Un petit mot sur PLATOON. Je ne trouve pas ce film réaliste pour deux sous malgré un 6/6 sans équivoque et le passé de Stone. La rivalité exagérée entre Barnes et Elias, la mort christique de ce dernier, l'ambiance générale du métrage (éclairages trop travaillés, c'est pas du brut de décoffrage) ou encore le surlignage au stabilo jaune de l'innocence perdue de Sheen.
Bref, tout ça fait que j'y vois un film d'une puissance rare mais pas un "documentaire", y'a la deuxième partie de FULL METAL JACKET pour ça.
Vous pouvez reparler d'autre chose...

Carrément !

Pour le meilleur Stone ça se joue entre JFK (le montage exploité en salles) et Salvador à mon avis...

Merde j'avais ouvert un doublon. Du coup il a disparu mon sondage

Rhhhhaaaaaah Stone il a ridiculisé les Doors et Jim Morrison. 1: pour le choix de Val Kilmer, qui ressemble autant au cher disparu que Mike brant.
2: pour avoir minimisé le travail des autres, aka Ray Manzarek, John Densmore et Robby Krieger, qui certes n'écrivaient que peu de textes, mais qui n'étaient pas là pour faire tapisserie.
3: parce que Pamela Courson était BIEN plus jolie que Meg Ryan.
4: La voix de l'autre kilmer est à chier. Jim est irremplaçable.
5: ce film ressemble à une page de voici-gala. c'est du people; "oh regardez, c'était pas un dieu mais un enfoiré de pourriture d'alcoolo."

Comme bio des doors, écoutez ceux qui savent, lisez Jim Morrison et les Doors de Ray Manzarek...

Sinon j'aime bien natural born killers. mais the doors m'a fait l'effet d'une douche froide, ça vaut pas mieux que kurt et courtney, ou les conneries de films-docs sur les "dieux du rock".

SALVADOR

Je suis pas d'accord j'adore ce film, pour moi il fait partie du meilleur de la filmo de Stone. Je trouve qu'au contraire il a bien su retranscrire ce que symbolise Morrison, sous sa caméra Morrison devient une sorte de poète maudit, partant dans des délires pychédélique quasi mystique et en font une sorte de Demi-Dieu. Un être qui pensait que la mort serait la seul délivrance, vivre vite et mourrir libre. En tout cas l'amour que porte Stone à Morrison déborde de l'écran.
Puis Kilmer est sublime dans ce film faut pas déconner!

Nixon m ' a étonné ...très agréablement

sublime, hein?

Me suis fait offrir le coffret Oliver Stone à Noël, ça m'a permis de voir une grosse partie de sa filmo :
Platoon
Né un 4 Juillet
Tueurs Nés
Wall Street
JFK
U-Turn
L'enfer du dimanche

Pour l'instant, je vais de pied monstre en claques monumentales (et je pèse mes mots).
Ce gars a le don d'impliquer le spectateur un maximum dans ses films, et ce même avec des sujets dont il a priori pas grand chose à secouer, que ce soit pour un film "mineur" comme U-Turn ou pour un film plus ambitieux. et en prime on sort en général autant exténué que les personnages arrivés en bout d'intrigue (JFK et son réquisitoire-marathon, U-turn et son largage de cadavres, l'évasion héroïques de NBK)
Dans ses premiers (platoon, 4 jullet, wall street), il a un style posé, mais il fait déjà transparaître SA vision du sujet, notamment au travers des personnages qu'il créé et de leurs dialogues.
J'ai accroché sans problème à sa période post-NBK, avec ses montages apocalyptiques. Ca permet à chaque fois de partager l'expérience des personnages : Sean Penn totalement désorienté dans U-turn, le joueur de foot US comme simple troufion sur un champ de bataille. Le genre de cinoche qui convient en plus particulièrement aux ados rebelles en mal de "fuck the society" : cet acharnement à dénoncer un complot de méchants texans dans JFK, à crier dans le désert dans Né un 4 Juillet, la folie meurtière dans un joyeux bordel, Jennifer Lopez comme fantasme ultime...


Il me reste à voir Salvador, Nixon, entre ciel et terre dans le coffret.

Jusque là, Oliver Stone est entré dans mon top réalisateurs. Du ciné rentre-dedans de qualité!

Sinon, j'émet quand même des réserves : ses interviews de Fidel Castro filmé caméra à bout de bras très bof (en plus de servir à pas grand chose, sinon de montrer que Castro c'est un dictateur comme un autre, mais ça on le savait déjà) et le truc en Israël-Palestine que j'ai pas compris son utilité.
Puis The Doors j'ai pas aimé. Meg Ryan me sort des yeux, le scénar ça ressemble un peu trop à "Jim Morrison se drogue, il crie, il fait un concert avec Break on throught, il se bastonne, il se drogue...", tout ça pour à la fin ressembler à McReady dans The Thing.

