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Version complète : Le Film Noir - THE best of
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Prosopopus
CITATION(Kurtz)
CITATION(Prosopopus)

En fait je pense Film Noir dès qu'il s'agit d'un polar de l'époque...


là je suis vraiment pas d'accord par contre.
L'enfer est à lui n'est carrément pas un film noir par exemple.


Un gangster bien survolté, charmant garçon poussé au crime par sa maman, un final infernal, c'est en Noir et Blanc, le film s'inspire en effet plus du film de gangster des années trente à la Scarface, genre qui inspire en partie le Film Noir. Mais pour moi c'est du Film Noir...

Comme je l'ai expliqué je vois le Film Noir comme un genre global, avec un noyau de films particuliers et très représentatifs du Film Noir, REGLEMENTS DE COMPTE ou LE GRAND SOMMEIL ou CRY OF THE NIGHT de Siodmak, et d'autres qui gravitent autour, LES INCONNUS DANS LA VILLE, NIAGARA ou La PEUR AU VENTRE. Tant qu'on y retrouve des personnages seuls faces à leurs peurs, leurs semblables ou leur entourage dans des univers corrompus où on ne peut que survivre, pour moi, c'est du film noir.

En ce qui concerne L'ANGE DES MAUDITS, j'aurais tendance à dire oui parceque c'est du Lang, mais je m'en souviens trop mal pour réellement juger. Par contre PURSUED de Walsh est un Film Noir déguisé en western.
Kurtz
l'ange des maudits, y a des décors de studio, une femme fatale, un héros tourmenté, une tringue policière, des flash-backs...
maintenant, c'est aussi un des Technicolors les plus pastels que j'ai vus...

Pursued, tjs pas vu, je reve de le découvrir...
Prosopopus
CITATION(Kurtz)
l'ange des maudits, y a des décors de studio, une femme fatale, un héros tourmenté, une tringue policière, des flash-backs...
maintenant, c'est aussi un des Technicolors les plus pastels que j'ai vus...

Pursued, tjs pas vu, je reve de le découvrir...


Oui L'ANGE DES MAUDITS c'est un film noir donc, rien que pour contrarier Flying Peluche  :lol:  
Et si TU n'es pas d'accord je te Spoile ce superbe PURSUED  :lol: , Walsh quand y voulait il les enterrait tous les autres... Quelqu'un a vu son La FILLE DU DESERT ? Ca a l'air d'être tranquillement un chef-d'oeuvre aussi.
Kurtz
CITATION(Prosopopus)
Quelqu'un a vu son La FILLE DU DESERT ? Ca a l'air d'être tranquillement un chef-d'oeuvre aussi.


oui, cf topic...westerns laugh.gif
Walsh est pour moi le plus grand réalisateur de films d'action of all times.
mais je suis pas un super fan de sa fille du désert.
Prosopopus
CITATION(Kurtz)
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Quelqu'un a vu son La FILLE DU DESERT ? Ca a l'air d'être tranquillement un chef-d'oeuvre aussi.


oui, cf topic...westerns laugh.gif
Walsh est pour moi le plus grand réalisateur de films d'action of all times.
mais je suis pas un super fan de sa fille du désert.


Je suis perdu moi entre Film Noir et Western, Westerns qui sont en fait des Film Noirs...
D'où je continue sur Raoul WALSH, Objectif Burma , meilleur film de guerre, film d'action de l'époque. Et son La femme à abattre est un très bon film noir (je crois bien que c'est de Walsh qui remplace un premier réalisateur) Enfin on va encore me dire que ce n'est pas un film noir...
Kurtz
CITATION(Prosopopus)
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Quelqu'un a vu son La FILLE DU DESERT ? Ca a l'air d'être tranquillement un chef-d'oeuvre aussi.


oui, cf topic...westerns laugh.gif
Walsh est pour moi le plus grand réalisateur de films d'action of all times.
mais je suis pas un super fan de sa fille du désert.


Je suis perdu moi entre Film Noir et Western, Westerns qui sont en fait des Film Noirs...
D'où je continue sur Raoul WALSH, Objectif Burma , meilleur film de guerre, film d'action de l'époque. Et son La femme à abattre est un très bon film noir (je crois bien que c'est de Walsh qui remplace un premier réalisateur) Enfin on va encore me dire que ce n'est pas un film noir...


Walsh, en plus de l'enfer est à lui, je vénère La charge fantastique, plus grand film épique jamais réalisé à mon humble avis.
Prosopopus
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Quelqu'un a vu son La FILLE DU DESERT ? Ca a l'air d'être tranquillement un chef-d'oeuvre aussi.


oui, cf topic...westerns laugh.gif
Walsh est pour moi le plus grand réalisateur de films d'action of all times.
mais je suis pas un super fan de sa fille du désert.


Je suis perdu moi entre Film Noir et Western, Westerns qui sont en fait des Film Noirs...
D'où je continue sur Raoul WALSH, Objectif Burma , meilleur film de guerre, film d'action de l'époque. Et son La femme à abattre est un très bon film noir (je crois bien que c'est de Walsh qui remplace un premier réalisateur) Enfin on va encore me dire que ce n'est pas un film noir...


Walsh, en plus de l'enfer est à lui, je vénère La charge fantastique, plus grand film épique jamais réalisé à mon humble avis.


YES ! "They died with their boots on" rien que le titre. Un superbe film de cavalerie. Il avait la classe le FLYNN, debout avec son sabre au-milieu de ses hommes morts... !!!!
Kurtz
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8) !!
babarorhum
Je viens de regarder Tragique Rendez-vous de Leonid Moguy, avec la divine Ava Gardner.
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Moué! Pas top top. Meme si Ava est resplendissante, l'interet du film est plutot leger. Pis un final vraiment naze. Peu de suspense pour un film noir, des situations qu'on anticipe plutot facilement. Rien à voir avec des chefs d'oeuvres comme le Grand Sommeil ou le Faucon Maltais.
Prosopopus
Bon j'ai relu tous les messages pour voir si le film dont je voulais parler avait été cité. A ce propos, je m'adresse à Flying Totoro et Kurtz qui m'avaient tapé sur les doigts pour avoir catalogué TRAQUENARD ou PECHE MORTEL comme Film Noir : " vous avez lu les premières pages du topic ?". Sont cités des films comme le TROISIEME HOMME, DARK CITY, BOUND, U-TURN, des films français, BLADE RUNNER (attention, je comprends à peu près pourquoi ces films sont cités, hein) C'est juste que bon, TRAQUENARD est tout de même un peu plus un film noir que ces trucs.

Sinon je voulais parler de BIG COMBO (Association Criminelle) 1955 de Joseph H. Lewis, déjà responsable d'un très bon GUN CRAZY.

Vu l'année le Film Noir est plutôt sur sa fin, et le code Hays part en miettes, d'où la dureté et la violence du film. L'histoire est simple et pas particulièrement tortueuse, c'est plutôt dans la caractérisation des personnages que le film est très bon. On y retrouve Lee Van Cleef dans le rôle d'un tueur à gages, accompagné d'un autre tueur, qui est son amant (le film est assez clair la-dessus) ; Brian Donlevy en bras-droit handicapé et donc lache ; Cornel Wilde en flic masochiste. Mais surtout le film vaut pour la présence de Richard Conte, que personellement j'adore (CRY OF THE NIGHT ), criminel qui essaye de se faire accepter dans un milieu qui n'est pas le sien, par l'intermédiaire de la jeune fille qu'il veut séduire et dont il est éperdument amoureux, la très jolie Jean Wallace (je ne vois pas trop ce qu'elle a fait d'autre par contre).

