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Version complète : Aux Frontières de l'aube - Kathryn Bigelow
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Denchu Kozo
Quand on attend depuis un bon bout de temps de voir un film que l'on vous promet mythique, autant dire que la peur de la déception est de mise au moment fatidique... Mon verdict serait donc que "Near Dark" est un grand et beau film, mais sans doute pas le meilleur de la réalisatrice.

Sur le plan thématique, c'est une véritable matrice, mais on pouvait aussi s'en douter sans l'avoir vu: l'oeuvre de Bigelow traite essentiellement du vampirisme au sens figuré, avec des héros pris dans une certaine forme de dépendance (des brulures de "Near Dark" à celle de "K.19", en passant par les transes parfois mortelles des clips de "Strange days", c'est une mème répercussion sur le corps). Il n'est donc pas étonnant de voir ses grands débuts sous le signe d'une véritable lecture personnelle du mythe. Situé en pleine amérique profonde, on serait tenté maintenant à comparer le film avec le récent "Vampires" de Carpenter, mais Bigelow s'éloigne encore plus des conventions. Pas de pieux ni une seul trace de gothique là dedans, la référence la plus évidente, s'il fallait en mettre une, étant "Mad Max".

Le début du film est proprement merveilleux, installant son histoire d'amour avec douceur et lancinance. Tombé sous le charme de Mae, Caleb suit la jeune fille jusqu'a attendre lentement sa morsure, le temps aussi qu'il se sente envahir par le monde de la nuit, qui le tiendra sous sa coupe. Le style visuel est absolument magnifique, chaque éclairage créant une émotion...

Le film est aussi chargé à ce niveau que les oeuvres de l'époque signé Steve Barron ou Russel Mulcahy, une certaine filliation avec le vidéo-clip, mais qui reste uniquement au niveau de l'esthétique. Dérrière, la réalisatrice fabrique des scène et pas seulement des images, montés frénétiquement ou agissant par gratuité. Et si comme dans le "Blue Steel" qui lui suivra, on ne retrouve pas encore la véritable maestria du mouvement, ou le sens de l'ampleur qui caractériseront les "Point Break" (qui fit de l'auteur la metteur en forme majeure du sentiment d'adrénaline) , "Strange Days" et "K.19", il y a dans ses premiers film un sens de l'embiance qui n'est plus aussi pure dans son cinéma d'aujourd'hui.

"Near Dark" est bourré de scènes sublimes: Caleb traversant son champs en cramant, les véritables scènes d'amour ou il se fait nourrir par Mae ( le personnage masculin est encore un enfant qui n'ose se nourrir par lui-mème, et le héros en revient toujours à se tourner vers sa nouvelle compagne), L'"Assaut" en pleins jours du motel des réfugiès... Le film fabrique des situations totalement inédites qui l'inscrivent irrémédiablement comme modèle du genre.

Le groupe des vampires est traité de telle manière qu'on se prend immédiatement de sympathie pour eux. Sous la direction d'un Lance Henricksen hyper charismatique, on entre dans leur logique de famille et de groupe... Le thème de la communauté va devenir récurrent aussi chez la réalisatrice. Et comme dans "Point Break", on s'attache à tous le "mauvais côté" que visite le héros, en y découvrant toute l'humanité et la détresse qu'il contient.

SPOILERS

A la fin de "Near Dark", Caleb sauve Mae du monde de la nuit de la mème manière que cette dernière l'y avait entrainé.
Une histoire d'amour à la base du film, qui en fait surtout un récit d'apprentissage. Le héros en sort plus adulte...

FIN DE SPOILER

La musique de Tangerine Dream est pour beaucoups dans l'hypnotisme que l'on a devant certaine scènes, mais je lui reprocherait d'être parfois inégale et un peu trops présente. Aujourd'hui, c'est surtout elle qui date un peu le film. C'est loin d'être aussi réussi que ce qu'a pu faire vangélis sur "Blade Runner".

Voilà, donc Filmo Bigelow:

The Loveless: pv
Near Dark: 5,5/6
Blue Steel: 4,5/6
Point Break: 5,5/6
Strange Days: 6/6
Le Poid de l'Eau: 3/6
K.19: 6/6

Image IPB
Tom
La référence va plutôt du côté de La Horde Sauvage que de Mad Max... Enfin, je dis ça moi, je dis rien, hein...
Denchu Kozo
CITATION(Tom)
La référence va plutôt du côté de La Horde Sauvage que de Mad Max... Enfin, je dis ça moi, je dis rien, hein...