Sans hésitation aucune : JFK. En un mot : énorme.

Sinon..

Salvador : oliver stone pur jus,
Platoon : sans commentaires,
Entre ciel et terre : poignant,
Né un 4 juillet : puissant,
Les Doors : trippant,
Talk radio : excellent,
Nixon : très interessant (quoiqu'un peu longuet),
Tueurs nés : pas mal
Alexandre : bel effort

J'ai moins aimé l'enfer du dimanche et Wall street, et je n'ai pas vu U-turn ni WTC.

Enfoirée!

Oui enfin, mettre en image les doors sans parler de dope ca équivaudrait à faire Ali sans gants de boxe.

Ouais, mais voir Ali boxer, c'est de suite plus filmique que voir Jim Morrisson se droguer à longueur de film pour faire des danses d'indien à poil. Je partage pas trop le délire quoi.

Pourtant le concert final où Morrison chante Break on trough parmi la foule en transe est l'une des scénes les plus mémorable que j'ai pu voir.

Je viens de découvrir Platoon et bin ça assure grave.

Je trouve absolument pas le film bancal.
Une bonne galerie de persos,un Sheen plus que convaincant,un Dafoe comme d'hab génial.

Le massacre du village,les relations Sheen/Berenger/Dafoe,la mort christique de ce dernier,les fusillades tendues du slip...

Un spectacle vraiment énorme pour ma part.

Même la zique mélo en diable m'a bien plu.

Un des plus grands films sur le Viet-Nâm que j'ai vu.
Pas du niveau d'un Full Metal Jacket (ça joue pas dans la même cour) mais du grand spectacle beau et viscéral.

Moi je l'aime bien Oliver Stone en tant que scénariste pour des films tel que midnight express ou encore scarface, pour ce qui y est des ses réalisations j'ai beaucoup aimé "wall street" et "platoon" et je serais curieux de voir son film d'horreur "The hand" de 1981, quelqu'un l'a t-il déjà vu? Par contre à mon humble avis "World Trade Center" est une bouse infame. Mais je voudrais bien savoir ce que va donner le projet "pinkville" qui traite une nouvelle fois du vietnam.

J'ai découvert Né un 4 Juillet et ça déchire totalement.

Totalement maitrisé formellement et bouleversant du début à la fin (puis y'a la musique de la B.A de L'Impasse ), bien joué, pas une seule goutte de gras et une bonne quantité de scénes intenses (la scéne du bar, les rapports avec la famille bien puritaine, l'horreur du Viet-Nâm etc).

Stone en nous narrant les diverses étapes de la vie de ce vétéran (Tom Cruise plus que convaincant et trés touchant) nous livre un bouleversant portrait d'un mec se rendant compte petit à petit qu'il a foutu sa vie en l'air pour du vent. Une fresque trés trés dense (je sais pas si c'est le meilleur film sur le conflit mais le plus dense à coup sûr !).

Le passage à Mexico avec tout les vétérans dégoutés des States est excellent et sent bien le vécu (un sacré devergondé ce Stone^^).

Magnifique. Me reste plus que Entre ciel et Terre du même grand homme à matter sur le sujet en ésperant que ça ne sombre pas trop dans le pathos comme certains le disent...

C'est avec ce film que je trouve un point d'ancrange à WTC, que je viens de voir (et qui lui est largement inférieur). Entre ciel et terre est infiniement plus fin, en montrant au travers de la performance de Tommy Lee Jones les différents visages de l'amérique, dans sa compassion, son humanité cachée sous un vernis arrogant, mais aussi des comportements plus sombres et égoisites. Ceci vaut aussi pour les vietnamiens, qui ne sont ni révolutionnaires sanguinaires ni des victimes innocentes et pacifiques mais partagés entre ces deux extrémités, hormis Le ly qui est brinquebalée entre charybde et scylla, entre ciel et terre...

Malgres une photographie somptueuse qui livre des images du vietnam sublimé de ses souvenirs, un des plans qui m'a curieusement le plus marqué est sa découverte d'une grande surface américaine, cette opulence insolente qui se transformera en prison dorée...

Je me souviens peu de ce film ne l'ayant vu qu'une seul fois, mais le plan où Tommy Lee Jones se fout une balle dans la bouche m'avait traumatisé.

Son oeuvre, peut-être pas, mais sa vie, Oliver Stone la continue aux côtés de Chavez, après avoir répondu favorablement à son invitation pour assister à la libération des otages.
Les FARCS inspireront-ils un futur projet de Oliver Stone ?

Merci pour le spoiler

Il n'est pas énorme, le spoiler.

