de passer Orange mécanique, Delivrance, Les Chiens de paille, Phantom of the Paradise, Satyricon, l'Aventurra, quelques Hitchcock de la période technicolor, et même le 12 Hommes en colère dont vous causez plus haut

Une bien belle époque pour l'amateur de films, puisque le fait d'aller voir un "classique" n'était pas vécu comme "le fait d'aller voir un classique". Tu allais d'abord au Cinéma ! voir un film qui va être trop bien; dans des conditions de spectacle, ce qui influe tragiquement sur ta façon de découvrir l'objet. Vous pouvez pas connaître ça vous les jeunes, obligés de vous taper Le Cid sur l'écran de votre PSP.

Excuse-moi, mes rhumatismes me reprennent; je ne peux plus taper au clavier...

ça a assez d'autonomie pour passer Le Cid une PSP ?

Je me souviens être aller voir au cinoche "Les 55 Jours de Pékin" en 1982 ou 83.

Les 10 Commandements, avec entracte de 10 min, en 1987-88, par là...

Ah ben tiens niveau nanar ça me rappelle un truc.

Fin de soirée chez un pote chez qui on avait passé la soirée à boire et à mater des chefs d'oeuvre impérissables comme Virus Cannibale, film que j'avais déjà vu mais pas mes potes. Vers 5h du matin, il ne reste que moi et un de mes potes, et on zappe de chaine en chaine, jusqu'à tomber sur Frisson Break. Et là, entre deux chefs d'oeuvres viscéraux et subversifs, on tombe sur la critique de The Wicker Man (le remake). L'un des plus gros WTF de toute ma vie. En partant en cours le lendemain on a cassé les couilles de tout le monde dans la voiture ("mais putain y'a Nicolas Cage déguisé en ours qui fout un pain à une fille sans raison !!!!!"). On l'a loué dans la foulée et c'est devenu de trèèèès loin notre film étandard.

Moi : "Nicolas Cage vient de courir et de faire un salto latéral pour plonger"
Mon pote : "Apparemment il est poursuivi par des abeilles"
Nicolas Cage : "aaaahhhhhhh the beeeeeeees ! They're comin' in my eeeeeeyeeees !!!"