Les Assassins d'Etat
Quand on pense à ceux là, deux nom se détachent immédiatement, l'un aux antipodes de l'autre : James Bond et Jason Bourne.
Le premier est un individualiste hédoniste qui tue d'autant sans remord d'autant qu'il est toujours du bon côté et est fier d'appartenir au Service Secret de sa Majesté. Jamais ou quasiment il ne remet en question sa hiérarchie, ou ne passes ses intérêts personnels avant sa mission, le tueur presque parfait s'il n'était pas aussi voyant. Mais jusqu'ici jusqu'à ce que l'interprétation de Craig lui donne un relief de réalisme avec ses failles psychologiques, difficile de considérer Bond comme un authentique meurtrier tant ceux qu'il élimine sont des abstraction de danger ultime et qu'à une ou deux exception prêt il ne tue pas les femmes, appartenant au quota "innocent" du cinéma U.S
Bourne au contraire est un tueur d'élite, bousculé par son passé, manipulé, ses talents lui servant pour l'essentiel à remettre en question le mécanisme hiérarchique qui a fait de lui ce qu'il est. Bourne c'est l'expression cinégénique de la Théorie du Complot autant que du fantasme de surpuissance qui sommeille en chacun. En fait c'est le contraire exact de Bond, peu importe qui sera sa victime, c'est l'acte de tuer qui lui pose problème, sa propre violence, sa paranoïa naturelle. Bourne rejoint en cela un autre mythe du cinéma le tueur à gage romantique.
Les Assassins Professionel
Eux aussi pourraient être divisés en catégories : les tueurs à gages froids etr efficaces, les tueurs romantiques et les tueurs des comédies noires.
Le premier a été personnifié très souvent par Alain Delon, qui question tueur s'impose au cinéma comme un maître étalon (un mot ou deux, séparément ou ensemble, Delon adorerait sûrement cette appelation

Arrive ensuite les tueurs romantiques. Egalement inspiré par l'innénarable Delon ils ont été popularisé par Woo mais existaient avant lui. Ceux là aussi répondent toujours aux même critère, ils sont redoutables (c'est souvent les N°1 comme si cet univers là était objet de concours) toujours au bord de la retraite, souvent emmerdé par un collègue plus ambitieux ou appelé pour une ultime mission dont il ne veulent pas (voir le Choc, the Replacement Killer, Assassin... etc) et sont systématiquement déchiré par leur condition d'homme vivant par et pour la violence, cherchant en général à se racheter de leur "péché" par un acte de bravoure sans limite visant au pire la vendetta (Les Grands Fusils, mais c'est un cas un peu à part vu le contexte) ou la protection d'un innocent (Replacement Killer).
Enfin on trouve l'assassin des comédies noires. Si les tous les autres ont plutôt tendance à préféré les armes à feu à quelques exception prêt, ces derniers utilisent corde, poison, faux suicide, toute la panoplie. Physiquement ils ont l'air de père tranquille, mais habillé en croque-mort (voir le Liquidateur par exemple) et ont une vue distancière de leur métier et de la mort en général. On les retrouvent soit affublé d'un apprentis qu'ils initient (Cible émouvante) soit confronté à un collègue plus teigneux qu'eux, soit empétré dans une vie sociale qsemble t-il toujours plus compliquée que leur vie professionelle (Big Gun). Mais globalement ils ne sont pas "dangereux" même si personne ne leur échappe, ils ont l'expression d'un certain humour noir, la violence étant ici effacée par la distantacion, même quand ils se balladent avec 9 têtes dans un sac et empruntent les traits bordel line de Joe Pesci.
Les Hommes de Main
La plus part du temps, il faut bien le reconnaitre, les hommes de mains sont surtout les dummies pour le crash test que va leur imposé le ou les héros. Toujours ou presque en groupe, enfouraillés juusqu'aux oreilles, rarement discrets, ils peuvent éventuellement se transformer en tortionnaire, ce que ne font jamais les autres tueurs de cinéma, et globalement toujours présenté comme des crétins, des pauvres types (Luca Brazzi dans le Parrain, Lefty dans Donny Brasco, et bien d'autres) Ils sont, quoi qu'il arrive le quota bad guy et peu importe s'ils seront parfois interprété par de bons acteurs (Stallone dans Adieu ma Jolie, ou Dany trajo dans... bah toute sa filmographie) Il faudra quasiment attendre Tarantino et Pulp Fiction pour que ces personnages aient un "âme" (mais il ne faut pas oublier des films comme Get Carter où après tout le personnage principale est un homme de main). Le dernier en date étant selon moi Smokin' Ace qui donne la part belle à ces bad ass et aux tueurs à gage en général.
Mais globalement aucun de ces films n'ont jamais traité le tueur autrement que comme des fantasmes, des projections fantasmé pour le spectateur et non pas comme des êtres humains à part entière, excepté un seul : Collatéral....
Mais bon là j'ai plus le temps de développer (travail) donc je compléterais plus tard ce texte.
Voilà, amène ton eau au moulin maintenant camarade.