Certains athlètes se foutent un caillou dans la bouche pour enrayer un point de côté, le personnage de Tommy Lee Jones, quant à lui, préfère une balle. Dans les deux cas, l'effet est nul.

je suppose a la vue de ta reponse sarcastique que tu n'as pas su apprecier ce tres beau film mineur du grand stone!
j'ai decouvert et aimé oliver grace a sa trilogie du viet nam! né un 4 juillet et son discours de fin ( cruise chez les hippies est excellent!) bien virulant et poetique! platoon un classique instantané ( puiq ya willem supercharismatique dafoe) , et ce entre ciel et terre qui epouse le point de vue vietnamien sur l'amerique touchante et pathetique...
apres vla les années 90 periode musicale the doors et talk radio ( malheureusement pas vu!) qui vont sernir d'experimentation visuelle pour un plus grand projet :JFK...la bombe dans la gueule un montage hallucinant de maitrise qui traduit la paranoia comme jamais au cinema costner au top face a une galerie de second roles terribles: jones again, kevin bacon, joe pesci et surtout le monstrueux gary oldman! ensuite stone surprend son monde en continuant sur sa lancée sur nixon mais il dresse un portrait inattendu et touchant du plus hait des presidents ricain ( a quand un biopic sur bush!)
et la periode de l'apogée visuelle NBK, U TURN et l'enfer du dimanche: trois grosses mandales dans lagueules, violentes, choquantes spectaculaires et on en redemande! stone continue sur la paranoia( u turn) et enchaine sur les medias a sensation ( NBK et le perso du meilleur robert du monde) ou du sport( la revelation jamie foxx)
ensuite cut de plusieurs années fait de docu passionant ( personna non grata) et grand retour epique avec le sublime ( je pese mes mots) alexandre un chef d'oeuvre incompris cruel violent ( putain la charge des elephants!!) beau (alexandre et son cheval on evite le ridicule) psychologique ( les relations parents alexandre)
et donc le petit dernier qui est la synthese du meilleur et du pire de stone: world trade center, le meilleur cage tres bon avec son partenaire pena, le debut et la fin sur NY vide avant et apres la gueule de bois, les sequences intriguantes du marines en apparence pour l'irak mais en fait regardez les regards des persos entourant ce type ça en dit long sur les pensées de stone, le pire les sequences avec les femmes ( pourtant gyllenhall est superbe, mais bello avec les yeux bleus argh!) les flash backs le gag de jesus...
voila tout ça pur finir en disant que stone je le kiffe malgré ses evidents defaults, c un cineaste du coeur qui parle a nos tripes directement...et j'attend impatiemment pinkville (pourtant j'ai un peu des soupçons sur le choix d'un acteur pro bush ( meme si willis je l'adore malgré son parti politique) avec un cineaste de gauche, mais c son retour au vietnam oh!)

Découverte d'un excellent film aujourd'hui...Fresque violente et viscérale sur le monde du sport, cette oeuvre aborde de nombreux thèmes qui dressent un portrait peu reluisant de l'univers sportif et plus largement de la société américaine représentée ici par un melting pot très intéressant.

Dans ce film, tout ne semble être que combat, que ce soit au milieu du terrain ou en dehors, les affrontements entre les joueurs, les dissenssions entre Pacino/Diaz, les rapports sont toujours construits sur des dualités...L'autre apparaît toujours comme adversaire, que ce soit via l'issue du conflit des générations ou celle du racisme et tous les personnages devront traverser une introspection douloureuse pour se (re)trouver et évoluer.

Plusieurs éléments distillés dans ce film traduisent ce qui semble être l'idée que se fait O. Stone de ce sport comme par exemple l'hystérie de la foule qui consacre ou renie les joueurs (fait indéiablement écho, amha, au public des arènes, renforcé par les plans sur le public du stade), le péplum Ben-Hur qui fait office de toile de fond aux dialogues entre Beamen et D'amato...Le terrain est semblable à un colisée où les joueurs sont gladiateurs et dont les excès hors du terrain (drogue, sexe, soirées où s'étale le luxe etc.) respirent l'ambiance orgiaque des nuits romaines antiques...Bref, autant de parallèles qui traduisent une vision pessimiste d'un sport qui perd ses valeurs fondamentales (esprit d'équipe, sport qui devrait être dissocié des intérêts financiers etc, valeurs personnifiées par d'Amato).

Servi par une très bonne prestation des acteurs, le film est d'autant plus intéressant qu'il ne se limite pas à un portrait cynique sur un sport qui perd ses valeurs au profit d'une vénalité incarnée par Mlle Pegniacci, ou corruption symbolisée par le Dr James Woods, mais explore également des issues clés citées plus haut (les medias, le pouvoir, l'orgueil, le racisme...)

Mais, malgré cette vision négative, le génie d'Oliver Stone se révèle dans cette façon brillante qu'il a de traduire l'intensité et l'animalité de ce sport, sans nul doute l'oeuvre d'un passionné qui, s'il met en lumière les aspects peu flatteurs du football américain (corruption, considérations politiques, sport devenant spectacle etc.) n'en exprime pas moins brillament son amour de ce sport en faisant vibrer le spectateur du début à la fin.

5/6


Edit : je viens de vérifier les critiques postées sur ce film et plusieurs éléments ont déjà été très bien évoqués...Désolée pour les répétitions.

Tout à fait d'accord avec Persé, je comprendrais jamais pourquoi L'enfer du dimanche est considéré comme un Stone mineur, tant il se révèle être un putain de film de personnage et un des meilleurs film sur le sport qu'il m'ait été donner de voir (je sais pas trop pourquoi, mais je ne peux pas m'empecher de penser à Scorsese en le voyant).
La réal bien folle et clinquante et le montage ultra speed sont franchement impressionnants, ça donne au différents match énormement de puissance, renforcés par une B.O. qui tabasse bien. Et puis quel casting grand luxe quand même (Pacino, Diaz, Quaid, Eckhart , Foxx, Wood, Heston...).
Rien qu'une main posée sur un ballon est très classe devant la caméra très inspirée du père Stone.

Je pense pas qu'il soit considéré comme un Stone mineur...si ?
Mais en tout cas, comme vous deux.
Il se dégage une puissance épique incroyable. Pas que dans les match (sport qui est définitivement un des plus cinégénique au monde...), mais dans les relations et les magouilles.
Stone a fait, 4 ans avant Alexander, un gros péplum (moderne) homérique.
Un des ses meilleurs pour moi. Clairement.

C'est purement un ressenti, j'ai peut être tout faux, mais j'ai l'impression qu'il est moins "renommé" que Platoon ou JFK par exemple.

Ah bah là oui, c'est clair. C'est même pas une impression, c'est un fait.

Maintenant, je pense sincèrement pas qu'il fasse parti des Stone mineurs (ni sous estimés d'ailleurs, pas comme Nixon, qui est une bombe).

Pour moi le plus grand!

Mon film préféré reste Alexandre (Revisited), mais JFK est un pur chef d'oeuvre tout comme Né un 4 juillet, Tueurs Nés, Platoon, Wall Street etc...

JFK

N’ayant pas revu le film depuis un temps reculé où je n’y connaissais absolument rien en technique de cinéma, la première chose qui m’a décroché la mâchoire pendant les 3h du métrage, c’est ça :



Quelle maitrise technique bondiou ! Comme le disait l’archi, bien que le film déborde d’expérimentations visuelles du plus bel effet, on a l’impression de voir un grand film « classique » au sens le plus noble du terme. Rien n’est jamais tape à l’œil, l’image est totalement au service du film et de sa narration afin d’immerger le spectateur dans l’enquête sur les conditions et les causes de l’assassinat de Jack Kennedy en suivant les hypothèses de Jim Garrison. Stone comprend très bien la force de l’image et n’hésite pas à bétonner son film d’images d’archive en sachant très bien son impact sur le spectateur (la vidéo de l’assassinat de JFK ou la diffusion TV de celle de Bobby Kennedy).

Une immersion puissante dans les Etats Unis des 60’s reconstitués avec justesse pour ce grand thriller juridique dont on aimerait qu’il dure plus longtemps tant le film est passionnant et extrêmement haletant. Dès l’ouverture, on est dedans : Cuba, baies des cochons, crise des missiles…, en quelques minutes, Oliver Stone récapitule les événements géopolitiques plus ou moins en liens avec le 22 novembre 1963, et va, au fur et à mesure du film, tracer un canevas sur les points obscurs de cet assassinat en posant son point de vue sur cette enquête. Idéalistes contre conspirateurs, Stone choisit clairement son clan (on est assez loin de la charge nihiliste Ellroyienne d’American Tabloïd pour le coup) et livre un véritable plaidoyer pour la politique progressiste faite par et pour le peuple contre les lobbyings de toute sorte, allant jusqu'à assassiner un président afin de garantir leurs intérêts.

Mais le film à beau avoir un parti pris évident, ça ne l’empêche d’avancer avec une maniaquerie digne d’un « untouchable » sur l’enquête en elle-même avec énormément de précisions sur ce qui ne cloche dans cet assassinat, au point d’en ressortir avec la certitude que le meurtre de Kennedy par Oswald est physiquement impossible (la balle magique).

