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Version complète : Transformers - Michael Bay
Mad Movies > Forums Discussions > Cinéma Fantastique
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dam
Un auteur n'a pas un truc a raconter normalement, un propos qui developpe dans son film ?
Pour moi c'est quand meme un des points principaux de ce terme en plus d'etre a l'origine de ce qu'il produit et pas juste un employé de studio.

Ta définition Evil Sam, pour moi montre juste qu'i existe bel et bien une touche/style Michael Bay.
Evil Seb
CITATION(dam @ 29 7 2007 - 14:03) *
Un auteur n'a aps un truc a raconter normalement, un propos qui developpe dans son film ?
Pour moi c'est quand meme un des points principaux de ce terme en plus d'etre a l'origine de ce qu'il produit et pas juste un employé de studio.

Ta définition Evil Sam, pour moi montre juste qu'i existe bel et bien une touche/style Michael Bay.

Ah mais c'est pas ma définition c'est un truc que j'ai trouvé dans "Film(s)"...ce que j'ai oublier de préciser d'ailleurs, je répare l'erreur tout de suite...

Sinon niveau thème faut que j'y réflechisse mais je pense que des trucs comme la destruction, la menace étrangère ou extérieure, le sens du sacrifice, un patriotisme éxacerbé doivent revenir a intervale regulier dans la filmo de Bay. Mais je vais me pencher plus concretemetn sur la question un de ses jours.
ouaisbiensur
A ce train-là, n'importe quel réal assurant un minimum de continuité dans les thèmes qu'il développe (même ceux d'un goût douteux) devient automatiquement un auteur
RogerMoore
CITATION(jigsaw @ 29 7 2007 - 13:33) *
Juste comme ça.
Je vois pas vraiment la différence de style entre Bay et un Chris Nahon,un Pierre Morel ou n'importe quel yes-man de l'écurie Besson.

Y'a même pas mal de similitudes je trouve dans leurs "styles" respectifs...

Fin de la parenthése.

Bonsoir


Oui.
Tout comme il n'y avait pas de difference de style entre Steven Spielberg (Les aventuriers de l'arche perdue) et Antonio Margheriti (Les aventuriers du cobra d'or). Par exemple.
Enfin, sauf si on a des yeux quoi icon_mrgreen.gif

Bonjour.
LMD
CITATION(dam @ 29 7 2007 - 14:03) *
Un auteur n'a pas un truc a raconter normalement, un propos qui developpe dans son film ?
Pour moi c'est quand meme un des points principaux de ce terme en plus d'etre a l'origine de ce qu'il produit et pas juste un employé de studio.

Ta définition Evil Sam, pour moi montre juste qu'i existe bel et bien une touche/style Michael Bay.


Je posais un peu la même question (mais pour moi la réponse serait plutot "oui") dans ce sujet qui peut être bien utile pour ce débat en particulier Le statut d'Auteur
Lord-Of-Babylon
CITATION(ouaisbiensur @ 29 7 2007 - 14:19) *
A ce train-là, n'importe quel réal assurant un minimum de continuité dans les thèmes qu'il développe (même ceux d'un goût douteux) devient automatiquement un auteur


Ben heu...................... oui mellow.gif
jigsaw
CITATION(RogerMoore @ 29 7 2007 - 14:19) *
CITATION(jigsaw @ 29 7 2007 - 13:33) *
Juste comme ça.
Je vois pas vraiment la différence de style entre Bay et un Chris Nahon,un Pierre Morel ou n'importe quel yes-man de l'écurie Besson.

Y'a même pas mal de similitudes je trouve dans leurs "styles" respectifs...

Fin de la parenthése.

Bonsoir


Oui.
Tout comme il n'y avait pas de difference de style entre Steven Spielberg (Les aventuriers de l'arche perdue) et Antonio Margheriti (Les aventuriers du cobra d'or). Par exemple.
Enfin, sauf si on a des yeux quoi icon_mrgreen.gif

Bonjour.


Qu'il est taquin.
Evil Seb
En même le statut d'auteur il à ete mis a toute les sauces...Mis a part le yes man de base, et encore, tout réalisateur met un peu de lui dans ses films donc c'est sur qu'on retrouve des thèmes communs. Apres je suis pas sur que Bay en ai quelque chose à foutre d'être un auteur. "Auteur" c'est un peu devenu une caution de "bon réalisateur". Je m'inquiète pas vraiment de savoir si les réals que j'aime sont des auteurs ou pas je veux juste qu'ils fassent des films que je trouve bon et qui répondent à mes attentes et avec Bay je suis comblé, le reste c'est une question de réthorique.

On peut aussi faire la différence entre les auteurs qui s'expriment plus par le visuel en developpant une imagerie recurrente dans chaque film et les auteurs "a thème". Si on part de la Bay est clairement dans la première catégorie, celle des auteurs visuel, pour la deuxième catégorie c'est à voir...
seward
ah ah le bon vieux débat film d'auteur/commercial qui revient pr Michael Bay, Ah ah!!

merci ls gars, vs embellissez mon dimanche!! icon_mrgreen.gif
Goku
On peut pas vraiment comparer Nahon et Bay les cadres qu'ils ont tous les deux pour leurs compositions sont pas les mêmes ni les budgets et ni les scénario, maintenant Bay époque Brukeimer et Nahon époque Besson y a des similitudes dans la démarche de relation réalisateur producteur, en revanche je suis d'accord pour le steadicam et son utilisation.
Hutch
en gros, tu veux dire que c'e sont deux mercenaires, des yes-man, des torcheurs de pellicules pour producteurs connus ? (c'est vrai)
kitano
CITATION(Le Duc @ 29 7 2007 - 13:04) *
Pour profiter d'une bonne éjaculation, il faut toute la partie besogneuse avant, afin d'avoir le sentiment de mériter son extase.


Pour toi peut être ! icon_mrgreen.gif












...et puis Transformers ça se subit donc c'est plus un viol collectif d'une poignée de robots sur un spectateur plus ou moins consentant suivant son degré de masochisme. sweat.gif
contagion
Ode aux fuselages galbés des machines de l'armée américaine, panégyrique des courbes automobiles et féminines, Transformers délivre deux heures trente durant une poésie métallique, faite de carosseries chatoyantes, de moteurs vociférants et de rotors bourdonnants. Bay magnifie les divers véhicules paradant devant son objectif, à l'instar de la rutilante Camaro ou des sombres lignes profilées de la voiture de police...Les robots ne sont pas en reste, d'aucuns jouissant même d'un charisme certain, à l'image d'Optimus Prime. Grâce soit rendue à Bay pour s'être affranchi du design naïvement antropomorphique du hideux anime originel, en dépit des réactions courroucées de quelques irréductibles fans hardcore de la série. Pourtant, ne leur en déplaise, Bay prend au pied de la lettre le titre de celle-ci: plus encore que des véhicules ou des robots, les effets spéciaux saisissent à merveille les stations transitoires, le processus fascinant de métamorphose qui conduit de l'un à l'autre. Songeons à Prime qui s'érige puissamment, ou au terrible dogfight durant lequel le décepticon passe avec souplesse d'une forme à l'autre, un régal de fluidité pour une scène live et fantasmatique évoquant Macross...

