STORY OF RICKY

forme nanardesque, dialogues indigents, scénario pathétique, acteurs lamentables, morale confondante, romantisme digne d’un dessin animé de troisième zone, scènes d’entrainement qui renvoient directement à certains sketches des Inconnus ????
Rien à foutre: BOUCHERIE totale, et accessoirement une des purulences les jouissives qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps…
Notre brave Ricky, étudiant romantique sans tâches qui joue au cerf-volant avec sa petite amie niaiseuse et s’entraine avec son vieux tonton à casser des pierres tombales avec ses omoplates, voit rouge quand sa génisse se casse la gueule de plusieurs étages, chute due à une crise de nerfs après que de vils marauds l’aient vaguement molesté… Notre héros décide courageusement d’aller provoquer le chef du gang, et lui fera sauter le crâne d’un coup de poing après s’être pris cinq balles dans le bide, balles qu’il gardera dans son corps comme « souvenir » et aussi pour faire un gag avec le détecteur à métaux de la prison où il finit…
Vous avez bien lu, dans ce film, un coup de poing peut faire sauter une tête, un coup de pied exploser un mur… Accessoirement, un mec se recoud les tendons de la main avec les dents, un autre s’éventre pour mieux étrangler son adversaire avec ses tripes…. Etc… un vrai festival d’effets aux trois quart ratés mais incroyablement jouissifs, une telle débauche de membres concassés, de gorges tranchées, de nuques tordues, de bras arrachés, d’oeils crevés, de tortures diverses tient du jamais vu, même dans les pires catégories III… C’est bien simple, on tient ici ce qui se rapproche le plus d’une version live de Ken Le Survivant…
Notre Ricky national finira donc en prison, où il continuera bien sûr à propager la bonne morale en devenant copain avec tous les bizuts du coin, ces derniers finissant bien sûr par être exécutés dans d’atroces souffrances, ce qui nous vaudra quelques scènes d’un Ricky hurlant au ralenti sous la pluie avant d’aller châtier l’infidèle…
Les personnages sont tous plus improbables et poseurs les uns que les autres, entre le gros directeur de prison manchot et borgne dont le bureau est rempli de mangas de cul et qui se gave pendant que les pauvres prisonniers crèvent la faim, et enfin une « bande des quatre » inénarrables caïds de la prison, qui horreur cultivent du pavot carrément dans la cour de la prison (personne n’était au courant) suscitant l’ire vengeresse de Ricky… Sans compter le boss de fin et son culte mioche obèse et geignard…
Ricky subira un véritable chemin de croix pendant tout le film, mains transpercés, fractures ouvertes, coups de clé à molette dans la gueule, eau bouillie sur le dos, verre pilé dans les yeux, bain d’argile, enterré vivant pendant une semaine avec des morceaux de cadavre de chien pour obstruer le tube à oxygène etc… Il s’en sortira toujours sans trop de peine, après une bonne nuit de sommeil, et le rappel constant des conseils éclairés du vieux maître…
Le tout culminera dans la barbaque et les craquements d’os jusqu’à évidemment la révolte finale et l’affrontement avec le vil dernier boss binoclard, où le final bien connu de Brain Dead à la tondeuse à gazon trouve enfin un rival niveau bain de viande et douche de fluides…
L’ordre moral sera enfin restauré, les murs abattus et la paix parmi les hommes se fera après un bon vieux déluge de violence et de sadisme…
Complètement décérébré, lamentable, barbare, jouissif…