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Version complète : Le cinéma coréen - Seoul powa
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iceangel
L'excellent "Fighter in the Wind" sur fond de biopic historique.




Il y avait des rumeurs sur une éventuelle trilogie de la vie de Choi Bae-Dal...
JLP
Auriez-vous des "Wu-xia" corréens à conseiller? (je sais pas quel est le terme pour le film d'épée en corée)
Je n'ai vu que l'ultra connu Musa,aka la princesse du desert,et j'avais bien aimé.Y-a d'autres bons trucs à voir dans le genre? unsure.gif
Dirty Flichty
Je serais fortement tenté de te dire non, ils s'y essayent rarement et quand c'est le cas c'est pas gégé (suffit de voir Bichunmoo ou Arahan (bon ça se passe à notre époque mais c'est dans l'esprit) pour s'en rendre compte). C'est empesé et laborieux dans la plupart des cas. Musa étant une exception que j'aimerais bien voir renouvelée.

Par contre il y a de jolies réussites dans leurs films en costumes non "fantaisistes". Comme le polar Blood Rain, la comédie Hwansangbeol (mince j'ai dit non fantaisiste) ou encore l'inclassable et formidable Forbidden Quest.
Récemment, Shadows in the Palace, du fantastique cette fois, avait l'air plutôt intéressant.

Je parle que du cinoche récent vu que je suis pas du tout calé au niveau des films plus anciens.
Evil Seb
Shadowless Sword qui sans casser trois pattes à un canard est plutot sympaa regarder...
Scalp


il est plutot correct celui là
Dirty Flichty
Perso je mets les deux là dans le même baril de lessive que les autres et j'y rajoute Duelist.
Les coréens tentent vaguement de singer le wu-xia HK de la grande époque de façon franchement lourdingue avec l'aspect blockbuster ricain agaçant (mais sans les moyens) en plus, le résultat sonnant plutôt faux, je sais pas comment l'expliquer.
JLP
Ben merde alors,moi qui esperais qu'il y avait pléthore de pépites à découvrir,vous etes plutot décourageants sad.gif
Bon je vais déja me tenter les quelques films que vous m'avez cité sweat.gif

Edit:C'est clair que si tout est du meme niveau que bichonne-mou,c'pa trop la peine...
bilouff
Amis du matin calme, qqun aurait il un avis à me faire partager sur "Nowhere to hide" (Injeong sajeong bol geot eobtda (1999)) de Lee Myung-se?



Ca me donnait envie juste parce que j'aime le titre et que les mecs ont l'air de se mettre des mandales sous la pluie icon_mrgreen.gif
Des éléments plus solides à me proposer?
Scalp
Pas du tout aimé pour ma part.
c'est rare que je regarde pas en entier même si j'aime pas je me force un peu, celui là impossible, bon je veux bien que la realisation soit pas mal mais le reste putain entre une enquete digne de Navarro et des acteurs insupportable j'ai pas réussi à depaser l'heure du film, grosse deception surtout que j'avais lu plein de critiques positive.
1/6




Librement inspiré de la vie tumultueuse de Masutastu Oyama qui fonda en 1964 l'organisation de Karaté Kyokushin.
Tres moyen dans l'ensemble, alors les japonais y sont tres mechants, les ricains y sont tres mechants et les coreens y sont tous gentils sans exception. On doit aussi se taper une histoire d'amour cul cul la praline. Le temps est mal géré aussi, on sait pas trop en combien de temps y devient un surhomme le gars. Dommage que le role de Jung Doo-Hong ( Acteur/Cascadeur vedette ) ne soit pas plus important. C'est assez long par moment, pis les combats sont jamais bien filmé alors que le gars assure pourtant. Déçu.

2.5/6
profondo rosso
en ce moment en salle "Le roi et Le Clown" de Lee Jun Ik



Beau film en costumes et reflexion interessante sur le rapport du pouvoir avec le milieu du spectacle. Très bon scénario qui voit une troupe de saltimbanques prendre bien à ses dépends un rôle politique en jouant pour un roi psychologiquement perturbé. Le début en franche comédie avec la troupe qui raille le roi avec un humour des plus paillard. La scène où il jouent devant le roi (très bon acteur aussi pathétique que violement tyrannique) leur vies dépendant qu'il rit ou pas est des plus tordantes également. On vire ensuite dans l'intrigue politique avec le roi usant de la troupe pour régler ses comptes avec ses ministres et basculant peu à peu dans la folie. Je n'ai pas trop compris par contre le choix du héros androgyne, ça aurait tout aussi bien pu être une femme sans que l'intrigue en soit modifiée et on ne ressent pas vraiment d'ambiguité sexuelle dans le traitement. Sinon une réalisation mettant bien en valeur la magnifique reconstitution avec des décors et costumes de toute beauté et la dernière scène et vraiment belle et émouvante. 5/6
Scalp


Oue bein y sont pas si formidables que ça. Un peu déçu dans l'ensemble bon comme souvent dans les films coréens les scenes de baston sont sans aucun interet martial, ça tape dans tout les sens, la camera bouge trop. Niveau histoire c'est vraiment trop téléphoné dans l'ensemble. Bon c'est pas un mauvais film non ça se laisse regarder, y a un usage sympa du split screen, des persos bien dejanté ( trop même, le bad guy est un peu abusé ). Un polar coreen qui ressemble un peu trop aux autres polar coreen, à voir une fois quand même.

3/6
LMD
Bon bah maté City of Violence

Bon alors y a un énorme problème dans ce film, à mon gout, et c'est la photographie: j'aurais bien du mal à mettre le doigt sur le problème exact mais je trouve l'image trop propre, trop "eclairée", pas assez de flou, limite télévisuel: enfin assez laid en général. J'aime pas du tout les peaux des acteurs (ca parait con, mais c'est assez désagréable de mater un film qui est tout du long rebutant) et c'est bien dommage parce que ca bousille le travail de déco et de stylisme ou il y a au moins un effort pour tirer le truc vers quelque chose d'assez pop. Ca ne s'arrange vraiment que sur la toute fin. C'est un gros point noir en ce qui me concerne.

Sinon Sanjuro en à bien parlé, on à la un mix entre Kill Bill et les films de Hark (The Blade ou Time & Tide, selon les séquences de tapes) qui bouffe à un peu tous les râteliers et balance de la référence à tout va. La réa est un peu tape à l'œil avec des résultats mitigés: parfois ça dynamise le récit, parfois ça plombe. Les effets semblent alternativement super vains (l'espèce de quarter screen quand Tae-Soo téléphone à son commissariat) ou amusant (dans le final, parce que ca fait moins saupoudrage). Le film se trainaille un peu sur une histoire complètement bateau d'amitiés et de trahisons mafieuses et ne trouve son rythme de croisiére que durant les scènes de fights ou il se lâche pour de bon, comme lorsque Tae-Soo se retrouve encerclé par les bandes de jeunes, doit affronter des breakdancers-fighters (un petit coté Jet Set Radio à ce moment) ou lors du final avec quelques bonnes inspirations (les portes qui s'ouvrent jusqu'au fond du cadre). J'ai bien aimé l'attaque du témoin en prison -un petit coté Time & Tide dans l'utilisation des "faux" raccords-. Sortis de ces moments là, on regarde City of Violence à moitié concerné. Bref c'est bof.
bilouff
On parle souvent à tort et à travers de la générosité d'un réal. Je crois que Ryoo Seung wan est l'exemple type du réal généreux, avec dans ses films (ceux que j'ai vus en tout cas: Arahan, no blood no tears et city of violence) avant tout une notion de plaisir. J'ai vraiment l'impression que le mec s'éclate à filmer, met à l'écran ce qu'il aime en tant que spectateur (il dit lui même que dans no blood no tears, il a profité au maximum du budget pour expérimenter des choses dont il rêvait, parfois au détriment de la cohérence, car il n'aurait peut être plus jamais l'occaz d'avoir un budget conséquent), et cherche à faire partager sa passion au spectateur. Je pense que ca explique pourquoi ses films (les trois cités en tout cas) peuvent paraitre vains, et aussi la réal qui bouffe à tous les rateliers. Mais c'est aussi ce qui le rend éminnement sympathique, en plus de son énorme talent. Aprés c'est clair que city of violence n'est pas un film des plus profond, mais putain perso, quand je le mate je prends mon panar pendant deux heures! Un autre terme galvaudé: c'est un film purement jubilatoire.
Surement qu'avec l'âge, il va s'assagir et une fois qu'il se sera bien éclaté, il privilégiera un peu plus le fond. Avec de bons scénars, ce mec a les moyens nous lâcher un paquet de grands films, peut être moins tape à l'oeil.