Bref, un grand film servi par une réal magnifique et un casting en or massif dont il est dur de parler uniquement en termes cinématographiques tant ses implications historiques et idéologiques sont importantes.
6/6

Rien à ajouter un pure chef d'oeuvre. Le seul Thriller politique que j'arrive à voir de bout en bout sans m'ennuiyer magré ses 3h des métrage. Le chef d'oeuvre de Stone.

en attendant a la sortie en novembre, quand yaura un topc special je poste là quand meme
ya personne qui est impatient de voir le prochain evenement "W" , dabeuliou vu par les caméras de stone!!
avec un cast royal de plus: josh brolin dans le role titre, james cromwell en bush sr, thandie newton en condoleeza rice...
stone a deja declaré que le film sera posé pas une charge debile et revue contre bush
son synopsis " comment un texan alcolo notoire est devenu l'homme le plus puissant du monde" ya que moi que sa fe bander?

"un fils à papa issu de la haute bourgeoisie east coast, pistonné dans tous les secteurs de la politique, élu à la tete de la nation la plus puissante du monde, et confronté à un probleme majeur de terrorisme qui aurait pu etre reglé par les precedents présidents en charge ( surtout un certain saxophoniste amateur de turlutes sous le bureau ovale et qui est resté 8 ans)"

Voila un script qui collerait plus à la réalité, meme si Ford conseillait d'"imprimer la légende", on a changé de siecle.

Je suis aussi impatient de voir ce que ça donne, pour une fois qu'on fait un film sur un président que j'ai connu de son vivant (à part "le promeneur du champ de Mars"), s'il nous fait un "Nixon" bis, ça sera également du tout bon, j'aime la générosité debordante de Stone (y'a qu'à voir ses éditions DVD de malade), les fresques historiques et politiques qui partent un peu dans tous les sens, il embarque le spectateur là-dedans comme personne.

Le premier film que j'ai vu de lui, c'est Platoon, je devais avoir 12 ans, si la structure du film et les scénes de guerre ont patis des visions succesives d'autres films de guerre (et pas des moindres: Apocalypse Now, Hamburger Hill, Full metal Jacket, etc.), le coté autobiographique et le portrait des personnages (quasiment tous laches et trouillards, sauf les 2 sergents qui s'affrontent) est resté comme un modéle du genre dans mon esprit.
D'ailleurs, je ne sais pas si quelqu'un la déja dit, mais les 2 figures fortes de Platoon, Elias et Barnes representent un peu les 2 facettes de Stone: Elias l'humaniste qui se dresse contre les injustices du monde (Les docs sur Castro et Arafat, Salvador et le discours anti-impérialiste,etc.), Barnes la brute violente (Tueurs-nés, le marine revanchard de "World Trade center").

Et il m'est toujours apparu comme une personnalité ambigue, surtout dans son approche du patriotisme, on ne sait jamais vraiment si il est plein de ressentiment envers les USA, ou si il aime tellement son pays qu'il prefere brosser le portrait de personnalités à priori opposés à son point de vue politique (Nixon et bientot Bush jr) sans leur jeter la pierre, il parait plutot fasciné en fait.

De lui, je prefere "Alexander Revisited" (qui m'a fait aimé un film que je detestais à la base, grace à un remontage habile et foutraque à la fois), "L'enfer du dimanche (il a eu les couilles de faire jouer Heston, qui lui a lancé une sorte de défi en balançant que "les réalisateurs gauchistes comme Stone n'oserait jamais faire appel à lui" ), "JFK" ("Dans ce document, il y a la guerre du Vietnam..." ) et "Tueurs-Nés".

Respect en tout cas pour un réal qui a vu les vietcongs de prés!

stone a précisé que le style du film se rapprochera pas mal du "the queen" de stephen frears, une bonne reference mais sil il pouvait revenir a ses montages de fous furieux ça pourrai etre sympa (remember nixon)
en tout ca josh brolin a la cote: planete terreur, american gangster, no country, le stone, peut etre terminator 4...beau palmares!
ah oui et il sera accompagné de la charmante elizabeth banks...culé

U-Turn : du vide avec de la chaleur autour et J-Lo qui fait sa super pépé 'achement sensuel...

JFK : du lourd, pour les Beurk et autre obsédés du complot, Stone dans ces délires habituelles, mais ça se laisse voir si on a pas de temps à perdre (c'est long)

The Doors : heureusement Val Kilmer, heureusement la musique des Doors, du gros spectacle, Stone alike qui sait rien faire dans le léger, en tout cas j'ai aimé, comme JFK

Natural Born Killer : une grosse farce innomable, morale à deux balles, la première fois je me suis endormit, la seconde j'ai zappé une partie pour regarder ce que je n'avais pas vu la 1er fois à cause du roupillon. Aucun intérêt.

Platoon : tire larme à la con sur l'éternelle perte de l'innocence. Ce con de Stone voulait se prouver qu'il était un homme en allant tuer des gens, il a morflé, bien fait pour sa gueule. Quand au film, simplement un tout petit peu moins ridicule que NBK, mais de justesse, aura eut le mérite de faire connaitre l'adagiot de Barber (la musique sur la mort de Willem) qui sera ensuite reprit dans x pub, x documentaire sur tel drame humain...

Né un 4 Juillet : le film à oscar pour acteur en mal de reconnaissance. On se déguise, on se grime, on fait "ah la, la quel drame qui m'arrive là" et hop un oscar pour Tom Cruise, l'Académie est toujours impressioné quand un acteur met un faux nez pour jouer un vrai tueur en série/chanteur célèbre/président des USA...

Salvador : très bon film qui fait penser que Stone a bien fait de se contenter d'écrire le scénario et qu'il aurait dut en rester là.

L'enfer du Dimanche : film de coké, avec Al Pacino il parait (enfin cette doublure dont il se sert aujourd'hui quand il a besoin de payer ses impôts et qui joue de fait toujours de la même manière) dont j'ai pas bien saisi l'intérêt, mais techniquement il assure le chef op'

Nixon : zzzzzz

Du coup je me demande comment ça se fait que j'ai pu voir autant de film de Stone vu le crédit que je lui accorde.

C'est vrai que son Salvador est vraiment excellent. Faire un film sur un tel sujet en prenant une paire d'anti-héros comme Belushi et Woods est une sacrée trouvaille. Les deux acteurs (qui ne se supportaient pas) sont pourtant géniallissimes en potes de galère inséparables. Le tout dans une réalité poisseuse faite de misère et de violence sans fin, où l'idéal est mis en pièce face à la réalité. Bref, un film particuliérement noir, mais humain, oscillant entre le glauque (le sort réservé aux infirmières) et l'hilarant (la journaliste sous acide).

A noter que lorsque Woods montre la pellicule à la fin, c'est une invention personnelle de l'acteur, alors que la bobine détruite devait effectivement être la bonne. Mais Woods, en désaccord avec STone, ne voulait pas que tout finisse mal sur les plans. Sachant que le tournage de ce plan était le seul possible (le film étant fauché alors, une seule prise était possible), il a fait fabriquer la chaussure et sorti le tout en plein filmage. Je conseille l'excellent commentaire du DVD Z1.

J'aime bien Nixon, film imparfait qui est néanmoins servi par des acteurs superbes (Sorvino en Kissinger est fantastique. J'adore la séquence de la décision du bombardement du Cambodge) et plusieurs séquences trés réussies (celle du mémorial Lincoln, même si appuyée, est au final vraiment touchante, tout comme la confrontation finale avec le célebrissime tableau de Kennedy à la Maison Blanche).

j'ai également la même indulgence pour ce film; c'est une tentative pas toujours réussie mais méritoire de relier la grande histoire avec les êtres humains qui la font.

(j'aime bien la scène où il est surpris d'être félicité par les journalistes : ça résume bien le perso)


(et Powers Boothe est royal en Alexander Haig)

Au retour de Chine, si je me rappelle bien?
D'ailleurs, la décision de reconnaître la Chine maoiste, prise lors d'un diner, est excellente. Encore une fois, je reverais de voir ce genre de séquence dans un cadre hexagonal (il y a eu le Président et le Souper, certes)

(le film est intéressant aussi lorsqu'il montre en filligrane les parcours et vies antinomiques de Nixon et de Kennedy, l'un ne pouvant au final qu'envier la dimension mythique qu'il ne peut atteindre)

La séquence du Lincoln Memorial ou le désir de grandeur... Et d'être aimé

J'ai revu Wall Street hier.
J'en avais très peu de souvenirs (la dernière vision remonte à...pfff...une éternité), et c'est remarquable comme ça n'a pas vieillit.
Alors bien sûr, niveau look des yuppies, ça ancre bien les 80s (mais moins que certaines coiffures de ces mesdames juste ), mais le fond reste effroyable d'actualité.
J'aime énormément le fait que Stone filme la jungle urbaine comme il a filmé la jungle vietnamienne (en crescendo d'ailleurs, parce que autant au début, c'est (relativement) posé, autant dans la 1/2h finale, c'est la guerre: voir la confrontation père fils dans l'ascenceur, ou bien sûr le plan séquence en steady cam de la confrontation Douglas/Sheen dans le bureau de ce 1er).
Je trouve aussi très fort l'évolution de la compréhension de l'univers: au début, c'est même pas la peine de chercher à comprendre, à la fin, c'est bon, t'as les bases, tu gères.
Douglas est excellent, Martin Sheen aussi, et Charlie est plus en retrait (à 2-3 explosions près) mais pas mauvais pour autant.

J'adore la scène à l'hopital ou Bud/Charlie voit son père après une crise cardiaque (qui transpire l'authenticité => l'attaque de Sheen qui a eu lieu lors du tournage d'Apocalypse Now).
J'aime aussi beaucoup la fin (entre immoralité et moralisme...)Stone aime flirter avec les extrêmes, et c'est pour ça que je l'adore.

