En fait je voulais faire un topic sur Bangai-o-Spirits de Treasure mais je me suis dit qu’il était temps pour moi de viser plus de 4 réponses par sujet lancé. Je me suis ensuite décidé pour faire un topic sur Treasure, mais bon, c’est pas avec ça que les clés du succès allaient être miennes. Et là, j’ai eu comme un flash: et si je faisais un topic shmup dans lequel je parlerais de Treasure et donc de Bangai-o-Spirits? Je me suis dit Banco à moi-même, et paf.
Donc, les shmups, c’est génial, ça fait piou piou, verticalement, horizontalement, il y a des manic shooters, des puzzles shooters, des manics puzzles shooters, c’est très varié tout en étant toujours un peu la même chose, mais c’est surtout le genre qui m’a fait kiffer les jeux vidéos, qui m’a ruiné en salle d’arcade (saloperie de Raiden) et qui, encore aujourd'hui, est capable de me redonner foi en l’humanité (j’en fais un peu trop) et de me faire bander la bite.
Connaissant relativement mal l’histoire du genre, et vu la quantité hallucinante de titres, de catégories, de sous-catégories, de trucs à part, et le peu de temps que j’ai à consacrer à ce topic, ben je vais me limiter, comme sus-dit, aux jeux développés par Treasure (ceux que je connais, du moins).
Donc, Treasure.

Il y a des studios de développement qui marquent les joueurs par leur jeux ou tout simplement par leurs choix artistiques ou leur politique. Treasure en fait partie. Que ce soit Radiant Silvergun, Ikaruga, Sin and Punishment, Gradius V ou n’importe quel shmup du studio, il y a une patte Treasure, liée à leur volonté de créer des jeux sans concession, à partir de concepts simples, sans se soucier des modes ou des attentes des joueurs ni de celles des fans. Cette patte c’est aussi leur manière d’expérimenter, de tenter des trucs oufs au sein de jeux à l’apparence oldschool, cette façon de prendre un genre à bras le corps (le shmup mais aussi le beat’m all) et d’utiliser ses codes pour mieux les exploser. Mais c’est aussi, et surtout, cette façon de faire des jeux qui se méritent, dont le gameplay et les mécanismes ne se dévoilent qu’aux joueurs cherchant à les découvrir. Pour apprécier un jeu Treasure il faut prendre son temps, il faut accepter d’être un n00b pour pouvoir entrevoir sa marge de progression hallucinante, il faut savoir se laisser modeler. L’absence de concession du studio dans le refus absolu de rendre ses jeux plus accessibles en fait un studio rare, unique. Les punks du monde du jeu vidéo, c’est pas Suda51, c’est Treasure.
Quelques jeux, rapidement:
Ikaruga (DC, Gamecube, XBLA)

mon dieu c’est bôôôô
...en fait non...j’y reviendrai une autre fois...ou pas, je crois que j’ai suffisamment saoulé tout le monde avec. (Pour les 2 du fond: c’est le meilleur jeu du monde).
Radiant Silvergun (Saturn)

mon dieu c’est bôôôô
...en fait non plus, je n’y ai jamais joué, et puis l’excellent site shmup en parle très très bien ici:
http://www.shmup.com/index.php?page=doss/rs/rs_intro
bon ben je vais parler de Bangai-o-Spirits alors.
Donc, Bangai-o-Spirits (DS)

mon dieu c’est moche
Le jeu vient à peine de sortir en Europe. Il est assez difficilement trouvable en magasin (comme à peu près tous les jeux Treasure), par contre ça se commande facile sur internet.
Et donc, qu’est-ce que c’est donc? C’est la “suite” de Bangai-O sorti en 99 sur dreamcast et N64. Une sorte de mélange entre un jeu de réflexion et un shoot. Aux commandes de votre piou piou vous devez résoudre et pwner 160 niveaux (tous accessibles dès le début du jeu, chaque niveau étant très court) en utilisant et choisissant les bonnes armes avant de commencer votre partie (les possibilités et le gameplay sont tellement riches que c’est impossible d’en parler ici, mais en gros il faut choisir ses armes avant chaque niveau, les mixer ou non, sachant que la “résolution” des niveaux n’est souvent possible que si les armes choisies sont les bonnes, d’où le côté réflexion du titre). Et donc c’est un jeu über bordélique, über fun, qui fait ramer la DS comme c’est pas possible (ça fait partie intégrante du jeu, comme les ralentis d’ikaruga) et c’est déjà un jeu culte par sa difficulté et parce que la Treasure touch est poussée ici à son paroxysme: là où Ikaruga brille par la simplicité, la pureté de son gameplay, Bangai-o-spirits noie le joueur sous une avalanche de possibilités de gameplay relativement mal expliqués (volontairement aussi, faut voir le didacticiel pour comprendre) et pourtant nécessaires à la survie du joueur. Il faut persévérer pour saisir la puissance du titre, pour être ensuite ébloui pas sa génialitude.
Petits exemples de gameplay (ça pwne le slip):
http://fr.youtube.com/watch?v=sgSE75mHSBo
à vous
(c’est un peu brouillon tout ça, mais on fait ce qu’on peut)