En passant, si qqun sait où choper die bad pour pas trop cher... icon_mrgreen.gif
Evil Seb
CITATION(bilouff @ 14 2 2008 - 12:42) *
On parle souvent à tort et à travers de la générosité d'un réal. Je crois que Ryoo Seung wan est l'exemple type du réal généreux, avec dans ses films (ceux que j'ai vus en tout cas: Arahan, no blood no tears et city of violence) avant tout une notion de plaisir. J'ai vraiment l'impression que le mec s'éclate à filmer, met à l'écran ce qu'il aime en tant que spectateur (il dit lui même que dans no blood no tears, il a profité au maximum du budget pour expérimenter des choses dont il rêvait, parfois au détriment de la cohérence, car il n'aurait peut être plus jamais l'occaz d'avoir un budget conséquent), et cherche à faire partager sa passion au spectateur. Je pense que ca explique pourquoi ses films (les trois cités en tout cas) peuvent paraitre vains, et aussi la réal qui bouffe à tous les rateliers. Mais c'est aussi ce qui le rend éminnement sympathique, en plus de son énorme talent. Aprés c'est clair que city of violence n'est pas un film des plus profond, mais putain perso, quand je le mate je prends mon panar pendant deux heures! Un autre terme galvaudé: c'est un film purement jubilatoire.
Surement qu'avec l'âge, il va s'assagir et une fois qu'il se sera bien éclaté, il privilégiera un peu plus le fond. Avec de bons scénars, ce mec a les moyens nous lâcher un paquet de grands films, peut être moins tape à l'oeil.

En passant, si qqun sait où choper die bad pour pas trop cher... icon_mrgreen.gif


Voila exactement! Ca c'est una face du cinéma de Ryoo, apres y'a l'autre face qu'on peut voir dans ses autres films comme Die Bad, Crying Fist, considéré par beaucoup comme son meilleur et certain passages tres violent et sombre de No Blood, No Tears. Une face plus sombre et peut être plus "adulte" même si j'ame pas beaucoup ce mot. Crying Fist est un film plutôt désenchanté et deséspéré surtout dans le perso incarbné par Choi Min Sik. En France on a peut être une vision tronquée de son cinéma vu que ses trois films distribué en dvd sont ses films les plus "fun et cool" mais qui n'en sont pas moins bon. J'aime beaucoup ce réal, je lui trouve un vrai sens de l'image et de la camera qu'on ne rerouve pas chez beaucoup de ralisateur coréen justement. Ses films ont une touche, une couleur particulière qui le font se démarquer dans la masse des nouveaux réals et du neo polar coréen. Puis bon il encore trés jeune et je pense vraiment qu'avec le temps il va nous pondre des film vraiment mortels. Et comme le dis plus haut cs films sont hyper généreux et on sent qu'il prends du plaisir a les faire et à nous les montrer. Bref c'est un ptit gars que j'aime beaucoup et dont ke suis la carrière avec beaucoup d'interet.


Sinon ouais Die Bad est chaud a trouver en dvd...et c'est bien dommage.
Scalp
moi j'adore la scene contre le gang

dreef
sad movie (2005 - kwon jong-kwan)



mélo choral nous présentant les tranches de vie de quatre couples qui ne démarrent pas au mieux mais vont progressivement s'améliorer. l'ensemble parait se diriger vers une fin niaise et mielleuse au possible mais non, dans le dernier quart d'heure, tout fout le camp dans un final pathétique. un schéma qui aurait peut-être pu fonctionner si le film s'était appelé autrement mais, et c'est bien là le problème, le titre prévient, du coup, le dénouement de chacune des histoires est ultra prévisible dès le départ. évidemment, ça chouine à en remplir une piscine olympique et on nage en plein pathos. malgré tout, ça reste mignon, plutôt bien foutu, correctement joué et ça peut même s'avérer émouvant selon la sensibilité du spectateur.


muoi (2007 - kim tae-kyeong)



un film de fantôme vengeur de plus au compteur. on est éloigné de l'ambiance lente de 2 sœurs ou memento mori, c'est même tout le contraire puisque le métrage abuse des scary jumps. image léchée avec une très jolie photo à laquelle s'ajoutent quelques beaux décors dépaysants, l'histoire se déroulant essentiellement au vietnam. les deux actrices principales viennent compléter le visuel. le gros problème, c'est que la résolution de l'intrigue est dévoilée très rapidement et qu'à partir de cet instant, la narration suit une ligne droite et ne va jamais en dévier. pire encore, la fin attendue est complètement foirée, séquence train fantôme ridicule et personnages qui virent à la caricature grossière. pas génial, donc.


volcano high (2001 - kim tae-gyun)



véritable school shounen live, qui ne nous vient pas du japon mais bien de corée du sud. globalement fun avec des acteurs rendant bien les mimiques propres au genre et des SFX corrects pour le budget. malheureusement, les combats sont souvent brouillons et parsemés de ralentis lourdingues, noyés dans 2 heures de métrage dépourvu de scénario (une vague histoire de manuscrit sacré totalement inutile, simple prétexte à du fight). ajoutez à ça une photo dégueu et un score bien laid. dommage car la tentative est louable et le concept a du potentiel.
Bloodbaffe
Pour JLP :

Auriez-vous des "Wu-xia" corréens à conseiller? (je sais pas quel est le terme pour le film d'épée en corée)
Je n'ai vu que l'ultra connu Musa,aka la princesse du desert,et j'avais bien aimé.Y-a d'autres bons trucs à voir dans le genre? unsure.gif
[/quote]

Sword of the Moon et Legend of the Evil Lake sont honnêtes tous les deux, mais ne valent pas le monstrueux Musa, qui fait vraiment figure d'exception : le problème étant que les "films de sabres" coréens sont trop proches des films HK, et donc manquent évidemment cruellement d'identité et de sang neuf... Par exemple LOTELake est un quasi remake de Jiang Hu... sinon tente de voir Blood Rain qui fait un peu "nom de la rose" coréen, pour le mélange historique/thriller et qui est bien rafraichissant!...