J'ai pas vu le film de Peckinpah, donc c'est plus naturellement Mad max qui m'est venu en tête.
mike hammer
bizzare le fait que tu dise que ce film n'est pas le meilleur de la réal car honne^tement et je parle pour moi jamais la réal n'a réussi à atteindre une telle force. Near Dark et Blue Steel pour moi sont presque parfais ou l'ombre du grand peckinpath plane avec évidence.
jamais par la suite n'avait retrouvé cette étata de grace malgré leur imperfections.
Point break et strange days était des oeuvres ambitieuses, divertissante rempli de fulgurances mais on pouvait rester quand meme etre insastisfait dans le traitement des différents sujets.
Cette maturité me semble plus présente dans le récent k 19 qui fait preuve scénaristique bc plus évidente.
Reste que le sujet est 'moins nouveau' (toute proportion gardé) que l'originalité de near dark dont il ne faut oublier l'apport non négligeables de Eric red (également scénariste de blue steel et de Hitcher)
bradaviel
personnellement je trouve que l'intensité de blue steel et de near dark, tant au niveau de l'unité visuelle que scenaristique, et meme si ces intensités sont elevées, font de ces films, des oeuvers plus monocordes que point break et strange days ou, justement, l'intensité, meme si elle est legerement moins bien rendue, a plus d'impact dans le sens qu'elle est contrastée par des moments plus leger, et visuellement plus variés, ce qui aide a la structuration du recit.( oula c'est long ca comme phrase ).


K19 revient a cette intensité monocorde, mais j'ai toujours eu du mal a ressentir un quelconque suspense sur les films historiques..
Mais ca c'est un autre probleme.

Quelqu'un a vu the loveless, sinon ?
Tom
Je n'ai pas vu ni Blue Steel, ni Le Poids De L'Eau (dont j'ai entendu le plus grand bien) et encore moins son tout premier mais je suis d'accord pour dire que Near Dark est certainement un classique de Bigelow. À mon sens, c'est l'un de ses plus aboutis. Point Break est à mon sens un film d'action pour djeuns mode... Swayze et Reeves me sortent par les trous de nez. C'est bien efficace, bien réalisé mais bon quand on a un sujet con...
J'avais entendu beucoup de mal de Strange Days et j'ai beaucoup aimé. Encore une fois une mise en scène trés brute, trés efficace mais la fin est bizarre je crois... il y aune pirouette ou un truc trés Américain qui m'avait énervé mais je ne me souviens plus de quoi...
J'étais trés excité à l'idée de voir K19 (j'adore les films de sous-marins) mais au final, j'ai été un peu déçu... C'est bien filmé, ample et tout, mais je trouve que la Bigelow s'est laissé aller à des élans de sentimentalisme et de dramatisation franchement exagérés : de la musique tout le temps alors que dans certaines scènes un travail sur les sons d'ambiance ou du silence aurait renforcé l'impact dramatique du film, des scènes larmoyantes poussées à leurs paroxysmes... Vraiment dommage car le film est plastiquement superbe !
Donc pour moi, de ceux que j'ai vu Near dark est LE classique de Bigelow avec ce mélange de violence à la Peckinpah, de scènes intimistes, d'horreur, de désespoir des personnages principaux qui se révélent finalment trés humains malgré leur barbarie (comme chez Peckinpah)... Et même si la mis en scène est encore un peu hésitante,une fin un peu convenue gnian-gniante, cela fonctionne trés bien, je trouve le film sobre, concis, beau crépusculaire...
Sur le dvd, écouter le commentaire audio de la belle Kathryn est un véritable bonheur : elle dit pas grand chose mais alors sa voix, sa voix... Superbe !
Dr Rabbitfoot
J'adore TOUT Bigelow, qui est à mon avis l'une des artistes les plus sous-estimées de Hollywood. Et si instinctivement j'ai tendance à citer "Strange Days", suivi de "Point Break", je me demande si ce "Near Dark" ("Aux Frontières de l'Aube" chez nous) n'est pas son meilleur film ...

Totalement d'accord avec ce qu'a dit Denchu Kozo, ce film regorge de scènes marquantes (celle du vampire "gamin" qui brule par amour, Mae qui nourrit son amant de son sang, ...), est visuellement sublime, et est psychologiquement complexe. Bref, une merveille.
6/6
Azrael
icon_twisted.gif Je viens de me prendre Near Dark en DVD et je peux dire que je suis pas déçu!Ce film est vraiment hypnotisant et sent bon les films des années 80 biggrin.gif !Non franchement j'ai vraiment aimé ce film!Mais y a juste un truc qui me titille!C'est comment peut on remedier au probleme du vampirisme par une simple transfusion?!La maladie des vampires ne provient de leur sang!Mais à part ça je n'ai rien à lui reprocher,les acteurs sont tres bons (le gamin est terrible)!Sinon etant donné que je ne connais pas cette réalisatrice,vous me conseillez quoi comme film?(apparemment d'apres vos messages ça penche du coté de "Blue Steel" et "Point Break")
goliath
CITATION(Azrael)
icon_twisted.gif Je viens de me prendre Near Dark en DVD et je peux dire que je suis pas déçu!Ce film est vraiment hypnotisant et sent bon les films des années 80 biggrin.gif !Non franchement j'ai vraiment aimé ce film!Mais y a juste un truc qui me titille!C'est comment peut on remedier au probleme du vampirisme par une simple transfusion?!La maladie des vampires ne provient de leur sang!Mais à part ça je n'ai rien à lui reprocher,les acteurs sont tres bons (le gamin est terrible)!Sinon etant donné que je ne connais pas cette réalisatrice,vous me conseillez quoi comme film?(apparemment d'apres vos messages ça penche du coté de \"Blue Steel\" et \"Point Break\")