Voilà.

Salvador : vu et m'en souvient pas
Platoon : 5.5/6
Wall Street : pas vu
Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July) : pas vu et pas envie de le voir
The Doors (The Doors) : 5/6
JFK : 5/6
Entre Ciel et Terre (Heaven & Earth) : pas vu et pas envie de le voir
Tueurs nés (Natural Born Killers) : 5/6
Nixon : pas vu
U Turn - Ici commence l'enfer (U Turn) : 5.5/6
L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) : 5.5/6
Alexandre (Alexander) : 3.5/6
World Trade Center : pas vu et pas envie





Un film que j'avais encore jamais vu, la durée m'effrayait un peu ( 3h20 quand même ) et c'est reellement passionnant d'un bout à l'autre du métrage. On sent que c'est vraiment documenté et que Stone maitrise parfaitement son sujet.
Porté par un casting impeccable ou Kevin Costner est tres convaincant, Tommy Lee Jone même avec une perruque ridicule est tres bon, le reste on retrouve du lourd : Pesci, Bacon, Oldman, Sutherland, Rooker...
La scene du proces est une des meilleures du genre avec un Costner qui bouffe vraiment l'ecran.
Le gros point fort du film est surtout un montage infaillible et une realisation hors pair qui melange couleur, noir et blanc, 16mm, 35mm, super8, flashbacks, visions alternatives, image d'archives.
Un tres grand film de Stone ( pas mon préféré, j'ai toujours une preference pour Platoon et l'enfer du dimanche )

5/6

Réalisateur à la filmo énergique et borderline mais qui tourne parfois à l'indigestion.

Platoon : 4/6
Wall Street : 4.5/6
Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July) : 3/6
JFK : 5.5/6
Tueurs nés (Natural Born Killers) : 3.5/6
Nixon : 3.5/6
U Turn - Ici commence l'enfer (U Turn) : 4.5/6
L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) : 4/6
Alexandre (Alexander) : 6/6
World Trade Center : 1/6

Platoon : 3.5/6
Wall Street : pas vu
Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July) : 5/6
JFK : 5.5/6
Tueurs nés (Natural Born Killers) : 5.5/6
Nixon : pas vu
U Turn - Ici commence l'enfer (U Turn) : 4.5/6
L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) : 5/6
Alexandre (Alexander) : 3/6
World Trade Center : 2.5/6

Pas tout vu de ce putain de cinéaste mais pour le moment :

Platoon : 5/6 Des persos attachants, une confrontation Dafoe/Berangére tendue... Un film de guerre qui prend aux tripes tout le long.

Wall Street : 5/6 Excellent film sur l'arrivisme. Même si on pige queud à la Bourse, le sens visuel de Stone nous fait piger les infos de maniére efficace.

Born the 4th July : 5/6 mais mon coeur me dirait plutot 6 car c'est surement l'un des plus beaux films du monde où Cruise nous livre sa meilleure performance. Stone évite à merveille le pathos sur un sujet risqué. Et la musique de Williams est inoubliable.

Un grand grand film

JFK : 5/6 Putain de thriller politique vachement bien foutu et documenté (images d'archives, photos et interviews d'époque...) qui dose parfois mal les informations mais qui me met sur le cul à chaque visionnage.

Natural Born Killers : 6/6 Chef d'oeuvre d'experimentation, histoire d'amour de deux malades attachants malgré eux (et là on me sort Devil's Reject et je pouffe), acteurs déchainés (Tommy Lee Jones et sa moustache, Sizemore...), BO d'enfer et propos plutot lucide.

U-Turn : 5/6 Je garde un trés bon souvenir d'un lointain visionnage. Faut que je le revoie. La fin est bien cynique dans mes souvenirs.

Any Given Sunday : 6/6 L'un des films qui me retourne complétement et s'attaque à toute ma tête et mon corps. A l'instar de Wall Street, même si on se fout du sujet ce bougre de Stone parvient à nous y interesser.

Alexandre : 5/6 Putain de biopic ô combien sous estimé. Farrel possédé nous livre une excellente interprétation du conquêrant, Kilmer monstrueux dans le role de son pére et hormis quelques petites longueurs et une bataille pas tip top maitrisé le film retrace avec une rare puissance le portrait de ce personnage complexe et obsessionel.

Un réal que j'aime bien malgré tout même si ces trucs réents me laissent un peu froid.