Muoï : pas trop mal pour un Ring like (à coté de daube comme Doll Master par exemple!), a noter surtout une magnifique photo, et une scène assez cruelle et vicelarde...mais bon, rien de neuf du côté des "filles aux cheveux gras"!

En fantastique, je te conseille JLP, "R Point" vraiment bien foutu, flippant... et si tu as de la volonté l'étrange Antarctic Journal...je me suis endormie devant 2 fois avant de le regarder en entier, mais le film est vraiment...à voir, icon_mrgreen.gif


B B

B-Real
Je suis limite hors sujet mais j'ai vu Dragon Wars...et comment dire....Souvenez vous de vôtre sensation devant Donjons & Dragons...Ben là c'est pire.Jamais vu un nanar pareil.Les acteurs n'y croient pas une seconde et sont mauvais et caricaturés à outrance.Les cgi puent du bec,les effets pyrotechniques sont dignes d'un concerts de Laurie et tout est caractérisé à outrance.En plus c'est filmé avec les cheveux et le scénar est nase...Mon dieu c'est affreux.

o/6(je croyais que ça allait être bieng)
B-Real
CITATION(Scalp @ 06 1 2008 - 15:20) *


il est plutot correct celui là

ça raconte rien ,mais la photo est super....en fait pour le plaisir des yeux c'est mortel (et j ai bien aimé quand même).
Evil Seb
CITATION(B-Real @ 15 2 2008 - 08:58) *
CITATION(Scalp @ 06 1 2008 - 15:20) *


il est plutot correct celui là

ça raconte rien ,mais la photo est super....en fait pour le plaisir des yeux c'est mortel (et j ai bien aimé quand même).

Ouais bah comme la majeur partie des "Wuxia" coréen quoi...happy.gif
B-Real
Je rappelle aussi l'existence de Tae Guk Gi aka Brotherhood of war aka frères de sang, dont un mec super sympa et cool et beau et riche (plus tout ça que ce nase de denver en tout cas) a fait la critique:

Et hop un copier de ma critique!!

TAEGUKGI HWINALRIMEYO


2004
Director:Jeggyu Kang
Actors:Kun Jang(Jin Tae),Bin Won(Jin Seok)


Ce film coréen nous raconte l'histoire de 2 frères amenés à combattre durant la guerre de corée contre leur gré.Une histoire d'amour fraternel,une histoire de vengeance,une histoire de guerre...

Brotherhood of happiness

Tout commence dans la vie de tous les jours de nos deux nos 2 protagonistes principaux:Jin Tae(l'ainé) et Jin Seok(le plus jeune).L'un est cireur de chaussures et a sacrifié son propre avenir afin que son jeune,étudiant brillant,puisse continuer ses études et devienne la fierté de la famille.
Le réalisateur ne lésine sur aucun cliché du genre:violons,sourires complices,famille pauvre se sacrifiant pour l'avenir d'un seul d'entre eux...mais cela reste habilement mis en scène et on se prend immédiatement d'amitié pour eux et on en vient même à les envier de les voir jouir de plaisirs aussi simples tels qu'une bataille d'eau...même si cela est de courte durée,car la famille doit quitter son village,la guerre éclatant au nord du pays...

Brotherhood of surprise

En effet le film dérape dès que l'armée débarque en ville et demande aux hommes de plus de 18 anset valides de se mettre en avant afin de les soumettre soi-disant à un contrôle de routine.Bien entendu Jin Seok sera amené au front et lorsque son frère cherchera à le libérer il sera emmené de force lui aussi,obligé de combattre pour une idéologie à laquelle il ne comprend rien et surtout qu'il ne veut pas comprendre.
Là encore les mêmes ficelles sont tendues:larmoyance,effets de style dramatiques épurés,violons...mais toujours de avec autant de virtuosité,surtout lors de l'adieux des 2 frères à leur famille.

Brotherhood of war

Les frères doivent alors faire face aufront,à son horreur et à sa brutalité sèche et sans appel.Jamais la guerre n'avait été filmée de manière si brutale:au coeur des combats,la caméra nous entraine au centre du chaos le plus sanglant jamais porté à l'écran avec ses démembrements,ses corps qui explosent...tout est fait pour nous choquer et nous dégoûter afin de faire rentrer dans notre inconscient des images d'un réalisme proprement dérangeant.On a tout juste le temps de remarquer le protectionisme à outrance de Jin Tae envers son jeune frère qui lui,complètement perdu au milieu des cadavres,ne semble pas réaliser ec qui se passe et commence à devenir un homme...


Brotherhood of hope

Un évènement va pourtant changer la donne:Jin Tae va apprendre que si il décroche la légion d'honneur,il pourra demander en récompense le retour de Jin Seok au pays.Se refusant à le dire à celui-ci,il commencera une escalade irrémédiable vers la folie.Il n'hésitera pas à mettre en péril la vie de ses camarades et la sienne en prenant des risques de plus en plus élvés afin d'avoir ce qu'il veut et laissera surtout son frère dans l'incompréhension la plus totale.
C'est à partir de là que tout le génie du réalisateur et des acteurs éclatent:les interpètes sont tout bonnement excellents et Kang évite tous les clichés patriotiques inhérents au sujet.Jin Tae ne se bat pas pour une idéologie ou un pays,mais par égoïsmeIl ne se bat pas dans le but de libérer son peuple mais sa famille.C'est un être humain au sens animal du terme...



Brotherhood of anger

C'est à ce moment que Jin Taecommence à changer d'attitude:après ses exploits,il devient un héros national suite à la capture d'un officier et reçoit sa médaille.Il connait alors les joies des mondanités et semble montrer un aspect maléable de sa personnalité lorsque l'armée se sert de lui pour sa propagande(assez couillu de la part de Kang sur ce coup,et franchement pas patriotique...).Son jeune frère commence alors à avoir des doutes sur ses motivations et le considère comme un être ambitieux sans états d'âmes malgré les discours que lui fait Jin Tae.Le divorce moral et fraternel sera clairement prononcé lorsque Jin Tae verra sa fiancée tuée par la milice car elle aura signé pour le parti contre de la nourriture,se rendant par là même coupable de trahison.Jin Seok ne pardonnera jamais cela à son frère ,surtotu après l'épisode où ils retrouvent un de leurs anciens amis,enrôlé dans les forces de la Corée du Nord ,et que Jin Tae traîtera comme un chien et un traître pour faire bonne figure devant ses cadres.

Brotherhood of Illusion

Jin Tae et Jin Seok sont alors enfermés par leur propre armée.Jin Tae montreara alors à nouveau ses véritables ambitions en voulant faire valoir son droit en demandant la libération de son frère,ce qui lui sera refusé.Il tentera alors la manière forte mais dans un élan de patriotisme,l'officier demandera l'éxécution des prisonniers.
Jin Tae sombrera alors dans la folie et s'enrolera dans une unité spéciale de la Corée du Nord,voulant se venger du pays qui lui a tant pris, et sera de nouveau utilisé comme outil de propagande.
Son frère lui,en fait libéré plus tot par ses camarades,apprendra ce qui s'est passé et refusera de défendre son frère,la rage au ventre.Mais il se rendra des véritables objectifs de son frère lorsqu'il trouvera une lettre que celui-ci avait écrit à sa famille.Il désertera alors pour retrouver son frère et le ramener,se substituant alors par la même occasion à la mission que celui-ci s'était confié:ramener l'un d'eux en vie.Il le ramènera à la raison durant une dernière bataille homérique et sanglante où Jin Tae perdra la vie dans une scène d'anthologie guerrière...

