Nicødemus
06 12 2005 - 17:05
Encore une fois j'ai cherché, et je n'ai point trouvé de topic sur ce pure film du grand Terry Gilliam...
Je me le suis rematté l'autre jour, et je le trouve toujours aussi terrible...
... et Brad Pitt me fait toujours autant halluciner... et mourir de rire...
C'est un très bon film, un cercle vicieux qui est un élément clé de la littérature de science fiction. Terry Gillam était encore en état de grâce à cette époque là.
CITATION(Elric)
C'est un très bon film, un cercle vicieux qui est un élément clé de la littérature de science fiction. Terry Gillam était encore en état de grâce à cette époque là.
Un putain de bon Gilliam...
Je l'ai vu y a environ 10 ans, faudrait que je remette la main dessus. Pour le moment, je vois pas ce que je peux rajouter, désolé, ce film méritait mieux comme post!
Vif-Bronze
06 12 2005 - 23:37
Un des mes films préférés. :oops:
Bruttenholm
07 12 2005 - 08:18
Un bon Gilliam qui était dans la veine d'un Philip K. Dick avant que ça devienne à la mode (Gilliam a toujours voulu adapter philip k. dick et il semblerait qu'il ait une adaptation officielle dans ses cartons)... A part ça, un truc que je me suis toujours demandé : les girafes qu'on voit de loin à la fin sont en synthèse, non ? (le vol d'oiseau, c'est clair que oui) Juste pour signaler qu'on fait toujours de Gilliam un MacGyver du cinéma qui se débrouille avec ses bouts de ficelle mais, pour le coup, il était précurseur.
Vermithrax Pejorative
07 12 2005 - 08:50
A voir surtout (et disponible sur une édition double zone 2): "The Hamster Factor", making of anti-langue de bois de Fulton et Pepe, qui se rendront responsable par la suite du non moins édifiant "Lost in La Mancha".
Le making of de 12 Monkeys a ceci de fantastique, c'est que Gilliam donne non seulement carte blanche aux deux réas, mais accepte même de ceux-ci qu'il donne à leur film un titre qui se fout ouvertement de sa gueule en brocardant le symbole magnifique (que je vous laisse découvrir) de sa mégalomanie pelliculaire.
Par ailleurs, l'équipe entière (et Gilliam en tête) y avoue se perdre complètement dans le scénar et ne plus rien comprendre à ce qu'ils filment, joue, etc. Gilliam y parle d'un puzzle dont il aurait perdu la photo originale et qu'il va devoir assembler au montage sans avoir la moindre idée de ce à quoi ça va ressembler. Impressionant quand on voit la maîtrise dont le film fait preuve.
A noter également le plaisir de voir des images de la réunion que Gilliam organise avec ses amis et collaborateurs proches dans un pub londonien après vision d'un des 1er montage du film: parmi les personnes présentes, on peut entre autre reconnaître Terry Jones, ainsi que Charles McKeown, souvent scénariste et comédien pour le grand Terry.
NB: pour les girafes, je pense qu'il s'agit plutôt de compositing que de synthèse à proprement parler.
Vif-Bronze
07 12 2005 - 09:59
CITATION(Vermithrax Pejorative)
A voir surtout (et disponible sur une édition double zone 2): \"The Hamster Factor\", making of anti-langue de bois de Fulton et Pepe, qui se rendront responsable par la suite du non moins édifiant \"Lost in La Mancha\".
Le making of de 12 Monkeys a ceci de fantastique, c'est que Gilliam donne non seulement carte blanche aux deux réas, mais accepte même de ceux-ci qu'il donne à leur film un titre qui se fout ouvertement de sa gueule en brocardant le symbole magnifique (que je vous laisse découvrir) de sa mégalomanie pelliculaire.
Par ailleurs, l'équipe entière (et Gilliam en tête) y avoue se perdre complètement dans le scénar et ne plus rien comprendre à ce qu'ils filment, joue, etc. Gilliam y parle d'un puzzle dont il aurait perdu la photo originale et qu'il va devoir assembler au montage sans avoir la moindre idée de ce à quoi ça va ressembler. Impressionant quand on voit la maîtrise dont le film fait preuve.