De film en film, Michael Bay déploie des thèmes récurrents ( patriotisme, valorisation de la middle class) et élabore une imagerie propre, faite de soleils couchants (même en plein jour!!) et de soldats englués dans de longs ralentis. Peu ou prou, Bay constitue ce qu'il faut bien appeler un univers et un style personnel... Ne sont-ce pas là au fond les caractéristiques d'un auteur? Ce forum retentit des cris d'orfraies de ceux qui voient en Bay un fossoyeur du Cinéma, un symptôme ostensible de la putréfaction artistique hollywoodienne...Bay me rappelle surtout que les mots "art" et "artisanat" se confondent à l'origine...Si l'on peut dénier à notre ami de l'u.s army le statut d'artiste, quel habile faiseur cependant! Composant avec des budgets pharaoniques qui laisseraient pantelants et tétanisés bien des réalisateurs, Bay délivre des métrages sincères (au sens où il fait les films qu'il a vraiment envie de faire) et décomplexés ( poncif langagier, mais ô combien pertinent pour qualifier l'oeuvre bayenne), immédiatement joussifs et intensément ludiques.

Pourtant, à l'instar de ses précédents films, Transformers regorge de malfaçons, de vices de fond, plus que de forme: certains parti pris atterrent le spectateur de bonne volonté, à l'image de l'explosif village cubain de Bad Boys 2. On mentionnera l'insipide et grotesquement héroïque g.i, qui à la fin prend son bébé nimbé de lumière dans ses bras; on évoquera l'experte informatique, beaucoup plus bonne que la plus bonne de tes copines...Formellement, les griefs sont moindres: de blockbusters dantesques en films de majors hypertrophiés, Bay affine et affirme son style bourrin, lui conférant même une forme de plénitude. Point n'est besoin de s'étendre sur d'hypothétiques problèmes de lisibilité, tant la bonne compréhension d'une scène d'action semble varier d'une madnaute à l'autre (cf topic Johnny To). Je n'ai guère eu de problème pour ma part, pas plus que je n'en ai devant B.B du reste... Le décor urbain final m'a cependant paru très factice, à la différence de la majorité des environnements du film. Pour poursuivre sur les points négatifs, il faut admettre que le spectateur est rarement remué, en terme d'émotions, par ce qui se passe à l'écran; mais le cinéma de Bay est bien plus sensoriel qu'émotionnel. Bay stimule dans un maelström de bruits et d'images les sens du spectateur jusqu'à l'ivresse, une expérience qui prend tout son sens en salle évidemment (chaque film de Bay voit sa note amputée d'au moins un point lors d'un visionnage sur petit écran).

En fait, le film m'a séduit en usant d'un registre inattendu, celui de la comédie. Qualifié de "beauf" par les apôtres du bon goût, les mêmes qui savent, grâce à leur lucidité prodigieuse, déceler les penchants "réacs" d'un réalisateur, l'humour est un des points forts du film. Jusqu'à l'arrestation de la famille, le film tient d'ailleurs plus de la comédie adolescente enlevée que du blockbuster pétaradant. Les piètres tentatives domjuanesques de Shia Labeouf sont hilarantes, tout comme l'improbable discussion qu'il entame avec ses parents au sujet de "son quart d'heure privilégié"...L' humour vient également des pachydermes de métal, entre partie de cache-cache improvisée et saccage de jardin...Un humour élémentaire, un peu de comique de situation, beaucoup de comique corporel, donnent un ton allègre à l'ensemble.

Bay incarne-t-il l'armageddon cinéphilique? Son cinéma est-il une accueillante île féconde ou un roc sinistre et stérile, à l'image de POTC et autres Die Hard X ?...Le dernier Bay est en tout cas une perle, à rebours des blockbusters dépressifs hantant nos écrans, un shoot d'adrénaline à même la rétine, et je trouve fort bas de boycotter une telle expérience, certes régressive mais des plus exaltantes. wink.gif

4/6
Bret Gimson
J'ai trouvé le film assez sympa mais j'ai vachement de mal à comprendre les motivations de vos avis qui me paraissent vraiment extrêmes; en gros soit c'est de la merde soit c'est génial... Faut redescendre sur Terre je pense et voir ça avec un peu de recul : un film d'assez bonne facture (j'ai trouvé ça plus pro que la moyenne des films de spectacle hollywoodien et surtout complétement dédié à l'aventure et bien moins putassier que ce qu'on pourrait croire) et sympa à suivre, quoique qu'un peu long. Comme dit LMD on est de le cadre des attentes et c'est sûr que quelqu'un d'allergique au concept des Transformers ne pourra pas aimer le film. C'est un truisme (Gruik!). Après ça muf et clint, je suis désolé de vous le dire mais là vous êtes un tout piti peu lourds à gloser sur des généralités cinéphiliques, à propos de films que vous n'avez pas vu et qui ne sont tout simplement pas votre tasse de thé. Je pense vraiment que le film ne mérite pas qu'on projette autant de choses dessus, que se soit en bien ou en mal. Vous faites fausse route je crois.
Voilà.

(en gros je partage les avis de Horse)
muf
Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas smile.gif
Bret Gimson
Bein sur ce sujet précisément, non ça n'en vaut pas la peine. Ces films ne méritent pas autant d'attention. et puis pour discuter, autant avoir vu le film icon_mrgreen.gif
muf
CITATION(Bret Gimson @ 29 7 2007 - 15:14) *
Bein sur ce sujet précisément, non ça n'en vaut pas la peine. Ces films ne méritent pas autant d'attention. et puis pour discuter, autant avoir vu le film icon_mrgreen.gif


Ben on est sur un forum: le débat s'auto-justifie. A partir du moment où tout le monde a envie d'en parler, ça donne déjà en soi matière à discuter.

Mais je reconnais que le posts aigris d'une ligne ça peut être relou (t'es bien placé pour le savoir ^^): en fait, je me retiens d'en placer plus que ça. On va dire que c'est un cri du coeur face à un enthousiasme que j'ai du mal à comprendre (et j'ai vu tous les films de Bay sauf celui-là - j'en ai même apprécié certains).