Brotherhood of conclusion

Jeg Gyu Kang nous a donc pondu une oeuvre d'une barbarie épique nous renvoyant les classiques tels que "Il faut sauver le soldat Ryan"au rang de film d'ction dramatique timideLa violence y est crue et sans équivoque,filmée avec une virtusité brutale:nous sommes au centre de la guerre,nous sommes la guerre...Les âmes sensibles seront choquées,les autres seront surpris tout de même car on atteint quand même certaines limites dans le gore guerrier(cadavres piégés,blessures infectées aux asticots...)
Ensuite l'interprétation est au diapason,et cela du premier au dernier rôle.Dong Jun Kang fait évoluer son personnage au fur et à mesure du métrage avec une telle virtuosité qu'il nous renvoie aux meilleurs acteurs actuels...
Puis il y a aussi la mise en scène,humaniste,nous contant une histoire tragique de manière à na jamais prendre parti ni moraliser le spectateur,et cela malgré la difficulté du sujet abordé(les coréens sont encore traumatisés et le problème n'est pas près d'être réglé...).Nous avons ici une histoire d'amour fraternel sur fond d'évènement historique,pas vraiment un film de guerrre.
Mais le film a ses défauts:clichés larmoyants à outrance pour faire sortir les mouchoirs;héroïsme surdimensioné et surtout une musique qui fait dans le mélo,le tragique et l'héroïsme bas de gamme à la backdraft,ce qui ne rend pas du tout justice et service au film.
Mais on pardonnera ces menus défauts parfois irritants car étant donné le budget du film et les enjeux commerciaux,les producteurs ont du ne pas laisser une totale liberté à Kang,qui a du faire des concessions blockbusterisantes afin de remplir le cahier des charges...

A voir absolument donc,même pour les allergiques aux films de guerre!!

6/6
Aniya_san
Shadows in the Palace de Kim Mi-Jung

Dans la cour du palais royal une servante est retrouvé pendue, une infirmière assez maligne et en pratiquant l'autopsie s'aperçoit que c'est un en faite non pas un suicide mais bel est bien un meurtre donc notre Sherlock Holmes en herbe va commencer son investigation sans trop se faire remarquer.
C'est un peu lent mais bon c'est un film policier maitrisé du début à la fin pour un premier film c'est pas mal du tout, on navigue entre les frasques des cast féminines du palais royal, jalousie, cruauté et mystère sont au rendez vous, le scénario est bien foutu, on a vraiment envie d'en savoir plus, les fans d'Agatha Christie vont adorer.

4.5/6
Dirty Flichty


Going by the Book (2007) - La Hee-chan
Jang Jin nous livre un scénar malicieux et donc digne de lui : une ville est victime d'une épidémie de braquages de banque, le nouveau chef de la police décide de mettre au point un entrainement à grande échelle basé sur le principe du jeu de rôle et inviter les médias pour montrer l'efficacité de la police. Rôles placés dans une urne et piochés au hasard par la brigade. Celui du braqueur étant tiré par le flic le plus zêlé du commissariat, l'entrainement va être plus ardu que prévu puisqu'un boulot est un boulot et notre homme va préparer ça comme un pro.
C'est enlevé, drôle, malin et ça va à 100 à l'heure quitte à partir un peu dans tous les sens mais sans jamais que ça nuise au récit. Là comme ça, pour donner une idée vulgaire et racoleuse, c'est une sorte d'intermédiaire entre Pour 100 Briques t'as plus rien (oui bon) et Un Après Midi de Chien.
Du bien bon ouvrage messieurs les artisans.




Attack on the Pin Up Boys (2007) - Lee Kwon
Bon là on tape dans un registre un tantinet plus con : les "stars" des lycées du coin sont victimes d'un serial emmerdeur (comprendre : ils leur lancent des excréments au visage). Seul un lycée a encore été épargné et les victimes potentielles vont se battre pour être l'élu (puisque être étronné est synonyme de notoriété).
Le plus gros problème du film c'est que tous les délires visuels hérités d'une certaine culture pop/jeu vidéo/bd sont situés dans les 20 premières minutes du film. Non pas que le reste soit chiant, mais ça part tellement sur les chapeaux de roue que forcément on reste un peu sur notre faim ensuite. Disons que ça patine pas mal. Mais un panda judoka ça aide à tenir éveillé.
Le meilleur film de fèces que j'ai vu depuis un bail.




Big Bang (2007) - Park Jeong-Wu
Bon, j'aurais bien envie de comparer ça à After Hours de par la trame générale du film (un mec se retrouvant progressivement dans une situation qui le dépasse au fur et à mesure de ses rencontres nocturnes jusqu'à atteindre le point de non retour sauf que là y a deux mecs et qu'ils ont les yeux bridés). Plus un léger côté Chute Libre (le fonctionnaire qui subit jusqu'au jour où il pète les plombs). Ca parait super sympa comme ça ! Et ça l'est, mais comme les 3/4 des films s'essayant à cet exercice (je pense à Grégoire Moulin, entre autres), y a un moment où ça tourne un peu en rond, genre une situation qui dure, qui dure, et qui fait perdre au film le rythme relativement trépidant qu'il avait jusque là.
Par contre on pourra pas dire que les scénaristes étaient frileux, ils vont jusqu'au bout de leur idée, quitte à ce que ce soit légérement trop quand même.




Return (2007) - Lee Kyu-Man
Bon là on descend d'un cran, enfin à mon goût en tout cas. Je sais pas, j'ai l'impression que dès qu'ils se prennent trop au sérieux (en tout cas au niveau du cinéma mainstream et dans les genres policier et fantastique), les films coréens fonctionnent moins bien, sont trop rigides et coincés du cul. Ca manque de recul quoi.
Là on est face à un thriller semi-médical se basant sur des faits réels (des patients mal anesthésiés ressentant la douleur de l'opération mais ne pouvant la communiquer, s'ensuit des problèmes psychologiques), c'est extrêmement soigné, techniquement nickel mais le scénar prend progressivement l'eau en tombant dans le piège habituel : l'enfilade de rebondissements entrainant le contraire de l'effet voulu. Plutôt que vouloir connaitre le fin mot de l'histoire, on se lasse, on s'en fout et on s'endort.
Et quand on se réveille ça fait super mal, surtout quand on avait la télécommande de la télé sous le cul.




Small Town Rivals (2007) – Jang Gyu-seong
Par le réalisateur de Fun Movie (du ZAZ à la coréenne) et My Teacher, Mr Kim (une comédie dramatique que j'avais particulièrement aimée ; avec Cha Seung-won, qu'on peut voir dans Small Town Rivals donc mais aussi My, Jail Breakers ou encore Attack the Gas Station! et cette tête de con de Yu Hae-Jin. Si soyons francs, il a une tête de con).
Deux amis d'enfance se dispute un poste administratif dans une petite bourgade. C'est plutôt sympa, pas inoubliable mais on passe un bon moment. Disons que si on est pas accroc au cinoche coréen, on peut s'en passer. Mais des fans hardcore comme Waco et Totoro peuvent se ruer dessus.




My Scary Girl (2007) – Son Jae-gon
Une comédie romantique noire avec son lot de scènes vues et revues ("on a tué quelqu'un par accident ! Mais où mettre le cadavre ?!!"). Pour être franc j'ai pas grand chose à en dire vu le faible souvenir qui en émane de mon musclé petit cerveau.




