Tiens, histoire de polémiquer en jettant fielleusement de l'huile sur le feu : Elisabeth Quin, grande critique de tout & de rien devant l'éternel (le seul critère : que le sujet traité lui permette de se faire valoir) expliquait tout à l'heure dans une ènième émission à chroniqueurs que le film
Rocky Balboa est très bien, que c'est un exemple assez exceptionnel d'adéquation entre un acteur & son personnage, et elle juge utile de préciser qu'elle est très étonnée (elle insiste sur l'effet de surprise du truc) de constater qu'on peut qualifier cet opus de "film d'auteur" et se hasarde à lui trouver un cachet "cinéma indépendant" (comme
Apocalypto, alors
?).
En gros, c'est tout pareil que le premier film de la série,
Rocky, qui date de 1976, quoi.
Bon, arriver après la bataille, c'est toujours mieux que rien (dommage que ca serve pas à grand chose quand même, hein), mais là, + de 30 ans de retard (
) pour découvrir l'eau tiède, ca fait un peu beaucoup. Quand les précieux ridicules qui se rêvent en beaux esprits ne réalisent même pas à quel point ils sont à la ramasse, c'est toujours assez curieux.
Cerise sur le gâteau : elle ironise sur l'échec du film (?) aux E-U en le mettant sur le compte de la supposée étroitesse d'esprit du public nord américains (heureusement qu'en France, les spectateurs se mobilisent pour aller voir "les films d'auteurs issus du cinéma indépendant"). Faudra quand même lui dire que et d'un c'est faux (j'ai cru comprendre que sans être un triomphe, le film marche plutôt bien au box office), et que de deux ces abrutis de nords américains l'ont pas attendu, en fait, pour percuter sur le cas Stallone/Rocky puisqu'ils ont attribué 3 Oscars au film (pour une dizaine de nominations !) ... en 1977
!
Enfin brèfle...
Voilà, c'était un communiqué de la brigade de surveillance des critiques de ciné tévé, merci de votre attention.