CITATION(grifter)
un des Adam Sandler les moins connus mais pourtant un des plus droles!
[\"THE WATERBOY\"] avec des gags qui m'ont explose!
le mec qui parle cajun avec des sous titres illisibles!
Henry Winckler (Fonzie!) en coach qui lit \"football for dummies\" :lo:
Et je me permets de rebondir sur ce
post d'il y a un mois pour venir ajouter ( je ne savais pas trop où coller ce truc
, oui, si ce n'est dans mon cul, merci ) ma ( petite ) pierre à l'édifice de
l'humour signé Adam Sandler... en venant reproduire cette défense ( qui a parlé de plaidoyer ?! )
postée dans un forum voisin
Oui, ce
"WATERBOY" de Frank Coraci ( "THE WEDDING SINGER" ) est drôle et même plus drôle que certaines superproductions autour d'un nom. Et je
sais de quoi je parle, l'ayant encore revu
accidentellement ( vérifiant le contenu de VHS en vue de les effacer, je me serais laissé aller à regarder encore une fois ce film que je possède pourtant aussi en dividi ) hier
Adam Sandler ( "Saturday Night Live", "MR DEEDS" ) a beau y être également
scénariste, producteur et rôle principal, on ne peut pas dire qu'il vole la vedette à qui que ce soit ou se mette en avant - même si le film tourne beaucoup autour de son personnage de Bobby Boucher - faisant de ce film comme beaucoup d'autres de sa filmographie
un film de potes, un film de potaches diront certains :?
Et de toute façon, il excelle encore une fois dans ce rôle de
waterboy ( porteur d'eau sans doute en québecquois ) puceau attardé de 31 ans, obsédé par le H2O, traumatisé par la mort déshydraté de son
pôpa et surportégé par une
môma possessive - rôle dans laquelle la briseuse de chevilles
Kathy Bates ( "MISERY", "TITANIC" ) dévoile un
jeu humouristique redneck drôlissime, si, si

- qui pourtant va pouvoir s'émanciper via le sport ( en étant recruté par le roi des coaches des loosers auquel not' bon vieux Fonz' de
Henry Winkler ( "SCREAM", "LITTLE NICKY" ) vient prêter son bob tout en lisant "football for dummies" dans le rôle de ce dépressif couard traumatisé - également ), les études ( et on n'appréciéra pas d'être à la place du professeur malchanceux ) et l'amour d'une fille à laquelle
Fairuza Balk ( "THE CRAFT", "AMERICAN HISTORY X" ) vient y prêter ses
roploplos en y jouant une sauvageonne du bayou habituée aux séjours pénitencières mais finalement plus gentille que dans d'autres de ses rôles de peste/salope

:lol: :twisted: Comme s'il devait y avoir un message ( "poursuivez vos études, les enfants" et non ce "ne prenez jamais de crack" inclus dans le film ) dans cette
grosse comédie lourdaude mais drôle - tout de même, si, si. Et même si tout cela c'est ou est pour le démon, comme le dit souvent môman. Et surtout ce
floussball qui n'est pas pour son petit Bobby Boucher...
Alors, si vous avez toujours rêver de savoir ce qu'aurait pû donner cet autre attardé de Forrest Gump si ce n'était pas l'oscarisable coincé du cul Tom Hanks qui avait du en porter les froques trop courts et que l'humour taillé à coups de serpes dans les protections de footballer US teintée de gosseries péquennotes made in Louisiane ( argh, le coach adjoint incompréhensible ou les trois supporters du cru

) ne vous font pas peur, tentez effectivement de remonter les yards de ce terrain glissant qu'est le Bourbon Bowl dessiné ici par Adam Sandler et Frank Coraci (
caméo dans le rôle du père disparu

).
Ou revenez gueuler ici, si votre omlogatta ( comment que ça s'écrit ce truc, glups :? ) vous démange
En ce qui concerne
"LITTLE NICKY" de Steven Brill ( "MR DEEDS" ) - souvent attaqué - dans laquelle la distribution des rôles ne change guère -
Adam Sandler y étant toujours le
producteur scénariste interpêtant ce
rôle principal du troisième fils de Satan ( mais que vient donc faire
Harvey Keitel ( "BAD LIEUTENANT", "HOLY SMOKE" ) ainsi grimé si ce n'est qu'il avait de l'humour. OU l'envie de mettre Hitler

) et d'une Ange ( et oui, les anges ont des sexes, féminin même et celui de
Reese Witherspoon ( "FEAR", "FREEWAY" ) plus précisément ) - l'humour et l'esprit potache d'un films entre potes y brillent encore du talent humouristique de tous les participants ( en passant également par un
Quentin Tarantino ( "FROM DUSK TILL DAWN", "PULP FICTION" ) dans son meilleur rôle même si ce n'est qu'un
caméo 
)

