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Version complète : Martin Scorsese - Le plus fort du cinéma !
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Mechagodzilla
CITATION(Diana @ 11 10 2007 - 17:30) *
CITATION(Misterpursoup @ 10 10 2007 - 21:00) *
Pour la violence ultra-bright de The Departed,je trouve que c'est vraiment une critique surfaite: c'est quand même dans la pure veine de la violence de son cinéma: sèche et sans concessions,à l'image de la mort de DiCaprio (H3ADSHOT nAAb)


En ce qui concerne Di Caprio je suis désolée mais ma critique n'a rien de surfait, ce mec est et a toujours été un acteur lamentable. The Departed est violent certes, et il y a Nicholson ( c'est la seule chose qui sauve le film ) mais c'est le seul atout, quand on pense à la finesse dont il a usé pour réaliser les films que j'ai cité un peu plus haut on est loin de retrouver le coté génial ( je fais ici référence à son talent pour "disséquer" les travers du Milieu ) qui lui était propre à l'époque. The Departed, pour moi, c'est une grosse histoire de baston sans aucun intérêt avec un abruti dont la façon de jouer rappelle ( énormément ) celle des acteurs de Premier Baiser ( ou autre connerie analogue...)



ouais, en fait, t'es passé à coté, quoi... wink.gif
pirate
qualifier Di Caprio d'acteur lamentable c'est un peu léger, déjà dans le Scorcese il est parfait de justesse (et j'aime pas le film) là où Nicholson cachetonne avec son numéro de "ouaf chuis un fou moi chuis un fou" et va le voir dans Gilbert Grape et tu me reparleras du jeu "toujours" déplorable de l'ami Di Caprio.
RogerMoore
CITATION(pirate @ 11 10 2007 - 15:46) *
quand tu regardes Kundun (au secours) le Temps de l'Innocence (Rhhhhâââ !) ou Aviator (zzzz) tu vois quand même le potentiel guimauve chez Scorcese, le goût des cadrages chromo et un certain besoin de faire de la péloche bling bling, le manque d'inspiration je suppose.


A mon avis, il faut que tu revois Le Temps de l'Innocence de toute urgence. Autant je peux comprendre que l'on trouve les autres films que tu cites moins bon, autant celui-là... C'est carrément un chef d'oeuvre quoi. Un des plus beaux films d'amour (impossible) du monde.
Du générique de début de Saul Bass au plan final, il m'a bouleversé.
Bonjour.


EDIT: sinon, en ce qui concerne Leo Di Caprio, je crois qu'il faut se faire une raison: des tas de gens ont des préjugés tenaces sur lui, et ne peuvent plus faire preuve d'objectivité. Je ne sais pas d'où ça vient. Aaaaah le succès, le talent, la beauté, c'est sympa, mais on se fait des tas d'ennemis icon_mrgreen.gif
Flying Totoro
CITATION(RogerMoore @ 11 10 2007 - 18:11) *
A mon avis, il faut que tu revois Le Temps de l'Innocence de toute urgence. Autant je peux comprendre que l'on trouve les autres films que tu cites moins bon, autant celui-là... C'est carrément un chef d'oeuvre quoi. Un des plus beaux films d'amour (impossible) du monde.
Du générique de début de Saul Bass au plan final, il m'a bouleversé.
Bonjour.


Bro, si on n'était pas bros, il faudrait qu'on trouve un truc pour être bros quand même.

Bonjour Bro.
pirate
Peut-être bien mais qu'est-ce que c'est kitch.
dmonteil
CITATION(pirate @ 11 10 2007 - 18:20) *
Peut-être bien mais qu'est-ce que c'est kitch.


Bah je plussoie carrèment les 2 bro du haut là!
Perso, la 1ère fois, j'avais pas accroché des masses. Mais à la revision...C'est...pffiou quoi!
Sans doute un de ses meilleurs.
Donc si t'as la motiv (et que tu l'as sous la main...), retente le coup. Sérieux.
Clint
Kitsch, pas kitsch, moche, pas moche, trop chroma ou pas trop chroma, ça répond à des critères esthétiques personnels. C'est totalement subjectif mais tout à fait recevable. Du coup c'est bidon et y'a même pas à débattre dessus.
Pour ce qui est des réals entravés par des producteurs tyranniques qui charcutent leurs films, ça existe et Scorsese à mis un bail pour pouvoir se voir "offrir" le financement de GoNY. Sur cette affaire, il a eu envie de livrer une oeuvre dantesque mais il a été bridé. C'est pas une supposition que je fais là, c'est un fait connu, renseignez-vous.
Son talent est évident. Un gars qui préfère bouger sa cam pour faire entrer dans le champ certains persos plutôt que d'enchaîner les plans, c'est louable comme démarche et il la fait perdurer de film en film. Scorsese, c'est le cinéma en mouvement, qu'on aime ou pas CASINO par exemple, que quelqu'un vienne me dire que la mise en scène pue. Il ne sera pas crédible.
Ca fait assez d'années qu'on discute tous ensemble pour savoir reconnaître un grand réal. L'appréciation du métrage fini c'est autre chose, le talent du type qui filme, c'est souvent factuel.
Bret Gimson
Bein ouais c'est un grand réal. Mais il a fait des films pourris. Après je m'en fous de savoir si c'était parce que ce qu'il y'avait à la cantoche lui a filé une indigestion. Le talent et les idées c'est un truc ultra précaire et je suis pas fan du fait d'attribuer le génie par défaut à un auteur (ni le bénéfice du doute systématique).