Tu dis "c'est une question d'attente": ben oui mais ça n'empêche qu'on puisse en discuter, de ces attentes, non? (Ce qui me permet de participer sans avoir vu le film ^^) Parce que tout le problème est là, justement (pourquoi va-t-on encore au ciné). Bon, perso, j'ai vraiment pas grand chose d'intéressant à en dire (voir comment on tourne en rond avec Totoro: on en est à un stade où on n'a plus qu'à aller voir le film, pour le coup), mais des posts comme ceux de kea, je trouve pas ça vain (en tout cas plutôt moins que "vroum vroum prout prout / 6" smile.gif)
horseloverfat
Moi j'en avais aucune attente, et j'aime pas les transformers.
Mais je me suis pas ennuyé au cinéma, je viens même de découvrir que le film fait plus de 2h, je pensais qu'il faisait moins.
Comme quoi y a plus de nuances que tu veux bien en laisser. Et c'est certainement dû à la qualité de ce blockbuster.
Hutch
CITATION(Bret Gimson @ 29 7 2007 - 01:08) *
J'ai trouvé le film assez sympa mais j'ai vachement de mal à comprendre les motivations de vos avis qui me paraissent vraiment extrêmes; en gros soit c'est de la merde soit c'est génial... Faut redescendre sur Terre je pense et voir ça avec un peu de recul : un film d'assez bonne facture (j'ai trouvé ça plus pro que la moyenne des films de spectacle hollywoodien et surtout complétement dédié à l'aventure et bien moins putassier que ce qu'on pourrait croire) et sympa à suivre, quoique qu'un peu long. Comme dit LMD on est de le cadre des attentes et c'est sûr que quelqu'un d'allergique au concept des Transformers ne pourra pas aimer le film. C'est un truisme (Gruik!). Après ça muf et clint, je suis désolé de vous le dire mais là vous êtes un tout piti peu lourds à gloser sur des généralités cinéphiliques, à propos de films que vous n'avez pas vu et qui ne sont tout simplement pas votre tasse de thé. Je pense vraiment que le film ne mérite pas qu'on projette autant de choses dessus, que se soit en bien ou en mal. Vous faites fausse route je crois.
Voilà.

(en gros je partage les avis de Horse)


genre

CITATION(Bret Gimson @ 22 12 2006 - 02:06) *
Ca a l'air plutôt nul à chier dans le plus pur style de l'escroquerie faussement fun mal dégrossie, cheesy à mort et ringard comme un pantalon pattes d'El'; genre paresseux et opportuniste dans lequel Tarantino et Rodriguez sont décidément en train de se spécialiser.
(ça fera surement des entrées à la fête du ciné)


L'archiviste
CITATION(kea @ 29 7 2007 - 13:12) *
Prenons l'une des scènes clefs du film (...) La scène du jardin (...) toute la scène est clairement filmée comme une comédie pour mioches, et fait directement référence au E.T. de tonton steven.
Hmmm.
"J'ai un robot géant planqué à l'extérieur de la maison qui cherche quelque chose à l'intérieur; pourvu que Maman le voie pas" = Le Géant de fer.
sinon + 1 pour le reste de la démonstration

CITATION(LMD @ 29 7 2007 - 13:16) *
Bah c'est une logique de fan de film de stonb Totti, aucun probléme avec ça dans l'absolu, un film comme Ong Bak ne vaut que pour son tiers de tape.
Voilà un titre intéressant pour s'amuser à déterminer où s'arrête l'aspect fête foraine d'un métrage et ou débute le "cinéma".

Ong Bak, c'est Youtube pendant 1h30. On t'annonce 2 mn que Paulo va sauter du toit de sa maison pour rebondir sur le trampoline, et tout ce que tu attends du caméraman, c'est qu'il ait la bonne idée de garder Paulo dans le champ ou qu'il ne zoome pas trop. Hop ! Paulo saute. Woaw, comment k'il est souple le gars ! Fin de la vidéo on passe à la suivante où Paulo va sauter entre du fil barbelé. Là je dis qu'on a les deux pieds fermement plantés dans la "fête foraine". Le Cinématographe vient juste d'être inventé l'année précédente et on a pas encore compris qu'on pouvait faire autre chose que capturer de l'image avec.

Transformers n'est pas une succession d'exploits capturés au petit bonheur la chance. C'est un concept élaboré autour d'idées simple voire primitives, mais le mot qui fait toute la différence est "élaboration". Dès l'instant où Michael Bay équilibre ses plans, répartit ses éclairages, demande à ses comédiens de respecter leurs marques, il est déjà en train de nous raconter quelque chose. Comme l'a fait remarquer Kea, il y a eu réflexion préalable sur le concept de destruction : la destruction à l'échelle de la middle class américaine avec le jardin qui se fait retourner, la destruction du quotidien géopolitique avec le village Quatar déjà en ruine avant l'arrivée de robots, les emprunts insistants à Gremlins et Gremlins 2 qui étaient déjà entièrement construits autour du mystère de la jouissance de la destruction (Bay nous en balance deux scènes complètes tout de même, dont une au moins aussi drôle que chez Joe Dante), la destruction de l'image égocentrée que tente de se créer le héros (qui passe par tous les stades de l'humiliation, entre sa mère qui lui parle de masturbation, le robot qui lui retire son froc et le laisse en caleçon, le robot médecin qui grille ses émissions de phéromones etc.), des analogies sans fin à la culture de la puissance dans l'inconscient collectif occidental (des super trucks chromés, des voitures de sport en pagaille, un stade de foot éventré, des tanks qui valdinguent dans les airs, un concert d'explosions de pare-brise de voitures "pas puissantes", des jeunes excités jusqu'à l'éjaculation parce qu'une comète a détruit leur quartier, Bumblebee qui se prend pour la destructrice Uma Thurman de Kill Bill) 'fin bref que ce soit au niveau de l'écriture ou de la mise en scène, il y a tout un travail de gradation et d'élaboration autour de ce que le spectateur est venu chercher dans ce film, la main sur la bite, les yeux pétillants et la bave au bord des lèvres.

A la rigueur, on pourrait reprocher à Transformers de ne pas tenir ses engagements puisque la note d'intention artistique induit logiquement la destruction du monde, et que le film se contente en fait de détruire une seule rue de Los Angeles. Mais on ne peut pas lui retirer cet effort d'élaboration scénique, donc cinématographique, autour du concept qui a fait se déplacer des centaines de milliers de spectateurs.
Après il est évident qu'un tel film ne cherchera pas à nous questionner sur le mystère de notre libido, mais ce n'est pas le questionnement ni la théorisation qui font la valeur artistique. La valeur artistique naît de l'organisation d'éléments qui vise à l'invocation, et pas à l'évocation. L'évocation, c'est le cadeau bonux pour les intellos de notre espèce qui souhaitent justifier leur place dans la société. L'invocation, c'est le riff de guitare tout pourri mais puissant qui fait trembler à la fois les enceintes et la cage thoracique du public (avec le muscle rouge qui vibre à l'intérieur).
Transformers vs Ong Bak ? Très bonne comparaison je trouve pour tracer une ligne claire entre le cinéma et le "divertissement".

AMHA et autres formules diplomates...
muf
CITATION(horseloverfat @ 29 7 2007 - 15:27) *
Moi j'en avais aucune attente, et j'aime pas les transformers.
Mais je me suis pas ennuyé au cinéma, je viens même de découvrir que le film fait plus de 2h, je pensais qu'il faisait moins.
Comme quoi y a plus de nuances que tu veux bien en laisser. Et c'est certainement dû à la qualité de ce blockbuster.


...

Mon jugement sur le film ne peut pas être nuancé ou tranché: il n'existe pas (je ne l'ai pas vu).

Comme je l'ai déjà expliqué trouze fois, je réagis à des propos du type "c'est de la merde mais de la merde fun, je kiffe", parce qu'ils m'inquiètent un peu (quand ils se généralisent).

Et sur ce, je vais prendre une douche, et je reviendrai (peut-être) quand j'aurai vu le film (ce qui n'est pas encore gagné: il passe pas en VO dans mon ciné sad.gif)
LMD
CITATION
Ong Bak, c'est Youtube pendant 1h30. On t'annonce 2 mn que Paulo va sauter du toit de sa maison pour rebondir sur le trampoline, et tout ce que tu attends du caméraman, c'est qu'il ait la bonne idée de garder Paulo dans le champ ou qu'il ne zoome pas trop. Hop ! Paulo saute. Woaw, comment k'il est souple le gars ! Fin de la vidéo on passe à la suivante où Paulo va sauter entre du fil barbelé. Là je dis qu'on a les deux pieds fermement plantés dans la "fête foraine". Le Cinématographe vient juste d'être inventé l'année précédente et on a pas encore compris qu'on pouvait faire autre chose que capturer de l'image avec.


Mouais. J'ai choisi Ong Bak parce qu'en effet c'est probablement l'exemple le plus extreme reste que "l'élaboration" elle existe aussi là non?
A savoir quel est la meilleure valeur de cadre, axe, lumiére pour mettre en valeur les acrobaties?
Que ce soit typiquement un exemple de film forain, voire du Youtube sur 90mn, pourquoi pas.
Le cinema martial est avant tout un cinéma chorégraphique, donc de placement dans l'espace: c'est particuliérement en phase avec l'art qui nous intéresse ici... Et même pour les derniers avatars du cinéma thai qui ne se distinguent pas par leurs grandes qualités cinématographiques.

Donc, sans préjuger du film de Bay avant de l'avoir vu, je ne suis pas fonciérement d'accord avec la façon dont tu utilises l'exemple que je cite.
Blunt
CITATION(LMD @ 29 7 2007 - 15:42) *
A savoir quel est la meilleure valeur de cadre, axe, lumiére pour mettre en valeur les acrobaties?


Tu trouves vraiment au vu de la photo du film qu'ils ont réfléchi à la meilleure lumière pour mettre en valeur la stonb ? icon_mrgreen.gif
LMD
CITATION(Blunt @ 29 7 2007 - 15:43) *
CITATION(LMD @ 29 7 2007 - 15:42) *
A savoir quel est la meilleure valeur de cadre, axe, lumiére pour mettre en valeur les acrobaties?


Tu trouves vraiment au vu de la photo du film qu'ils ont réfléchi à la meilleure lumière pour mettre en valeur la stonb ? icon_mrgreen.gif


La lumiére pue des pieds, reste que dans les choix de cadrages et de découpages y a un certain soin qui est apporté pour capter au mieux les acrobaties de Tony Jaa.
Je suis pas sur de trop me reconnaitre dans cette histoire d'élaboration, tout les films sont "élaborés" en amont ninja.gif Même DH4.0...
kea
CITATION(L @ 29 7 2007 - 15:34) *
CITATION(kea @ 29 7 2007 - 13:12) *
Prenons l'une des scènes clefs du film (...) La scène du jardin (...) toute la scène est clairement filmée comme une comédie pour mioches, et fait directement référence au E.T. de tonton steven.
Hmmm.
"J'ai un robot géant planqué à l'extérieur de la maison qui cherche quelque chose à l'intérieur; pourvu que Maman le voie pas" = Le Géant de fer.
sinon + 1 pour le reste de la démonstration


Ah tiens, oui c'est vrai.... blink.gif
(Bien joué, ça me fait penser qu'il faut que je le remate...Tant qu'on y est, c'est vrai que du coup, le Turturo en roue libre rappelle bien l'agent crétin du géant de fer...)

Sinon +1 pour la démonstration. La thématique de la destruction est tellement omniprésente et énorme chez le monsieur qu'on en aurait presque fini par l'oublier. icon_mrgreen.gif
Evil Seb
CITATION(kea @ 29 7 2007 - 15:57) *
La thématique de la destruction est tellement omniprésente et énorme chez le monsieur qu'on en aurait presque fini par l'oublier. icon_mrgreen.gif

Non non on ne l'oublie pas t'inquiète, même si Transformers posséde de grosses louches de teen movies a la Ferris Bueller. C'est l'histoire d'un ado celibataire et qui rioule en vélo qui finit le film avec une meuf et une bagnole après avoir traversé moults étapes en commencant par les humiliations psychologique (ses condisciples, ses parents) et physique (les Decepticons). Il va passer la journée avec son meilleur pote (Optimus) et sa (future) copine, il va s'affirmer et trouver qui il est vraiment: comme on est chez Michael Bay il ne pouvait pas être autre chose qu'un soldat: "You're a soldier Now!". Et au milieu de tout ça, ben ya des marines, des hackers, la NSA, des explosions, des courses poursuites et beaucoup beaucoup d'actions et de pyrotechnie

Comme quoi c'est loin d'être ausi con que certains ne veulent bien le dire...
AGENT DURAND
Ca sert à quoi d'être auteur ?

A être dans le cursus des écoles de Ciné ?

Fondamentalement, on s'en branle non ?

Ca change quoi pour le spectateur de savoir que le film qu'il voit soit réalisé par un '<("auteur")>' ou non ?

QUi décerne ce titre, les Inrocks, Télé poche, Mad Movies, Maximal, le Journal de Mickey ?

Faut il vraiment avoir une barbe pour être un auteur ?

Ont ils des représentants officiels pour les contacter ?

Bref, un auteur c'est un gars qui ressasse ses obssessions film après film ?

Rocco Siffredi est donc un auteur .

Quel concept restricitif ...

Je vois pas pourquoi les Ayatollah du forum s'inquiètent qu'on puisse aimer Bay en connaisance de cause.

On peut aimer tous les styles de cinéma en fonction de l'humeur et de la météo.

L'idéal cinématographique des cinéphiles est rarement celui de la masse, c'est pas nouveau.

En tout cas, c'est un drole retournement de situation qui s'opère ici, comme s'il était plus sain de voir Cannibal Holocaust, Hostel ou The Hill Have Eyes plûtot qu'un Bay.

Bay est il si subversif, creux ou nihiliste que cela ?

Un Indy, vous trouvez ca plus profond que Transformers ? Pas moi.

D'ailleurs le prochain Indy aura suremment ses deux ou trois grosses scènes ILMisés à donf, comme dans le manège de Bay.