dans la filmographie de Kathryn Bigelow, il faut absolument voir BLUE STEEL, un des pls grands thrillers des années 80 au même titre que MANHUNTER !! Je l'ai revu pas très longtemps, j'avais peur que le film aurait mal vieilli, mais pas du tout !! 8)

sinon, Near Dark est un gros chef-d'oeuvre, la plus belle histoire d'amour néo-gothique que j'ai jamais vu ! :roll: :roll:
Azrael
icon_twisted.gif Oki Goliath!J'en profite pour te souhaiter la bienvenue (et j'aime beaucoup ton avatar=>Brazil est un putain de film!)
Dr Rabbitfoot
Azrael --> Les Bigelow sont tous à voir au moins une fois, tu peut y aller. Le moins bon est pour moi "Le Poids de l'Eau", et mes préférés sont "Strange Days", "Point Break" et donc "Near Dark".
Mais attention, "Strange Days" necessite que tu sois "open", car un peu spécial, et "Point Break" est souvent representé (à tort) comme un simple film d'action.
Azrael
icon_twisted.gif Oki doki!Merci Doc!
j.gail
La vision de ce film a été une agréable surprise... On s'éloigne bcp des références liées au mythe du vampirisme et on entre un peu en terrain inconnu... La réalisatrice insuffle du sang neuf à un genre tellement exploité et nous montre une communauté de vampires à des lieues de ce qu'on avait pu voir avant...

Les deux scènes que je retiens sont l'ouverture avec ce moustique filmé en gros plan qui se nourrit de sang et surtout le passage où le groupe mené par Lance laisse ses plus bas instincts entrer en action dans un bar...

Sans oublier une mention spéciale pour le jeu de Bill Paxton et l'affiche qui offre un visuel des plus fascinants...
Rottweiler
Le film a quelques légers défaut mais je pense que Garth Ennis s'en est pas mal inspiré pour (entre autres) sa dépiction du personnage de Cassidy dans Preacher. Voyez mon avatar pour vous en convaincre.
Un bon film de vampires avec les effets de l'époque et monstrueusement efficace car "solide", en tous cas en ce qui concerne le milieu du métrage (le début est un peu chiant et la fin... SPOILER : disons que cette histoire de remède au vampirisme m'est apparue un peu pourrie, même si au final elle sert le propos du film). Casting balaise aussi : Lance Henriksen, Adrian Pasdar (Profit), Bill Paxton et Jenette Goldstein (Vasquez) pour les plus connus. Faut voir Henriksen dire "I fought for the South" , quel pied !
Les deux scènes que je retiendrais : bien sûr la scène du bar, qui a sont pendant dans la plupart des films de vampire moderne (le loup dans la bergerie) ainsi que la fusillade en plein Soleil, absolument géniale (et qui m'a fait penser au final de From Dusk Till Dawn).

SPOILERS AHEAD, à lire seulement si l'on a vu le film :

Il ya aussi le niveau de lecture métaphorique du film qui est assez intéressant, nottament dans deux scènes : quand Caleb se nourrit du sang de Mae sur fond de station de pompage (les inserts sur les pompes sont suffisamment bourrins pour me faire penser que ça n'est pas innocent) et quand Caleb se résoud à prendre son cheval car les pneus de son camion sont crevés, ce qui aboutit à cette image du cow boy sur fond de brume éclairée par la lune absoument magnifique.

Alors comment analyser celà ? J'aurais tendance à penser que c'est un constat sur la génération Reagan : On absorbe, on consomme, on assouvit ses pulsions sans se soucier des conséquences (les vampires donc : la scène du bar, la scène de la station de pompage puis la fusillade en plein soleil pour les conséquences. La présence de l'enfant vampire Homer (le plus vicelard des 4) a son importance aussi dans cette vision du vampirisme) ; alors que la véritable American Way, c'est la terre, le bétail et savoir apprécier ce qu l'on a déjà (la ferme familiale de Caleb, son père et sa soeur, le soleil, les chevaux). Là ou le remède au vampirisme par transfusion prend donc son importance c'est dans la possibilité de rédemption qui offerte à Caleb. Il a vu les deux revers de la médaille et au final il fait son choix en retournant parmi les vivants.
A noter la magnifique fin de Jesse (Henriksen) et Diamondback (Goldstein) qui illustre bien la phrase du Kurgan : It's better to burn out than to fade away !