Our Town (2007) – Jeong Kil-yeong
*polar coréen prétentieux avec de bonnes idées mais surtout assez con*
(définition du Petit Robert)
En gros tu prends mon avis sur Return, tu remplaces 2/3 mots et emballé c'est pesé. Et ils en ont pas marre apparemment vu qu'en quelques mois c'est toute une enfilade de trucs du même genre qui sont sortis sur les écrans. Je vais leur faire bouffer tous leurs traumas à deux balles ils vont voir.




Punch Lady (2007) – Kang Hyo-jin
Best of the Best version féministo-débile à tendance pamphlet pour la défense des femmes battues. C'est gol et un peu nul aussi (je remercie les scénaristes pour le passage où le mari, star nationale de kickboxing, vole un camion pour emboutir la voiture où se trouve sa femme, le tout en plein centre-ville et parvient à s'enfuir à pied devant tout le monde sans que personne ne le reconnaisse).
Sans oublier un humour parfois douteux quant au sujet traité. Non vraiment c'était top. Mais pas autant que...




Once Upon a Time (2008) – Jeong Yeong-ki
Immonde boursouflure torchée avec les moignons trouvant le moyen de frimer honteusement malgré la médiocrité de la chose. Indiana Jones meets James Bond meets musique symphonique au synthé meets pose à deux balles meets mou du gland et mou du genou sont sur un bateau.
Le seul point intéressant du film se situe au niveau de l'époque à laquelle se déroule l'histoire (l'occupation japonaise durant la seconde guerre mondiale), période pas assez traitée je pense dans le cinéma coréen.
Chose assez symptomatique d'un certain cinéma national, on a au bout d'un moment une totale rupture de ton avec le reste du film puisqu'on passe du film cool avec ses moments de gaudrioles (merci les sidekicks résistants comiques) à une tragédie patriotique des plus imbuvables. Mais parsemée de baston molle dans une scierie. Histoire de remonter le niveau.




Three Kims (2006) – Park Seong-kyu
Ca démarre de façon exemplaire à un point où on se demande si ça va tenir le rythme durant tout le film et comme de bien entendu, c'est pas le cas. Enfin ça reste de très bonne tenue mais l'humour du début se fait plus sporadique.
Le pitch ? Un prof de tae kwon do et de kendo se disputent les enfants du village jusqu'à ce qu'un prof de kung-fu débarque. Bon, y a pas vraiment d'histoire (juste une sombre intrigue de gang et de passé trouble qui vient se greffer à la moitié du film) mais on s'en fout tant qu'on se marre. Et même si les bastons restent en deça de ce qu'on connait dans le cinoche HK, c'est tout de même assez péchu.




My Boss My Hero 3 : The Mafia, The Salesman (2007) – Shim Seung-bo
T'as vu le premier ? T'as vu le deuxième ?
Ben t'as vu le troisième alors.
Après être retourné au lycée et être devenu prof, Du-shik (joué cette fois par Lee Song-jae) devient cadre d'entreprise. On a la même trame, la même relation amoureuse, la même baston interminable à la fin et le même humour débile. Le pire c'est que ça fonctionne plutôt bien, comme s'ils avaient trouvé l'osmose parfaite entre tous ces éléments. Comme quand tu te rappelles plus de la recette de la pâte à crêpe et que tu tatonnes avec la farine et les oeufs jusqu'à arriver au mélange homogène qui fera plaisir aux papilles gustatives.
Vivement le 4 et l'entrée de Du-shik dans la police.

Donc là, comme ça, si je devais dire à quelqu'un qui veut éviter les trucs inutiles ce qu'il peut regarder : Going by the Book et Big Bang. Ainsi que The Show Must Go On, A Bloody Aria, My Son, Dasepo Naughty Girls, No Mercy for the Rude, A Dirty Carnival et Miracle on 1st Street (j'en parlerai peut-être plus tard de ces zolis films).
bilouff
CITATION(quarx @ 23 10 2007 - 20:52) *
Bon, laissons un peu de côté Kim Ki-Duk pour évoquer vite fait la sortie en salles de Secret Sunshine, le nouveau film de Lee Chang-Dong (Peppermint Candy, Oasis...) qui aura valu à la belle Jeon Do-Yeon le prix d'interprétation féminine au dernier festival de Cannes.

J'ai hésité à aller voir le film car outre une durée impressionnante (2h30), le pitch pas joyeux-joyeux (jugez par vous-même : Shin-Ae, dont le mari est mort dans un accident de voiture, se retrouve seule avec son jeune fils et décide de commencer une nouvelle vie dans la ville natale de son mari. Pas de bol, le rejeton se fait enlever et est retrouvé mort. Shin-AE se tourne alors peu à peu vers la religion pour trouver la force de surmonter son deuil) me faisait craindre une première partie glauquissime au possible et une seconde moitié versant dans le proselytisme qui aurait vite gonflé l'athée que je suis.
Mais bon, vu que Peppermint Candy m'avait bien secoué (pas vu les autres métrages du bonhomme), j'ai décidé de lui donner sa chance.

Et bien je le regrette pas, le film se révélant extrêmement différent de ce que j'imaginas.
La première partie est très belle, on y suit Shin-Ae et son fils s'adaptant à leur nouvelle vie dans cette petite ville rurale qui les change de Séoul et tissant des relations avec leur voisinage accueillant. Shin-Ae s'y révèle une femme forte, pleine de vie, et même si le souvenir de son mari est encore présent, elle surmonte sa peine pour se consacrer exclusivement au bonheur de son fiston.
Après le drame, l'orientation de Shin-Ae vers la religion nous est montrée comme la seule issue pour elle de surmonter sa souffrance, de combler son vide affectif avec "l'amour de Dieu". Point de prosélytisme ici, le réal ne juge pas ces persos ayant connu des drames et qui trouvent refuge dans la religion. L'accent est davantage mis sur les propriétés purement thérapeutiques de la Foi (après tout, c'est une pharmacienne qui incite Shin-Ae à aller à une réunion de prières), qui même si elles sont bénéfiques dans un premier temps, se révèlent limitées face à des souffrances extrêmes. A ce titre le troisième acte du film est d'une dureté assez incroyable.

Jeon Do-Yeon n'a franchement pas volée son prix d'interprétation tant elle porte le film sur ses épaules, fait montre d'un jeu d'une intensité hallucinante et passe par tous les stades émotionnels avec une aisance et un naturel déconcertant.
Mais le génial Song Kang-Ho livre aussi une prestation impressionnante, dans le rôle de ce garagiste jovial agé de 39 ans mais toujours célibataire qui tombe immédiatement sous le charme de Shin-Ae et n'aura de cesse de lui rendre service, d'être gentil et prévenant avec elle, de tenter de la soutenir - parfois maladroitement mais toujours sincèrement - dans les moments les plus difficiles.

La mise en scène est quant à elle au total service des persos, via une caméra portée toujours très proche d'eux (peu de plans larges), qui nous fait pénétrer dans leur intimité tout en restant pudique. Pas d'effets hérités des mélo (musique emphatique, ralentis larmoyants sur des persos en pleurs...), on tend vers l'épure où toute l'émotion est générée subtilement par les variations de jeu des acteurs et des mouvements de caméra discrets.

En bref, un bien beau film extrêmement poignant, au récit evoluant constamment grâce auquel on voit pas le temps passer, qui parle de l'absurdité de la vie, du deuil, de la souffrance, à travers un portait de femme magnifique.