Et la fin de carrière en eau de boudin c'est un peu une constante chez les grands. Ca ne remet pas leur talent en cause, c'est un phénomène naturel de lassitude, d'asséchement, de volonté d'investissement... Je crois que c'est Friedkin qui disait que le cinoche était un art pour les jeunes.
John Keats
des films pourris non, moins réussis que d'autres, ratés, là oui, mais merde pourri certainement pas, il y a plus d'idées et de choses intéressantes dans les films mineurs de Scorsese (certains ne sauront jamais l'écrire correctement) que dans la plupart de toutes les filmos de tous les réalisateurs de premier plan réunis. alors ok on a le mot facile mais merde quoi!
et merci pirate d'avoir cité Gilbert Grape, c'est là encore un grand exemple du talent potentiel de Caprio. ses détracteurs s'arrêtent en général aux deux malheureux films qu'ils ont vu de lui et ne vont jamais au de là des clichés.
Clint
CITATION(Bret Gimson @ 11 10 2007 - 19:11) *
Bein ouais c'est un grand réal. Mais il a fait des films pourris. Après je m'en fous de savoir si c'était parce que ce qu'il y'avait à la cantoche lui a filé une indigestion. Le talent et les idées c'est un truc ultra précaire et je suis pas fan du fait d'attribuer le génie par défaut à un auteur (ni le bénéfice du doute systématique).

Et la fin de carrière en eau de boudin c'est un peu une constante chez les grands. Ca ne remet pas leur talent en cause, c'est un phénomène naturel de lassitude, d'asséchement, de volonté d'investissement... Je crois que c'est Friedkin qui disait que le cinoche était un art pour les jeunes.


Bon oui salopard !
Tu sais très bien que je ne peux pas être en désaccord avec ça. Bien sûr que GoNY et TAXI DRIVER c'est pas la même chose, que la niaque et l'envie de bousculer les choses n'est plus la même mais ça reste du bon cinéma, celui qu'on a envie de voir, avec une vraie réa et de bons persos (bien joués ou pas, c'est un autre problème).
Maintenant, tu vas me parler de la lassitude chez De Palma please icon_mrgreen.gif.
Bret Gimson
De Palma a un avantage il a fait des films pourris tout au long de sa carrière, assez régulièrement. Quand à Scorsese il a été le réal préféré de ma période post adolescente (de 18 à 25 ans) et si aujourd'hui j'ai un peu tendance à le considérer comme un représentant du génie cinématographique un peu tarte à la crême il reste un des gars à avoir créé les plus belles images du cinéma récent, en cultivant un modernisme dans la continuité d'un cinéma qui a fait ma joie de cinéphile, avant les heures sombres du blockbuster et des films "geeks" et "joussifs". Mais je dois dire que ses derniers films (depuis Bringing Out The Dead) sont d'une pourritude qui m'a laissé perplexe et un peu triste. Quand j'ai revu GONY en dvd, je suis pas allé au bout (fait très rare pour moi) et la pseudo maitrise technique de The Departed ne fait (amha) que mettre en visibilité la vacuité de son script. Quel dommage que quelqu'un comme Scorsese mette son talent au service d'une histoire ainsi cousue de fil blanc (de cordes blanches même).
pirate
CITATION(Bret Gimson @ 11 10 2007 - 19:33) *
De Palma a un avantage il a fait des films pourris tout au long de sa carrière, assez régulièrement. Quand à Scorsese il a été le réal préféré de ma période post adolescente (de 18 à 25 ans) et si aujourd'hui j'ai un peu tendance à le considérer comme un représentant du génie cinématographique un peu tarte à la crême il reste un des gars à avoir créé les plus belles images du cinéma récent, en cultivant un modernisme dans la continuité d'un cinéma qui a fait ma joie de cinéphile, avant les heures sombres du blockbuster et des films "geeks" et "joussifs". Mais je dois dire que ses derniers films (depuis Bringing Out The Dead) sont d'une pourritude qui m'a laissé perplexe et un peu triste. Quand j'ai revu GONY en dvd, je suis pas allé au bout (fait très rare pour moi) et la pseudo maitrise technique de The Departed ne fait (amha) que mettre en visibilité la vacuité de son script. Quel dommage que quelqu'un comme Scorsese mette son talent au service d'une histoire ainsi cousue de fil blanc (de cordes blanches même).


Bah cousue ainsi parce que justement pas digéré par son auteur et c'est triste de savoir que l'académie s'est rappelé de son existence à cette occasion.
John Keats
oui ça je ne peux qu'être d'accord, l'académie est vraiment une assemblée de blaireaux, et ce n'est pas pour ce film là qu'il aurait mérité une distinction, enfin si on en a quelque chose à foutre des statuettes bien sur.
ceci étant dit j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi le film, the departed, est cousu de fil blanc, et donc mineur dans sa filmo, parceque pour moi il joue sur des lignes de force très claires qui me ramène à un cinéma assez personnel pour Scorsese, qui montre que même dans le remake ou la commande il peut être virtuose.
pirate
CITATION(John Keats @ 11 10 2007 - 21:07) *
oui ça je ne peux qu'être d'accord, l'académie est vraiment une assemblée de blaireaux, et ce n'est pas pour ce film là qu'il aurait mérité une distinction, enfin si on en a quelque chose à foutre des statuettes bien sur.
ceci étant dit j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi le film, the departed, est cousu de fil blanc, et donc mineur dans sa filmo, parceque pour moi il joue sur des lignes de force très claires qui me ramène à un cinéma assez personnel pour Scorsese, qui montre que même dans le remake ou la commande il peut être virtuose.