A noter également le plaisir de voir des images de la réunion que Gilliam organise avec ses amis et collaborateurs proches dans un pub londonien après vision d'un des 1er montage du film: parmi les personnes présentes, on peut entre autre reconnaître Terry Jones, ainsi que Charles McKeown, souvent scénariste et comédien pour le grand Terry.
EN plus cette édition DVD n'est qu'à 9.99€ je crois.
CITATION(Vif-Bronze)
CITATION(Vermithrax Pejorative)
A voir surtout (et disponible sur une édition double zone 2): \"The Hamster Factor\", making of anti-langue de bois de Fulton et Pepe, qui se rendront responsable par la suite du non moins édifiant \"Lost in La Mancha\".
Le making of de 12 Monkeys a ceci de fantastique, c'est que Gilliam donne non seulement carte blanche aux deux réas, mais accepte même de ceux-ci qu'il donne à leur film un titre qui se fout ouvertement de sa gueule en brocardant le symbole magnifique (que je vous laisse découvrir) de sa mégalomanie pelliculaire.
Par ailleurs, l'équipe entière (et Gilliam en tête) y avoue se perdre complètement dans le scénar et ne plus rien comprendre à ce qu'ils filment, joue, etc. Gilliam y parle d'un puzzle dont il aurait perdu la photo originale et qu'il va devoir assembler au montage sans avoir la moindre idée de ce à quoi ça va ressembler. Impressionant quand on voit la maîtrise dont le film fait preuve.
A noter également le plaisir de voir des images de la réunion que Gilliam organise avec ses amis et collaborateurs proches dans un pub londonien après vision d'un des 1er montage du film: parmi les personnes présentes, on peut entre autre reconnaître Terry Jones, ainsi que Charles McKeown, souvent scénariste et comédien pour le grand Terry.
EN plus cette édition DVD n'est qu'à 9.99€ je crois.
Holé, j'ai toujours cru qu'elle était pourrave cette édition. Bon, acquisition alors.
45 premières minutes passionnantes, mais après... C'était la première fois que je trouvais un film de Gilliam vraiment naze.
Sinon le docu sur le film ça sent le gros fake pour se la péter on dirait.
Bon je me répète, mais je capte pas trop le culte de Gilliam pour (apparement) le gonzo filmaking, faut vraiment qu'il change de branche -qu'il vienne poster sur le forum par ex, ce sera toujours mieux que de louper des films.
Et le rapport avec Dick c'est .... ?
Ah perso je vénère pas du tout Gilliam, mais L'armée des 12 singes je kiffe vraiment beaucoup (l'ambiance est formidable, la musique tue, la fin est incroyable de tristesse, les acteurs sont rigolos).
Amha c'est son meilleur à Gilliam (mais j'ai pas revu Munchausen depuis un bail).
Edit: par contre je suis d'accord avec Nawak - je vois pas du tout le rapport avec Dick (qu'il faut arrêter de balancer à toutes les sauces)
J'ai rententé de le voir plusieurs fois et chaque fois c'est le même plan, je trouve la dernière heure insuportable :la révélation sur l'Armée, ce crétin de Brad Pitt qui fait semblant de loucher, des scènes nanaresques indigentes : l'arrachage de dent, l'allusion moisie à Vertigo > trop naze tout ça.
Munchausen par contre c'est hors concours, le genre de truc qui plane au dessus du nom du gars qui l'a fait, un peu comme pour Spielberg et les Raiders. C'est un des rares films de Gilliam avec un scénar qui tienne la route (même si on retrouve quelques unes de ses faiblesses habituelles). C'est surtout un film d'aventures qui a 30 ans d'avance sur ce qui se fait aujourd'hui, un film issu d'une dimension parallèle ou le fric des studios ne servirait pas qu'à financer des merdes calibrés pour crétins décérébrés détenteurs de cartes multiplexes, fans de super héros et de bagnoles tunées.
roboris45
07 12 2005 - 10:57
CITATION(Bruttenholm)
les girafes qu'on voit de loin à la fin sont en synthèse, non ?
Sans doute puisque si on en croit le making-off, cette séquence a été ajouté à la va-vite après les projections test...
sans pour autant modifier le sens du film (ouf)
Oué l'allusion à Vertigo c'est très peu subtil mais bon c'est pas bien gênant non plus.
Perso je me laisse porter par la zique, la photo et Bruce Willis qui écope enfin d'un vrai personnage de cinoche (à part McClane). Je vois pas de défaut majeur dans le scénar susceptible de me plomber le film, mais je suis peut-être bon public.
D'ailleurs, à propos des studios, je trouve que pour le coup 12 monkeys c'est un bon exemple d'équilibre réussi entre patte d'auteur et classicisme de studio, un truc assez rare et de plus en plus difficile à obtenir apparemment.
LE Nelge
07 12 2005 - 11:27
Le chant du cygne de Gilliam. Ce qui a suivi s'étant révélé pas terrible (Les frères Grimm) voire irregardable (Las Vegas Parao).
mmmh mais le chant du Cygne, c'est pas censé être mélodieux (ou beau ? ou émouvant ? ou tout ça en même temps ?)
Je suis assez d'accord, sauf pour LVP, qui m'a vraiment plu à le revoyure et qui est un de ses moins mauvais, peut-être parce justement Gilliam rue dans les brancards au lieu d'essayer de faire du blockbuster.
Muf, je suis pas d'accord, je trouve que Twelve Monkeys est justement l'exemple d'une mauvaise synthèse : ni intelligent, ni trépidant, le film cumule les défauts en essayant d'être constamment plus malin que ne l'est son script pourri.
Quand à la musique...
Bruttenholm
07 12 2005 - 11:34
CITATION(muf)
Edit: par contre je suis d'accord avec Nawak - je vois pas du tout le rapport avec Dick (qu'il faut arrêter de balancer à toutes les sauces)
La relativité de la réalité, la schizophrénie et son utilisation comme révélateur de la réalité m'ont toujours paru des thèmes "dickiens" (et gilliamiens, ça c'est sûr)... Maintenant ce que j'en connais de Philip k.Dick...
Sinon, mensonge ou vérité, mais Gilliam certifie dans "dark knight and holy fools" que la scène en référence à Vertigo est beaucoup due au hasard lors du tournage (par exemple dans le script l'actrice était blonde et mettait une perruque brune, le monteur a pris un extrait sonore de Vertigo au pif pour le mettre en off et c'était piel celui ou Kim Novak change de couleur de cheveux etc...)
CITATION(Bruttenholm)
La relativité de la réalité, la schizophrénie et son utilisation comme révélateur de la réalité m'ont toujours paru des thèmes \"dickiens\" (et gilliamiens, ça c'est sûr)
oué si on veut; mais par contre je ne trouve pas du tout que cela soit un des thèmes du film de Gilliam (à part en gimmick SF en toile de fond). Le grand truc de Dick a justement été de traiter ce genre de thème sur un mode très proche de la littérature générale, mais dans un environnement SF (l'inverse donc).
Mais c'est un cliché sur Dick qui a la peau dure.
CITATION
Sinon, mensonge ou vérité, mais Gilliam certifie dans \"dark knight and holy fools\" que la scène en référence à Vertigo est beaucoup due au hasard lors du tournage (par exemple dans le script l'actrice était blonde et mettait une perruque brune, le monteur a pris un extrait sonore de Vertigo au pif pour le mettre en off et c'était piel celui ou Kim Novak change de couleur de cheveux etc...)
:|
CITATION(NawaK)
mmmh mais le chant du Cygne, c'est pas censé être mélodieux (ou beau ? ou émouvant ? ou tout ça en même temps ?)
Je suis assez d'accord, sauf pour LVP, qui m'a vraiment plu à le revoyure et qui est un de ses moins mauvais, peut-être parce justement Gilliam rue dans les brancards au lieu d'essayer de faire du blockbuster.
Muf, je suis pas d'accord, je trouve que Twelve Monkeys est justement l'exemple d'une mauvaise synthèse : ni intelligent, ni trépidant, le film cumule les défauts en essayant d'être constamment plus malin que ne l'est son script pourri.
Quand à la musique...
Quoi la musique?? Pas touche :evil: ! (Bon elle est peut-être pompée mais je m'en fous)
Sinon je maintiens que c'est peut-être pas un chef d'oeuvre, mais que y a vraiment un bon compromis entre le style Gilliam et la routine blockbuster, très loin devant des machins comme
Les Frères Grimm.
CITATION
La relativité de la réalité, la schizophrénie et son utilisation comme révélateur de la réalité m'ont toujours paru des thèmes \"dickiens\"
Mwé tout le monde ne retient que ça de Dick, mais j'ai toujours trouvé que c'était finalement assez anecdotique, par rapport aux questions du système qui broie l'humain par exemple.
edit: grillé par nawak
Fraggle
07 12 2005 - 11:48
CITATION(muf)
Mwé tout le monde ne retient que ça de Dick, mais j'ai toujours trouvé que c'était finalement assez anecdotique, par rapport aux questions du système qui broie l'humain par exemple.
Plus
Brazil quoi.
Bein non.
Faut pas confondre Dick et Kakfa.
Dick avait une façon de représenter cette idée qui va beaucoup plus loin que le cliché Kafkaien du bureaucrate qui meurt sous ses papiers. Mais bon c'est pas trop le topic pour développer.
Pour Dick la pression psychologique sur l'individu n'est pas imputable au système mais plutôt à une sorte de structure socio-ontologique (les individus entre eux d'abord, un système un peu fantasmé après, comme le Moloch de Lang). Je trouve que Gilliam se repose trop sur les représentations pour être qualifié de Dickien.
Sinon pour la musique, oui cette BOF est misérable, c'est un collage de morceaux issus du temp track, à part le thème du tango (déjà pas bien transcendant).
Oué quand je parlais de "système" c'était pas au sens d'Etat crypto-facho. C'est jamais quelque chose de vraiment identifié, représenté. Les persos dans Substance mort ont leur vie pourrie mais ils savent même plus pourquoi et par qui (c'est là tout le drame).
horseloverfat
07 12 2005 - 12:21
En même temps chez Dick on retrouve souvent ce systeme de structure inclue dans une autre pour la modeler. On retrouve ça dans la vérité avant dernière, Mensonges et Cie, même à rebrousse temps je crois bien.
CITATION
La relativité de la réalité, la schizophrénie et son utilisation comme révélateur de la réalité m'ont toujours paru des thèmes \"dickiens\"
Donc je pense que c'est ça +
CITATION
Pour Dick la pression psychologique sur l'individu n'est pas imputable au système mais plutôt à une sorte de structure socio-ontologique (les individus entre eux d'abord, un système un peu fantasmé après, comme le Moloch de Lang)
C'est totalement emmélé, c'est pour ça qu'il y a souvent deux sociétés dans ces romans, comme aussi celui où il vit dans un village qui est une reconstitution d'un village des années 50. En fait son délire de la réalité se trouve être souvent terre à terre, il y a vraiment deux vérités, celle d'en bas et celle d'en haut. Celle d'en bas venant souvent mettre en péril celle d'en haut par son personnage principal.
Sur la schizophrénie (je dirais que le thème de la schizophrénie reste souvent flou pour plutôt s'attacher aux maladies mentale découlant d'une certaine définition de la paranoïa et ses dérivés, c'est pour celà qu'il parle souvent d'Hébéphrénie, c'est un mot que peu de gens emploie et bien représentatif d'une époque.) sinon le bouquin ultime de K.Dick est "We can Build You", et là l'ambiance, tout, n'a rien à voir avec l'armée des 12 singes.
La comparaison avec Kafka est assez chouette pour comprendre K.Dick, car ce n'est pas l'absurdité du système que K. Dick met en lumière, mais bien la volonté d'un système à se protéger et à survivre au dépend des autres (et c'est aussi pour cela qu'il détestait Nixon). Et c'est là que la réalité perd de sa réalité, car il y a l'endroit et l'envers, mais tout reste parfaitement logique).
Ce n'est que vers la fin qu'il part dans un délire où la réalité de tout les jours est un véritable masque de ce qu'il se trame (à l'époque romaine). Où si on lit mal K. Dick. Car même dans substance mort, c'est un homme qui se perd parce qu'il appartient au deux mondes à la fois. Mais c'est pas une hallu. C'est de la S-F.
CITATION(NawaK)
Et le rapport avec Dick c'est .... ?
...la taille.
Nicødemus
07 12 2005 - 14:22
CITATION(NawaK)
J'ai rententé de le voir plusieurs fois et chaque fois c'est le même plan, je trouve la dernière heure insuportable :la révélation sur l'Armée, ce crétin de Brad Pitt qui fait semblant de loucher, des scènes nanaresques indigentes : l'arrachage de dent, l'allusion moisie à Vertigo > trop naze tout ça.
pas du tout d'accord... je trouve l'enchaînement bon et brad pitt pas mal du tout... et qualifié ça de nanar... :roll: enfin c'est ton opinion.
CITATION(le nelge)
voire irregardable (Las Vegas Parano).
alors là, je n'ai rien répondre, si ce n'est que ce film me fait trop triper et que je trouve le jeu des acteurs mortel... et je pense parler au nom de bcp d'autres...
L'archiviste
07 12 2005 - 16:00
Certains ont voulu voir dans Twelve Monkeys des influences de Dick du fait que le scénariste ait été celui de Blade Runner.
(pourquoi pas, on peut également voir si on veut des similitudes avec ses autres scripts de Impitoyable et de Héros malgré lui)
Mais le véritable déclencheur du projet (et la base de sa structure narrative) tient avant tout à la vision, par David et Janet Peoples, du travail de Chris Marker, dont je doute qu'il aie lu du Dick au moment où il réalisait La Jetée.
PS : les girafes ont été intégrées numériquement mais je ne crois pas qu'elles soient en pur CGI
roboris45
07 12 2005 - 16:08
Voici les girafes du film :wink:
Bruttenholm
07 12 2005 - 16:26
CITATION(roboris 45)
Voici les girafes du film :wink:
C'est dans le making of ça ? 8O P'tain il me faut ce coffret !
(sinon pour La Jetée, ben oui c'est l'inspiration officielle...)
naamlock
07 12 2005 - 16:54
l armée des 12 singes est une pure bombe et las vegas parano aussi , c est dingue je croise rarement des personnes qui ont su apprecier ce film ...pourtant il est génial , je prends toujours un panard enorme a chaque vision :wink: "fear & laughing" : un film qu il est bien....
L'archiviste
07 12 2005 - 16:58
CITATION(roboris 45)
Voici les girafes du film :wink:
Owned ! :oops:
:wink:
LE Nelge
07 12 2005 - 19:06
CITATION(naamlock)
l armée des 12 singes est une pure bombe et las vegas parano aussi , c est dingue je croise rarement des personnes qui ont su apprecier ce film ...pourtant il est génial , je prends toujours un panard enorme a chaque vision :wink: \"fear & laughing\" : un film qu il est bien....
Voir deux toxicomanes dans leur trip. c'est bien 10 minutes, après 20 on regarde sa montre. Si encore ça menait à quelque chose, mais non même pas. Les acteurs sont dans leur délire, formidable. Seulement, à moins d'être soi même dans un état d'ébriété avancée, difficile de les suivre. C'est bien de vouloir sortir des conventions hollywoodiennes mais si c'est pour faire n'importe quoi et dire après que c'est de l'art parce que c'est décalé, je préfère encore regarder un film d'action à la con le dimanche à 20h50 sur TF1.
De toute façon si je dis du mal de ce film c'est que je ne l'ai pas compris et que je suis incapable d'apprécier le cinéma.
J'en reste là, je vais manquer Sous le soleil....
le film n'est pas simple c'est sur mais reste tout à fait comprehensible
LE Nelge
07 12 2005 - 21:40
J'ai pas dit qu'il était compliqué mais qu'il était chiant, c'est pas la même chose.
naamlock
07 12 2005 - 21:43
il est pas chiant, juste pas a ton gout :wink:
Choucroute
07 12 2005 - 22:16
Ouais, je pense que Le Nelge aurait dû avoir recours à une argumentation super plus avancée à la Nawak pour dire qu'il n'aime pas.
Ah ouais, je rajoute : l'Armée des 12 singes, c'est chouette.
punisher
07 12 2005 - 23:19
Purée, dire du mal de Las Vegas Parano. C'est mon antidépresseur, je peux le voir cent fois d'affilée et découvrir de nouveaux trucs, des détails dans le décor, dans le jeu des acteurs.
De l'armée des 12 singes, je retiens la fin qui m'avait perturbé et aussi la scène très touchante où Bruce Willis chiale dans la voiture en entendant de la musique pour la première fois.
Lord-Of-Babylon
07 12 2005 - 23:20
Itoo
What a Woderfull World de Louis Amstrong
Une des merveilles de l'univers cette chanson
bonsoir
Ed Wood
08 12 2005 - 01:39
Las Vegas Parano c'est une bombe, et 12 monkey, un putain de chef d'oeuvre!
Las Vegas Parano ne serait-il pas plus dickien que Brazil, pour le coup :?:
naamlock
08 12 2005 - 10:24
non c est du h.s. thompson , arreter de voir du dick partout :lol:
Astuce Mario
08 12 2005 - 10:27
(... mais Las Vegas Parano, c'est vraiment nul... meme à la voyure)
Mechagodzilla
08 12 2005 - 10:29
CITATION(muf)
Las Vegas Parano ne serait-il pas plus dickien que Brazil, pour le coup :?:
Las Vegas Parano est Hunterthompsonien, et c'est déjà pas mal...
Sinon, "l'armée des 12 singes" : pour une commande de gros studio, c'est effectivement très bien. Si la majorité de ce qui sort des studios ressemblait à ça (question qualité globale, j'entends), la vie serait belle.
De Gilliam, mon préféré reste "Time Bandits". Tout ce qui fait le charme des films de Gilliam (un délire pourtant cohérent, de véritables audaces visuelles...) sans les défauts (presque tous les films de Gilliam sont chiants à un moment).
naamlock
08 12 2005 - 10:33
CITATION(Astuce Mario)
(... mais Las Vegas Parano, c'est vraiment nul... meme à la voyure)
mais mario aussi c est pourri , pourtant certaines personnes aiment, c est bizarre la vie quand meme ( en plus je suis sur que c est yoshi qui se tape zelda )
Astuce Mario
08 12 2005 - 10:39
(non mais c'était juste pour dire que je m'emmerde comme un rat mort devant ce film, je capte pas ce qui vous tient eveillés pendant ses deux longues heures, il est tres vite lassant ce trip)
naamlock
08 12 2005 - 10:48
moi aussi je m emmerde devant super mario bros , pourtant y a des quelques lezards aussi et hoskins , mais rien n y fait , y a pas le talent de gilliam pour diriger tout ca et visuellement c est a chié et scenaristiquement je prefere suivre la bonne grosse défonce du raoul et gonzo , franchement gilliam a du se faire plaisir en faisant ce film , c est magnifique !!!
Astuce Mario
08 12 2005 - 10:52
Mmmh ha ouais, ok. Maintenant, je comprends mieux ce qui te plait dans ce film.
punisher
08 12 2005 - 10:53
Les numéros d'acteurs savoureux de Depp et Del Torro, puis des répliques non sensiques qui sont à se pisser dessus.
Là je suis en train de lire le bouquin et je peux dire que Gilliam a vraiment su retranscrire par l'image le style de H. S. Thompson.
naamlock
08 12 2005 - 10:56
visuellement il me fait bander ce film , y a trop de détail et toutes les défonces sont hilarantes et gonzo dechire tout :lol: :lol: :lol:
Astuce Mario
08 12 2005 - 11:00
Ca doit etre une question de sensibilité, moi il m'emmene vraiment nul part ce film.
naamlock
08 12 2005 - 11:04
mais au bout du compte, les héros eux aussi arrive nulle part et pourtant quel putain de bons trips
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