5/6



(QUELQUES SPOILERS INSIDE)

J'avais aussi beaucoup aimé Secret Sunshine. Par contre, pour moi il est clair qu'il n'y a pas de prosélytisme, puisque la religion est nettement montré sous un angle négatif (le film serait plutôt anti-clérical, et même anti religion tout court).
Pour moi, ce film est avant tout une magnifique étude du phénomène religieux, du rapport de l’homme à Dieu, de sa pratique de la foi,etc...et d'autre part un poignant portrait d'une "hérétique". Tout commence comme une histoire gentillette, mais l’enlèvement et le meurtre de l’enfant, totalement inattendus, laissent KO, nous prenant totalement au dépourvu. On a très peu d’infos sur l’enlèvement, encore moins que la mére puisque l’on n’entend pas ce qui lui est dit au téléphone, si bien qu’on est dans la même situation qu’elle : perdus. On a même du mal à croire que l’enlèvement a vraiment eu lieu, tellement tout ça est soudain (on n’y est pas préparés du tout).
Mais c’est dans le traitement du phénomène religieux que le film est impressionnant.
La mére apparaît dès le début comme "hérétique", non qu’elle soit mauvaise, mais ses attitudes et son existence rappelle les clichés de ce genre de personnage. Déjà à l’enterrement de son fils, sa belle mère lui dit qu’elle attire la mort (puisqu’elle a perdu son mari peu de temps avant) tel un personnage maudit. Ensuite, sa douleur se traduit physiquement, comme si elle était possédée. Dans l’église notamment, elle est comme prise de transe sous l’effet de la douleur, comme si elle ne supportait pas les chants religieux et le fait d’être dans un lieu saint. Sa position d’impie est ensuite bien plus évidente, puisqu’elle défie clairement Dieu, en finissant toujours perdante. Celui-ci « s’acharne » sur elle (le mari de la pharmacienne avec qui elle aimerait forniquer mais qui ne peut bander, le hasard qui la ramène dans le salon de coiffure ou travaille la fille du bourreau de son fils) et c’est bien l’impression d’impuissance de l’humain dans sa relation à Dieu qui domine. Preuve en est le plan final : une mèche de cheveux de la mère qui vient de tomber par terre est portée par le vent et sort du cadre, avant un plan sur le sol terreux : tu es poussière et tu redeviendras poussière. La tentative de suicide est une autre preuve : au moment précis ou elle s’ouvre les veines, c’est son visage qui est filmé, alors qu’elle défie une fois encore Dieu (à noter qu’elle est en train de manger une pomme, fruit du péché). Puis la caméra descend sur ses poignets, que l’on découvre ouverts en même temps qu’elle. On a ainsi l’impression que ce n’est pas elle qui s’est ouvert les poignets, mais Dieu qui l’a manipulée.
Le personnage du mécanicien joue quant à lui le rôle de l’ange gardien : il est toujours derrière la mère, à la protéger. A noter plusieurs scènes où, l’accompagnant, il est en arrière plan, flou, comme s’il n’était pas vraiment là, comme s’il était invisible mais veillait sur elle, perché sur son épaule. Seulement, si l’on considère la mère comme une hérétique, l’ange ne peut pas lui faire de bien. Ainsi, il lui fait du mal, malgré lui. A la fin, la mère lui demande : « pourquoi m’as tu amené dans CE salon de coiffure ? » celui-ci n’a pas de réponse : il a été l’instrument de Dieu (utilisé) pour « persécuter » la mère.
Enfin, à travers la mère, le réal analyse la relation de chaque croyant avec Dieu dans l’exercice de sa foi. Chacun croit avoir une religion privilégiée avec lui, or c’est lorsque la mère découvre que le tueur de son fils aussi a trouvé Dieu qu’elle perd la foi. Comme si elle ne supportait pas de ne pas être la seule. Mais c'est aussi un péché d’orgueil : elle ne supporte pas que Dieu ait pardonné avant que ELLE, ne pardonne. Elle s’est prise pour Dieu en voulant donner son pardon.
Alors, Secret Sunshine serait-il un film diabolique?? ninja.gif

Ce sont des réflexions que je m'étais faites en sortant du ciné, et pas revu depuis, faudrait que je le rematte pour confirmer ces impressions, mais j'avais clairement eu l'impression d'une charge violente contre le fait religieux lui-même, qui apparaît finalement comme une tromperie, et donc d'un film étonnament politiquement incorrect.
Aniya_san
Comme Dirty plus haut au sujet de Our Town, trailer qui donne envie, affiche sympa et l'intro du film est bien foutu...15 mins après c'est comment dire...c'est vraiment naze, à un moment je pensais ne plus comprendre du tout et puis à la moitié du film on se dit haaaaaaaaaaa c'est ça...ok...une histoire de trauma à deux balles, tout ce qui est nul dans un thriller c'est dans ce film sweat.gif
Vivement The Chaser!
shaman
CITATION(Aniya_san @ 07 7 2008 - 22:04) *
Vivement The Chaser!


Si t'as aimé Le Silence des agneaux, que t'as pas vu Memories of Murder, ça peut le faire.

(sinon tu pourras toujours profiter des injures & des clopes fumées très souvent, des bastons, d'un politicien recouvert de merde et...)

Et ça donne quoi G.P. 506 ?
(ça devrait aussi arriver chez nous)
Aniya_san
CITATION
Si t'as aimé Le Silence des agneaux, que t'as pas vu Memories of Murder, ça peut le faire.

J'ai vu les deux mais ça doit le faire icon_mrgreen.gif

Sinon The Guard Post 506, il est dispo en Zone 3 après ouais We Prod l'a acheté, me le prend peut être quand je commanderais The Chaser smile.gif
Sinon c'est sympa apparemment, review Twitch et une autre, faut que je vois R-Point.
Dirty Flichty


G.P 506 (2008) - Gong Soo-Chang
Ou comment bousiller de part en part un pitch alléchant. Ca exploite jamais son sujet (parce que voulant le traiter de manière "originale", sauf que ça fonctionne pas du tout), son espace clos à base de bunker militaire ou sa paranoïa. C'est narrativement très confus, la faute à des flashbacks mal intégrés, mal pensés même je dirais. Faut attendre plus d'une heure pour que le film démarre vraiment avec une loooooongue mise en place hasardeuse qui ne parvient jamais vraiment à faire vivre ses personnages et en dehors de 2/3 scènes chocs (la scène du camion, la fusillade dans le noir...., ben on se fait pas mal chier quand même.
C'est d'autant plus dommage que j'aime beaucoup R-Point, le seul point commun entre les deux films étant la qualité de la mise en scène.
Bref bof.




Radio Star (2006) - Lee Joon-Ik
Avec Park Joong-Hoon en Johnny Halliday sur le retour qui se voit confier la lourde tâche de faire son Francis Zégut dans un patelin paumé. Bon, c'est assez prévisible hein, l'ex-star prétentieuse et renfrognée qui voit d'abord son boulot comme un travail d'intérêt général va progressivement devenir une crème et rendre envieuses les radios nationales émettant depuis Séoul.
Intéressant si on veut découvrir un peu de rock coréen, même si ça tape plus souvent dans la variétoche que dans la satu.