:mrgreen:
Nicky ( Sandler ) n'a rien pour lui, si ce n'est d'être le fils de Satan le père, actuel maître des Enfers, et d'être le bien-aimé de ses trois enfants quand ses deux aînés le torturent à longueur de journée ( au point de lui avoir déformé la face dans leur enfance :? ). Et pourtant c'est sur lui que tout va reposer... lorsque justement ces deux aînés décident de s'enfuir sur Terre pour perturber l'équilibre
infernal et espérer ainsi pouvoir remplacer leur
démoniaque père en fin de règne :shock: :? :twisted:
Et voici notre
neuneu immortel engagé dans une série de sketches ( à commencer par ses multiples arrivées mortelles à la surface du monde visant à l'habituer au monde réel ) devant l'amener à se faire des alliés et amis plus qu'adeptes ( même sataniques ) - et même une petite amie ( interprêtée par une
Patricia Arquette ( "TRUE ROMANCE", "LOST HIGHWAY" ) enlaidie ) - avant de devoir et pouvoir affronter ses deux frères dans le but de les ramener en Enfer :?
Alors...
si vous êtes un heavy metal kid con...firmé ce film, son
caméo kult ( sur les deux finaux ), sa
béo et un gros bonus du
dividi sont pour vous ( car oui, c'est en Enfer
con écoute du metal à longueur de journées, c'est bien connu )

Si en plus vous supportez
con use des handicapés ( et je ne pense pas qu'au faciès de travers de Sandler ) pour se gausser et autres gags parfois en-deça du ceinturon clouté,
"LITLLE NICKY" est à voir
Et si en plus vous faites partie de ceux qui adorez le parler cru de not'
Bigard national ( et je sais qu'il y en a ), la VF vous conviendra avec sa participation au doublage du chien guide d'abruti qui accompagne tout le long du film Nicky :wink: :mrgreen: :twisted:
Quant à ce
"WEDDING SINGER, DEMAIN ON SE MARIE" du même Frank Coraci, beaucoup plus connu vu son succès à une fête du cinéma 1998, qui nous a révêlé ce comique US d'
Adam Sandler (
acteur principal dans le rôle de Robbie Hart et
producteur exécutif de la béo du film dont il a composé et interprêté deux titres : "Somebody Kill Me" et "Grow Old With You" ) en France, oui, ce fut un
rafraichissant come-back au coeur des eighties... avec tout ce qu'il y avait de plus cool ( alors ) et pitoyables ( aujourd'hui ), entre l'imagerie et les couleurs criardes d'une chaine musicale débutante, des costumes oscillant entre le strass rouge à paillettes d'un pseudo roi de la pop et les costumes décontractés portés sans chaussettes sur des tee-shirt roses d'un flic à Miami, mais surtout
une bande-son référentielle ( Nena, Falco, Dead or Alive, Sugarhill Gang,
Culture Club que massacre Alexis Arquette ( "BRIDE OF CHUCKY", "THREESOME" ) en clone de Boy George au synthé,
Billy Idol dont c'est ici la résurrection visuelle, Musical Youth, The Cure, The Thompson Twins, Lionel Richie, The Police, Kajagoogoo, Elvis Costello, David Bowie, The Psychedelic Furs, Huey Lewis and the News, New Order, The B-52's, Flying Lizards, Bruce Springsteen, The Smiths et
Spandau Ballet - qu'interprête le caméo de Steve Buscemi ( "PULP FICTION", "AIRHEADS" ) entre autres ) reprise ou non sur CD ou par Adam Sandler et son groupe orchestre de mariages, barmitzwa et autres événements.
Car, oui, Robbie Hart est chanteur mais pas le chanteur de hard-rock qu'il aurait pû être et qu'aurait aimé qu'il soit son ex ( qui l'a plaqué la veille de leur mariage ) mais juste le chanteur d'un de ces groupes à qui l'on confiait l'animation musicale d'événements, comme votre mariage, la barmitzwa du petit ou tout autre communion. Robbie ( Sandler ) n'est pas un
looser mais y ressemble presque - vivant, entre autres, dans le garage de sa soeur ou acceptant de se faire payer en boulettes de viandes. Et pourtant sa vie lui plait et lui semble belle. Jusqu'à ce que...
Sa route croise, un jour, lors d'un mariage, celle de Julia ( à qui l'autre star sur le retour
Drew Barrymore ( "ET", "CHARLIE'S ANGELS" ) y apporte sa candeur et son innocence ), une des
extra du service à table, qui ne va pas tarder à demander à Robbie et son groupe de jouer pour son mariage sous peu... avant de se retrouver impliquer dans les préparatifs et que l'Amour vienne peu à peu s'imitier entre eux :oops: :D :twisted:
Comédie sentimentale/romantique avec
happy end inclus, "WEDDING SINGER" n'est, donc, pas un film
de Adam Sandler mais
un film avec Adam Sandler et cela s'en ressent dans l'
humour plus fleur bleue, plus sobre et une trame plus réaliste, ancrée dans un univers concret dans lequel cela aurait pû se produire ( l'Amour venant frapper à la porte d'un malchanceux sentimentalement et d'une candide jeune femme éhonteusement trompé par son arriviste
yuppie de
golden boyfriend incarné par
Matthew Glave ( "X-Files", "JAG" ) éternel second rôle ). Et pourtant, on ne voit que lui,
découvrant un comique qui finalement va très vite partir en roue libre et dévoiler dans son
freestyle d'autres passions et aversions honteusement drôles