Ne serait ce déjà parce que le fait d'avoir fait de tous les personnages (enfin pas tous mais ceux qui l'ont vu comprendrons) des taupes dénature totalement les enjeux qui existait dans l'original, que de plus d'en avoir fait un film "moral" avec cette fin si américaine est non seulement une insulte au bon goût de Scorcese ailleurs mais en plus on s'y attend carrément (enfin moi) et surtout ça n'a strictement rien à voir avec l'originale qui est, et c'est un comble, largement plus Scorcesien dans ses rapports entre les personnages que le film de Scorcese. Reste une très bonne direction d'acteur, mais des acteurs délaissé (Damon) quand on ne les laisse pas carrément faire leur numéro classique (Nicholson)
Diana
CITATION(Mechagodzilla @ 11 10 2007 - 17:39) *
CITATION(Diana @ 11 10 2007 - 17:30) *
CITATION(Misterpursoup @ 10 10 2007 - 21:00) *
Pour la violence ultra-bright de The Departed,je trouve que c'est vraiment une critique surfaite: c'est quand même dans la pure veine de la violence de son cinéma: sèche et sans concessions,à l'image de la mort de DiCaprio (H3ADSHOT nAAb)


En ce qui concerne Di Caprio je suis désolée mais ma critique n'a rien de surfait, ce mec est et a toujours été un acteur lamentable. The Departed est violent certes, et il y a Nicholson ( c'est la seule chose qui sauve le film ) mais c'est le seul atout, quand on pense à la finesse dont il a usé pour réaliser les films que j'ai cité un peu plus haut on est loin de retrouver le coté génial ( je fais ici référence à son talent pour "disséquer" les travers du Milieu ) qui lui était propre à l'époque. The Departed, pour moi, c'est une grosse histoire de baston sans aucun intérêt avec un abruti dont la façon de jouer rappelle ( énormément ) celle des acteurs de Premier Baiser ( ou autre connerie analogue...)



ouais, en fait, t'es passé à coté, quoi... wink.gif


OK alors jouons les élèves dociles, mon gros lézard. Expliques-moi ( mais m'en fais pas des tartines non plus ) en quoi ce film a de l'intérêt et en quoi peut-il avoir un tant soi peu de subtilité? Maître, à vous l'honneur...
Mechagodzilla
CITATION(Diana @ 12 10 2007 - 07:12) *
CITATION(Mechagodzilla @ 11 10 2007 - 17:39) *
CITATION(Diana @ 11 10 2007 - 17:30) *
CITATION(Misterpursoup @ 10 10 2007 - 21:00) *
Pour la violence ultra-bright de The Departed,je trouve que c'est vraiment une critique surfaite: c'est quand même dans la pure veine de la violence de son cinéma: sèche et sans concessions,à l'image de la mort de DiCaprio (H3ADSHOT nAAb)


En ce qui concerne Di Caprio je suis désolée mais ma critique n'a rien de surfait, ce mec est et a toujours été un acteur lamentable. The Departed est violent certes, et il y a Nicholson ( c'est la seule chose qui sauve le film ) mais c'est le seul atout, quand on pense à la finesse dont il a usé pour réaliser les films que j'ai cité un peu plus haut on est loin de retrouver le coté génial ( je fais ici référence à son talent pour "disséquer" les travers du Milieu ) qui lui était propre à l'époque. The Departed, pour moi, c'est une grosse histoire de baston sans aucun intérêt avec un abruti dont la façon de jouer rappelle ( énormément ) celle des acteurs de Premier Baiser ( ou autre connerie analogue...)



ouais, en fait, t'es passé à coté, quoi... wink.gif


OK alors jouons les élèves dociles, mon gros lézard. Expliques-moi ( mais m'en fais pas des tartines non plus ) en quoi ce film a de l'intérêt et en quoi peut-il avoir un tant soi peu de subtilité? Maître, à vous l'honneur...


en fait, ma remarque un rien laconique c'était juste en réaction à tes opinions que tu assènes comme autant de vérités objectives. Après, effectivement, tu penses ce que tu veux du film, je m'en fiche.


Mais si tu veux que j'affine mon propos allons-y : pour moi, "les infiltrés" ça parle de plein de choses : du monde du travail (il y a quand même deux scènes d'entretien d'embauche), de la compromission (et pas seulement celle des flics verreux), de la société US des années 2000 (c'est quand même pas pour rien que Baldwin hurle à un moment "patriot act I love you"). C'est pas pour rien que tous les protagonistes du film sont décrits à un moment ou un autre comme faisant la pute pour quelqu'un et que le film finit par l'image d'un rat devant le parlement de l'Etat. C'est pas pour rien non plus que la scène finale répond directement au speech d'ouverture de Nicholson. Et là, je n'énumère que sommairement les quelques thématiques qui m'on paru évidentes à la première vision du film.

On pourrait aussi parler de la forme : de la scène d'ouverture magistrale par exemple, quand Nicholson fait son kéké dans l'épicerie, et quand on comprend en fait, par le seul jeu de la caméra et des cadrages, qu'il est venu "recruter" (quand je te dis que ça parle du monde du travail) le jeune Matt Damon...

Ceci dit, réduire 'les infiltrés à "une grosse histoire de baston sans aucun intéret", pourquoi pas, mais ça mérite quand même d'être étayé un peu aussi, non ?
Bret Gimson
Bein Mecha il y'a tout ça dans le film, et c'est vrai que dit comme ça on a l'impression que c'est super riche et fin mais.... en fait non : c'est nul quand même. C'est justement cet aspect "monde du travail" que je trouve hyper foiré dans le film. Ca manque de recul et les persos de Damon et DiCaprio sont trop légers (le "neuneu arriviste" et le "bon gars", tous les deux victimes d'un système qui les dépasse)
Mechagodzilla
CITATION(Bret Gimson @ 12 10 2007 - 09:23) *
Bein Mecha il y'a tout ça dans le film, et c'est vrai que dit comme ça on a l'impression que c'est super riche et fin mais.... en fait non : c'est nul quand même. C'est justement cet aspect "monde du travail" que je trouve hyper foiré dans le film. Ca manque de recul et les persos de Damon et DiCaprio sont trop légers (le "neuneu arriviste" et le "bon gars", tous les deux victimes d'un système qui les dépasse)



c'est parce que t'arrives pas à t'affranchir dans ta tête de ton statut de fonctionnaire icon_mrgreen.gif



(sinon, c'est vachement intéressant, tes remarques; ça serait bien que tu développes, parce que moi, c'est ce que tu trouves foiré que j'ai vraiment aimé)

Diana
Désolée pour le temps ( interminable ) que j'ai mis pour te répondre mon gros lézard, donc : Il est vrai que je ne suis pas du genre à mâcher mes mots lorsque je donne mon opinion sur tel ou tel sujet, certains vont même jusqu'à prendre ça pour de la provoc, libre à eux, mais je n'ai pas pour habitude de me taire sous prétexte que je ne "rentre pas dans le lot" et tant pis si l'on me trouve trop extrême...( c'était bien ton idée, non? )

Maintenant tu as raison quand tu dis que ce film parle de plein de choses, je n'irais pas prétendre le contraire mais prends autre chose comme exemple que le monde du travail car je ne vois pas l'intérêt ( en ce qui me concerne ) de payer 10 euros pour me farcir une pseudo-analyse du monde du travail, quand je vais au ciné c'est pour m'évader de mon quotidien pas pour que l'on me rappelle que tous les matins faut se lever pour cotiser à une retraite dont je ne verrais probablement jamais le jour comme tous ceux de ma génération...Alors merci mais sans façons...
La compromission? Oui ben ça c'est un sujet vieux comme le monde et usé jusqu'à la corde tant par les réals que par les écrivains et on peut pas dire que dans ce film ce soit montré avec un tant soit peu d'originalité...Maintenant tout le monde "fait la pute" pour tout le monde, bienvenue dans notre belle société ( et en plus dans Show Girls c'est montré de façon magistrale là j'me fais chier...)

La société US des années 2000? Grand sujet que voilà ( colossal même )...Autant parler de la chute de l'Empire Romain...
Aujourd'hui ( je n'invente rien tu lis les journaux comme moi ) les USA sont dépassés périmés, allez hop au suivant...Voilà un T-Rex qui pleure sur la comète qui a ravagé l'ère Jurassik et qui cri à qui veux l'entendre que pour lui le glas a retenti...Et alors? Personne n'a le pouvoir de changer la face du monde, ainsi soit-il...( à mon avis le Japon va très vite vivre son heure de gloire, si c'est pas déjà le cas...)
Quand au Patriot Act, il est magnifique émouvant, et tout ce que tu veux mais on ne peux pas effacer le passé alors il est temps désormais de se tourner vers l'avenir d'autant plus qu'au pays des fast-food la tâche est gigantesque...

Maintenant en ce qui concerne le côté technique là je ne ferais pas de commentaires je n'ais pas assez de connaissances pour étayer tes propos mais tu fais bien de citer la scène d'ouverture c'est la seule qui ait un tant soit peu d'intérêt, comme quoi...
Mechagodzilla
nan mais moi je réagissais juste à ta remarque qui réduisait le film à une "grosse histoire de baston".

Après, que tu trouves le film pertinent dans son propos ou non, ou que tu penses qu'il aborde des thèmes complètement dépassés, c'est une question de ressenti personnel qui ne se discute pas; on cherche à convaincre personne sur ce forum, hein ?
John Keats
ni ici ni ailleurs je dirais, enfin moi convaincre c'est le cadet de mes soucis.
Diana
CITATION(Mechagodzilla @ 12 11 2007 - 14:21) *
nan mais moi je réagissais juste à ta remarque qui réduisait le film à une "grosse histoire de baston".

Après, que tu trouves le film pertinent dans son propos ou non, ou que tu penses qu'il aborde des thèmes complètement dépassés, c'est une question de ressenti personnel qui ne se discute pas; on cherche à convaincre personne sur ce forum, hein ?


Heu...Mouais...Ben...Alors là pour une fois je sais pas quoi dire blink.gif blink.gif blink.gif Bon ben...Je passe mon tour...
Mechagodzilla
CITATION(Diana @ 12 11 2007 - 16:05) *
CITATION(Mechagodzilla @ 12 11 2007 - 14:21) *
nan mais moi je réagissais juste à ta remarque qui réduisait le film à une "grosse histoire de baston".

Après, que tu trouves le film pertinent dans son propos ou non, ou que tu penses qu'il aborde des thèmes complètement dépassés, c'est une question de ressenti personnel qui ne se discute pas; on cherche à convaincre personne sur ce forum, hein ?


Heu...Mouais...Ben...Alors là pour une fois je sais pas quoi dire blink.gif blink.gif blink.gif Bon ben...Je passe mon tour...



et toc....
Diana
CITATION(Mechagodzilla @ 12 11 2007 - 16:10) *
CITATION(Diana @ 12 11 2007 - 16:05) *
CITATION(Mechagodzilla @ 12 11 2007 - 14:21) *
nan mais moi je réagissais juste à ta remarque qui réduisait le film à une "grosse histoire de baston".

Après, que tu trouves le film pertinent dans son propos ou non, ou que tu penses qu'il aborde des thèmes complètement dépassés, c'est une question de ressenti personnel qui ne se discute pas; on cherche à convaincre personne sur ce forum, hein ?


Heu...Mouais...Ben...Alors là pour une fois je sais pas quoi dire blink.gif blink.gif blink.gif Bon ben...Je passe mon tour...



et toc....


Quoi qu'une petite étude sociologique de l'Amérique de l'après 11 septembre te déplairais p'têtre pas mon p'tit lézard? icon_mrgreen.gif
Mechagodzilla
CITATION(Diana @ 12 11 2007 - 16:24) *
CITATION(Mechagodzilla @ 12 11 2007 - 16:10) *
CITATION(Diana @ 12 11 2007 - 16:05) *
CITATION(Mechagodzilla @ 12 11 2007 - 14:21) *
nan mais moi je réagissais juste à ta remarque qui réduisait le film à une "grosse histoire de baston".

Après, que tu trouves le film pertinent dans son propos ou non, ou que tu penses qu'il aborde des thèmes complètement dépassés, c'est une question de ressenti personnel qui ne se discute pas; on cherche à convaincre personne sur ce forum, hein ?


Heu...Mouais...Ben...Alors là pour une fois je sais pas quoi dire blink.gif blink.gif blink.gif Bon ben...Je passe mon tour...



et toc....


Quoi qu'une petite étude sociologique de l'Amérique de l'après 11 septembre te déplairais p'têtre pas mon p'tit lézard? icon_mrgreen.gif



bof... je n'ai ni les compétences ni le temps de me livrer à ce genre d'exercice (et encore moins la prétention).

mais j'aime bien les films (ou les livres ou les BD, ne soyons pas sectaire) qui en parlent, effectivement.


(jette un oeil à "inside man" de Spike Lee)
Diana
Inside man de Spike Lee? Pas encore vu mais un film "estampillé" Spike Lee ( en principe ) ça ne peut être qu'excellent...
profondo rosso
découverte aujourd'hui de "New York New York" grosse claque...




New York est en liesse après la victoire sur le Japon. Jimmy Doyle, saxophoniste et jeune soldat, remplace son uniforme par les habits à la mode et se rend au Starlight Club où la fête est déjà commencée. Il rencontre Francine Evans, une jeune chanteuse, et tente sans succès de la séduire. Mais le hasard les fait à nouveau se rencontrer dans la nuit, et la chanteuse et le saxophoniste vont s'aimer, faire carrière, connaitre la gloire, se séparer et se rencontrer à nouveau dix ans plus tard.

Splendide hommage de Scorsese au comédie musicales des 40's et des 50's teinté d'une noirceur qui elle doit tout au 70's. La première heure au niveau du ton et du rythme est ce qui se rapproche le plus du cinéma auquel Scorsese se réfère. Merveille de screwball comedy et de comédie romantique avec la rencontre et la séduction entre Robert De Niro et Lisa Minelli. Drôle, entrainant, naïf avec des merveilles de scène comme la drague insistante et balourde de De Niro, celui qui lit un poème de Lisa Minelli sur lui et qui l'emmène séance tenante chez le juge de paix pour l'épouser. Belle alchimie De Niro/Minelli et le trait est largement appuyé sur le decorum rococo et factice (la scène sous la neige entre autres...).
Brutale découverte de l'envers du décor dans la deuxième partie avec le couple vedette qui se désagrège lentement sous nos yeux. Tournées chaotique, ambition contrariées et rancoeurs tenaces, Scorsese au fond du trou sur le plan personnel expose crument ses névroses à l'écran. Là encore de grands moment comme cette scène sans dialogue ou on ressent la cassure définitive du couple avec Lisa minelli essayant de rejoindre De Niro sur scène et ce dernier partant dans un improvisation enflammée au saxo pour la dissuader, tout est dit par la seule force des images.
Une dernière partie en pur ode visuel à la comédies musicales et au music hall avec une magnifique et longue séquence digne des splendeur de l'époque même si le coeur n'y est plus et la legereté semble forcée ("Happy Endings"). Le final est des plus amer, la réussite artistique et professionelle passant par le renoncement à l'amour, nos deux héros etant incapable de s'accomplir dans leurs domaine et de vivre ensemble malgré leur amour qu'on devine intact. 5,5/6
dmonteil
CITATION(profondo rosso @ 15 11 2007 - 20:52) *
Splendide hommage de Scorsese au comédie musicales des 40's et des 50's teinté d'une noirceur qui elle doit tout au 70's. La première heure au niveau du ton et du rythme est ce qui se rapproche le plus du cinéma auquel Scorsese se réfère. Merveille de screwball comedy et de comédie romantique avec la rencontre et la séduction entre Robert De Niro et Lisa Minelli. Drôle, entrainant, naïf avec des merveilles de scène comme la drague insistante et balourde de De Niro, celui qui lit un poème de Lisa Minelli sur lui et qui l'emmène séance tenante chez le juge de paix pour l'épouser. Belle alchimie De Niro/Minelli et le trait est largement appuyé sur le decorum rococo et factice (la scène sous la neige entre autres...).
Brutale découverte de l'envers du décor dans la deuxième partie avec le couple vedette qui se désagrège lentement sous nos yeux. Tournées chaotique, ambition contrariées et rancoeurs tenaces, Scorsese au fond du trou sur le plan personnel expose crument ses névroses à l'écran. Là encore de grands moment comme cette scène sans dialogue ou on ressent la cassure définitive du couple avec Lisa minelli essayant de rejoindre De Niro sur scène et ce dernier partant dans un improvisation enflammée au saxo pour la dissuader, tout est fit par la seule force des images.
Une dernière partie en pur ode visuel à la comédies musicales et au music hall avec une magnifique et longue séquence digne des splendeur de l'époque même si le coeur n'y est plus et la legereté semble forcée ("Happy Endings"). Le final est des plus amer, la réussite artistique et professionelle passant par le renoncement à l'amour, nos deux héros etant incapable de s'accomplir dans leurs domaine et de vivre ensemble malgré leur amour qu'on devine intact. 5,5/6


D'accord avec tout.
J'avais peur lorsque j'ai commencé le visionnage, et j'ai petit à petit été cueilli par le jeu des comédiens et surtout la mise en scène de Scorsese. On sent vraiment qu'il aime ses personnages/acteurs, et ça fait du bien.
LMD
J'ai toujours eu beaucoup d'appréhension à voir Mean Streets (me demandez pas pourquoi), et bien le film m'a donné tort.