Bref, j'aime ce film et je le recommande.
Lord-Of-Babylon
CITATION(Rottweiller)
Casting balaise aussi : Lance Henriksen, Adrian Pasdar (Profit), Bill Paxton et Jenette Goldstein (Vasquez) pour les plus connus. Faut voir Henriksen dire \"I fought for the South\" , quel pied !


8O

Mince j'avais meme pas fait gaffe que c'etait Vasquez. Quand j'ai vu le film je me suis dit c'est l'actrice qui joue la mere adoptive de John dans T2.

mais ???? mais alors ??? 8O 8O 8O

Mais alors la mere adoptive de John Connors c'est Vasquez ?

Ben tu m'etonne qu'avec deux meres comme ca il soit devenue le leader de l'humanité le petit pere

Bonsoir
Dr Funkenstein
Marrant ça, j'ai retrouvé ce topic en en cherchant un autre sur Eh, mec, elle est ou ma caisse ?...Allez comprendre... laugh.gif
Enfin, j'ai découvert ce film il y a peu près une semaine dans l'édition DVD 13e Rue, et c'est le genre de film dont je n'ai enttendu dire que du bien depuis mes premiers Starfix...
Ben, je vais pas vous étonner en disant que c'est vraiment très bon, même si je le trouve un peu surestimé au vu de la réputation qui l'entoure, principalement à cause de cette histoire de transfusion qui m'a paru être une simplification un poil facile..
Ouais...mais en face y'a des arguments : la paire Henriksen/Paxton, qui bouffe tout l'écran, le cadre country bouseux redneck qui apporte une nouvelle perspective au mythe du vampirisme (ça change du romantisme pouet pouet à la Ann Rice, et ça tend à rapprocher le film de Bigelow du Vampires de John Carpenter, et ça dans mon esprit, c'est un très bon point), et la photo, à la fois élégante et crasseuse, est le parfait contrepoint visuel du scénario...
Et puis cette scène du bar... 8O ...Le personnage d'Homer... 8O ...

Pas un chef d'oeuvre, mais un film honnête, intelligent, réfléchi, qui affiche fièrement ses quinze années, ce qu'on appelle un classiqiue du genre, quoi...


p.S. : tout ça me dit pas ou est passé le topic sur "Eh Mec..."...A vot' bon coeur, M'sieurs dames..icon_mrgreen.gif
Bomaz
j'ai était déçu !!! j'en attndais tellement !!! la mauvaise copie du film ( studio canal ) n'a pas aidé , mais bon !!! ça reste assez bon , c'est sur , mais c'est decevant par rapport aux dires exterieures !!
Tigelz
Near dark je l'ai vu avec mon père, ma mère et mon frère il y a un mois environ :
ma mére s'est barrée après 20 minutes
mon père s'est endormi devant (signe probant qu'il s'ennuie mechamment)
mon frère s'est tiré après la scène du bar (le massacre bien glauque), ultra efficace comme scène d'aillleurs, suffisamment pour que mon frangin (plus vieux que moi :!: :!: ) soit dégouté.
Cela pour dire que le film est sans aucun doute un très bon film d'horreur
, car moi j'ai trouvé ça absolument génial, et (complétement inattendu !) émouvant, plutôt bien gaulé niveau sfx, et enplus j'adore ces bonnes vieilles trognes de Paxton et Henriksen.

5/6 pour moi, et ce n'est que mon deuxième Bigelow (Strange days un peu moyen non ?)
Dr Rabbitfoot
CITATION(Tigelz)

5/6 pour moi, et ce n'est que mon deuxième Bigelow (Strange days un peu moyen non ?)


Non. 8)
Bigbonn
Vous chipotez les gars, vous pinaillez... Mais bon, c'est vrai que quand on voit un film auréolé à ce point, on a tendance à être déçu tant on s'attend à... à quoi d'ailleurs?

Je l'avais vu à l'époque de sa sortie et c'était un sacré pied! Et même carrément un sacré contre-pied par rapport aux vampires classiques!

Je l'ai revu récemment, en DVD 13ème rue et ça tient quand même sacrément la route. Une très belle relecture du mythe du vampirisme si vous voulez mon avis (et si vous le voulez pas ben je vous le dis quand même!) icon_twisted.gif

Le reste de la filmo de Madame Bigelow, en tout cas ce que j'en ai vu, c'est à dire Blue Steel et Point Break, n'a fait que me décevoir... Qouique Blue Steel à l'époque m'avait énormément plu mais la re-vision m'a plutôt déçu...

