Une perle qui me fait encore rire aujourd'hui (ne me demandez pas ou je l'ai recupéré et remercier juste GG61 de nous faire bien rire):
CITATION
je vous recase la review que j'ai faite sur na, vu que je n'ai plus la force d'en retaper une autre, occupe que je suis depuis la vision de ce film a implorer jour et nuit les mains froides et glacees de la mort de me liberer de cette prison de chair infame et grotesque qui me sert de corps et qu'un uterus trop hospitalier n'eut pas la grace de detruire, m'epargnant par la meme la vie terrestre et me permettant de rejoindre la horde heureuse des gens morts trop tot pour avoir vu sk3d:
le pire film que j'ai vu de ma vie.
je vous l'avoue sans honte, ce fut une experience loosesque inoubliable. je crois que la loose s'est vraiment emparé de moi lorsque j'ai pris mon ticket pour le film dans la salle cachée de l'ugc des halles, celle dont meme les proprietaires nient l'existence,et ou les films d'animation portugais cotoient scoobidoo 2. une salle hantée par la faune nocturne des loosers en mal de redemption, une antre du non-etre, ou, se cotoyant au coudes a coudes, ce que l'humanité compte de plus mediocre fait front pour defendre des merdes cinematographiques avec en face d'eux le monde, le bon gout et l'objectivité critique.
ce soir la, j'etais l'un d'eux, avec quelques amis de perdition du forum mad, et je me fondais dans cette masse sans identité (car on ne reconnait jamais un looser lorqu'il est en presence d'un autre looser, c'est d'ailleurs a ça qu'on ne les reconnait pas) affrontant le mepris teinté de honte de la caissiere lorsqu'elle me tendit, en plus du majeur de rigueur, ma paire de lunettes rouge et bleu en plastoc.
puis le film commença. premiere surprise:il n'est pas du tout en 3d.c'est juste une sorte d'illusion d'optique qui consiste a te peter la retine a coup de lumiere vives et stroboscopiques jusqu'a ce que tu pisses le sang par les veines oculaires. ensuite on fait defiler un tas de couleurs ternes et delavés sur l'ecran, et toi, trop content de ne pas etre aveugle, tu fais semblant de croire devant tout le monde que c'est la 3d de peur que robert rodriguez (present a l'arriere de la salles) ne viennent te crever les yeux.
l'histoire du film? splendide! ça parle d'un type qui a reussi a creer un jeu video en etant enfermé dedans et qui tout en etant enfermé dans un jeu qu'il n'avait pas encore crée reussit a le commercialiser. et le but de ce jeu est de tuerdes gosses.voila.
apres, y a des grenouilles moches qui attaquent des gosses moches en combinaison moches (oui, personne n'a VRAIMENT essayé de faire quoique ce soit de beau dans le film..), ricardo montalban, steve buscemi sur un cochon volant (dans l'absolu, personne n'est vraiment pret a voir ce genre de truc) un niveau reputé infinissable et dont la finalité est de tirer sur un levier, ricardo montalban, frodon qui apparait on sait pas pourquoi, zorro qui vole en tendant l'index vers l'ecran, une petite fille qui vole et qui sort une morale a deux balles avant de disparaitre (tout le monde est ta famille..) dans le seul but de pouvoir utiliser cette scene inutile dans un flash back inutile a la fin, ricardo montalban qui laisse crever sa petite fille pour courser un papillon (cette scene n'a aucun sens! aucun sens!),ricardo montalban qui prend la pose la plus gay du monde pour pointer du doigt un gosse en riant a la maniere d'un geant vert sorti du placard, bill paxton qui se tape avec un lasso contre un sylvester stallone robot geant qui attaque le senat que tout le monde prend pour la maison blanche..
et ça, c'est sans parler des trous monumentals dans le scenario par ailleurs inexistant (c'est le coup des trous sans gruyere,en gros..).
dans la salle, a un moment, la lumiere s'est rallumé. et la, j'avais honte. a coté de moi, une vieille femme laissé une larme couler au travers de ses lunettes grotesques. elle m'a tenu la main, en se forçant a sourire, et m'a dit \"courage, mon fils, c'est bientot fini.\"
un autre homme s'est levé dans la salle en hurlant, en pleurs \"OU EST VOTRE DIEU?il est ou, votre dieu? un dieu d'amour autoriserait il ceci?\"
en sortant de la salle, je me suis rendu compte que j'etais un peu comme cet homme. toutes mes convictions s'etaient ebranlés, je n'avais plus foi en rien, et certainement pas en une humanité qui pouvait tolerer les genocides et les films de ce genre. au debut, je pensais que cette tombée dans la loose serait benefique, qu'en atteignant lefond de la piscine, je pourrais donner le coup de pied sur le fond qui me permetterait de remonter.mais ce n'est pas le cas, j'ai touché, le fond, donner un coup sur lesol, et la, le sol s'est effondré, et m'a revelé l'abysse qui se tapissait au trefonds de la loose. j'etais comme fasciné, aspiré par cette nullité,ce non-gout, ce rien du tout cinematographique.
est ce que ce film m'a racheté de ma loose? non, bien au contraire. je sais maintenant que je suis aujourdhui plus looser que jamais. et ceux qui iront voir ce film, ceux la seront les vrais perdants.
bonsoir.