Le film propose plusieures scènes assez dérengeantes : une scène de "torture auditive", des ébats très physiques SPOILER d'ailleurs à un moment Richard Conte retourne la fille qu'il était en train d'embrasser et on voit sa bouche descendre le long de son dos jusqu'à... oui oui ses fesses, la caméra se recentre alors sur le visage de la fille qui gémit  8O le film est seulement de 1955 Fin SPOILER. Mais surtout pour ceux qui ont vu APPORTEZ-MOI LA TETE D'ALFREDO GARCIA, le plan final nihiliste est déjà présent dans ce film. Le film propose en plus quelques idées de réalisation reposant sur le son. C'est donc directement à ranger à côté de KISS ME DEADLY d'Aldrich pour le sadisme de la chose (c'est d'ailleurs la même année).

Au niveau du traitement de l'image, c'est différent du Aldrich (c'est sûrement en ça que le film est moins moderne que KISS ME DEADLY) Bon d'un autre côté vu que c'est une photo de John Alton (Raw Deal et T-Men de Mann entre autres) c'est superbe et on ne peut pas se plaindre.

BIG COMBO est donc pour le coup un pur film noir, les personnages sont tour à tour vicieux et impuissants, leurs faiblesses exacerbant leur méchanceté, une ville en noir et blanc, remplie d'ombres où on baise violemment, on torture, et on meurt. Yeah ! Ca vaut tous les Sin City réunis, facile  biggrin.gif !!!

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ygrael
Même si j'ai un faible pour Gun Crazy, je trouve The Big Combo vraiment excellent pour toutes les raisons que tu as cité. La scène que je préfère c'est le meurtre de Brian Donlevy. Celui ci se ballade avec Richard Conte (le premier essai de baiser le deuxième), tout autour d'eux n'est qu'obscurité et brouillard, puis, au loin,  une lumière, en fait Van Cleef qui s'allume une clope, celui-ci s'approche avec son boy friend, Donlevy exulte et menace Conte jusqu'au moment où mon premier ce rend compte que c'est lui le baisé et qu'il va y passer. Il supplit mais rien n'y fait, son destin est scellé. Conte se rapproche et lui dit : "je vais te faire une faveur, tu ne vas pas entendre les balles" puis il lui enlève son sonotone. plan sur le visage de Donlevy puis plan suggestif de Donlevy qui voit les machine guns cracher leurs pruneaux. Fondu au noir. Tout simple mais mortel d'efficacité.
Prosopopus
CITATION(ygrael)
Même si j'ai un faible pour Gun Crazy, je trouve The Big Combo vraiment excellent pour toutes les raisons que tu as cité. La scène que je préfère c'est le meurtre de Brian Donlevy. Celui ci se ballade avec Richard Conte (le premier essai de baiser le deuxième), tout autour d'eux n'est qu'obscurité et brouillard, puis, au loin,  une lumière, en fait Van Cleef qui s'allume une clope, celui-ci s'approche avec son boy friend, Donlevy exulte et menace Conte jusqu'au moment où mon premier ce rend compte que c'est lui le baisé et qu'il va y passer. Il supplit mais rien n'y fait, son destin est scellé. Conte se rapproche et lui dit : \"je vais te faire une faveur, tu ne vas pas entendre les balles\" puis il lui enlève son sonotone. plan sur le visage de Donlevy puis plan suggestif de Donlevy qui voit les machine guns cracher leurs pruneaux. Fondu au noir. Tout simple mais mortel d'efficacité.


Ouais voilà c'est ce plan qu'on retrouve dans APPORTEZ-MOI LA TETE D'ALFREDO GARCIA. Mais l'efficacité de la scène c'est de vraiment nous mettre à la place de Brian Donlevy, puisqu'au moment où les mitraillettes font feu on n'entend pas le bruit, puisque le personnage de Donlevy est sourd.

Bon GUN CRAZY est aussi sans problème un must de la série B noire et desespérée. Je préfère the BIG COMBO que je trouve plus exubérant dans sa présentation d'un univers sadique et sans espoir.

La scène du flingage de Donlevy est énorme, mais de toutes façons dès qu'il y a Richard Conte, ça dépote.

Pour moi ce mec est le meilleur acteur de film noir, avec Richard Widmark. Il a l'avantage d'être issu d'un milieu d'émigrés italiens, plutôt modeste ( ça j'en suis pas persuadé), et donc de coller tout à fait aux personnages qu'on lui propose, qui ont tous quelquechose à prouver ou qui essayent de s'insérer dans des milieux sociaux qui les rejettent. Il a une trogne légèrement marquée sans être trop caricaturale, il ressemble d'ailleurs pas mal à Dana Andrews, le côté italien en plus.  (C'est pas un hasard si Coppola lui a refillé un petit rôle dans le PARRAIN)

Il est très bon dans QUELQUE PART DANS LA NUIT de Mankiewicz, dans WHIRPOOL de Preminger, premier rôle dans le Dassin THIEVE's HIGHWAY (pas encore vu mais je m'en fais pas ça doit être du tout bon). Mais son rôle que j'ai préféré reste dans CRY OF THE CITY (et non CRY OF THE NIGHT comme je l'ai appelé dans un autre post), il y est tout simplement énorme, un bad guy romantique plutôt paumé, évoluant dans une ville froide et mouillée, au milieu de ses "amis", gangsters tordus et femme complêtement barrée. Par ailleurs ce film de Siodmak est un autre de mes musts. Richard Conte a fini dans la série B italienne des 70's, comme Joseph Cotten en gros, ça a du tout de même leur faire tout drôle.

D'ailleurs quels sont selon vous les meilleurs acteurs de Film Noir ?
Mon podium personnel c'est Richard Conte, Richard Widmark et Robert Mitchum.
ygrael
Bogart, Dennis O'Keefe, Mitchum, Widmark, Dana Andrews, Tom Neal, Lancaster a eu quelques bons rôle dans le style je crois. En fait je pense qu'y en a un paquet mais comme je suis un peu fatigué, je m'arrête là !
tonton
gros up
vu "force of evil" d'Abraham Polonsky.
On touche la perfection, scénario, dialogues, mise-en-scène, acteurs, musique, tout est mortel (à part la fin, un poil rapide). 6/6
Ne m'y connaissant pas des masses en film noir, je ne pourrais pas juger de l'importance du film dans le genre (d'après ce que j'ai compris le film joue pas mal sur les codes du genre), en tout cas ça me donne envie d'en voir d'autres.
Prochaine claque: Jules Dassin.
L'archiviste
CITATION(tonton @ 26 3 2007 - 09:24) *
vu "force of evil" d'Abraham Polonsky.
(...)
Ne m'y connaissant pas des masses en film noir, je ne pourrais pas juger de l'importance du film dans le genre