Arf!
Bambiz
Je viens ajouter ma petite pierre à l'édifice:

J'ai découvert ce film, je n'en avait quasiment jamais entendu parler.
Je l'ai trouvé vraiment très bon (un film de vampires dans lequel le mot "vampire" n'est jamais prononcé !!). Les personnages sont très charismatiques et la scène du bar est immédiatement culte.
C'est marrant parce qu'en le voyant je me suis dit que des films plus récents ont allègrement pompé des idées ("Vampires" et "Une nuit en enfer" en tête).
Bref à voir absolument si on aime les vampires "urbain".
Rob-Zombie
Découvert ce film, il y a maintenant plus de dix ans, dans des soirées bibines chez des potes.
Et je peux dire que le mordu de vampires que je suis a pris une claque en découvrant ce putain de films de cow-boys aux dents longues : des bouseux loin des aristocrates efféminés dans leurs capes de travestis, qui assument leur malédiction à pleines dents et ont les couilles de venir provoquer les autres ( on y parle pas d'humains, de mortels ou de bétails que je me souvienne, non ? ) chez eux, la scène du bar - avec la danse éperonnée de Paxton sur le comptoir ou comment Herriksen boit le sang ( en pichet ! ) - le prouvant !!

Oh oui, comme l'a dit J.Gail icon_arrow.gif

CITATION
La vision de ce film a été une agréable surprise... On s'éloigne bcp des références liées au mythe du vampirisme et on entre un peu en terrain inconnu... La réalisatrice insuffle du sang neuf à un genre tellement exploité et nous montre une communauté de vampires à des lieues de ce qu'on avait pu voir avant...


Un film de vampires qui s'inscrit dans la trilogie des films de vampires de cette fin des eighties avec ces "PRÉDATEURS" de Scott et cette "GÉNÉRATION PERDUE" de Schumacher : des vampires loin de tous ces stéréotypes et clichés signés Hammer, ancrés dans ces années Reagan ( comme l'a dit Rott' ) et l'émergence d'une nouvelle subculture avec MTV et ses clips vidéos ( n'a-ton pas comparé Bigelow à Mulcahy au début de ce topic ? ). Un film de vampires sombre qui n'aura pas été sans laissé des traces dans les petits-enfants de Dracula qui le suivirent, que ce soit en JdR ( "Vampires, la Mascarade" ) ou dans d'autres films.

Bien que la fin grand'guignol ni'mporte nawak, avec son symbolisme christique voire graalatik, aurait pu desservir le film, heureusement de nombreuses scènes mythiques viennent abreuver de sang neuf ce putaing de film :wink:

Et pour parler de la réalisatrice Katrhyn "si elle en avait on l'appelerait Clint Eastwood" Bigelow, je trouve dommage qu'elle n'ait pas réitéré l'exploit par la suite en dehors de "STRANGE DAYS" ( co-écrit avec son homme d'autrefois : James Cameron ! ) :evil: :evil: :evil:

Et quant au DVD, je ne l'ai pas acheté trouvant élevé le rapport quantité de bonus/prix affiché par l'éditeur.
Mais si on me dit que le comm' audio de Bigelow vaut le coup ( comparé à celui de la scène d'introduction de "STRANGE DAYS" très mal foutu sur le DVD en question :evil: ), je vais peut-être revoir mon avis :wink:

Puisque c'est bien connu : y a que les cons qui ne changent pas d'avis...
Vampyr
Moi je l'ai vu le jour de sa sortie en salle en 1988, j'étais dégouté qu'il ne soit resté qu'une semaine en salle (je suis de Perpignan) car je voulais le revoir une deuxiéme fois!... la semaine suivante quoi!.. mais bon je me suis dit j'entendrais la vidéo pour me le revoir :oops: Sinon quelque pars se film a changé ma vie, comme tout le monde le dit on prend une grande claque dans la gueule quand on vois se film!... et aussi c'est depuis ce film que je suis tombé amoureux de Jenny Wright biggrin.gif
http://perso.wanadoo.fr/vampyrworld/jenny.htm
Seetrouy
CITATION
Un film de vampires qui s'inscrit dans la trilogie des films de vampires de cette fin des eighties avec ces \"PRÉDATEURS\" de Scott et cette \"GÉNÉRATION PERDUE\" de Schumacher


Arghh, blasphème!!! icon_twisted.gif
dam
( SPOILERS)

je viens de voir ce film et j'ai été assez déçu, surtout par la fin en fait, j'ai pas aimé du tout qu'il puissent etres gueris de leur vampirisme (meme si on ne parle pas de précisément de vampires), pour moi un vampire c'est sensé etre maudit, ça peut pas partir comme ça comme une sale grippe, sur le coup je dois etre quand meme pas mal conformiste, a part ce gros détail, j'ai quand meme bien aimé le coté sombre et réaliste de la vie des " vampires" et une réalisation pas mal du tout.
3.5/6.
TRIOX
et aussi premier film interdit au moins de 13 ans que j'ai à l'époque pu me taper tout seul.
Vampyr
Aux frontière de l'aube
U.S.A. 1987