Quelqu'un parlait "d'ébauche" des films suivants (dmonteil), mais on pourrait aussi dire que Mean Streets c'est Les Affranchis/Casino sans le lyrisme et la grandiloquence. Ce qui m'a frappé dans Les Rues Chaudes c'est ce coté "déconstruit" et mystérieux qui finalement explicite beaucoup moins "la mafia" et son organisation (qui n'est caractérisé que par les rares apparitions de l'oncle de Charlie/Keitel), ce qui n'empeche pas d'en parler -la description du racisme et des préjudices est bien amenée-. La fin abrupte du film renforce cette impression d'avoir assisté à de vrais tranches de vie plutot qu'a un récit tirant vers une conclusion lourde de sens.

D'ailleurs le film ne pose pas spécialement des questions pour y répondre, la construction "en saynétes" dresse un portrait partiel des différents personnages et réussi l'exploit de rendre son "vide" (ce qui n'est pas montré) intéressant et captivant, distillant juste ce qu'il faut d'infos pour qu'on puisse deviner ce qui est "caché".
Cette fausse confusion est encore accentué par l'utilisation de procédés de l'époque façon "Nouvelle Vague"/pop et des collages de son et d'images assez géniaux (et peu "orthodoxes"). Sinon on retrouve déjà énormément le style du bonhomme et les thématiques de ces films suivants. (Au niveau de l'histoire il y a déjà tout le squelette des Affranchis). Keitel est quand à lui époustouflant (dans un de ses premiers roles).
Ced
CITATION(LMD @ 03 12 2007 - 15:42) *
J'ai toujours eu beaucoup d'appréhension à voir Mean Streets (me demandez pas pourquoi), et bien le film m'a donné tort.

Quelqu'un parlait "d'ébauche" des films suivants (dmonteil), mais on pourrait aussi dire que Mean Streets c'est Les Affranchis/Casino sans le lyrisme et la grandiloquence. Ce qui m'a frappé dans Les Rues Chaudes c'est ce coté "déconstruit" et mystérieux qui finalement explicite beaucoup moins "la mafia" et son organisation (qui n'est caractérisé que par les rares apparitions de l'oncle de Charlie/Keitel), ce qui n'empeche pas d'en parler -la description du racisme et des préjudices est bien amenée-. La fin abrupte du film renforce cette impression d'avoir assisté à de vrais tranches de vie plutot qu'a un récit tirant vers une conclusion lourde de sens.

D'ailleurs le film ne pose pas spécialement des questions pour y répondre, la construction "en saynétes" dresse un portrait partiel des différents personnages et réussi l'exploit de rendre son "vide" (ce qui n'est pas montré) intéressant et captivant, distillant juste ce qu'il faut d'infos pour qu'on puisse deviner ce qui est "caché".
Cette fausse confusion est encore accentué par l'utilisation de procédés de l'époque façon "Nouvelle Vague"/pop et des collages de son et d'images assez géniaux (et peu "orthodoxes"). Sinon on retrouve déjà énormément le style du bonhomme et les thématiques de ces films suivants. (Au niveau de l'histoire il y a déjà tout le squelette des Affranchis). Keitel est quand à lui époustouflant (dans un de ses premiers roles).


my man ! bluesbro.gif
Doc Personne
Vous aimez Hitchcock, vous aimez Marty (pour une fois je ne parle pas de mon film blush.gif ) alors ce lien est pour vous :

The Key to Reserva

c'est un bijou.

Note aux modos : je pense que je ne suis pas hors sujet et que ce petit film sera plus vu ici que dans la partie mad pub que je ne connaissais même pas. wink.gif
Si une fois de plus c'est mal placé, je vous présente toutes mes confuses.
John Keats
tiens j'ai vu son documentaire No Direction Home sur Bob Dylan ce week end, dans ma quête obsessionnelle tournant autour du troubadour du Minnesota. je pourrais y passer des heures tellement ce boulot semble dense et complet, je dirais juste que ça parait trop court tellement c'est bon. ça a le mérite en plus d'expliciter certains aspects du nouveau film de Todd Haynes, I'm not There.
Weng Weng
Taxi Driver reste pour moi l'oeuvre no.1 de Martin. On s'identifie à ce paumé de Travis alors que c'est qu'un gros déséquilibré associal et rien que pour ça, je dis chapeau. Sinon, je regrette l'absence de discours vraiment profond dans un film comme les Affranchis, que j'adore quand même pour sa virtuosité et ses acteurs au sommet de leur art.
EL CALU
Scrocese c'est :
Bonjour
*grosse baffe dans ta gueule*
merci d'être venue

Ou l'art de scotcher le spectateur a son siége... vous savez quand le générique est fini et que tous ce qu'on trouve a dire c'est "à ouai quand même"
McT
CITATION
Vous aimez Hitchcock, vous aimez Marty (pour une fois je ne parle pas de mon film ) alors ce lien est pour vous :

The Key to Reserva

c'est un bijou.

Note aux modos : je pense que je ne suis pas hors sujet et que ce petit film sera plus vu ici que dans la partie mad pub que je ne connaissais même pas.
Si une fois de plus c'est mal placé, je vous présente toutes mes confuses.


Dites donc les mecs y'a personne qu'a vu le petit bijou du père Scorsese, tellement bien foutu, tellement un fanboy qu'on m'aurait dit que c'était un inédit d'Hitchcock qu'on vient de retrouver et dépoussiérer j'y aurais cru bon diou !
Doc Personne
CITATION(McT @ 10 12 2007 - 21:20) *
CITATION
Vous aimez Hitchcock, vous aimez Marty (pour une fois je ne parle pas de mon film ) alors ce lien est pour vous :

The Key to Reserva

c'est un bijou.

Note aux modos : je pense que je ne suis pas hors sujet et que ce petit film sera plus vu ici que dans la partie mad pub que je ne connaissais même pas.
Si une fois de plus c'est mal placé, je vous présente toutes mes confuses.


Dites donc les mecs y'a personne qu'a vu le petit bijou du père Scorsese, tellement bien foutu, tellement un fanboy qu'on m'aurait dit que c'était un inédit d'Hitchcock qu'on vient de retrouver et dépoussiérer j'y aurais cru bon diou !

Si ! Si ! Personne l'a vu. cool.gif

Et je suis entièrement d'accord avec toi !! C'est carrément incroyable.

REGARDEZ-LE !!

vous me direz merci
Perséphone
Taxi Driver
Vu hier, ce n’est sûrement pas, amha, le meilleur Scorsese mais cela reste une œuvre de qualité explorant principalement, via un De Niro brillant, les thématiques de l’homme, ses contradictions, son environnement…
Dès l’intro du film, le spectateur comprend que Travis a une perception particulière de son environnement…Il est insomniaque, et les premiers plans nous offrent le visage de Travis parcourant la ville dans son taxi, visage éclairé par les lumières citadines nocturnes tour à tour bleues, rouges, vertes symbolisant le fait que sa perception du monde subit un autre éclairage que celle du citadin lambda…
Travis, homme seul, visiblement vétéran du Vietnam (bien que cela ne soit que sous-entendu dans le film, il évoque son passé dans les Marines, son corps est blessé et ses problèmes de socialisation pourraient, mais cela reste une simple possibilité, trouver une partie de leur source dans son passé au Vietnam)est un personnage paumé et contradictoire, il décrit son environnement comme étant « the scum of the earth » où se mêle putes, macs, drogués mais passe volontairement ses journées dans ce même cadre, dans les « porn theatres » ou les rues malfamées.
C’est amha ce que dépeint Taxi Driver, la psyché et l’aliénation graduelle d’un homme au sein d’une société urbaine qu’il assimile à une jungle, société qui semble rejeter ses tentatives de socialisation (d’ailleurs il est souvent hors champ dans ce film) et son désir d’appartenance (Betsy, blonde Wasp idéalisée, en est une métaphore)… Il sombre petit à petit, ses frustrations sexuelles et autres et sa propension à la violence (guns) augmentent et lui qui pensait que « someone should become a person like other people » vivra très mal son incapacité à appliquer cette idée (voir la scène où il est incapable de structurer sa pensée pour expliquer à son collègue ce qui le ronge), jusqu’à décider de tout détruire (sa TV, les politiques avec Palatine, lui-même devant son miroir etc…)
Iris mettra en lumière une autre vision possible du monde (son prénom est d’ailleurs significatif) et incapable de gérer sa souffrance, Travis fera tout pour l’aider et lui rendre sa « pureté »…comme un moyen de se purifier lui-même.
Bref, plusieurs thèmes habillent la toile de fond de cette œuvre ; la solitude, la peur qu’elle engendre, la folie qu’elle peut provoquer…Are you talkin’to me ? Well, i’m the only one here…Seul donc, avec les conséquences que cela peut impliquer.
Le climax-catharsis où Travis, désireux d’apporter une contribution « honorable » par ces meurtres et de laver cette ville des « rebuts » symbolise l'achèvement de la quête du perso depuis le début, la rédemption.
Quant à savoir si la fin où il est dans son taxi avec Betsy et semble en paix avec lui-même est réelle où si ce n’est qu’une vision pré-mortem...Je ne sais pas, j’opterai davantage pour une fin passant s’achevant sur sa mort mais bon...Simple interprétation.
Bon, traitement des thèmes intéressants donc, à la fois englobées dans un contexte (les années 70, le Vietnam) bien défini et en même temps atemporelles et universelles (la peur de soi, de la solitude, illustration de la thématique récurrente « Autrui nécessaire pour s’assurer de la réalité de sa propre existence..., le désir de s’intégrer etc. »
...) Le tout servi par un très bon jeu des acteurs...Ceci dit, en point négatif, le film souffre d‘une certaine lenteur amha... ninja.gif
Très bon quand même ce film
Bref, Are you talkin' to me?/6
Misterpursoup
J'ai regardé la Valse des Pantins ce soir, et c'est vraiment immense, un des plus grands Scorcese que j'ai vu.
Jusqu'à ce moment, c'est son film le plus ancré dans la comédie que j'ai pu voir. Mais si le film est vraiment très drôle, il est aussi purement tragique et pathétique, à l'image du fascinant personnage de DeNiro.
J'ai particulièrement apprécié la manière avec laquelle Scorcese traduit l'obsession et la schizophrénie de son personnage à travers sa mise en scène et la construction narrative dans la première partie, en alternants phantasmes et réalité, ou même en les mélangeant dans une seule et même séquence. Et pourtant, ce personnage dont le comportement ne peut que nous apparaître comme terriblement pathétique, se révèle vraiment touchant et attachant, et on espère tout le long qu'il va réussir. On est même touché quand il arrive enfin à passer, et on en oublie totalement ses actes.
C'est peut être ce qui fait la grande force critique du film, qui fait une peinture vitriolée de l'american dream et du culte des stars.
La Valse des Pantins c'est aussi DeNiro dans un rôle dans lequel on ne l'attend pas forcément, mais qui interprète son personnage à la perfection, une mise en scène qui en plus d'être extrêment audacieuse et intelligente, est élégante et posée, et une super BO qui accompagne le tout.
Un film génial.
dmonteil
CITATION(Misterpursoup @ 13 1 2008 - 01:34) *
J'ai regardé la Valse des Pantins ce soir, et c'est vraiment immense, un des plus grands Scorcese que j'ai vu.
Jusqu'à ce moment, c'est son film le plus ancré dans la comédie que j'ai pu voir. Mais si le film est vraiment très drôle, il est aussi purement tragique et pathétique, à l'image du fascinant personnage de DeNiro.
J'ai particulièrement apprécié la manière avec laquelle Scorcese traduit l'obsession et la schizophrénie de son personnage à travers sa mise en scène et la construction narrative dans la première partie, en alternants phantasmes et réalité, ou même en les mélangeant dans une seule et même séquence. Et pourtant, ce personnage dont le comportement ne peut que nous apparaître comme terriblement pathétique, se révèle vraiment touchant et attachant, et on espère tout le long qu'il va réussir. On est même touché quand il arrive enfin à passer, et on en oublie totalement ses actes.
C'est peut être ce qui fait la grande force critique du film, qui fait une peinture vitriolée de l'american dream et du culte des stars.
La Valse des Pantins c'est aussi DeNiro dans un rôle dans lequel on ne l'attend pas forcément, mais qui interprète son personnage à la perfection, une mise en scène qui en plus d'être extrêment audacieuse et intelligente, est élégante et posée, et une super BO qui accompagne le tout.
Un film génial.