Meilleur film de tous les temps selon Joe Dante
wink.gif

et aussi, accessoirement, le film qui a valu à son réa et à son acteur de passer devant le tribunal des activités anti-américaines pour y voir leurs carrières brisées.
mad.gif
tonton
D'ailleurs Pierre Rissient revient sur ce blacklisting dans les bonus (que je n'ai pas encore eu le temps de voir).
tonton
vu "la cité sans voiles" (the naked city) de Jules Dassin:
un film qu'il fait plaisir de le voir. Excitant, jubilatoire, (surtout grâce au personnage espiègle joué par Barry Fitzgerald), en partie très beau (ce n'est pas un sans fautes: il y a quelques plans un peu foirés et quelques faux raccords), je ne me rends pas trop compte du défi technique que représentait le film à l'époque (tourné dans le rues de New York), mais le résultat est épatant. 5,5/6

"le secret derrière la porte" de Fritz Lang:
ce n'est pas vraiment un film noir, plutot un drame psychologique, mais c'est pas grave. Formellement impressionnant (dans sa première partie en tout cas), le film distille une ambiance à la fois glauque et onirique capable de foutre carrément les pétoches (la première scène dans la chambre 7 m'a bien scotchée). La fin m'a semblée un brun brouillone (ça va vite sans être forcément très clair, mais une seconde vision changera surement cette impression), mais ça claque: 5,5/6
McT
Un petit passage dans ce topic pour dire qu'hier soir j'ai vu The Big Heat (Reglement de comptes, en VF) de Fritz Lang, un bijou du film noir, avec des mégas couilles. Faut voir comment les femmes en prennent plein la tête, pour l'époque c'est hallucinant et rarement vu même dans un film de gangsters actuel. Je suis vraiment pas déçu, prochain achat : Le griffe du passé de Tourneur, et Un si doux visage de Preminger. Après je pense continué sur Force of evil de Polansky. Du tout bon...
Sanjuro
CITATION(McT @ 06 4 2007 - 22:03) *
prochain achat : Le griffe du passé de Tourneur


Celui là je l'ai découvert la semaine dernière et il est vraiment excellent.
Un pur film noir tortueux conforme à ce que j'en attendais (les 10 dernières minutes laissent sur le cul !)

Vu aussi The set-up (Nous avons gagné ce soir) et Gun crazy.
Le premier est un véritable tour de force narratif au final touchant et mettant en scène un match de boxe des plus anthologiques (j'adore le fait que parallèlement au combat, on suit aussi les réactions souvent cocasses d'une poignée de spectateurs). Quand à Gun crazy c'est tout simplement un sommet de série B nerveuse , désespérée ( le final -plastiquement superbe-, dans les marécages, où l'on se rend compte que la seule personne que tuera le "héros", est la femme qu'il aime ) et dénué du moindre temps mort. Une grosse claque !

(pas trop le temps de dévelloper mais c'est du tout bon)

Voila cool.gif
ygrael
CITATION(Sanjuro @ 06 4 2007 - 22:44) *
CITATION(McT @ 06 4 2007 - 22:03) *
prochain achat : Le griffe du passé de Tourneur


Celui là je l'ai découvert la semaine dernière et il est vraiment excellent.
Un pur film noir tortueux conforme à ce que j'en attendais (les 10 dernières minutes laissent sur le cul !)

Vu aussi The set-up (Nous avons gagné ce soir) et Gun crazy.
Le premier est un véritable tour de force narratif au final touchant et mettant en scène un match de boxe des plus anthologiques (j'adore le fait que parallèlement au combat, on suit aussi les réactions souvent cocasses d'une poignée de spectateurs). Quand à Gun crazy c'est tout simplement un sommet de série B nerveuse , désespérée ( le final -plastiquement superbe-, dans les marécages, où l'on se rend compte que la seule personne que tuera le "héros", est la femme qu'il aime ) et dénué du moindre temps mort. Une grosse claque !

(pas trop le temps de dévelloper mais c'est du tout bon)

Voila cool.gif


J'en connai un qui a acheté ce coffret non ?

Petite question, est ce que quelqu'un a déjà jeté un oeil a ce livre qui me fait de l'oeil mais qui est également assez reuche !
tonton
ha il faut que je me l'achète ce coffret films noirs

sinon, vu "les démons de la liberté" (brute force) de Jules Dassin:
film de prison extrêmement bien construit (les différents flashbacks sur les détenus), prenant, rageant (ça respecte simplement les codes du genre (question: quel film à posé les bases du film de prison?)), une belle brochette de personnages (le doc, en particulier), ça prend aux couilles.
Par contre, je ne saurais pas dire ce qui fait la spécificité du style de Dassin. Quelqu'un pourrait m'en dire plus?
5,5/6
Rinaldo
CITATION
vu "la cité sans voiles" (the naked city) de Jules Dassin:
un film qu'il fait plaisir de le voir. Excitant, jubilatoire, (surtout grâce au personnage espiègle joué par Barry Fitzgerald), en partie très beau (ce n'est pas un sans fautes: il y a quelques plans un peu foirés et quelques faux raccords), je ne me rends pas trop compte du défi technique que représentait le film à l'époque (tourné dans le rues de New York), mais le résultat est épatant. 5,5/6


Je serais pas aussi indulgent perso. Ok, c'etait un défi technique et du jamais vu pour l'époque, le film est assez intense mais la voix off du producteur plombe pas mal le film (on est loin de la voix rugueuse du narrateur de Baby Boy Frankie quoi), le remontage (dans le dos de dassin) n'est pas toujours heureux et j'ai un peu du mal avec la description des procédures policières (ça ressemble à un épisode des experts des années 40, même si Barry Fitzgerald est plutot bon). Dans le genre, je préfére Side Street de Mann qui s'est forcement inspiré du Dassin : Même ouverture, même type de narrateur (en moins relou), même extérieurs... mais avec une course poursuite en voiture assez fantastique.

Et puisqu'on parle du papa de joe, j'ai vu récemment les bas-fonds de Frisco. Surement pas un film aussi important que naked city mais c'est suffisament carré et âpre pour m'avoir laissé une meilleur impression. Ca parle d'un véteran qui veut faire fortune en convoyant des pommes pour les revendre au marché. Faites moi confiance, c'est plutôt bon (surtout si vous aimez les camions et les histoires de vengeance). Par contre le meilleur de tous (enfin tous ceux que j'ai vu) reste night and the city.
Prosopopus
Vu la remontée du topic je vais pouvoir parler de quelques films noirs vus récemment


Le moins convaincant pour commencer.

Don't bother to knock au titre français sympatique de troublez moi ce soir. Roy Ward Baker me semble plus inspiré à la hammer (et encore...). C'est plus dans la tendance psychologique du Film Noir, on dirait du mauvais Ophuls, Marylin Monroe joue une jeune femme psychologiquement fragile, un rôle de composition donc, et elle allume un Richard Widmark un peu perdu dans cette tentative lénifiante de faire monter le suspense.