Respect the Cock.
thirdeyemachine
bon, ça y est j'en reviens à l'instant, et résultat des courses, j'ai un mal de tête effroyable... wallbash.gif

sinon, si le film, durant 1 heure 1/2 est des plus jouissifs,
avec des héros fort sympathiques auxquels on peut s'attacher facilement,
des autobots et decepticons "charismatiques" et impressionnants de réalisme,
toute la partie finale ultra guerrière m'a donné envie de dormir sur mon fauteuil malgré l'artillerie lourde dégagée...

bref, sur le coup, je dirai que j'ai bien aimé le film 4/6
mais je pense qu'en le revoyant à tête reposée d'ici quelques mois, mon avis sera encore plus vers le haut...
Lord-Of-Babylon
CITATION
Un Indy, vous trouvez ca plus profond que Transformers ? Pas moi.


Ca se discute.

Mieux torché ça il y a pas photo
AGENT DURAND
Avec l'importance prise par la préviz (voyez le making of de War of the Worlds, on a l'impression que le film a été réalisé par les nerds d'ILM), des scènes de Transformers vont être réalisées par les mêmes teckos qu'Indy IV.

Spielberg ne voit il en Bay qu'une pompe à dollars ou lui trouve-t-il du talent ?

Je rappelle qux étourdis du fond sur The Island a été un four monumental aux USA.
Kaneeda
CITATION
Avec l'importance prise par la préviz (voyez le makinf of de War of the Worlds, on a l'impression que le film a été réalisé par les nerds d'ILM), des scènes de Transformers vont être réalisées par les mêmes teckos qu'Indy IV.

Spielberg ne voit il en Bay qu'une pompe à dollars ou lui trouve-t-il du talent ?

Je rappelle qux étourdis du fond sur The Island a été un four monumental aux USA.

Ptet les 2, il a du talent a faire des dollars si on excepte Pearl harbor et The Island, ses deux films les plus "sérieux"
muf
(Je ne me souviens pas que qui que ce soit ici ait reproché aux films de Bay de ne pas être assez "profonds".)
Blatte
CITATION
Comme je l'ai déjà expliqué trouze fois, je réagis à des propos du type "c'est de la merde mais de la merde fun, je kiffe", parce qu'ils m'inquiètent un peu (quand ils se généralisent).
C'est exactement le truc qui me dérange, plus que le film en lui même.

CITATION
Ca sert à quoi d'être auteur ?
A être dans le cursus des écoles de Ciné ?
Fondamentalement, on s'en branle non ?


A priori pas ceux qui voudraient faire passer Bay pour un auteur icon_mrgreen.gif
Celui qui a parlé de cinéma d'auteur sur le topic de Transformers aurait mieux fait de se taire; je vois pas le rapport, même s'il pense que Bay est le meilleur-réalisateur-du-monde-entier ou un truc du genre, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes icon_mrgreen.gif

CITATION
Je vois pas pourquoi les Ayatollah du forum s'inquiètent qu'on puisse aimer Bay en connaisance de cause.
L'aimer ok, mais le mettre sur un piédestal pareil, ben c'est normal qu'on réagisse, faut pas exagerer quand même rolleyes.gif
Et dis, traiter les anti Bay d'Ayatollah, c'est marrant ce parallèle avec le 'patriotisme' du film.
un peu extremiste quand même...

CITATION
On peut aimer tous les styles de cinéma en fonction de l'humeur et de la météo.
L'idéal cinématographique des cinéphiles est rarement celui de la masse, c'est pas nouveau.


Tout à fait, mais dans ce cas c'est bien de le reconnaitre icon_mrgreen.gif

CITATION
Un Indy, vous trouvez ca plus profond que Transformers ? Pas moi.


Plus profond par rapport à la réalisation? la mise en scène? le scénario? ou bien globalement?
Ben...oui plutôt rolleyes.gif
Mais tout le monde l'a déjà dit Bay n'a pas fait ce film pour une quelconque 'profondeur' c'est marrant que ça soient les fans du film qui remettent ça constemment sur le tapis.
B-Real
CITATION(muf @ 29 7 2007 - 15:37) *
CITATION(horseloverfat @ 29 7 2007 - 15:27) *
Moi j'en avais aucune attente, et j'aime pas les transformers.
Mais je me suis pas ennuyé au cinéma, je viens même de découvrir que le film fait plus de 2h, je pensais qu'il faisait moins.
Comme quoi y a plus de nuances que tu veux bien en laisser. Et c'est certainement dû à la qualité de ce blockbuster.


...

Mon jugement sur le film ne peut pas être nuancé ou tranché: il n'existe pas (je ne l'ai pas vu).

Comme je l'ai déjà expliqué trouze fois, je réagis à des propos du type "c'est de la merde mais de la merde fun, je kiffe", parce qu'ils m'inquiètent un peu (quand ils se généralisent).



Ben oui Transformers c'est un peu nase mais c'est le péché mignon de plein de cinéphiles,à l'instar de BB2,Top Gun,les Vandamme etc...chacun ses goûts de merde quoi,et je trouve que beaucoup de monde à la franchise de le reconnaître sur ce topic:"c'est tout pourri mais ça m'éclate!".

apres tout pourquoi serait il interdit d'aimer quequechose tout en reconnaissant que ça ne fait pas avancer le truc ?que cen'est pas représentatif d'un "vrai" cinéma?

Je vais mon Pegg de service mais on a autant le droit d'aimer Bay que Hark ou Kim Ki Duk,j'en suis la preuve vivante!(par contre j'aime pas Haneke)

Sinon pour le film en lui même,eneffet les scènes d'action sont toujours aussi peu lisibles,la musique et les cadrages toujours aussi machistes et iconiques...mais le tout est bien rythmé,agréable et parfois même jouissif.Les acteurs s'en donnent à coeur joie et Shia Labeouf est loin d'être antipathique malgré mes craintes.

1/6 pour l'apport à l'histoire du cinéma mais 5.5/6 pour le plaisir immédiat qu'on en tire!
Sans Nom
J'étais parti voir un blockbuster et j'ai vu.... un blockbuster.

C'est à dire

un film sans trop de gens qui meurent
Un film avec beaucoup d'action
Un film avec un humour accessible à tous donc pas forcément du meilleur gout mais bon.
Un film qui en met plein la vue
Un film avec des robots géants qui se foutent sur la gueule.
Un film bourré d'effets spéciaux.

Bref, le genre de film qu'on va voir comme on va voir Indy (me faites pas chier avec les arguments "Indy c'est plus profond" parce que non, c'est au moins aussi débile) donc avec un envioe de divertissement, je répète divertissement pour les pisse-froid du fond pour lesquels un film doit pousser auc questionnement systématiquemebnt, être subversif, dénoncer etc... Alors voila, j'ai vu tout ça étalé sur plus de deux heures.

Je ne crie pas au chef d'oeuvre mais le cahier des charges est rempli. Un bon gros film pop corn comme annoncé. Les plans iconiques, le fond orange, tout ça, la Bay touch quoi, même ma copine qui n'est pas super fan m'a dit : Bon, au moins on sait que c'est du Bay la" quand elle a vu le premier plan sur un hélico au ralenti. Niveau action, on en a rarement vu autant, le pôgnon se voit sur la pellicule et ça fait plaisir. La caméra réputée epilleptique dérange moins, sur deux scènes j'ai eu un peu de mal sinon j'ai rien raté. L'humour est plutôt lourd mais fait souvent mouche la priorité étant qu'il soit accessible à tous. L'ensemble du film se doit d'être accessible à tous, c'est le principe du blockbuster.