Mission Possible : Kidnapping Granny K. (2007) - Kim Sang-Jin
Le film est heureusement plus sympa que l'affiche (et que le titre). Une équipe de branquignoles (Kang Seong-Jin et Yu Hae-Jin, parfaits dans leur rôle, Yu Geon moins mais fallait bien une belle gueule pour attirer les midinettes) décide d'enlever la vieille patronne d'une gargotte fonctionnant du feu de Dieu et demander une rançon à sa famille. Sauf que tous ses gamins s'en branlent comme de leur premier tofu et que le kidnapping va se transformer en vendetta mère/enfants.
Ca mixe tout plein de genre avec un humour plus ou moins lourd mais ça se laisse agréablement regarder si on aime les braquages ferroviaires farfelus qui font plus penser à Fantômas qu'à Mission Impossible et un certain humour HKoréen (la "géante" peut faire penser aux films de Stephen Chow). Le réal fait pas mieux que son Attack the Gas Station! mais c'est du niveau de Ghost House.




Tazza : The High Rollers aka The War of Flowers (2006) - Choi Dong-Hun
Film de flambe, film de jeu, film d'arnaque... Tazza répond présent à tous les codes inhérents au genre auquel il appartient mais avec classe et malice. A croire que The Big Swindle, le précédent film de son réal n'était qu'un coup d'essai (raté, et c'est pas peu dire, puisque se croyant plus malin que le spectateur qui a pourtant grillé la fin au bout de 15 minutes). L'histoire est alambiquée juste ce qu'il faut, avec flashbacks, flash-forwards, chapitrage, persos à double visage et retournement de situations, sans jamais qu'on soit perdu ni gonflé. Ici on joue pas au poker mais au Hwatu (qui donne littéralement son nom au film donc : la bataille des fleurs, chaque carte, numérotée, en représentant une espèce), et si en tant qu'occidental on ne connait absolument pas les tenants et aboutissants de ce jeu c'est pas grave puisque les enjeux lors des parties sont tout ce qu'il y a de plus limpides.
Une très bonne surprise pour ma part.
dreef
sunflower (2006 - kang seok-beom)



un ancien mafieux craint de tous sort de prison et décide de mener une petite vie bien rangée aux côtés de sa mère et de sa sœur qui tiennent un restaurant. manque de pot, ses anciens collègues veulent s'approprier ledit resto et vont mener la vie dure à la petite famille. histoire classique vue, revue et re-revue, traitée sur le ton du gros melo (n'espérez pas un gangsta movie) avec un gentil héros en quête de rédemption qui s'est juré de ne plus se battre et préfère en prendre plein la gueule. bien sur, les méchants finiront par le pousser à bout, ce qui prendra tout de même deux heures de métrage, à tel point qu'on se demande s'il va vraiment finir par s'énerver ou non. sans surprise mais plutôt bien foutu avec quelques idées de mise en scène (présent et flashback dans le même plan) et une baston finale correcte.
Aniya_san
The Chaser de Hong-ji Na

Enfin vu (deux fois) le polar coréen dont tout le monde parle et en dit du bien, depuis la bande annonce qui m'a scotché, il me tardait de le voir...j'ai pas était déçu du tout, un grand film et un surtout un putain de thriller.

Un ancien flic reconvertit dans la prostitution, se rend compte que certaine de ses filles manquent à l'appel et lui doivent pas mal de thune surtout, en les recherchant il se rend compte qu'avant de disparaitre elles ont toute passé leur dernière nuit avec le même client et qu'il vient d'envoyer Mi-Jin à sa rencontre, l'ancien flic se remet au boulot pour retrouver son employée...
Voilà, c'est aussi bien que Memories of Murder en version urbaine cette fois et en moins décalé, c'est aussi adapté d'une histoire vraie, les acteurs sont superbe, j'adore la gamine et ses confrontations avec notre ex-policier, la réal est classe le film se passe principalement dans l'obscurité, y'a du sang, de la sueur, des larmes, du passages à tabacs et de la pluie!
Le film sort en 17 Septembre en salle française, n'attendez pas le remake US qui sera surement naze!
6/6

Vivement son prochain film, ce mec est doué!
CITATION
Dès son retour, Na Hong-Jin s'attellera à un nouveau thriller, Murderer, dont il signera aussi le scénario, actuellement en cours d'écriture. Le casting n'est pas encore connu mais on sait d'ores et déjà de quoi parlera l'objet. Murderer contera l'histoire sombre d'un homme contraint de se transformer en assassin pour ne pas mourir de faim. Gageons que le film bénéficiera d'un budget supérieur au précédent compte tenu de l'aura acquise par son auteur grâce à son métrage précédent.
Scalp
j'ai vu qu'il etait dispo en dvd coreen j'ai hésité à le prendre.
Aniya_san
Moi je sais même pas si il sortira en salle chez moi donc voilà.
Aniya_san
Beautiful Sunday de Jin Kwang-kyo

Le film raconte deux histoires, celle de Kang un flic ripoux qui va avoir des problèmes après qu'un ancien détenu qu'il a roulé, sorte de prison pour se venger et puis celle d'un violeur Min-woo qui tombe amoureux de sa victime et qui est bouffé par les remords.
J'ai pas trop aimé, l'histoire du flic est pas terrible, il joue tout en retenu et c'est pas son truc je crois (il est plus naturel quand il sourit) et l'histoire du violeur est pas trop mal, quand ils sont ensemble ils sont mignon, MIN Ji-Hye est magnifique blush.gif
Sinon le twist final pas aimé, trop convenu dommage, pour un premier film c'est bien foutu mais le scénario bof.
3/6
Scalp


il est bien celui là ??
Aniya_san
Moi j'ai bien aimé, c'est pas extra mais les acteurs principaux sont bon, c'est bien foutu et assez nerveux.
Un flic bourrin et un procureur qui s'associent pour faire tomber le parrain de leur ville...un petit polar action bien sympathique smile.gif
Scalp
ça sort la semaine prochaine :

Gatsu
CITATION
Le film sort en 17 Septembre en salle française, n'attendez pas le remake US qui sera surement naze!


Pour The Chaser, ce serait plutôt février 2009, d'après allocinoche ! mad.gif
Evil Seb
CITATION(Scalp @ 23 8 2008 - 20:33) *
ça sort la semaine prochaine :


Cool!! C'est mortel Princes Aurora. Enfin moi j'trouve ça mortel...
Aniya_san
Moi aussi bien aimé smile.gif
Scalp
Mouais un film de vengeance banal et sans surprise ( mais bon ça va la fin est à la hauteur ) qui revolutionnera pas le genre, c'est plutot esthetique et bien interpreté ( enfin y a certains acteurs c'est limite, le gros de réunion sanglante y me gave toujours autant ). Le premier meurtre est bien venere et plutot sanglant, dommage le reste ne soit pas du même acabit avec une mise en scene assez quelconque qui ne mettra jamais en valeur l'actrice principal ( on est clairement pas chez PARK Chan-Wook ). L'arrivée du flashback final là pour expliquer le pourquoi du comment etait ptet pas forcement utile et justifie trop les gestes de la tueuse.

3.5/6

ps : mon z2 est a vendre si ça interresse quelqu'un ninja.gif
Evil Seb
CITATION(Scalp @ 30 8 2008 - 19:54) *
ps : mon z2 est a vendre si ça interresse quelqu'un ninja.gif

Tu le fait a combien?