Oh que oui ! Il vient de ressortir dans le coffret Carlotta. Du tout bon par Robert Siodmak, au top comme d'habitude (quoique j'ai vu le Cobra Woman dans le coffret et c'est tout de même assez pourri, style mauvais sérial). Ici pas de problème le film bénéficiant de la nouvelle d'Irish. Un homme est accusé d'avoir assassiné sa femme alors qu'il se trouvait avec une femme dans un music hall, seulement celle-ci est introuvable (la Phantom Lady donc). La thématique du double cher à Siodmak est là avec ce personnage de femme mystérieuse, Franchot Tone a un physique inquiétant. Un must.



Puisqu'on est dans Siodmak je continue avec ce Spiral Staircase même s'il s'agit plus d'un film d'horreur. Une jeune sourde se trouve mélée à une sombre histoire de meurtre dans un manoir inquiétant, du giallo avant l'heure. Des idées visuelles par pagaille, des vrais moments de trouille, une photographie superbe. Clairement un des meilleurs Siodmak pour ma part avec Cry of the City.



Retour sur du vrai film noir, l'histoire aurait pu faire un bon De Palma, le film est pas mal même s'il n'exploite pas à fond les possibilités du scénario.



Born to Kill de Wise, celui-là c'est du vénéneux, des personnages veuls et méprisables dans un scénario tortueux. Lawrence Tierney joue un pourri total, fier de sa fausse virilité, sa méchanceté cachant son impuissance.

Sinon effectivement Thieves Highway c'est du tout bon, un film nerveux teinté de social avec un Richard Conte phénoménal comme d'habitude. Nous avons gagné ce soir c'est pareil, par contre c'est moi ou Robert Ryan boxe comme une merde ? Le Violent de Ray, exact opposé du Baker, où quand le côté psychologique, dans ce cas même psychanalitique est parfaitement géré avec un Bogart bien torturé.

Flying Totoro
CITATION(Rinaldo @ 09 4 2007 - 01:03) *
CITATION
vu "la cité sans voiles" (the naked city) de Jules Dassin:
un film qu'il fait plaisir de le voir. Excitant, jubilatoire, (surtout grâce au personnage espiègle joué par Barry Fitzgerald), en partie très beau (ce n'est pas un sans fautes: il y a quelques plans un peu foirés et quelques faux raccords), je ne me rends pas trop compte du défi technique que représentait le film à l'époque (tourné dans le rues de New York), mais le résultat est épatant. 5,5/6


Je serais pas aussi indulgent perso. Ok, c'etait un défi technique et du jamais vu pour l'époque, le film est assez intense mais la voix off du producteur plombe pas mal le film (on est loin de la voix rugueuse du narrateur de Baby Boy Frankie quoi), le remontage (dans le dos de dassin) n'est pas toujours heureux et j'ai un peu du mal avec la description des procédures policières (ça ressemble à un épisode des experts des années 40, même si Barry Fitzgerald est plutot bon). Dans le genre, je préfére Side Street de Mann qui s'est forcement inspiré du Dassin : Même ouverture, même type de narrateur (en moins relou), même extérieurs... mais avec une course poursuite en voiture assez fantastique.

Et puisqu'on parle du papa de joe, j'ai vu récemment les bas-fonds de Frisco. Surement pas un film aussi important que naked city mais c'est suffisament carré et âpre pour m'avoir laissé une meilleur impression. Ca parle d'un véteran qui veut faire fortune en convoyant des pommes pour les revendre au marché. Faites moi confiance, c'est plutôt bon (surtout si vous aimez les camions et les histoires de vengeance). Par contre le meilleur de tous (enfin tous ceux que j'ai vu) reste night and the city.


Exactement tout pareil, j'aurais pas écrit autre chose (enfin si : j'aurais rajouté une phrase sur Mon Voisin Totoro, je me démerde toujours pour caser une phrase sur ce chef d'oeuvre grandiose et épique). Night and the City c'est le Totoro du film noir : la perfection absolue de la mise en scène, la noirceur inégalée de ses personnages, la grosse claque tichoux dantaface ! (la seule chose qui fait un peu bizarre c'est les scènes avec Gene Tierney et le voisin sympa, tout ce qui touche à l'humanité et à l'espoir apparait hors sujet dans ce film).
tonton
CITATION(Flying Totoro @ 13 4 2007 - 10:01) *
CITATION(Rinaldo @ 09 4 2007 - 01:03) *

Et puisqu'on parle du papa de joe, j'ai vu récemment les bas-fonds de Frisco. Surement pas un film aussi important que naked city mais c'est suffisament carré et âpre pour m'avoir laissé une meilleur impression. Ca parle d'un véteran qui veut faire fortune en convoyant des pommes pour les revendre au marché. Faites moi confiance, c'est plutôt bon (surtout si vous aimez les camions et les histoires de vengeance). Par contre le meilleur de tous (enfin tous ceux que j'ai vu) reste night and the city.


Exactement tout pareil, j'aurais pas écrit autre chose (enfin si : j'aurais rajouté une phrase sur Mon Voisin Totoro, je me démerde toujours pour caser une phrase sur ce chef d'oeuvre grandiose et épique). Night and the City c'est le Totoro du film noir : la perfection absolue de la mise en scène, la noirceur inégalée de ses personnages, la grosse claque tichoux dantaface ! (la seule chose qui fait un peu bizarre c'est les scènes avec Gene Tierney et le voisin sympa, tout ce qui touche à l'humanité et à l'espoir apparait hors sujet dans ce film).


c'est mon prochain Dassin (en plus j'adore les Forbans)
Totoro, au passage, tu voudrais pas expliquer "la perfection absolue de la mise en scène" de Night and the city dans le fabuleux topic sur la mise en scène et le montage?
Flying Totoro
CITATION(tonton @ 13 4 2007 - 10:10) *
Totoro, au passage, tu voudrais pas expliquer "la perfection absolue de la mise en scène" de Night and the city dans le fabuleux topic sur la mise en scène et le montage?


Tu as peu de chances de voir un post de plus de quatres lignes de ma plume dans un avenir proche : je suis débordé (la lutte contre l'infâmie moustachue est un combat de chaque instant !)
tonton
CITATION(Flying Totoro @ 13 4 2007 - 10:35) *
CITATION(tonton @ 13 4 2007 - 10:10) *
Totoro, au passage, tu voudrais pas expliquer "la perfection absolue de la mise en scène" de Night and the city dans le fabuleux topic sur la mise en scène et le montage?


Tu as peu de chances de voir un post de plus de quatres lignes de ma plume dans un avenir proche : je suis débordé (la lutte contre l'infâmie moustachue est un combat de chaque instant !)


(je suis sûr que si je te demande d'expliquer la puissance de la mise-en-scène de "mon voisin Totoro", tu prendra le temps)

(hs, toujours: c'est normal si je n'arrive pas à t'envoyer de MP?)
Flying Totoro
CITATION(tonton @ 13 4 2007 - 10:47) *
(je suis sûr que si je te demande d'expliquer la puissance de la mise-en-scène de "mon voisin Totoro", tu prendra le temps)

(hs, toujours: c'est normal si je n'arrive pas à t'envoyer de MP?)


Mon Voisin Totoro a atteint une telle perfection qu'elle défie toute analyse voyons !

(oui c'est normal, suite à de multiples MP de menaces signés Un plombier anonyme qui se peigne la moustache en brulant des totoros en peluche, j'ai préféré supprimer cette option)
tonton
CITATION(Flying Totoro @ 13 4 2007 - 12:30) *
(oui c'est normal, suite à de multiples MP de menaces signés Un plombier anonyme qui se peigne la moustache en brulant des totoros en peluche, j'ai préféré supprimer cette option)


(bon ben tu m'obliges à continuer le HS: salle Pleyel, le 9 mai, tu y seras?)
(il a l'air infâme ce plombier)

ygrael


Prosopopus en parle un peu plus haut, Carlotta nous a sortie un joli coffret tout beau sur Robert Siodmak, je n'ai eu que le temps de (re)voir The Killers et autant dire que ça poutre sévère. Rien que la première scène (l'arrivée des tueurs en ville et le meurtre de Lancaster) donne le ton, ou plutôt la couleur LE NOIR, un noir d'encre oppressant et ténébreux. Siodmak utilise avec une grande intelligence une photo expressionniste, sublimé par des cadres et des mouvements de caméra d'une grande rigueur, qui semble prendre les personnages principaux dans les mailles d'un destin forcement fatal, Ole (Lancaster) l'ancien boxeur maudit, Reardon (Edmond O'Brien) enquêteur au assurance fasciné par le destin d'Ole et surtout par Kitty (Ava Gardner) la femme fatale pour qui Ole perdra tout.
Le scénario utilise la même structure en flash back que celui de Citizen Kane, renforçant encore davantage cette aura de mystère qui plane sur tout le métrage, renforcé par une photo clair-obscur vraiment magnifique et surtout par la sublime Ava Gardner, incarnation véritablement ultime de la femme fatale. C'est aussi l'occasion de dire a quel point Lancaster s'impose vraiment comme un grand acteur, subtile mélange entre un physique imposant et une gueule de dur qui trahit néanmoins cette fragilité qui donne toute sa crédibilité a son personnage, magnifique archétype du loser.
The Killers c'est cash la grande classe/6 et ça rejoint direct tous les Quand la Ville Dort, Detour, Nous avons gagné ce soir, Night and the City, Scarlet Street, Raw Deal ou Force of Evil au panthéons des grands Films Noirs.



A noter que Carlotta sortira en Novembre la parait-il excellentissime version de 1964 de The Killers, réalisé par Don Siegel avec Lee Marvin, John Cassavetes, Angie Dickinson et en Juillet Ministry of Fear de Fritz Lang, The Glass Key de Stuart Heisler et The Big Clock de John Farrow.
bluesbro.gif
profondo rosso
CITATION(ygrael @ 15 4 2007 - 16:49) *
A noter que Carlotta sortira en Novembre la parait-il excellentissime version de 1964 de The Killers, réalisé par Don Siegel avec Lee Marvin, John Cassavetes, Angie Dickinson


excellente nouvelle ça ce remake est une petite bombe bluesbro.gif
Prosopopus
CITATION(ygrael @ 15 4 2007 - 16:49) *



A noter que Carlotta sortira en Novembre la parait-il excellentissime version de 1964 de The Killers, réalisé par Don Siegel avec Lee Marvin, John Cassavetes, Angie Dickinson et en Juillet Ministry of Fear de Fritz Lang, The Glass Key de Stuart Heisler et The Big Clock de John Farrow.
bluesbro.gif


Le remake par Siegel est effectivement très bon, surtout pour un film tv (je crois)! Sur le coffret je ne sais pas si tu connaissais Phantom Lady mais c'est aussi très très bon. Peut-être que l'histoire est moins sombre, Phantom Lady faisant plus polar à l'ancienne, avec son enquête plus "traditionnelle" (sans que ce soit péjoratif). Siodmak transcende tout ça avec des éclairages et des plans toujours expressionistes.
Par contre j'aimerai bien avoir ton avis sur le Cobra Woman. J'en attendais beaucoup et j'ai été cruellement déçu, pas sadique pour un sou, morne, assez cheap. Pourtant Siodmak pouvait faire des films colorés et enlevés, comme celui avec Lancaster. Dans les bonus il est expliqué que Siodmak se foutait un peu du film, et cela se ressent...
pour finir sur Siodmak, si tu n'as pas vu The Spiral Staircase c'est un achat obligatoire !
ygrael
Salut Proso (ça fait un bail dit donc)

Je n'ai pas encore vu Phantom Lady (sans doute ce soir) par contre je ne suis pas trop surprit par ton avis sur Cobra Woman, j'y ai jeté un coup d'oeil et cela ressemblait plus a une de ces sucreries qu'hollywood produisait en masse qu'au Tigre du Bengal. The Spiral Staircase (tu m'as donné envie de le voir wink.gif) est déjà sur ma liste d'achat, juste a coté de Criss Cross qui m'a l'air très bien. Par contre, y a un Lang qui sort chez Wildside, House by the River. Tu l'as déjà vu ?... j'avoue que je suis très curieux.
Prosopopus
CITATION(ygrael @ 16 4 2007 - 22:08) *
Salut Proso (ça fait un bail dit donc)

Je n'ai pas encore vu Phantom Lady (sans doute ce soir) par contre je ne suis pas trop surprit par ton avis sur Cobra Woman, j'y ai jeté un coup d'oeil et cela ressemblait plus a une de ces sucreries qu'hollywood produisait en masse qu'au Tigre du Bengal. The Spiral Staircase (tu m'as donné envie de le voir wink.gif) est déjà sur ma liste d'achat, juste a coté de Criss Cross qui m'a l'air très bien. Par contre, y a un Lang qui sort chez Wildside, House by the River. Tu l'as déjà vu ?... j'avoue que je suis très curieux.


House by the River est un film noir particulier. L'époque choisie est la fin du XIXème ou le début du XXème, en cela le film rappelle le Gaslight de Cukor. C'est par ailleurs très sombre mais le portrait psychanalitique d'un tueur est un thème récurrent pour Lang. C'est très cauchemardesque et donc assez proche du Secret derrière la porte. Perso j'aime beaucoup... et je pense que ça sera un achat prochain puisque que je l'ai dans une copie approximative du cine-club. Ils prévoient d'autres films noirs chez Wild Side ?

Cobra Woman effectivement j'avais peut-être trop le tigre du bengale en tête et Criss cross pareil il est quelque part sur l'océan.
ygrael
CITATION(Prosopopus @ 16 4 2007 - 23:50) *
CITATION(ygrael @ 16 4 2007 - 22:08) *
Salut Proso (ça fait un bail dit donc)

Je n'ai pas encore vu Phantom Lady (sans doute ce soir) par contre je ne suis pas trop surprit par ton avis sur Cobra Woman, j'y ai jeté un coup d'oeil et cela ressemblait plus a une de ces sucreries qu'hollywood produisait en masse qu'au Tigre du Bengal. The Spiral Staircase (tu m'as donné envie de le voir wink.gif) est déjà sur ma liste d'achat, juste a coté de Criss Cross qui m'a l'air très bien. Par contre, y a un Lang qui sort chez Wildside, House by the River. Tu l'as déjà vu ?... j'avoue que je suis très curieux.


House by the River est un film noir particulier. L'époque choisie est la fin du XIXème ou le début du XXème, en cela le film rappelle le Gaslight de Cukor. C'est par ailleurs très sombre mais le portrait psychanalitique d'un tueur est un thème récurrent pour Lang. C'est très cauchemardesque et donc assez proche du Secret derrière la porte. Perso j'aime beaucoup... et je pense que ça sera un achat prochain puisque que je l'ai dans une copie approximative du cine-club. Ils prévoient d'autres films noirs chez Wild Side ?

Cobra Woman effectivement j'avais peut-être trop le tigre du bengale en tête et Criss cross pareil il est quelque part sur l'océan.


Vu Phantom Lady et effectivement c'est vraiment EX-CE-LLENT, pas exactement le même niveau qu'un The Killers mais pas très loin derrière, j'essaierai d'écrire une petite bricole quand j'en aurai le temps. House by the River (tu m'as grave mis la pression là) sort le 23 Mai dans une édition double mais je n'ai rien lu sur l'éventuel sortie d'autre Films Noirs. Par contre j'ai entendu dire que Wildside avait signé un gros deal aux US pour quelques chose d'assez enorme mais dont ils gardent le secret et qui concerne plutôt le planning de 2008 mais je n'ai pas la moindre idée si cela a un rapport avec le Film Noir.
tonton
vous n'auriez pas un truc, un tips, une astuce pour gagner au loto? Nan mais parce que ma shopping list s'allonge de jour en jour et je ne vois pas trop comment m'en sortir sans passer par la prostitution.
(ygrael, pour le deal de wild side, a priori ça n'aura rien à voir avec des films noirs, ils annoncent ça comme un équivalent américain de leur collection "shaw brother", on n'en sait pas plus pour l'instant, mais vu leur façon de "suivre" Tarantino, j'ai le pressentiment que ça va plutôt être une collection genre "les films qui ont influencé Grindhouse"> à voir)
Rinaldo
Rah je suis faible. A cause de vous, j'ai craqué sur le dvd de the killers. Mais je regrette pas ma vhs pourrie. Surtout qu'on a droit à la nouvelle d'Hemingway et au court-métrage de fin d'étude de Tarkovski. C'est sympa de pouvoir comparer les différences de mises en scenes (et d'intentions de départ). Faudrait en parler sur le topic de Tonton mais là j'ai la flemme.
tonton
CITATION(Rinaldo @ 19 4 2007 - 21:16) *
Faudrait en parler sur le topic de Tonton mais là j'ai la flemme.



ha non, je n'accepte pas les excuses types "flemme", "trop de taff" ou encore "je préfère caresser ma grosse peluche". Hop, au boulot.
maitrewong
y a bcp de titres de films qui ont été évoqués dans ce topic, et je ne sais sur le ou lesquels me ruer. Cette question s'adresse donc aux spécialistes : si vous ne deviez retenir qu'un film, qui offre une vision globale, et la mieux possible, du genre, lequel serait-ce ?
Prosopopus
Ca dépend en fait... soit tu choisis l'aspect le plus dur du film noir et tu t'orientes vers des films urbains et nerveux, soit tu choisis l'aspect plus fantasmagorique et tu t'orientes vers les films les plus inspirés par l'expressionisme allemand. En plus tu as les classiques.
Pour partir sur de bonnes bases, je dirais tout de même Le Grand Sommeil, film phare du genre, avec le couple mythique Bogart/Bacall, un scénario d'après le livre de Chandler, une histoire incompréhensible et volontairement tortueuse, Bogart est lui-même complêtement perdu dans le film, puis Hawks quoi.
Pour continuer Laura de Preminger, qui est accessoirement un des plus beaux films qui soient, une histoire impeccable, un autre couple mythique Andrews/Tierney et c'est une des plus belles ouvertures que j'ai pu voir : "I shall never forget this week-end, the week-end Laura died".
Pour l'aspect urbain ou vraiment polar je dirais The Big Combo/Association criminelle de Lewis ou surtout Kiss me deadly d'Aldrich. Pour l'aspect plus fantasmagorique, The Killers qui vient de sortir est un bon exemple.

Après trouver UN film résumant tous les éléments du genre me semble difficile. la définition même du genre est difficile, d'ailleurs quand j'oppose le côté sec et l'aspect fantasmagorique c'est pas tout à fait évident, un film comme Kiss me deadly réserve sa part de visions cauchemardesques. En fait si opposition il y a elle serait plutôt entre des films qui sont clairement des polars, avec enquête, rebondissements, etc. (style The Maltese Falcon) et ceux qui sont plus dramatiques (style Mildred Pierce).

En fait la bonne solution serait de voir un film de chacun des maîtres du genre donc un Lang (The Big Heat mon sommet personnel), un Siodmak (The Killers), un Preminger (Laura), un Hathaway (The Dark Corner/L'impasse Tragique), un Dassin (Thieves Highway).

La plupart de ces films se trouvent en Zone2, sauf Thieves Highway et The Big Heat qui sont en Z1

De toutes façons le Film Noir c'est perles après perles donc t'as pas fini d'être emmerdé.
Donc je dirais Laura pour rentrer dans le truc, et parce que c'est, au-delà du genre, un classique et après, The Big Heat de Lang, sommet de violence, de polar sec et nerveux (terme galvaudé au possible mais pour le coup c'est vrai) avec Lee Marvin en truand sadique et Glenn Ford en flic acharné. Le thème de la vengeance est extrémement bien traité (mais Lang commençait à avoir l'habitude). C'est juste le monument du hard-boiled, antithèse parfait d'un Sin City (ce film est juste vingt fois plus éprouvant). Rien que l'accroche : "Somebody's going to pay, because he forgot to kill me."

Je pense qu'ygraël pourrait t'en conseiller deux trois aussi...
Waco
(bienvenue à toi maitrewong)

Pour ta question, il n'est effectivement pas évident d'y répondre tellement les bombes abondent dans ce genre. M'enfin bon, la sélection faite par Prosopopus est irréprochable et tu peux donc te jeter les yeux fermés sur n'importe lequel des films cités dans son post.

Et au cas où, il n'est peut-être pas inutile de rappeler la liste établit par Starnek en ouverture de son topic :
CITATION
- Le faucon Maltais de John Huston (1941)
- L'ombre d'un doute d'Alfred Hitchcock (1943)
- Double Indemnity / Assurance sur la mort de Billy Wilder (1943)
- Laura d'Otto Preminger (1944)
- Le grand sommeil d'Howard Hawks (1946)
- Gilda de Charles Vidor (1946)
- The Killers de Robert Siodmak (1946)
- Notorious d'Alfred Hitchcock (1946)
- Le facteur sonne toujours deux fois de Tay Garnett (1946)
- Kiss of Death d'Henry Hathaway (1947)
- Out of the past / la griffe du passé de Jacques Tourneur (1947)
- Key Largo de John Huston (1948)
- La dame de Shanghai d'Orson Welles (1948)
- The asphalt jungle / quand la ville dort de John Huston (1950)
- Night and the City / les forbans de la nuit de Jules dassin (1950)
- Sunset Boulevard de Billy Wilder (1950)
- The Big Heat / Réglements de compte de Fritz Lang (1953)
- Kiss me deadly / en quatrieme vitesse de Robert Aldrich (1955)
- The Killing / L'ultime razzia de Stanley Kubrick (1956)
- Touch of evil / la soif du mal d'Orson Welles (1958)
- Vertigo / Sueurs Froides d'Alfred Hitchcock (1958)

Une liste définitive pour moi (et pour la plupart des personnes présentes sur le topic je pense).
Sinon, j'ai une petite faiblesse pour The asphalt jungle, l'un des tout meilleur film du gigantesque John Huston. Je sais qu'il n'est pas considéré à proprement parlé comme un film noir à 100% (l'histoire est loin d'être tortueuse par exemple) mais il dégage tout de même une ambiance bien particulière qui fait qu'on a là à faire à bien plus qu'à un film mettant en scène des gangsters.
ygrael
Proso m'as grillé sur pas mal de films mais je citerai Kiss me deadly(En quatrième vitesse) du grand Bob qui est une énorme bombe, une sorte de film de transition entre la noirceur du film noir des années 45/55 et ce qui va suivre, un cinéma criminel plus violent, plus rapide et plus cynique. Detour d'Edgar g. Ulmer une petite série B vraiment génialissime qui en remonte aux plus grands, une perle d'un noir profond dont le "héros" peut être considéré comme l'archétype ultime du looser du film noir. Force of Evil (l'enfer de la corruption) d'Abraham Polonsky, une vision sans concession de la corruption et de ces ravages, noir et émouvant.
Sinon, je recommande assez chaudement T-Men (la Brigade du suicide) et Raw Deal (Marché de brutes) tout deux d'Anthony Mann. Ce ne sont pas proprement parler des chefs d'oeuvres (quoique) mais vu la qualité des métrages, ce serait vraiment dommage de passer a coté. Shock Corridor de Sam Fuller qui se place tout juste a coté de Kiss me deadly en matière de coupdeboullage intensif et aussi en raison de certains thèmes communs, la paranoïa anti-coco entre autre. Y a aussi Phantom Lady qui est vraiment extraordinaire. Et puis y a aussi..., ...., ................................................................................
........

Si t'associe les films déjà cités par Proso, Waco et Starnek et les quelques que j'ai pu te citer tu auras de grande heures de visionnages devant toi !
Et si tu tombe sur une bombe, n'hésite pas a venir en parler hmm !

(tout les films cités sont dispo en zone 2 et pour pas cher dans la grande majorité des cas)
Prosopopus
CITATION(ygrael @ 20 4 2007 - 21:43) *
Force of Evil (l'enfer de la corruption) d'Abraham Polonsky, une vision sans concession de la corruption et de ces ravages, noir et émouvant.


C'est marrant celui-là j'ai eu plutôt du mal, pourtant je reconnais son importance du point de vue social et de la dénonciation de la corruption (d'un autre côté c'est un peu le cas dans 80% des films noirs). Mais je ne sais pas, j'ai vraiment pas accroché, faut sûrement que je le revois vu que c'est une réference pour pas mal de monde.

Par contre Detour c'est effectivement un must de noirceur qui dans le style dramatique rejoint le Facteur de Tay Garnett, en plus concis. Schock Corridor, vu aussi il y a peu (merci wild side) et effectivement c'est un uppercut violent, tous les maux de l'amérique sont étalés en quelques séquences prenantes, le noir mettant une capuche du KKK ! (c'est aussi grace à ce film que j'ai enfin compris ce que voulait dire Ku Klux Klan) Par contre je l'aurais pas trop catégorisé comme Film Noir de peur de me faire encore tapper sur les doigts pour ma vision extensive du genre, mais je suis d'accord avec toi, les ramifications sont évidentes. Je ne sais pas si tu as vu les bonus du dvd mais en plus dans les quelques images de Fuller tu découvres un mec assez extraordinaire, en plus son dernier projet aurait pu être terrible vu qu'il voulait réaliser une bio de Balzac.

Pour la liste citée par Wacco c effectivement du tout bon même si je remplacerais Kiss of Death par The Dark Corner du même Hathaway, peut-être moins connu mais je trouve meilleur (en fait j'aime pas trop Victor Mature), et Vertigo là pour le coup j'ai vraiment du mal à le considérer comme un film noir. Je sais cette discussion est stérile mais toujours amusante "si c'en est ! nan c'en est pas !"

Sinon à force d'en parler bah j'ai bien été obligé de le revoir.



The big heat c'est la chaise électrique, celle sur laquelle Dave Bannion veut faire passer toutes ces enflures qui ont tué sa femme.

Glenn Ford joue un flic dur à cuire ayant des démélées avec le chef du crime organisé, Lagana, devenu homme politique respectable à coups de meurtres et de corruption. En voulant se débarasser de ce flic géneur les hommes de Lagana tuent sa femme. Enragé et cherchant vengeance Bannion rend son badge, mais garde son arme, et part en chasse...

L'histoire est des plus basique, mais le scénario est impeccable. Les dialogues sont particulièrement bien écrits "The main thing is to have the money. I've been rich and I've been poor. Believe me, rich is better."

Le film s'ouvre sur un suicide, introduction parfaite à un monde vicié et corrompu, où les hommes politiques sont d'immondes pourris. The Big Heat fait partie de la frange la plus pessimiste de la filmo de Lang, ici pas de salut en dehors de son foyer, la vie sociale est une impasse et tout le monde doit s'isoler pour vivre. Le film est assez clair sur ce point puisque la vie de famille de Bannion est mise en opposition avec son travail et les brutes qu'il cotoie. Les séquences avec sa femme sont plutôt courtes mais en à peine une demi-douzaine de minutes Lang réussi à vraiment retranscrire la complicité entre Bannion et sa femme pour mieux nous retourner à la mort de celle-ci. A partir de ce moment on suit Bannion dans l'espoir de le voir dézinguer tous les responsables de ce meurtre. Mais Lang est suffisamment intelligent pour ne pas s'arrêter là et le déroulement du film nous amène à douter des actions de Bannion qui provoquent une suite de drames. Bannion est un homme ordinaire avec ses préjugés et ses faiblesses, il n'a que mépris pour les femmes de "mauvaise" vie et se montre de nombreuses fois borné et bas du front (c'est un peu Hartigan en fait). Solitaire et paranoïaque il rejette l'aide de ses rares alliés. Lang nous dresse le portrait d'un homme en pleine rédemption.
Les femmes souffrent puisqu'elles sont torturées, tuées, violentées, Gloria Grahame est ébouillantée par du café brulant que son ami, Lee Marvin, bras droit sadique de Lagana lui lance au travers du visage.


Glenn Ford est... le Punisher

Il est intéressant de noter que ce film va paver la voie pour toute une série de films construits autour du même thème de la vengeance d'un homme ordinaire isolé par une société oppressante. Finalement le film suit la même trame que celle d'un paquet de polars italiens des 70's (en mieux tout de même faut pas déconner), mais les liens à l'inspecteur Harry ou à d'autres films sur la corruption comme Serpico peuvent être justifiés.

Sinon juste, Lang le considérait comme un de ses films les plus réussis de sa période américaine et il avait foutrement raison.

profondo rosso

Vu ceci aujourd'hui plutôt pas mal


Feux Croisés (Crossfire) de Edward Dmytryk (1947)


Nous sommes au sortir de la deuxième guerre mondiale aux USA. Enquêtant sur l'assassinat d'un ancien combattant juif, le capitaine Finlay (Robert Young) apprend que la victime a passé ses dernières heures avec trois soldats en permission, Monty Montgomery (Robert Ryan), Floyd Bowers et Arthur Mitchell dont le portefeuille a été retrouvé près du cadavre. Mais Finlay rencontre le sergent Keeley (Robert Mitchum) qui est persuadé de l'innocence de Mitchell..

Sous l'intrigue et l'ambiance de film noir plutôt original puisque se déroulant dans le cercle militaire (avec une un récit qui se dévoile à travers plusieurs flashback) un portrait de l'Amérique post deuxième guerre mondiale peu reluisant avec ses soldats complètement paumés et livrés à eux même et aussi une dénonciation de l'antisémitisme ordinaire bien vue pour l'époque. Quelques défauts néanmoins le spectateur a toujours deux longueurs d'avance sur l'enquête en court, ce n'est pas trop dérangeant au début mais ça tourne serieusement en rond lorsque l'heure des révélations se fait sentir. Sinon pour un spectateur d'aujourd'hui le message contre l'antisémitisme peut sans doute paraitre un peu scolaire par moment avec ses long tunnels de dialogues moralisateurs comme lorsque l'inspecteur veut obtenir l'aide d'un jeune soldat craintif. Excellent cast, Robert ryan est bien flippant en soldat raciste enclin au débordement de violence, et Robert Mitchum comme d'habitude la grande classe. 4,5/6

ouaisbiensur
Après le matage quasi-successif de Force of evil, Detour et Kiss me Deadly (peut-être mon préféré, rien que pour l'impression de détermination et de puissance inarrêtable dégagée par le perso de Mick Hammer dès qu'il apparaît à l'image), ce topic devrait être déclaré d'intérêt public
maitrewong
merci à tous, je vais m'empresser d'en chercher quelques-uns !
babarorhum
J'ai regardé y a pas si longtemps les Forbans de la nuit de Jules Dassin, et perso j'ai pas trouvé ça terrible. Un rythme longuet, meme si le scénar à l'origine est sympathique. C'est loin d'etre un sommet du genre.
ygrael
This Gun for Hire (Tueur a gages) de Franck Tuttle.


Dans une chambre d'hôtel miteuse un homme se réveille, prend un morceau de papier sur lequel est indiqué un rendez vous. Il met son imper, se coiffe de son chapeau et donne a manger a un chat errant. Une femme de ménage rentre dans la chambre et chasse l'animal, l'homme la gifle violemment, quitte la chambre et se rend a son rendez vous. Il s'appelle Philip Raven. Une autre chambre, Raven est en compagnie d'un homme et de sa secrétaire, la tractation entre les deux hommes tourne court, Raven sort un flingue, descend l'homme et la secrétaire. Il le fait froidement et n'exprime que la satisfaction du travail bien fait car Raven est un tueur a gages.

Le clair obscur et musique jazzy sont omniprésents, les 5 premières minutes de This Gun for Hire semble résumer a elles seules toute l'imagerie du film noir et il ne manque a ce tableau que la femme fatal qui ne fera son apparition que bien plus tard. Bien que placé en quatrième place du générique, Alan Ladd dont c'est le premier grand rôle crève littéralement l'écran dans le rôle de Raven, tueur silencieux, presque fantomatique, et névrosé. Le problème de This Gun c'est qu'il n'est jamais vraiment a la hauteur de sa formidable introduction. Sur une trame devenu classique, celui du tueur qui poursuit ces employeurs suite a un piège tendu par ces derniers afin de se débarrasser de lui, est greffé une histoire d'espionnage mal venue et pour tout dire complètement artificiel.
Très étrangement, j'ai parfois eu l'impression d'y voir un faux film noir ou plutôt un film noir inversé. La femme fatal (sublime Veronica Lake) n'en ai pas vraiment une et au lieu d'emmener le personnage principal, Raven et non le flic interprété par le fade Robert Preston pourtant en haut de l'affiche, vers un destin funeste celui ci se retrouvera presque amendé de ces actes par un acte dont le patriotisme parait un peu déplacé, voir ridicule d'autant que ces éléments prennent la place de ce qui aurait vraiment été interessant a traiter, la personnalité de Raven et ampute This Gun d'une partie de son concept hardboiled.
Pourtant rien n'y fait, Ladd transpire de charisme et chacune de ces apparition donne des frissons et on comprend pourquoi Melville prit ce film en modèle pour faire son Samouraï qui n'est finalement qu'une variante, un remake épuré de ces intrigues d'espionnage/politiques et poussant jusqu'à une quasi abstraction le concept de tueur solitaire d'autant que Raven semble être le prototype cinématographique de tout les tueurs a gages qui lui ont succédés.
This Gun for Hire reste un film a voir grâce au couple Ladd/Lake mais aussi pour sa photo en clair obscure dont les penchants expressionnistes ressortes par moment et une réal sans génie mais très efficace qui fait passer la pilules aux défauts purement scénaristique du film et bien sûr pour sa très quintescentielle introduction.



4/6

(dispo en DVD Z1 chez universal et Z2 chez Opening)
Sanjuro
Vu Kiss me deadly (AKA En quatrième vitesse).

Une bombe ! Un très grand polar "badass" porté par un excellent anti-héros qui ne fait pas dans la dentelle (magnifiquement interprété par Ralph Moeller... Euh Meeker, désolé...), une ambiance envoûtante (rien que la scène d'auto stop, au tout début, prend à la gorge), des enjeux énormes, des seconds rôles savoureux, des salves de violence sadique carrément suprenantes pour l'époque (la fameuse scène de torture fait l'effet d'un éléctrochoc... Bien qu'elle soit en hors champ) et, surtout, un final dantesque dont la mise en image, à la lisière du fantastique pur et dur, à sans aucun doute traumatisé Steven Spielberg qui le citera ouvertement lors du climax des Aventuriers de l'arche perdue.

C'est chouette, en ce moment j'enchaîne les putains de bons films/6 !

Voila
Flying Totoro
CITATION(ygrael @ 17 4 2007 - 00:45) *
Vu Phantom Lady et effectivement c'est vraiment EX-CE-LLENT, pas exactement le même niveau qu'un The Killers mais pas très loin derrière, j'essaierai d'écrire une petite bricole quand j'en aurai le temps. House by the River (tu m'as grave mis la pression là) sort le 23 Mai dans une édition double mais je n'ai rien lu sur l'éventuel sortie d'autre Films Noirs. Par contre j'ai entendu dire que Wildside avait signé un gros deal aux US pour quelques chose d'assez enorme mais dont ils gardent le secret et qui concerne plutôt le planning de 2008 mais je n'ai pas la moindre idée si cela a un rapport avec le Film Noir.


Siodmack est assez constant dans ses films noirs. Dans la catégorie "presque noir" (ça se passe à Londres au début du XXè !) essaye the Suspect avec Charles laughton, tourné à peu près à la même époque que The Killers & co.
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