Bref, un film pour la plèbe, vous savez ceux qui sont, à vous entendre, en dessous de vous, trop beaufs, trop cons, des bouffeurs de pop corn qui ne savent pas aimer le cinéma toussaaaa....

Michael Bay fait du gros spectacle, c'est son truc, pas la peine de lui demander autre chose, c'est un auteur populaire dans le sens ou les beaufs, les rednecks aiment son cinéma, les pas comme certains quoi.

Alors ce film, la fin du cinéma ? Mouhahahahahahaha

Allez, 5/6 mais si je tiens compte de certains avis, vu les aprioris que ça aurait pu me donner, j'aurais été en plus agréablement surpris et j'aurais mis 6/6
Clint
CITATION(Bret Gimson @ 29 7 2007 - 15:08) *
Après ça muf et clint, je suis désolé de vous le dire mais là vous êtes un tout piti peu lourds à gloser sur des généralités cinéphiliques, à propos de films que vous n'avez pas vu et qui ne sont tout simplement pas votre tasse de thé. Je pense vraiment que le film ne mérite pas qu'on projette autant de choses dessus, que se soit en bien ou en mal. Vous faites fausse route je crois.


Celle-là, je la garde dans un document .txt pour pouvoir la copier/coller facilement et j'attends quelque temps...
aruno
A propos de ces deux post

CITATION(L @ 29 7 2007 - 15:34) *
Transformers n'est pas une succession d'exploits capturés au petit bonheur la chance. C'est un concept élaboré autour d'idées simple voire primitives, mais le mot qui fait toute la différence est "élaboration". Dès l'instant où Michael Bay équilibre ses plans, répartit ses éclairages, demande à ses comédiens de respecter leurs marques, il est déjà en train de nous raconter quelque chose. Comme l'a fait remarquer Kea, il y a eu réflexion préalable sur le concept de destruction : la destruction à l'échelle de la middle class américaine avec le jardin qui se fait retourner, la destruction du quotidien géopolitique avec le village Quatar déjà en ruine avant l'arrivée de robots, les emprunts insistants à Gremlins et Gremlins 2 qui étaient déjà entièrement construits autour du mystère de la jouissance de la destruction (Bay nous en balance deux scènes complètes tout de même, dont une au moins aussi drôle que chez Joe Dante), la destruction de l'image égocentrée que tente de se créer le héros (qui passe par tous les stades de l'humiliation, entre sa mère qui lui parle de masturbation, le robot qui lui retire son froc et le laisse en caleçon, le robot médecin qui grille ses émissions de phéromones etc.), des analogies sans fin à la culture de la puissance dans l'inconscient collectif occidental (des super trucks chromés, des voitures de sport en pagaille, un stade de foot éventré, des tanks qui valdinguent dans les airs, un concert d'explosions de pare-brise de voitures "pas puissantes", des jeunes excités jusqu'à l'éjaculation parce qu'une comète a détruit leur quartier, Bumblebee qui se prend pour la destructrice Uma Thurman de Kill Bill) 'fin bref que ce soit au niveau de l'écriture ou de la mise en scène, il y a tout un travail de gradation et d'élaboration autour de ce que le spectateur est venu chercher dans ce film, la main sur la bite, les yeux pétillants et la bave au bord des lèvres.

et
CITATION(Evil Seb @ 29 7 2007 - 16:47) *
CITATION(kea @ 29 7 2007 - 15:57) *
La thématique de la destruction est tellement omniprésente et énorme chez le monsieur qu'on en aurait presque fini par l'oublier. icon_mrgreen.gif

Non non on ne l'oublie pas t'inquiète, même si Transformers posséde de grosses louches de teen movies a la Ferris Bueller. C'est l'histoire d'un ado celibataire et qui rioule en vélo qui finit le film avec une meuf et une bagnole après avoir traversé moults étapes en commencant par les humiliations psychologique (ses condisciples, ses parents) et physique (les Decepticons). Il va passer la journée avec son meilleur pote (Optimus) et sa (future) copine, il va s'affirmer et trouver qui il est vraiment: comme on est chez Michael Bay il ne pouvait pas être autre chose qu'un soldat: "You're a soldier Now!". Et au milieu de tout ça, ben ya des marines, des hackers, la NSA, des explosions, des courses poursuites et beaucoup beaucoup d'actions et de pyrotechnie

Comme quoi c'est loin d'être ausi con que certains ne veulent bien le dire...


Je suis assez d’accord dans le fond
C’est ce que j‘ai ressenti lorsque je disais très simplement dans mon post page 2

CITATION(aruno @ 24 7 2007 - 01:57) *
Alors pour commencer, le scénar ne fait pas dans la métaphysique transcendantale mais ce n’est pas son but non plus happy.gif . Dans l’ensemble c’est plutôt bien équilibré et assez classique. Ce n’est pas trop con (pour ce genre de blockbuster) mais sans chercher a peter plus haut que son cul ( et tant mieux ) et assez naïf dans son discours ( mais c’est bien dans l’esprit du truc, pas vraiment un défaut). Il est simple et efficace, prétexte à amener l’action à ses moments clés, et le classique et bien rodé parcours initiatique du jeune héros.


Dans ce sens, je trouve le script plutôt bien construit dans sa linéarité, même en tenant compte de ses facilités scénaristique et autres raccourcis. Mais comme l’a bien démontré kea, tout fonctionne parfaitement à l’épure et en faisant appelle à la mémoire du spectateur. Sur ce dernier point, j’ai même l’impression que ça fonctionne autant pour des éléments narratifs volontairement éludés mais facilement extrapolables. Comme si les scénariste s’était dit que le public suffisamment habitué aux schémas des blockbusters n’avait pas besoin qu’on lui rappelle automatiquement certaines actions logiques. La scène qui me vient directement à l’esprit là : c'est La manière dont la « hackeuse » blonde se fait chopper par le gouvernement. Ca parait tellement facile et absurde la manière dont elle arrive à sortir des donnés ultra-secréte d’un centre ultra protégé mais en fait non… A peine arrivée chez son pote, hop voilà les agents qui débarquent pour les arrêter. L’enchaînement entre les deux scènes m’a semblé parfaitement logique tout en faisant appelle aux connaissances antérieurs ( conscientes et/ou inconsciente ) du spectateur rodé aux « 24h » et autre thriller high tech ( on devine une sorte de « ben ouais forcement les données ultra-secrètes ont été traqué volontairement pour que la demoiselle amène le gouvernement à ses complices ou son QG » ). Et plus d’une j’ai l’impression que ce genre de trucs narratifs se manifeste plus d’une fois au cours du film ( kéa en citait déjà quelques uns dans son post ).
Autre truc amusant concernant l’humiliation du héros, le petit jeune qui rêvent d’emballer « les meuf avec caisse » mais finalement n’y connaît que dalle en mécanique et se rend compte que la fille qu’il drague s’y connaît a fond dans le domaine : "les mecs n'aiment pas trop qu'on s'y connaisent plus qu'eux en mécanique" ( ça fait partie des choses que j’apprécie dans l’humour du film. Ce second degré dont Bay semble jouer avec les codes de son cinéma dans ce film)
Maintenant peut-être que moi aussi, j’extrapole trop et surestime les capacités des scénaristes du film ^^’. Pourtant ça me semble plutôt maîtrisé lorsqu’on compare à POTC 2 et 3 qui a force de vouloir développer toute une mythologie échoue totalement par un trop plein d’éléments amenés de manière extrêmement chaotique et finit par en perdre toute crédibilité. Là ou réussit parfaitement Transformer en n'esquissant à peine son univers.
dam
CITATION(Sans Nom @ 29 7 2007 - 21:02) *
Bref, le genre de film qu'on va voir comme on va voir Indy (me faites pas chier avec les arguments "Indy c'est plus profond" parce que non, c'est au moins aussi débile) donc avec un envioe de divertissement, je répète divertissement pour les pisse-froid du fond pour lesquels un film doit pousser auc questionnement systématiquemebnt, être subversif, dénoncer etc... Alors voila, j'ai vu tout ça étalé sur plus de deux heures.