Salvador : 4.5/6 tres bon film avec un James Wood des grand soir.
Platoon : 4/6. Tres bien mais un poil surestimé malgré tout amha tout ça...
Wall Street : 4/6. Encore un bon film pour le père Stone, lucide et cynique a la fois.
Né un 4 juillet (Born on the Fourth of July) : Tres bon film, un de ses meilleurs a mon avis et un des meilleurs rôle de Tommy.
The Doors (The Doors) : Les Doors ca me saoule (tiens faudrait j'en parle dans les topic des groupes qu'on adore detester...)
JFK : 5/6. Reconstitution incroyable de maitrise et de gestion du rythme.
Entre Ciel et Terre (Heaven & Earth) : 2.5/6.
Tueurs nés (Natural Born Killers) : 0/6, une insulte au cinéma.
Nixon : 1.5/6 Hopkins est tres bien mais le film est foiré.
U Turn - Ici commence l'enfer (U Turn) : 4.5/6. Pas vu depuis depuis longtemps mais dans mes souvenirs y'avait une belle ambiance bien poisseuse.
L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) : 5/6. Un des meileurs films de sport tout sport confondu.
Alexandre (Alexander) : 1/6 La moumoute a Collin me fait toujours bien laule...
World Trade Center : 2/6. Un hommage dégoulinants de bon sentiments au "heros du feu" pourtant la première 1/2h est excellente.

Vu JFK, j'ai bien aimé, je trouve ça très documenté bien qu'un brin complexe, pas dans les arguments, mais dans l'évolution de l'enquête, on a parfois du mal à voir les liens entre les persos, où du moins savoir comment Costner découvre ses personnes.

Sinon je vais blasphémer, mais John Williams c'est vraiment insupportable à mes yeux (enfin à mes oreilles).

Ah ouai
Bah merde un gros morceau comme ca c' est que se film ne peut pas etre SI mauvais qu' on a bien voulu me le dire....J' aurais du faire comme pour Alexandre (666666/6 cash!) n' ecouté personne et me faire un avis.

Comme dans la vie de tous les jours en faite.


Thanks Starsk (à dire sans postillonner)



Edit:

C' est claire que le clairon patriotique ca le fait pas trop (meme si ca cadre avec un film ou il en est question, de patriotisme) mais tous les morceaux typé suspens/thriller sont vraiment bon (ca ressemble a la Bo de Sneakers par Horner) avec ces notes de piano abrupts et ces percussions.
Enfin je trouve qu' elle donne pas mal d' unité sur un film assez dense et foisonnant (c' est peu dire).

Soirée spéciale Oliver Stone sur Arte, avec le film The Doors (à 20h45) suivi d'un doc sur le réalisateur (à 23h00)...

Je viens de revoir à l'instant le très décrié Alexandre et quoiqu'on en dise, Oliver Stone nous a livré un péplum de haute envergure, bien loin des standards hollywoodiens. Son film possède un souffle épique d'une force incommensurable, et le plus fort dans tout ça, ce n'est pas tant caractérisé par de gigantesques batailles, mais plutôt dans la frénésie des personnages décrits et de leurs joutes verbales. Alexandre est une épopée pleine de furie, excessive, virulente et surtout passionnante.
Bref, je l'ai bien plus apprécié que lors de ma 1ère vision, j'en deviens fan. C'est tellement viscéral, ça m'a tellement pris aux tripes que je ne vois plus ses défauts alors qu'ils sont pourtant évidents.

D'accord a 300 % avec toi, j'ai regardé l'émission Frisson break dernièrement où ils parlent de W et n'ont pas dit beaucoup de bien concernant Alexandre et également l'Enfer du Dimanche, faut avoir de la merde dans les yeux pour ne pas aimer de tels films. Bon ça mis à part, je vois un peu où tu veux en venir quand tu parles des défauts d'Alexandre (ah moins que j'aie tort?), mais j'aime trop son côté too much (Pour moi la carrière de Stone est comparable sur de nombreux points à celle d'Alexandre le Grand). Et Alexandre est son dernier grand film (bon j'ai pas vu W), meme si il est parfois hésitant dans ses choix (il existe 3 montages officiels je crois : un plus court, la version cinéma et Alexander Revisited).

En fait, je parlais pas tant du côté "too much" et de ces quelques envolées théâtrales, justement cet aspect me plait beaucoup, dans cet univers je trouve ça parfaitement justifié.
Le problème ce serait plutôt le fait que même si sa mise en scène est bonne, j'aurai bien apprécié qu'il la booste un peu avec son montage frénétique qu'on connait (Any given sunday, U turn ou Tueurs nés), les batailles ne sont pas super impressionnantes et celle contre les éléphants est inégale avec sa photographie au ton magenta (sur certains plans c'est superbe, sur d'autres c'est hideux). Ce qui me gène également, c'est que parfois j'ai l'impression que c'est bridé, Oliver Stone ne va pas jusqu'au bout dans la violence des batailles et des scènes de cul, mais bon apparemment dans Alexander revisited on a droit à tout cela...