Pasque moi j'aime beaucoup Princesse Aurora, et sa réalisatrice est tres sympa blush.gif
dreef
gangster high (2006 - park ki-hyeong)



bon petit film de tatanes au lycée. deux bandes rivales, dont les chefs convoitent la même fille, passent le plus clair de leur temps à se foutre dessus. pas un pet d'originalité dans le fond, c'est sur la forme que le métrage se distingue. violent, noir, revanchard, avec des combats où le sang tache et des coups qui font mal (le cassage de jambe, ouch !). les chorégraphies très graphiques évoquent le jeu de baston, écho à la salle d'arcade où les protagonistes aiment se défouler sur street fighter 2. le final fight est un peu trop rapide mais hargneux, renforcé par une désaturation progressive de l'image. l'interprétation plus que correcte permet de s'attacher un minimum aux personnages et rendre les pertes plus douloureuses. ça vole pas haut mais ça défouraille et c'est bien fait.


princess aurora (2005 - bang eun-jin)



autant revenge movie que drame psychologique, élégant et sensible, visiblement signé d'une femme, qui repose entièrement sur l'ingéniosité de son scénario et le talent de son actrice. cadré avec soin et joliment photographié, le film est surtout adroitement construit. les mobiles des différents meurtres, sans lien apparent, laissent dans le doute jusqu'au final explicite et poignant. la très belle eom jeong-hwa est parfaitement dans son rôle, tour à tour charmante, touchante ou effrayante. le spectateur est perpétuellement partagé entre la compassion envers la souffrance du personnage et le dégoût face à ses actes immoraux. les mises à mort sont plutôt originales et sadiques, contrastant avec l'apparente innocence de l'héroïne. des références à la "justice divine" sont habilement distillées, sans jamais être lourdes. mon seul reproche porte sur l'épilogue, pas indispensable mais qui a le mérite d'achever cette quête vengeresse.
adamo


Hansel and Gretel (2007)- Pil-Sung Yim

J'ai vu ça hier soir, un petit conte horrifique qui évoque Tim burton et surtout le segment réalisé par joe Dante dans "Twilight zone: the movie". Plutôt sympathique sans être renversant.
Evil Seb
CITATION(adamo @ 01 9 2008 - 22:37) *


Hansel and Gretel (2007)- Pil-Sung Yim

J'ai hâte de voir ça perso tant Antartic Journal, que j'avais vu sur un écran maousse m'avait scotché sur place.
dreef
secret sunshine (2007 - lee chang-dong)



comment surmonter une douleur extrême ? c'est ce à quoi tente de répondre humblement cette œuvre sobre mais sans concession, découpée en trois actes. le premier, lente exposition, nous livre un très beau portrait de femme qui tente d'insuffler un nouveau départ à son existence meurtrie. le deuxième, long discours sur le salut par la foi en dieu, à grand renfort de séances de prières, à bien du mal à prendre, même s'il s'abstient judicieusement de tout prosélytisme. le troisième, d'une dureté impitoyable, narre la descente en enfer de l'héroïne, trompée par un bonheur illusoire. jeon do-yeon déploie toute une palette d'émotions et mérite amplement son prix d'interprétation. anti-mélo évitant le pathos (ne pas se fier à l'affiche coréenne), critique de mœurs acerbe, aux thématiques riches (régénération/destruction, foi/illusion, fatalité/inacceptation, ciel/terre...), le film s'avère tout de même extrêmement nihiliste (la lueur d'espoir évoquée par le titre est vraiment bien cachée), et peut laisser quelque peu dubitatif quant à son propos.


le vieux jardin (2006 - lim sang-soo)



romance entre un activiste et une enseignante, ancrée dans le contexte répressif des années 80 suite à l'assassinat du président park, essentiellement le soulèvement de kwangju. alternant gros mélo à l'eau de rose et critique socio-politique acide, le film déroute et les deux approches ont un peu de mal à se mêler. les scènes intimistes, légères, avec pour toile de fond le calme de la montagne enneigée, contrastent avec le réalisme et la brutalité inouïe des émeutes, urbaines, filmées dans un style quasi documentaire, à tel point qu'on a l'impression de voir deux films différents. construit en flashbacks, ellipses et ruptures de ton, le réalisateur ne facilite décidément pas l'immersion du spectateur. résultat, je suis un peu passé à côté.
Scalp


Film précédé d'une reputation plus que flatteuse bein c'est pas si terrible que ça, bon c'est pas mal mais rien de bien extraordinaire, bon deja ça commence avec la citation sur la jaquette ou on compare ça a il etait une fois en amerique, ça commence a souler que chaque fois qu'un film parle d'amitié entre gamin qui vont devenir gangster c'est de suite comparer au Leon ou un balle dans la tete, parce que là ça a rien a voir.
Deja la partie gamin ça dure 10 minutes apres on passe directement au années college, apres encore une ellipse de 10 ans et on voit ce que nos heros sont devenu, la trame du récit raconte l'histoire vraie du réalisateur(celui qui dans le film partira étudier à l'étranger) et de ses trois amis et comment leur amitié évolue, bein malheureusement c'est loin d'etre toujours passionnant ( Champion son film suivant souffre du même défauts, ça dure 20 minutes de trop ), premier point negatif les persos sont loin d'etre attachant et limite on s'en fout de ce qui leur arrive ( enfin sauf la fin des 2 gangsters le point vraiment réussi du film ), le film comporte malheureusement quelques longueurs avec des scenes qui n'apporte vraiment rien au film et la rivalité entre Yoo Oh-Sung et Jang Dong-Kun est vraiment pas developpé. De même que l'amitié entre les 4 est vraiment mal traité ( on la ressent a de rare moment ).
Heureusement reste quelques scenes bien torché ( toute la partie ou ils vont au ciné, et le dernier quart d'heure ou la tension monte petit a petit pour arrivée a un evenement final plutot bien filmé ).
Dans l'ensemble visuellement c'est bien torché ( les effets de style : ralenti et arret sur image sont toujours bien placé ), la photo apporte un certain cachet au film et le cast est dominé par les 2 gangsters plutot charismatique.
Bon ptit film dans l'ensemble tout de même.

4/6
Geraden
Pour ceux qui peuvent se déplacer sur Paris, à partir d'aujourd'hui la Filmothèque du Quartier Latin (Paris 5ème) fait pas mal de projections de films coréens comme ceux de Kim Ki-Duk, Im Kwon-Taek et Bong Joon-Ho. Apparemment, ça continuerait dans les semaines prochaines pour un total de 60 films. Et ils acceptent les cartes illimitées.
Nono MATTEI
Merci à Dirty Flitchy pour Going By The Book,film tellement bien fait et sympatique qu'il devient assez incontournable, pour qui aime le cinoche du pays du matin calme. Drole et excitant de par son deroulement et ses personnages, le real ne se regarde pas le nombril et nous livre une peloche efficace et sans temps mort, chose assez rare dans la production coréenne.

Attack of The Pin-up Boys, c'est bien si on veut pas avoir mal au crane; c'est mou, attachant, crétin, hypnotique, tantot creux tantot pertinent. Je vois pas l'interet veritable d'un tel film, c'est pourquoi je le recommande. Et pis ya un panda tout naze alors...

Sinon, Blood Rain, ça vautl'coup?



'vient de sortir chez HK
Scalp
pas d'avis sur blood rain ??

sinon y ça qui sort en decembre en angleterre :

Aniya_san
Pas vu Blood Rain, il parait que c'est sympa, y'a des avis ici smile.gif
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