Directed by......................................Kathryn Bigelow
Scénario.....................Eric Reed & Kathryn Bigelow
Montage...............................................Howard Smith
Musique...........................................Tangerine Dream
Directeur de la photo.......................Adam Greenberg
Effets spéciaux......................................Bordon Smith
Décors.................................................Dian Perryman
Production.....Edward S. Feldman & Charles Meeker
Associate producer.............................Diane Nabatoff
Casting...........................................Karen Rea C.S.A.
Costumes designer..................................Joseph Porro
Production designer...........................Stephen Altman
Co-producer..................................................Eric Red
Produced by...............................Steven-Charles Jaffe


Interprètes:
Caleb...................................................Adrian Pasdar
Mae....................................................Jenny Wright
Jesse...............................................Lance Henriksen
Severen....................................................Bill Paxton
Diamondback.................................Jenette Goldstein
Homer..................................................Joshua Miller
Loy...................................................Tim Thomerson
Sarah....................................................Marcie Leeds
Deputy sheriff...........................................Kenny Cal
Ticket Seller.............................................Ed Corbett
Plainclothes officier................................Troy Evans
Sheriff Eakers............................................Bill Cross
Cajun truck driver.....................Roger Aaron Brown
Bartender........................................Thomas Wagner
Patron in bar......................................Robert Winley
Teenage cowboy................................James LeGros
Waitress......................................................Jan King
Biker in bar.........................................Danny Kopel
Motel manager........................................Billy Beck
Police officer at motel...........................S.A. Griffin

Sortie le 9 novembre 1988 à Paris

Licorne d'or Grand Prix et Prix d'interpretation feminine au 17e Festival International de Paris du Film Fantastique


L'histoire:
Par une chaude nuit d'été. Dans les faubourg de Fix, Caleb rencontre Mae. Fasciné par la beauté hors du commun de la jeune fille, il tente de la séduire. Quelque chose d'étrange émane de Mae qui, effrayée par l'approche de l'aube, supplie le jeune homme de la ramener chez elle. Celui-ci ne cède qu'en échange d'un baiser. Ce baiser va devenir morsure et entraîner Caleb dans le monde effrayant des compagnons de Mae...

Image IPB


Nio
CITATION(Bambiz @ 12 7 2004 - 10:56) *

Je viens ajouter ma petite pierre à l'édifice:

J'ai découvert ce film, je n'en avait quasiment jamais entendu parler.
Je l'ai trouvé vraiment très bon (un film de vampires dans lequel le mot "vampire" n'est jamais prononcé !!). Les personnages sont très charismatiques et la scène du bar est immédiatement culte.
C'est marrant parce qu'en le voyant je me suis dit que des films plus récents ont allègrement pompé des idées ("Vampires" et "Une nuit en enfer" en tête).
Bref à voir absolument si on aime les vampires "urbain".



Et moi aussi je pose ma modeste pierre ici sur l'un de mes films préférés. icon_mrgreen.gif

Effectivement, pas une fois le mot "vampires" ne sera présenté et le vampirisme est plus traité comme une maladie nécessitant l'isolement en une communauté repliée sur elle même (comme une famille un peu spéciale. Allez savoir pourquoi je pense à Massacre à la tronçonneuse là... blink.gif sweat.gif ) et vivant selon ses propres règles.
Et la scène du bar, sur un air de Cramps non ? A moins que ce soit les Clash je sais plus.... En tout cas, avec la musique rock sur ce tempo et Severen (incroyable Bill Paxton) en vampire tyrannique aux éperons éffilés, whaou !

Sans compter les nombreuses scènes cultes que vous avez déjà mentionnés : Caleb qui court et "fume" sous le soleil, l'attaque de l'hotel et les rayons de lumières qui fractionnent la pièce, l'attaque du bar, sans compter le final sous le soleil au ralenti qui m'a coupé le souffle. Ce qui est fascinant dans ce film c'est que la mort rôde constamment, qu'elle plane de manière poétique (la scène où Caleb avec un drap qui se met à bruler en plein soleil pour reprendre possession du van) ou frappe d'un coup (la mort des humains, voire l'explosion brute d'Homer). Les personnages de Jeannette Goldstein et Lance Henriksen enfin sont sublime dans leur dignité de vampires jusqu'au bout.

Un film superbe, un hommage merveilleux et dépoussiérant le genre, qui n'a pratiquement pas vieilli d'un poil.

Et la musique de Tangerine Dream est même très bien, hu hu. icon_mrgreen.gif
LMD
La fin plombe un peu le coté sombre de l'affaire mais induit l'idée que le "vampirisme" est avant tout un choix de vie que font les différents personnages: Le perso principal est plus ou moins "convaincu" par Mae de vivre avec eux. Ca change des histoires de vampirisme habituelles ou la condition est vécu comme une malédiction ce qui entraine plus de l'apitoyement des persos sur eux mêmes (cf Entretien avec un Vampire).
Pas trop sur pour le coup sur l'analyse Reagan de Rott, parce que la "famille" de vampires est plus une famille de marginaux (Camping-car et motel pourris): le plan sur les pompes est effectivement la pour appuyer le fait que leur quête de nourriture implique de considérer les humains comme du bétail, ce qu'il font d'ailleurs de maniére assez sadique (la scéne du bar).
La conjonction de ces deux éléments (une condition qui reléve du choix, leur comportement de prédateurs) les rend pour le coup vraiment terrifiants, la scéne du bar étant surtout étouffante par le sadisme dont ils font preuve.
Vampyr
Le film a posséder en DVD wub.gif édité par 13éme rue
Clint
Vu au ciné et plusieurs fois en DVD dans l'édition dégueu de Studio Canal.
La brutalité du film et son ambiance onirique (poétique ?) constitue à mes yeux un très bon mélange. La touche western lui confère une originalité certaine et d'avoir axé l'histoire sur une relation amoureuse quasi-désespérée est une belle idée car traîtée avec finesse.
Je trouve d'ailleurs que le "tact" est le gros point fort de Near Dark et qu'une femme soit derrière la caméra n'y est certainement pas étranger.

6/6
Tigelz
Mon avis sur les 4 films que j'ai vu de Bigelow:

Near Dark : du très bon film de vampire, ultra violent et blindé à craquer de séquences magnifiques (la sortie sans le soleil de l'hotel), avec un cast comme je les aime.
5/6

Blue Steel : un polar de série B, un peu long mais solidifié par la présence de Jamie Lee Curtis.
4/6

Point Break : un polar qui part d'une bonne idée de base pour finalement dériver dans le n'importe quoi le plus total jusqu'à un final grotesque. Reste les scènes d'action, très bien torchées.
2/6

Strange Days : comme le précédent: bonne idée de base mais traitement honteux. 2h30 pour si peu de substance c'est presque du foutage de gueule. Rien que pour la scène d'intro et le concept donc.
2/6


La petite Kathryn loupe 1 film sur 2 dans sa filmo d'après moi. Je suppose donc que K-19 est un bon film mais que Le poid de l'eau est un beau ratage. A vérifier.

edit: je viens de me rendre compte que j'avais déjà posté en 2004, mais bon à l'époque Near Dark était le seul Bigelow que j'avais vu, au moins je suis venu dire quelque chose de nouveau...
Vampyr
Merci d'être passé wink.gif
jason13thh
Un excellent film de la trop rare mais pourtant excellente Katryn Bigelow.

C'est atmosphérique, brutal par moment, assez orginal finalement avec ses nouveaux vampires.
Le casting est le même que dans le terrible Aliens (terrible dans le bon sens hein) et il fonctionne bien je trouve.

J'ai pas compris tous les dialogues vu que j'ai que la vhs en anglais (enregistré sur la BBC) mais bon j'ai capté l'essentiel.

La musique de Tangerine Dreams contribue fortement à créer cette atmosphère gothique et poussiéreuse.

Le film n'est pas hyper gore mais la scène du bar est très efficace j'ai trouvé.

Je regrette la fin quand même, un peu facile j'ai trouvé.

5/6
Scalp


Mouais, m'attendais a mieux, le film est preceder plutot flatteuse et c'est ptet pas si mérité, bon c'est plutot sympa mais y a des trucs qui font que ç'est juste correct. Pas le meilleur film de Bigelow donc ( je prefere Point Break et Strange Days ). C'est dommage quand même car ça passe pas loin du tres bon film avce une vision bien crade et crasseuse des vampires ( mot qui n'est jamais employé pendant tout le film ), on est plus proche de Carpenter que de Rice et c'est tant mieux, mais voila la fin en carton avec ce happy end totalement improbable vient anéantir tout les exces de sadisme fait par avant, mention a la scene du bar qui reste un tres grand moment, au contraire de la scene de gunfight qui est elle sacrement raté, ça tire n'importe comment, la camera est jamais bien placé, bon c'est jolies les vampires qui crament mais ça suffit pas a rendre la scene réussi.
Le debut est un peu chiant aussi, pendant plus de 30 minutes c'est vraiment moyen heureusement par la suite ça s'ameliore nettement. Les personnages sont vraiment interressant avec une famille vraiment cinglé dominé par un Herikssen et Bill Paxton tout les 2 tres convaincant en enculé de service, Adrian Pasdar est quand a lui un peu trop fade.
Niveau mis en scene Bigelow s'en sort tres tres bien ( mis a part la fusillade donc ) et le film reserve son lot de plan vraiment magnifique : le gamin qui crame en courant sous soleil, et tout les magnifiques plans de nuit.
La photo est magnifique et la bande son réussi elle aussi.
C'est donc un ptit film bien sympa.

4/6
melvinpekatre
CITATION(Scalp @ 08 7 2008 - 16:37) *
au contraire de la scene de gunfight qui est elle sacrement raté, ça tire n'importe comment, la camera est jamais bien placé, bon c'est jolies les vampires qui crament mais ça suffit pas a rendre la scene réussi.


c'est étrange parce que cette scène est celle qui mes amiEs et moi nous avait le plus marqué lorsque nous étions allé le voir au cinéma. Les vampires qui ne craignent pas les balles mais les rayons lumineux tracés par celles ci... Visuellement au ciné c'était mortel, on voyait vraiment ces traits lumineux dans la salle, ce qui renforçait considérablement le sentiment d'immersion dans cette scène.

Sinon je suis d'accord le happy end est un chouia foireux mais sinon quelle classe ce film, quel mélancolie... La musique d'intro avec le gros plan sur le moustique, le coucher de soleil... les Cramps dans le bar... La jolie Jenny Wright (tout aussi jolie que dans The Wall)... raaaah nostalgie !
Vampyr
CITATION
La jolie Jenny Wright (tout aussi jolie que dans The Wall)... raaaah nostalgie !


http://pagesperso-orange.fr/vampyrworld/jenny.htm

wub.gif

L'archiviste
CITATION(melvinpekatre @ 08 7 2008 - 16:51) *
CITATION(Scalp @ 08 7 2008 - 16:37) *
au contraire de la scene de gunfight qui est elle sacrement raté, ça tire n'importe comment, la camera est jamais bien placé, bon c'est jolies les vampires qui crament mais ça suffit pas a rendre la scene réussi.
c'est étrange parce que cette scène est celle qui mes amiEs et moi nous avait le plus marqué lorsque nous étions allé le voir au cinéma. Les vampires qui ne craignent pas les balles mais les rayons lumineux tracés par celles ci... Visuellement au ciné c'était mortel, on voyait vraiment ces traits lumineux dans la salle, ce qui renforçait considérablement le sentiment d'immersion dans cette scène.

Ha mais tu peux carrément préciser que c'était la première fois qu'on voyait ce genre d'idée de scène au Cinéma, ce qui suffit amplement à impressionner !

Le problème d'un film comme Near Dark, qui a réinventé de fond en comble la figure du vampire au Cinéma, c'est qu'il s'est fait tellement pomper les 3/4 de ses idées dans une foultitude de métrages ultérieurs que les 'tits jeunes qui le découvrent aujourd'hui s'écrient immanquablement : "wéé, déjà vu-euh". Je crois que c'est inévitable.
tu montres le gunfight final des Insurgés (1949) à un 'tit jeune, il aura l'impression que c'est trop pompé sur Wanted ou Ultraviolet

Mais bon, ça peut remettre les pendules à l'heure de préciser que, avant que ne débarque Near Dark, le vampire était lâââârgement considéré comme un truc empoussiéré de vieux schnocks coincés du ionf', et la figure était condamnée à n'apparaître que dans des parodies.

Jox
CITATION(L @ 08 7 2008 - 21:40) *
Le problème d'un film comme Near Dark, qui a réinventé de fond en comble la figure du vampire au Cinéma, c'est qu'il s'est fait tellement pomper les 3/4 de ses idées dans une foultitude de métrages ultérieurs que les 'tits jeunes qui le découvrent aujourd'hui s'écrient immanquablement : "wéé, déjà vu-euh". Je crois que c'est inévitable.
tu montres le gunfight final des Insurgés (1949) à un 'tit jeune, il aura l'impression que c'est trop pompé sur Wanted ou Ultraviolet

Je n'ai enfin decouvert le film que tres recemment (apres pourtant avoir garde en tete les photos du Mad de l'epoque pendant pres de 20 ans), je n'ai pas du voir les metrages ulterieurs dont tu parles (peut'etre parce que je suis plus vraiment un petit jeune et puis les vampires heu...), mais en tout cas j'ai trouve le film maginifique. Du fantastique comme je l'aime dans ce que les annees 80 ont pu sortir de meilleur.

Et encore une fois vive le TANGERINE DREAM annees 70-80!

Et si Bigelow etait la Jeanne d'Arc du cinema de genre?!
redboy
CITATION(Jox @ 11 7 2008 - 19:39) *
Et si Bigelow etait la Jeanne d'Arc du cinema de genre?!

Une pucelle qui entend des voix belliqueuses et va finir brulée vive sur le bûcher? blink.gif

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