Mais euh ....
Faut arrétez la, le film ne se fait pas déscendre parce que c'est un blockbuster ou un gros divertissement, mais parcequ'on le trouve mal fait.
On ai sur Mad quand meme ici, ça me semble etre un minimum de ne pas rejeter le principe du film con, divertissant, totalement autre.
Mais par contre, on peut exiger que ça soit bien, fait, un film non serieux sur le fond, n'ai pas obligé de ne pas l'etre sur la forme.
kea
CITATION(aruno @ 29 7 2007 - 21:35) *
( ça fait partie des choses que j’apprécie dans l’humour du film. Ce second degré dont Bay semble jouer avec les codes de son cinéma dans ce film)


Je suis assez d'accord. On tape sur l'humour beauf omniprésent du film, mais on oublie quelque trucs un chouilla plus fins et second degré, qui traversent tout le métrage.
AMHA, la plus belle, dans le genre, c'est tout de même la réplique de megatron qui précède le combat final (c'te balise spoiler d'la mort. Wé, Y'A UN COMBAT FINAL ! Dingue...)

"Lorsque le soleil sera couché, il n'en restera qu'un debout !"

Alors, j'aimerais bien que ceux qui ont vu la chose en V.O. me confirment que c'est pas un délire des traducteurs. Parce qu'en l'état, en plus d'un ch'tit hommage au western, ça ressemble vachement à un gag second degré autoparodique, de la part d'un mec qui nous a balancé des plans de coucher de soleil pendant les 2 heures qui précèdent.
Non ?
(En tout cas, moi, ça m'a fait rire sweat.gif )
uhu
Je suis allé le voir hier, je suppose que ce que je vais dire a déjà été sorti sur les pages précédentes, mais je m'en fous.
N'ayant pas grandi avec la série, je suis assez indifférent quant à la fidélité par rapport au DA, c'est donc le film en soit que je critique.
Je vais être clair, il ne s'agit que d'une demi-réussite : si les combats entre robots sont assez titanesques, et constituaient la principale raison pour moi d'aller voir ce film, j'ai déjà un problème dans la mesure où on a l'impression qu'ils ne durent que 20 mins( sur 2h25 ça fait long).
De même si les CGI sont très réussis, dur d'éprouver de l'empathie pour les tas de ferrailles, Prime et Bumblebee exceptés, car ceux-ci nous sont au final présentés comme des second rôles, les marines US étant finalement plus efficaces contres les decepticons que les autobots eux-mêmes, qui paraissent bizarrement absents et désarmés lors des combats(il avait pas un giga-gun prime?).Je passe aussi sur l'incohérence de certaines scènes, comme vouloir évacuer labouff par les airs alors que 3 des méchants peuvent voler, clairement introduites pour faire la promo des black hawks.
2 choses très énervantes, le placement de produits : d'une part pour GM, c'est simple, les seules caisses non GMC du film sont des BMW vieilles de 30 ans et la VW,; de l'autre pour la US Army encore une fois présentée comme la meilleure du monde, et patati.Le second défaut étant l'histoire gnagnante entre Labouff et sa pouff, franchement ça m'a lourdé à un point, sans compter la fameuse partie de cache-cache et l'élément comique radio-cassette.Edit : j'en ajoute une troisième, les séquences avec le gros black hacker et la jeune blondasse super-intelligente.Quelle horreur.
Bref
3,5/6
Kaneeda
Juste comme ca vous pouvez pas arreter de comparer Indy et Transformers......
Parce que la différence ( parmi d'autres) entre les deux films.....c'est que dans Indy y a une putain de mise en scene et dans Transformers c'est mal branlé....c'est tout
Rien a foutre que Transformers propose une théorie de philosophie ou soit un summum métaphysique...tout ce que je demandais, c'était des scenes bourrines et jouissives de bastons de robots bien mises en scenes......bref tout ce que le film ne comporte pas a quelques minutes près...
J'aime les films cons, bourrins, idiots, jouissifs mais quand ils sont bien branlés avec un scenar meme con mais sans superflu et une bonne mise en scène.....voila.....

Francesco Prelati
CITATION(kea @ 29 7 2007 - 21:58) *
AMHA, la plus belle, dans le genre, c'est tout de même la réplique de megatron qui précède le combat final (c'te balise spoiler d'la mort. Wé, Y'A UN COMBAT FINAL ! Dingue...)

"Lorsque le soleil sera couché, il n'en restera qu'un debout !"

Alors, j'aimerais bien que ceux qui ont vu la chose en V.O. me confirment que c'est pas un délire des traducteurs. Parce qu'en l'état, en plus d'un ch'tit hommage au western, ça ressemble vachement à un gag second degré autoparodique, de la part d'un mec qui nous a balancé des plans de coucher de soleil pendant les 2 heures qui précèdent.
Non ?


Tu travailles trop du chapeau, kea. dry.gif

Il s'agit juste d'une des répliques tirées de la série animée que le film de Bay replace par ci par là. En l'occurrence, "One shall stand, one shall fall", ça vient du long-métrage animé de 1986, plus précisément la scène du dernier-combat-final-où-il-doit-en-rester-qu'un entre Optimus et Megatron (nos deux copains en resteront d'ailleurs sur le carreau : n'était la chanson à la con, ce serait même une scène efficace pour l'époque didons).
EBE
CITATION(Francesco Prelati @ 29 7 2007 - 23:45) *
CITATION(kea @ 29 7 2007 - 21:58) *
AMHA, la plus belle, dans le genre, c'est tout de même la réplique de megatron qui précède le combat final (c'te balise spoiler d'la mort. Wé, Y'A UN COMBAT FINAL ! Dingue...)

"Lorsque le soleil sera couché, il n'en restera qu'un debout !"

Alors, j'aimerais bien que ceux qui ont vu la chose en V.O. me confirment que c'est pas un délire des traducteurs. Parce qu'en l'état, en plus d'un ch'tit hommage au western, ça ressemble vachement à un gag second degré autoparodique, de la part d'un mec qui nous a balancé des plans de coucher de soleil pendant les 2 heures qui précèdent.
Non ?


Tu travailles trop du chapeau, kea. dry.gif

Il s'agit juste d'une des répliques tirées de la série animée que le film de Bay replace par ci par là. En l'occurrence, "One shall stand, one shall fall", ça vient du long-métrage animé de 1986, plus précisément la scène du dernier-combat-final-où-il-doit-en-rester-qu'un entre Optimus et Megatron (nos deux copains en resteront d'ailleurs sur le carreau : n'était la chanson à la con, ce serait même une scène efficace pour l'époque didons).


Ben, il travaille peut-être pas tant que ça du chapeau, Kea, dans la mesure où il y a un rajout de taille dans la phrase que tu cites, et que ce rajout concerne un coucher de soleil, référence absente dans ta citation. Donc hein !

Et merci Evil Seb pour la transcription de l'article sur Michael Bay auteur, même si visiblement, cet article en profite pour dégommer Bay à tout va smile.gif
Sans Nom
CITATION(dam @ 29 7 2007 - 21:57) *
CITATION(Sans Nom @ 29 7 2007 - 21:02) *
Bref, le genre de film qu'on va voir comme on va voir Indy (me faites pas chier avec les arguments "Indy c'est plus profond" parce que non, c'est au moins aussi débile) donc avec un envioe de divertissement, je répète divertissement pour les pisse-froid du fond pour lesquels un film doit pousser auc questionnement systématiquemebnt, être subversif, dénoncer etc... Alors voila, j'ai vu tout ça étalé sur plus de deux heures.


Mais euh ....
Faut arrétez la, le film ne se fait pas déscendre parce que c'est un blockbuster ou un gros divertissement, mais parcequ'on le trouve mal fait.
On ai sur Mad quand meme ici, ça me semble etre un minimum de ne pas rejeter le principe du film con, divertissant, totalement autre.
Mais par contre, on peut exiger que ça soit bien, fait, un film non serieux sur le fond, n'ai pas obligé de ne pas l'etre sur la forme.


Sérieusement, je ne discuterais pas dyu fond tant àa me parait vain pour un blockbuster (même Indy hein). En ce qui concerne la forme, je peux comprendre que certains n'aiment pas les choix de Bay, perso, ils ne me genent pas même si j'admets que parfois c'est un peu too much. Maintenant entendre que c'est la fin du cinema ou simplement de la merde me semble deplacé.

Deplacé au vu du travail, réalisé, deplacé pour un forum hurlant au génie sur certains films considérés comme des nanards, deplacé pour l'esprit Mad (ou l'image que je m'en fais, peut-être y'a-t-il trop d'élitisme mais je préfère penser le contraire)

Maintenant la forme, ben désolé mais c'est la même structure qu'un blockbuster standard avec ses bons et ses mauvais aspects. Vient ensuite la difficulkté de rendre attachants des robots au design complexe qu'on ne différencie pas toujours (me souviens pas à quoi ressemble le camion militaire en mode robot) ce n'est pas chose aisée. Maintenant dire que ce film dépote au niveau action, c'est pas mentir (ne base militaire détruite, un fight contre un scorpion robot, une pousuite entre robots, une baston entre robots, une ville ravagée, des avions de combats attaqués en plein vol, du catch entre robots sur l'autoroute) on a pas été volé niveau action et les FX sont nickel. La mise en scène iconique, à la limite, ça fait partie du genre, l'éxagération, c'est juste du bigger than life, ça me gene pas du tout.

Maintenant, mal branlé, je veux bien mais faut me dire en quoi et surtout, surtout en quoi ce film peut-il faire du tort au cinema ?
maclaine
je vais peut etre me sentir seul mais j'assume: je l'ai trouvé carément bon le shia labeaouf! bien dans son role d'ado pas tres fort pas trop con...sympa j'ai confiance pour indy 4 (spielby a pas des gouts de merde)
sinon michael se rattrape bien apres sa plantade de the island ( meme si ça reste sympa c trop chiant et trop pompé partout), il retrouve enfin son titre de champion du badaboum! quand a l'humour du film ( a part bernie mac et anthony anderson) pas trop gras (turturro on fire lol!) je me suis bien marré! suis je beauf pour autant?!
michael s'est calmé sur son montage dyslexique et vu sa maitrise de l'action sans son montage foireux je reve a penser a un bad boys 3! salaud de michael va!bilan 5/6 (ou bumblebee/6 si vous voulez!)

ps: oui moi je m'enfous de la pub omnipresente et de la campagne pour l'armée us, du moment que je m'en prend plein les yeux c ça le plus important!
Loki
CITATION(contagion @ 29 7 2007 - 14:58) *
De film en film, Michael Bay déploie des thèmes récurrents ( patriotisme, valorisation de la middle class) et élabore une imagerie propre, faite de soleils couchants (même en plein jour!!) et de soldats englués dans de longs ralentis.


Ça s'appelle le cinéma américain. icon_twisted.gif
AGENT DURAND
Il y a des filtres.
C'est pas lisible.
C'est monté trop cut.


Bay est une tanche.



Spielberg, lui avait su capter l'âme du vélociraptor en plein conflit intérieur qui affronte la modernité pour la première fois (une cuisine avec des enfants à manger dedans).

Vive les Blockbusters.

Viva el Ciné!
Goku
Je dirai plutôt un mec qui se regarde filmer, d'ailleurs les plans de ce genre je pensait qu'il avait eu sa dose faut qu'il arrête avec ses soldats filmer en 500 i/s avec de la musique médiaventures bien héroique comme il faut, dès qu'on a vu cette scène au ciné avec un pote on a compris vers ou ont allaient, dire que j'y ai cru que j'allais avoir un Bay plus sérieux façon The Island et fidèle un minimum à la série je me suis bien tromper au faites il n'a même pas fait ce que tous réalisateur aurait fait à sa place regarder au moins les différents séries, le mec s'est contenter d'écouter à la réunion d'Hasbro et voila et s'est dit bon j'ai un concept ou je pourrai tous faire péter avec une histoire sous jacente du mec qui à sa première voiture ca à du lui rappeler ses premiers emois^aucun respect pour les fans ni pour la série d'origine (qu'on me disent pas qu'on s'en moque quand tu voit comment Spielberg lèche les fans aux Comic Con), et du coup il s'est dit que ca allait lui refaire une santé financière après The Island et son four et c'est tout, qu'est ce que je fout encore sur ce topic moi blush.gif .
Karibou
Juste une question. Quelqu'un a parlé du robot noir (Jazz) qui fait du hip-hop et qui est le seul des gentils a se faire tuer?
lekaneee
...
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