Seul Scorsese que j'ai pas vu.
Seul Scorsese qui ne m'interpelle pas du tout. Je sais pas pourquoi. Jerry Lewis peut-être...
Mais ton avis me fait dire que, peut-être, faudrait que j'me sorte les doigts du cul pour le coup.
Mechagodzilla
CITATION(dmonteil @ 13 1 2008 - 09:56) *
CITATION(Misterpursoup @ 13 1 2008 - 01:34) *
J'ai regardé la Valse des Pantins ce soir, et c'est vraiment immense, un des plus grands Scorcese que j'ai vu.
Jusqu'à ce moment, c'est son film le plus ancré dans la comédie que j'ai pu voir. Mais si le film est vraiment très drôle, il est aussi purement tragique et pathétique, à l'image du fascinant personnage de DeNiro.
J'ai particulièrement apprécié la manière avec laquelle Scorcese traduit l'obsession et la schizophrénie de son personnage à travers sa mise en scène et la construction narrative dans la première partie, en alternants phantasmes et réalité, ou même en les mélangeant dans une seule et même séquence. Et pourtant, ce personnage dont le comportement ne peut que nous apparaître comme terriblement pathétique, se révèle vraiment touchant et attachant, et on espère tout le long qu'il va réussir. On est même touché quand il arrive enfin à passer, et on en oublie totalement ses actes.
C'est peut être ce qui fait la grande force critique du film, qui fait une peinture vitriolée de l'american dream et du culte des stars.
La Valse des Pantins c'est aussi DeNiro dans un rôle dans lequel on ne l'attend pas forcément, mais qui interprète son personnage à la perfection, une mise en scène qui en plus d'être extrêment audacieuse et intelligente, est élégante et posée, et une super BO qui accompagne le tout.
Un film génial.


Seul Scorsese que j'ai pas vu.
Seul Scorsese qui ne m'interpelle pas du tout. Je sais pas pourquoi. Jerry Lewis peut-être...



Lewis est enorme dans ce film
Misterpursoup
Ouais en effet, presque autant que DeNiro.
(Ben ouais, être aussi énorme que DeNiro dans le même film, c'est presque impossible. A part quelques exceptions comme Voyage au Bout de l'Enfer)
Fonce Dmonteil, tu vas pas le regretter,enfin pas si tu as bon gout icon_mrgreen.gif
dmonteil
CITATION(Misterpursoup @ 13 1 2008 - 16:00) *
Fonce Dmonteil, tu vas pas le regretter,enfin pas si tu as bon gout icon_mrgreen.gif


Ouah l'autre hé!


Bon aller, vais tenter le coup... Mais c'est bien pour ta signature qui tue.
contagion
Alors, tu as fini par regarder quoi ce matin ?

( une journée que je me ronge les sangs dans l'attente de voir résolu ce cliffhanger insoutenable ! )
Misterpursoup
(2 euros sur Terminator 2)
contagion
CITATION(Misterpursoup @ 13 1 2008 - 17:04) *
(2 euros sur Terminator 2)


Je voudrais pas te piquer ton argent de poche de la semaine.
dmonteil
CITATION(contagion @ 13 1 2008 - 17:06) *
CITATION(Misterpursoup @ 13 1 2008 - 17:04) *
(2 euros sur Terminator 2)


Je voudrais pas te piquer ton argent de poche de la semaine.


T'es con, t'aurais gagné 2€...
Misterpursoup
Je viens à l'instant de découvrir "the Goodfellas", et j'ai l'irrépressible envie de crier: Chef d'oeuvre absolu et définitif.
Un Summum de maîtrise.
Ouais, c'est tout. Face à un tel monument, j'en reste sans voix.
Weng Weng
CITATION(Misterpursoup @ 12 2 2008 - 00:16) *
Je viens à l'instant de découvrir "the Goodfellas", et j'ai l'irrépressible envie de crier: Chef d'oeuvre absolu et définitif.
Un Summum de maîtrise.
Ouais, c'est tout. Face à un tel monument, j'en reste sans voix.


Yep, c'est un chef d'oeuvre. Mais regarde Casino et tu verras ce qu'est un chef d'oeuvre absolu wink.gif
Misterpursoup
J'ai déja vu Casino, et j'accroche moins qu'aux Affranchis.
J'ai tendance à trouver que Casino, même si il est parfaitement maitrisé, interprété par des acteurs géniaux, et contient plusieurs moments de bravoure hallucinants, manque d'émotions et de puissance.
Ced
CITATION(Misterpursoup @ 13 2 2008 - 16:30) *
manque d'émotions et de puissance.


blink.gif blink.gif blink.gif

la relation sharon stone/de niro/woods, la mort de joe pesci et de son frère, le coup du stylo, toute la fin du film... c'est pas de l'émotion et de la puissance ça ? blink.gif

qu'est ce qu'il te faut en plus ??? icon_mrgreen.gif
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