:mrgreen: :twisted:
Hommage à une culture musicale formatrice et à une époque où la vie était belle et légère dans un
monde pastel où tout était encore à découvrir ( comme les CD ), "WEDDING SINGER" a aussi quelque chose des comédies adolescentes de John Hugues... comme si on retrouvait ces étudiants quelques années plus tard à l'orée de leurs vie d'adultes et l'entrée dans une vie de famille qu'ils vont devoir construire...
Une
excellente détente que ce film, en fait :wink:



Et en ce qui concerne ce débutant
"AIRHEADS" de Michael Lehmann ( "HUDSON HAWK", "40 JOURS ET 40 NUITS" ), dans lequel Adam Sandler cotoyait déjà
Steve Buscemi, on pourra dire que dans cette histoire de groupe de hard-rock ( un genre musical que l'acteur Sandler semble apprécier ) preneur d'otages dans le but de faire connaitre leur musique la vedette y était alors plutôt ( non, pas le chien de Mickey )
Brendan Fraser, future star des "MOMIE", quand dans
"BIG DADDY" de Dennis Dugan ( "Shasta Mac Nasty", "Chicago Hope" ) c'est bel et bien le comique
bankable Adam Sandler qui se retrouve à devoir composer avec un enfant dans les pattes dans ce rôle de père attardé ( plus dans un sens d'
adulescent immature cette fois-ci ) du jour au lendemain pour des gags pipi-caca et en dessous de la ceinture et même du genou ( hélàs ) répétitifs :? A y noter la participation ( amicale ? ) encore de
Steve Buscemi
"MR DEEDS" du même Steven Brill n'est quant à lui qu'un
remake du film de 1936, "MR DEEDS GOES TO TOWN", de Frank Capra ( "MR SMITH GOES TO WASHINGTON", "ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES" ) où un Adam Sandler
starisé ( mais qu'est-ce qu'une star aujourd'hui ? ) reprend le rôle de Gary Cooper comme richissime héritier sorti de sa campagne face à
Winona Ryder ( "BRAM STOKER'S DRACULA", "ALIEN, RESURRECTION" ) - ce qui lui vaudra par la suite de lui mettre la main dans le décolettée lors de jenesaisplusquelle cérémonie :? :oops: :mrgreen: - et tous ces opportunistes et malintentionnés ubrains...
Et en ce qui concerne ce
"PUNCH-DRUNK LOVE" de P.T. Anderson ( "MAGNOLIA", "BOOGIE NIGHT" ), j'ignore en détails de quoi il s'agit, faute de ne l'avoir toujours
pas vu, mais j'ai cru comprendre qu'il s'agissait là d'une
sublimation du talent d'acteur de Sandler par cet étonnant cinéaste qu'est le Californien Paul Thomas Anderson 8)
Et je me demande pourquoi j'en parle vu que ça n'est peut-être pas une comédie. Non ? :?
Mais si vous préférez ne voir qu'en Adam Sandler un pseudo comique troupier alors peut-être irez-vous voir ce
remake de "THE LONGEST YARD", film de 1974 avec Burt Reynolds et de Robert Aldrich :
"MI-TEMPS AU MITARD" de Peter Segal ( "LE PROFESSEUR FOLDINGUE II" ), histoire de limiter not' gars à des
remakes ou des films de
floussboleurs :wink: :evil: :evil:
P.S. : en m'excusant un peu de cette fixette disgressive et HS du sujet sur un seul acteur, Adam Sandler :roll:
Je peux vous refaire la même sur d'autres noms, si vous voulez :idea: :twisted: :arrow: