Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : Le cinéma coréen - Seoul powa
Mad Movies > Forums Discussions > Cinéma
Pages : 1, 2, 3, 4
thirdeyemachine
Yann SAMUEL... mais oui...
vous savez bien... le frenchy qui nous a pondu un JEUX D'ENFANTS sympathique il ya une poignée d'année... et bien...
il devrait faire le remake de ça
avec l'acteur qui jouait dans TOP CHRONOS de Jonathan Frakes! et celle de (rhâââââââââÂÂÂÂÂÂÂ) Girl Next Door... (vous savez qui, bien sûr...)

^^
dire qu'au départ ils avaient prévu Scarlett...pffffff
burialoftherats
je suis a seoul en ce moment, pour ce qui est de la piece de de choi min sik (pillowman),
ca semble etre du 1 au 20 mai pour c que je pige des affiches.
Avis au fan.

PS: foncez voir LE VIEUX JARDIN bordel !!!!
Denver
CITATION(thirdeyemachine @ 19 4 2007 - 17:40) *
Yann SAMUEL... mais oui...
vous savez bien... le frenchy qui nous a pondu un JEUX D'ENFANTS sympathique il ya une poignée d'année... et bien...
il devrait faire le remake de ça
avec l'acteur qui jouait dans TOP CHRONOS de Jonathan Frakes! et celle de (rhâââââââââÂÂÂÂÂÂÂ) Girl Next Door... (vous savez qui, bien sûr...)

^^
dire qu'au départ ils avaient prévu Scarlett...pffffff

Y'a même un mec génial qui a fait un topic.
http://www.mad-movies.com/forums/index.php...t=0#entry651612
thirdeyemachine
oui bon d'accord, ok, c'est toi le mec géniiiiaaaal... oui ok...
(pardon)
DarK ChoueTTe
Sanju va être content puisque nous serons dorénavant au moins 3 à kiffer City of violence.
Une bonne grosse influence beat them all live, avec ses assaillants bien typés (rien que les "gangs" dans la rue) en masse, l'utilisation d'objets pour se tataner, les "boss", le tout en 2 player.
Ca manque certes un poil de sang sur l'ensemble, mais qui cogne vite et fort.
Sur l'ensemble ça peut paraître vaguement monotone parfois au niveau de la choré mais y'a des moments vraiment excellents et purement jouissifs (les breakdancers quoi ! et puis le fight avec les 4 en blanc à la fin qui comporte de jolis coups aussi)
Pour le fond, c'est le refrain connu du groupe soudé de frères d'armes qui se brise au fur et à mesure que le temps passe....ça fait son effet ici même si on eût aimé un peu plus d'implication de ce côté là, on s'implique un minimum.
Un minimum justement, dommage parce plus ambitieux, le film aurait été une sacrée tuerie.
Là c'est juste excellent, on va pas bouder pour autant.
(y'a la zique aux accents westerniens qui est très chouette aussi)

4,5/6
Fraggle
Sûr, c'est très BD dans l'esprit (les coups de pieds sautés à toutes les sauces c'est rigolo), dans certains choix de cadrage et de montage (ça devient pas un peu galvaudé comme remarque ça?), ça mélange pas mal de truc pour en faire une tambouille plutôt digeste, mais bordel, je pensais vraiment qu'on aurait droit à des stomb sèches comme celle du resto dans Arahan pendant tout le film, et peau d'zob en fait. Le découpage des bastons est pas toujours super heureux non plus. Quant au final 2 contre 4, le retournement de situation à la Van Damme est un peu gros quand même.

Mention spéciale au wannabe über-Pesci, bien puant comme il faut à chaque apparition dans le cadre.
DarK ChoueTTe
Bah je l'ai pas trouvé plus désagréable qu'un Pesci en général, après justement c'est sûr que ça sent le déjà vu, mais comme tout le reste du film, en général.

(Ah, Arahan ctait de lui ? Bonbah je vais me pécho ça aussi du coup)
Zak
Laisse tomber Arahan, ça n'en vaut pas la peine (c'est un sous shônen avec des acteurs en live).

Pour City of Violence, je suis loin aussi d'avoir apprécier. La première demi-heure est extra (présentation efficaces des principaux protagonistes et grosse baston fortement inspirée par Les Guerriers de la nuit), ensuite on s'emmerde tout le long (han on l'avait pas vu que c'était lui le méchant mellow.gif, plus caricatural tu meurs !) avant de reprendre sur la fin avec de la stomb non-stop. C'est de la série B, rien d'extraordinaire ou d'original. Je sais pas pourquoi le film se traîne une aussi bonne réputation (3/6 quoi).
Sanjuro
Bienvenue au club Mr la choueTTe !^^

Arahan, essaie de le chopper pour pas trop cher car c'est vraiment pas gégé...
J'ai trouvé la première heure pas désagréable (un peu dans le style des derniers Stephen Chow -en moins drôle- mais ça se regarde) et la courte séquence de baston dans le restaurant assez percutante et efficace, dommage qu'ensuite le film tourne au "Volcano high like" chiantissime avec ses looongs combats dénués du moindre rythme (le duel final, qui semble durer une éternité, plombe définitivement le film).

J'ai pas vu tous les films de Ryoo Seung-Wan, mais mon préferé reste ,pour l'instant, Crying fist, un très joli drame sur 2 boxeurs dans lequel Choi Min-Sik se révèle des plus touchants.
Il parait que son premier film, Die bad est pas mal du tout mais je ne l'ai pas vu.

Voila
Elego
Sur la trace du serpent
Oh la déception ! J'avais été l'un des rare à avoir adoré Duelist du même Lee Myung-See, eh ben là j'ai tout simplement haï ce film. C'est moche, con, stupide, gratuit, incroyablement mal foutu techniquement (la réalisation est remplie d'effets tous plus inutiles les uns que les autres, le montage est affreusement nase, même les transitions entre les musiques et les quelques incrustation fonds verts sont ratées c'est dire !). Le scénario est un bordel pas possible auquel j'ai absolument rien capté (qui sont les gens que les policiers vont interroger ? qui sont les gens avec le méchant ? comment ils savent que le méchant est dans le train ? est-ce que y a un fil narratif dans ce film ?), des acteurs plus pitoyables les uns que les autres qui passent leur temps à faire la grimace ("regardez mon film il est bien, j'ai enlaidi mon beau gosse d'acteur principal, je suis mieux que les autres").
Affreux/6

P.S. quelqu'un saurait-il d'où vient la musique à la guitare que l'on entend dans le film ? J'arrive pas à me rappeler où je l'ai entendu et ça me torture l'esprit
Elego

Typhoon
Celui-là, depuis que j'avais vu sa magnifique jaquette il me faisait diablement envie, eh ben déception. Lors de la première scène je me disais "ça pourrait être super-méga-génial si le découpage était plus rigoureux", pendant la poursuite en voiture c'est passé à "ça serait bien si on comprenait quelque chose", et pendant le long flash-back c'est devenu "bon mais quand est-ce que ça finit !". Heureusement que la fin rehausse un tantinet le tout, mais pour le reste c'est long, lent, mou et larmoyant à souhait, sans oublier ce bon vieux patriotisme coréen si agréable.
2,5/6
kitano



Time

Voila pour ceux que ça intéresse le dernier Kim Ki Duk est sortit aujourd'hui.
L'amour peut il résister au temps qui passe, peut on s'aimer au delà de notre apparence ? Ki Duk nous offre à nouveau une oeuvre fascinante sur le thème du rapport amoureux à travers cette histoire bercée de surréalisme où une jeune femme craignant la lassitude au sein de son couple va décider de changer son visage.

Dans Locataires les amoureux ne parlaient pas, dans Time ils crient.
Ils crient pour essayer de préserver leur amour menacé par le temps, le temps qui détruit tout, l'amour comme nos visages.
Dans Time ils courent, ils courent comme dans un film de Satoshi Kon après leur amour perdu qui se dérobe sans cesse à leurs yeux.
Il n'y a que les photos qu'ils prennent qui leur permettent de figer le temps, pour photographier leur amour qui à l'image de cet escalier sur cette plage bordés de sculptures surréalistes disparaît peu à peu.

De nouveau un très joli film signé du controversé Kim Ki Duk, une quête existentielle de l'identité sous fond de critique d'une société de l'apparance.

John Keats
c'est l'occasion pour moi de pleurer ici ma rage de ne presque jamais pouvoir les voir ici, Nice, ses films, comme je ne peux jamais voir les Johnny To. L'arc j'avais pu le voir à Metz où je passais et hasard vers la fin de l'exploitation du film, mais là pas de Time sur Nice, et j'ai la haine. à quand plus de copies (douze encore là!) pour les films de Kim?
dam
Je n'ai pas pu voir non plus les johnny To, mais par contre le dernier Kim KI-Duk oui.

Et j'en ai une impression trés mitigée, ça reste beau, comme toujours il est toujours capable de plans trés éstétiques, la passion amoureuse a travers ses petirs gestes et ses imcompréhensions constantes est bien rendue, mais bon voila, en voyant le film j'ai eu l'impression que ça n'avançait pas, on attend qu'une chose c'est que le couple se retrouve pour connaitre leurs réactions et pour arriver a la fin on a droit a beaucoup de longueurs et de faux semblant qui ont finis par m'ennuyer et puis la d'n coup arrive la fin, suprenante, qu'on peut trouver facile ou génial, moi j'ai beaucoup aimé et du coup ça sauve le film et exige de revoir le film d'un autre regard, peut etre de ne plus se focaliser sur ce couple précis mais d'y voir sa vision universelle du temps qui détruit la relation, les certitudes et qui renforce en meme temps ce auquel on croit.

J'ai du mal a me faire un avis définitif sur une seule vision.
3/6.
Aniya_san
Soo de SAI Yoichi



L'histoire de Jumeaux qui se perdent de vu étant jeune, l'un est flic (Tae Jin) et l'autre tueur à gage (Soo) , Soo réussi à retrouver son frère et reprend contact avec lui, le soir de leur retrouvaille Tae Jin prend une balle dans la tête devant les yeux de son frère impuissant, Soo pète un cable prend sa place et veut se venger, donc un film de vengeance un style que j'adore, c'est pas exceptionnel pour un sou, c'est basique pas trop de psychologie au niveau du changement d'identité mais c'est bourrin et cru (le finale au couteau bien délire) sans blague de merde comme pas mal de pseudo polar comique en ce moment en Corée, un petit Polar/Hardboiled ça fait du bien !
4/6
Prosopopus
Ayè j'ai pu enfin voir Welcome to Dongmakol et c'est superbe, tout comme le disait Sanjuro. bien sûr l'aspect poétique du film peut rebuter les allergiques aux bons sentiments mais le film est plus intelligent, et les ruptures de ton entre comédie pure (la séquence du sanglier malgré les effets spéciaux limites), ironie (les villageois ne comprenant pas qu'ils sont pris en otage et qui veulent aller s'occuper de leur affaire), scènes de guerres violentes, et onirisme bucolique. En plus c'est souvent touchant et j'ai versé ma petite larmichette.

puis rien que pour ce dialogue entre le lieutenant nord coréen et le chef du village

"Comment faites vous respecter votre autorité sans hausser la voix ?"
"Il faut bien les nourir"

Allez, on sort sa thune et on l'achète (puis on le regarde tout de suite, on le laisse pas trainer sur l'étagère)
Moogly25
"sans hausser la voix" non ?
Prosopopus
Ha ha, c'est tellement con comme faute que j'en rigole, oui hausser évidemment.
profondo rosso


je remets ici mon avis sur le très bon nouveau Kim Ki Duk

Time de Kim Ki Duk
Au départ on pense que que Kim Ki Duk est revenu à un récit plus terre à terre avec cette histoire de jalousie maladive au sein d'un jeune couple. Puis le film bascule dans des sphères de plus en plus inatendues. Legereté comme on en avait pas ressenti depuis "Chungking Express" lors de la rencontre et de la seduction du héros avec sa "nouvelle" petite amie (magnifique scène dans le parc au statue au bord e la plage) qui dégage un charme irrésistible. Puis une révélation fait basculer le film dans la reflexion sur la perte du regard de l'être aimé, sur l'amour obsessionnel conduisant au bord de la folie. On pense souvent à Vertigo le drame remplaçant l'intrigue policière, le tout baignant par instant dans le fantastique. Une certaine tolérance tout de même est exigée pour accepter le déroulement de certains évènements de la dernière partie (mais on a l'habitude avec Kim Ki Duk) pour déboucher sur une des fins les plus folle vues ces derniers temps. 5/6
Evil Seb
En parlant de Kim Ki Duk, je viens de voir Bad Guy, un des rares Kim "première époque" que j'avais pas vu et ben merde finalement je crois que c'est mon Kim préféré au final. C'est un réal que j'aime beaucoup, enfin que j'aimais beaucoup, la deuxième partie de sa filmo m'interesse beaucoup moins en fait et Bad Guy est a classer parmi ses grandes réussites aux coté de Adress Unknown, Coast Guards et Birdcage Inn avec lequel il partage quelques similitude, le milieu de la prostitution notament. Cette fois encore KIm déroule une histoire d'amour déviante, tragique, sombre et contrariée. Une machination vengeresse ochestrée par un homme ca faire sombré une étudiante dans la prostitution. Mais cette machination a pour but final de posséder la jeune fille. Un tres bon film une fois de plus porté par un duo de personnages épatant, Kim parviens a rendre émouvant et attachant un salopard fini et nous entraine de la sorte dans une love story torturée mais ho combien passionnée.

5/6
John Keats
bad guy est dans mes préférés également, à coté de Locataires, Adresse Inconnue et Printemps, été...
Evil Seb
Semaine Pang Eun Jin.

Du lundi 24 au vendredi 28, plusieurs films de ou avec Pang Eun Jin, réalisatrice de Princess Aurora, seront projettés dans divers cinéma parisiens.



-Lundi 24 septembre à 18h
« Farewell my darling » (1996/118 mn/VOSTA) de Park Chul-soo
Centre Culturel Coréen (entrée libre)

-Mardi 25 septembre à 22h15
« 301/302 » (1995/99mn/VOSTF) de Park Chul-soo
Publiciscinémas
En présence de Pang Eun-jin

-Mercredi 26 septembre à 20h
« Puff the rice » (2007/13mn/VOSTA) de Pang Eun-jin
et « 301/302 » (1995/99mn/VOSTF) de Park Chul-soo
Cinéma Action Christine
Suivi d’un débat avec Pang Eun-jin

-Jeudi 27 septembre à 20h et à 22h
« Adresse inconnue » (2001/116mn/VOSTF) de Kim Ki-duk
« 301/302 » (1995/99mn/VOSTF) de Park Chul-soo
Cinéma Action Christine

-Vendredi 28 septembre à 18h
« Princess Aurora » (2005/106mn/VOSTA) de Pang Eun-jin
Centre Culturel Coréen (entrée libre)


Plus d'infos.
Jean Carpentier
CITATION(Prosopopus @ 16 8 2007 - 00:00) *
Ayè j'ai pu enfin voir Welcome to Dongmakol et c'est superbe, tout comme le disait Sanjuro. bien sûr l'aspect poétique du film peut rebuter les allergiques aux bons sentiments mais le film est plus intelligent, et les ruptures de ton entre comédie pure (la séquence du sanglier malgré les effets spéciaux limites), ironie (les villageois ne comprenant pas qu'ils sont pris en otage et qui veulent aller s'occuper de leur affaire), scènes de guerres violentes, et onirisme bucolique. En plus c'est souvent touchant et j'ai versé ma petite larmichette.

puis rien que pour ce dialogue entre le lieutenant nord coréen et le chef du village

"Comment faites vous respecter votre autorité sans hausser la voix ?"
"Il faut bien les nourir"

Allez, on sort sa thune et on l'achète (puis on le regarde tout de suite, on le laisse pas trainer sur l'étagère)


je veux bien mé existe-t-il en zone 2? ou en zone 1 sous-titré?
Sanjuro
Les 2 seules éditions disponibles de Welcome to Dongmakgol sont un zone 3 (belle édition coréenne dont le prix tourne aux alentours des 25/30 euros) ainsi qu'un toutes zones hong-kongais, techniquement moindre (ça reste regardable cependant) mais au prix nettement moins élévé (un peu plus de 5 euros).
Les 2 possèdent des sous titres anglais et sont dispos icon_arrow.gif ICI.

Voila
Jean Carpentier
Merci pour l'info biggrin.gif
(ça tombe bien j'me suis inscrit à des cours d'anglais justement, il était temps icon_mrgreen.gif )
dreef
j'ai moi aussi maté pas mal de ciné coréen ces dernières années, pour constater qu'au pays du matin calme ils adorent se coller des baffes, bouffer comme des porcs et dégueuler à tout va. mes essentiels :


old boy (2003 - park chan-wook)



chef d'œuvre et film électrochoc, de très loin le meilleur opus de la trilogie de la vengeance de park chan-wook. mise en scène aussi inspirée qu'efficace (le fameux plan séquence du couloir), servie par un score à la fois beau et mélancolique. choi min-sik, habité et prêt à en découdre, incarne son rôle le plus marquant. le mobile de la vengeance peut toutefois sembler un peu léger, du moins pour le spectateur occidental.


a bittersweet life (2005 - kim ji-woon)



portrait d'un mafieux romantique et polar urbain glacé qui donne autant dans le lyrisme sublimé que dans la violence sanglante, à la virtuosité rare. étonnante surprise de la part du réal de 2 sœurs.


printemps, été, automne, hiver... et printemps (2003 - kim ki-duk)



chef d'œuvre absolu du film contemplatif. lent et pourtant on ne s'y ennuie pas une seconde, peut-être parce qu'il s'agit du kim ki-duk le plus équilibré, le subtile ne retombant à aucun moment (même la scène de sexe est esthétique). paysages divins hors du temps, sens du cadre, photo léchée. réussi de bout en bout, parcouru de moments touchés par la grâce, un pur condensé de magie cinématographique et l'un des mes dix films cultes.


samaria (2004 - kim ki-duk)



pour moi le meilleur des films "sombres" de kim ki-duk (aux côtés de the isle et bad guy) qui déroge à son habitude de répétition des unités de lieu, temps et action car construit en trois actes distincts : le premier sur l'amour lesbien est sans pitié et se termine de manière extrêmement dure, le deuxième est une quête de vengeance absurde jonchée de cadavres et le troisième une accalmie rédemptrice au dénouement particulièrement poignant. juste dans le ton et sans concession avec deux excellentes jeunes actrices.


city of violence (2006 - ryoo seung-wan)



gros bis de castagne ludique, à l'esprit et au traitement graphique très comic book mâtiné de beat'em all, continuellement sous influences (de the warriors à kill bill). les chorégraphies ne sont pas toujours découpées au mieux mais demeurent efficaces dans l'ensemble. quelques idées de mise en scène et un rythme qui se tient, soutenu par des personnages plus attachants que la moyenne de ce genre de production. dommage que le fond pêche.


my sassy girl (2001 - kwak jae-young)



comédie romantique au capital sympathie élevé, souvent drôle voire touchante, avec deux acteurs dont la complicité inonde l'écran. malheureusement, c'est beaucoup trop long, d'autant que le rythme s'essouffle sérieusement en milieu de course (la séquence dans le parc d'attractions complètement inutile) et la fin vire au mélo tendance guimauve. le film qui a fait de jun ji-hyun une super star en corée du sud.


antarctic journal (2005 - yim pil-sung)



la première heure, intrigante, évoque à tort the thing et se plait à mener sur de fausses pistes. la seconde exploite à merveille le thème de la folie et entraîne le spectateur dans un tourbillon d'ivresse. admirablement mis en scène, illustré par des paysages polaires magnifiés par une photo sublime, complété par le score minimaliste adéquate de kenji kawai, ce voyage sans retour ne peut qu'envoûter, mais s'avère tout de même bien long.


the host (2006 - bong joon-ho)



film de streum écolo "réaliste" qui démarre fort avec une séquence d'attaque extrêmement prenante. il s'enlise cependant quelque peu sur la longueur et les SFX ne suivent pas toujours.


shiri (1999 - kang je-gyu)



mi-polar, mi-actioner qui tente péniblement de se la jouer production hollywoodienne, scènes d'action massacrées à la shaky cam incluses. l'opposition entre les deux principaux protagonistes se résume à une vaine tentative d'imiter heat (appuyée par l'affiche). entre les deux hommes, le personnage de la pas si mystérieuse femme sniper fait rajout et ne semble être là que pour le côté mélo, assurant au film un large public. après, c'est efficacement rythmé, pourvu d'un script plutôt bien ficelé, pour peu qu'on accepte les motivations loufoques des terroristes.
kea
Ben moi, vu que c'est un peu ma rentrée ciné après de longues semaines de quasi abstinence, je reprend avec les trucs qui étaient en tête de ma "liste de trucs à voir en priorité". (pour les nouveautés, on verra plus tard...)

Donc je me suis enfin sorti les doigts du fion pour me mater ce fameux "the isle". (Wé, je sais, je suis carrément à la bourre sur les coréens, par rapport aux cinéphages qui font de ce super topic ce qu'il est... sweat.gif ) Enfin, vieux moutard que jamais...

Donc, après avoir vu et revu le fabuleux "Printemps, été...", j'étais assez curieux de voir ce truc (surtout avec la réputation que se trimbale Kim Ki Duk)

THE ISLE, Kim Ki-Duk, 1999

CITATION(EricNS)
The Isle est le premier succès de Kim Ki-Duk sur la scène internationale. Ce film s'est surtout fait connaître par ses séquences chocs (les automutilations). Kim Ki-Duk y laisse libre court a son imagination, aucune censure ne vient brider ses fantasmes. Il rejoint là les délires d' Alexandro Jodorowsky ou de Takashi Miike. Certains ne seront absolument pas réceptif ("Il est taré ce gars, faut le soigner!") d'autres se laisseront emporter dans ce voyage dans les méandres de la cruauté. The Isle est provoquant, amoral, poétique, fascinant, vulgaire, élégant, dégoûtant,... Difficile de rester indifférent face à ce tourbillon d'émotions contradictoires (Attention : ce film s'adresse à un public averti).


Alors là, blink.gif .
Bon, ceci étant dit, "les fantasmes", "amoral", toussa, moi je veux bien, mais il ne faudrait pas croire que ce soit gratuit non plus...Tout l'intérêt du film, AMHA, c'est qu'il dynamite quelque peu les frontières traditionnelles de la symbolique cinématographique (au niveau du gore, du scato, de la violence etc...) mais sans en changer fondamentalement le fonctionnement. C'est plus un renouvellement, ou une application de ces règles par des procédés volontairement provocateurs.
Là je suis pas clair, si ?
Bon, vite, un exemple.
Le premier "dérapage" se situe après la première scène de prostitution (les billets à la flotte, tout ça). KKD utilise alors des procédés "traditionnels" pour signifier les sentiments de son héroïne. Tout une symbolique sur la souillure, la solitude, et la féminité. Elle se lave, sèche les billets en laissant des traces sales sur le parquet et les billets, le tout devant des piles de bols et bouteilles vides et sales. Miroir, fenêtre qui l'encadre et réduit l'espace, etc etc...Normalement, ça aurait suffit, on a compris. C'est classique et très bien fait.
Seulement voilà, KKD en rajoute une couche...et quelle couche ! Des fois qu'on aurait pas bien saisi la symbolique de la souillure, il sort l'arme thermonucléaire du meilleur goût. Le plan en contre-plongée du mec qui chie, avec la nana jsute en dessous...Wow...forcément, on enchaine du contemplatif asiat classique avec ça....ça fait un choc... sweat.gif
A partir de là, il continue sur sa lancée, et ne s'arrête plus. Pêche aux humains et poissons meurtris, etc...Ca aurait pu être fin et délicat, c'est fin et bourrin. L'est couillu le monsieur...
Alors ? Ben alors, moi j'aime bien. Le thème du film, c'est clairement la vie de couple. La difficulté pour deux individus de se supporter, alors qu'ils ont chacun leurs problèmes personnels, leur monde intérieur qu'ils ne parviennent pas à faire partager. Mais ça reste positif, quand même...pour vivre heureux, vivons cachés, tout ça tout ça...Maintenant, c'est pas non plus une vision niaise de l'amuuuuuur. C'est une relation de dépendance et d'égalité qui se construit à travers les conflits, les revanches, les blessures et les soins réciproques qui constituent une histoire commune.
Alors certes, ça n'échappe pas à certaines lourdeurs (le plan final, putain...), mais il parvient à surprendre en évitant les symboles que tout le monde attendait (non, il ne libèrera pas les piafs, non, elle ne dira pas son nom...), pis surtout, y'a des plans qui sont juste blink.gif . J'arrive pas à savoir si celui-ci est génial, magnifique, de über mauvais goût, ou tout ça à la fois (mais en tout cas, ça m'a fait rire...un peu nerveusement, mais quand même...) :

blink.gif
Bref, j'ai bien aimé, et va vraiment falloir que je creuse la filmo du monsieur. (Accessoirement, c'est rigolo de constater les points communs entre celui-ci et "printemps été...". un même décor pour deux histoires et styles diamétralement opposé...L'a un problème avec les femmes et les condés, quand même...) Et puis les actrices sont super-meugnones, aussi. wub.gif

Vous vous interrogiez sur les sévices des profs sur leurs élèves dans le cinéma coréen...Moi ce qui me travaille, c'est les relations conflictuelles amour/haine, que ce soit en couple, en famille, ou entre amis...J'ai toujours tendance à me demander à quel point c'est symbolique de l'histoire du pays (un peu comme les gros streums japonais qui pètent tout..)
Le cinéma, c'est chouette, ça donne envie d'aller dans plein de pays pour vérifier sur place. (Par contre, ça dégoute grave de la pêche... mellow.gif )


Libère le poisson sachimi\6
EricNS
CITATION(kea @ 23 9 2007 - 12:43) *
Bref, j'ai bien aimé, et va vraiment falloir que je creuse la filmo du monsieur


Si tu aimes The Isle et Printemps..., fonce sur Locataires (3-Iron).

Tu me diras merci après wink.gif
dreef
tous les kim sont à voir de toutes façons, excepté peut-être l'arc qui fait trop redite de the isle et printemps, été... (dommage parce qu'il y a la mimi de samaria dedans).

pour rester sur le bonhomme, j'ai aussi vu son dernier, enfin plus exactement son avant-dernier :

time (2006 - kim ki-duk)



thème intéressant, à la fois récit philosophique sur le temps qui s'écoule et critique de la société du paraître, malheureusement entaché par un traitement trop bancal (pour les plans insolites tout en rêverie du parc des statues, on doit se taper des scènes hystériques insupportables), d'autant plus que le réalisateur semble se perdre dans son propre jeu (la partie de cache-cache de la fin beaucoup trop longue et agaçante). élément important, le surréalisme observé dans plusieurs des métrages de kim, véritable marque de fabrique, est ici dépassé pour virer au fantastique pur lors du surprenant final très twilight zone dont l'interprétation reste ouverte (et paradoxale par rapport au thème de départ). la réalisation est fidèle au reste de son œuvre, sobre, passant essentiellement par le cadre et le montage. pour ce qui est de l'incrustation de la dernière séquence de locataires, je suppose qu'il faut comprendre que dans ce dernier les persos se cherchent dans l'espace alors que dans time ils se cherchent dans le temps. plus accessible et plus bavard que d'accoutumé, un film plaisant mais loin d'être le meilleur kim.
quarx
Bon, laissons un peu de côté Kim Ki-Duk pour évoquer vite fait la sortie en salles de Secret Sunshine, le nouveau film de Lee Chang-Dong (Peppermint Candy, Oasis...) qui aura valu à la belle Jeon Do-Yeon le prix d'interprétation féminine au dernier festival de Cannes.

J'ai hésité à aller voir le film car outre une durée impressionnante (2h30), le pitch pas joyeux-joyeux (jugez par vous-même : Shin-Ae, dont le mari est mort dans un accident de voiture, se retrouve seule avec son jeune fils et décide de commencer une nouvelle vie dans la ville natale de son mari. Pas de bol, le rejeton se fait enlever et est retrouvé mort. Shin-AE se tourne alors peu à peu vers la religion pour trouver la force de surmonter son deuil) me faisait craindre une première partie glauquissime au possible et une seconde moitié versant dans le proselytisme qui aurait vite gonflé l'athée que je suis.
Mais bon, vu que Peppermint Candy m'avait bien secoué (pas vu les autres métrages du bonhomme), j'ai décidé de lui donner sa chance.

Et bien je le regrette pas, le film se révélant extrêmement différent de ce que j'imaginas.
La première partie est très belle, on y suit Shin-Ae et son fils s'adaptant à leur nouvelle vie dans cette petite ville rurale qui les change de Séoul et tissant des relations avec leur voisinage accueillant. Shin-Ae s'y révèle une femme forte, pleine de vie, et même si le souvenir de son mari est encore présent, elle surmonte sa peine pour se consacrer exclusivement au bonheur de son fiston.
Après le drame, l'orientation de Shin-Ae vers la religion nous est montrée comme la seule issue pour elle de surmonter sa souffrance, de combler son vide affectif avec "l'amour de Dieu". Point de prosélytisme ici, le réal ne juge pas ces persos ayant connu des drames et qui trouvent refuge dans la religion. L'accent est davantage mis sur les propriétés purement thérapeutiques de la Foi (après tout, c'est une pharmacienne qui incite Shin-Ae à aller à une réunion de prières), qui même si elles sont bénéfiques dans un premier temps, se révèlent limitées face à des souffrances extrêmes. A ce titre le troisième acte du film est d'une dureté assez incroyable.

Jeon Do-Yeon n'a franchement pas volée son prix d'interprétation tant elle porte le film sur ses épaules, fait montre d'un jeu d'une intensité hallucinante et passe par tous les stades émotionnels avec une aisance et un naturel déconcertant.
Mais le génial Song Kang-Ho livre aussi une prestation impressionnante, dans le rôle de ce garagiste jovial agé de 39 ans mais toujours célibataire qui tombe immédiatement sous le charme de Shin-Ae et n'aura de cesse de lui rendre service, d'être gentil et prévenant avec elle, de tenter de la soutenir - parfois maladroitement mais toujours sincèrement - dans les moments les plus difficiles.

La mise en scène est quant à elle au total service des persos, via une caméra portée toujours très proche d'eux (peu de plans larges), qui nous fait pénétrer dans leur intimité tout en restant pudique. Pas d'effets hérités des mélo (musique emphatique, ralentis larmoyants sur des persos en pleurs...), on tend vers l'épure où toute l'émotion est générée subtilement par les variations de jeu des acteurs et des mouvements de caméra discrets.

En bref, un bien beau film extrêmement poignant, au récit evoluant constamment grâce auquel on voit pas le temps passer, qui parle de l'absurdité de la vie, du deuil, de la souffrance, à travers un portait de femme magnifique.

5/6
Aniya_san
Faut que je le mate aussi sweat.gif
Je joue trop en ce moment dry.gif
Kabukiman
C'est quand même relou que les distributeurs français nous balancent tout le cinéma d'auteur coréen pour bobos parisiens (Kim Ki-duk, Lee Chang-dong, Im Sang-soo,... zzZZZzz) et fassent l'impasse sur tout le reste (exceptés quelques priviligiés comme Park Chan-wook et Bong Joon-ho). À l'heure où on nous sort tout un tas de bobines moisies sous prétexte qu'il y a de la baston (quoique ça se tasse), un film comme City of Violence aurait bien mérité une petite sortie en salles. Non, au lieu de ça ils préfèrent fumer la moquette et sortir Duelist (j'avoue, c'était couillu... mais un peu vain).
Evil Seb
CITATION(quarx @ 23 10 2007 - 20:52) *
J'ai hésité à aller voir le film car outre une durée impressionnante (2h30), le pitch pas joyeux-joyeux (jugez par vous-même : Shin-Ae, dont le mari est mort dans un accident de voiture, se retrouve seule avec son jeune fils et décide de commencer une nouvelle vie dans la ville natale de son mari. Pas de bol, le rejeton se fait enlever et est retrouvé mort. Shin-AE se tourne alors peu à peu vers la religion pour trouver la force de surmonter son deuil) me faisait craindre une première partie glauquissime au possible et une seconde moitié versant dans le proselytisme qui aurait vite gonflé l'athée que je suis.
Mais bon, vu que Peppermint Candy m'avait bien secoué (pas vu les autres métrages du bonhomme), j'ai décidé de lui donner sa chance.

Et bien je le regrette pas, le film se révélant extrêmement différent de ce que j'imaginas.
La première partie est très belle, on y suit Shin-Ae et son fils s'adaptant à leur nouvelle vie dans cette petite ville rurale qui les change de Séoul et tissant des relations avec leur voisinage accueillant. Shin-Ae s'y révèle une femme forte, pleine de vie, et même si le souvenir de son mari est encore présent, elle surmonte sa peine pour se consacrer exclusivement au bonheur de son fiston.
Après le drame, l'orientation de Shin-Ae vers la religion nous est montrée comme la seule issue pour elle de surmonter sa souffrance, de combler son vide affectif avec "l'amour de Dieu". Point de prosélytisme ici, le réal ne juge pas ces persos ayant connu des drames et qui trouvent refuge dans la religion. L'accent est davantage mis sur les propriétés purement thérapeutiques de la Foi (après tout, c'est une pharmacienne qui incite Shin-Ae à aller à une réunion de prières), qui même si elles sont bénéfiques dans un premier temps, se révèlent limitées face à des souffrances extrêmes. A ce titre le troisième acte du film est d'une dureté assez incroyable.

Jeon Do-Yeon n'a franchement pas volée son prix d'interprétation tant elle porte le film sur ses épaules, fait montre d'un jeu d'une intensité hallucinante et passe par tous les stades émotionnels avec une aisance et un naturel déconcertant.
Mais le génial Song Kang-Ho livre aussi une prestation impressionnante, dans le rôle de ce garagiste jovial agé de 39 ans mais toujours célibataire qui tombe immédiatement sous le charme de Shin-Ae et n'aura de cesse de lui rendre service, d'être gentil et prévenant avec elle, de tenter de la soutenir - parfois maladroitement mais toujours sincèrement - dans les moments les plus difficiles.

La mise en scène est quant à elle au total service des persos, via une caméra portée toujours très proche d'eux (peu de plans larges), qui nous fait pénétrer dans leur intimité tout en restant pudique. Pas d'effets hérités des mélo (musique emphatique, ralentis larmoyants sur des persos en pleurs...), on tend vers l'épure où toute l'émotion est générée subtilement par les variations de jeu des acteurs et des mouvements de caméra discrets.

En bref, un bien beau film extrêmement poignant, au récit evoluant constamment grâce auquel on voit pas le temps passer, qui parle de l'absurdité de la vie, du deuil, de la souffrance, à travers un portait de femme magnifique.

5/6

Pareil, vu ce soir et la durée est pas un problème, par contre j'ai noter une baisse de tension pendant toute la partie "religion", perso je suis un peu sorti du film à ce moment, voyant pas trop ou le réal voulait en venir. Par contre ouais le prix d'interprétation est amplement mérité. Pour ma part je mettrais 4/6 pour le flottement lors du deuxième acte. Ca ma fait penser aux Frères Dardenne light dans la mise en scène et la sécheresse de l'ensemble.
John Keats
Kim Ki Duk c'est pour les bobos parisiens, je note je suis donc une pièce rapportée niçoise. toujours est il que le bon Kim je donnerais cher pour que son Breath sorte ici, mais j'y crois pas trop, parceque contrairement à ce que dit le monsieur plus haut, il est très mal distribué. Et moi ça me désolé parceque je l'aime Kim Ki Duk (Time était encore un très bon film).
Kabukiman
CITATION(John Keats @ 24 10 2007 - 21:47) *
Kim Ki Duk c'est pour les bobos parisiens, je note je suis donc une pièce rapportée niçoise. toujours est il que le bon Kim je donnerais cher pour que son Breath sorte ici, mais j'y crois pas trop, parceque contrairement à ce que dit le monsieur plus haut, il est très mal distribué. Et moi ça me désolé parceque je l'aime Kim Ki Duk (Time était encore un très bon film).

Mal distribué... Ça va, tous ses films sortent en salles, c'est pas le cas de tous les cinéastes de Corée ou d'ailleurs. Après, c'est sûr, ça sort pas dans toutes les salles de France et de Navarre, mais plutôt à Paris (la preuve que c'est pour les bobos Parisiens icon_mrgreen.gif ). Mais passons, mon intervention était surtout en rapport avec le titre du topic, étant donnéque les films de Kim Ki-duk et consorts sont loin d'être représentatifs du cinéma coréen.
Evil Seb
Moi j'aime bien KKD, enfin j'aimais bien avant surtout...jusque Bad Guy en gros...
Kabukiman
CITATION(Evil Seb @ 24 10 2007 - 23:12) *
Moi j'aime bien KKD, enfin j'aimais bien avant surtout...jusque Bad Guy en gros...

Ah ouais... Il a juste fait 7 films depuis.
Evil Seb
CITATION(Kabukiman @ 24 10 2007 - 23:17) *
CITATION(Evil Seb @ 24 10 2007 - 23:12) *
Moi j'aime bien KKD, enfin j'aimais bien avant surtout...jusque Bad Guy en gros...

Ah ouais... Il a juste fait 7 films depuis.

Oui d'ou le "j'aimais bien". En fait c'est pas pour faire mon trve de la mort mais je préférais largement ses films quand ils ne s'exportaient pas aussi bien que maintenant, quand il était encore méconnu en France (rare pays d'ou il jouit d'un tel statut d'ailleurs), ils étaient plus incisif, plus sombre, sa mise en scène était plus dure, je préferais, maintenant je trouve ca juste beau et assez chiant. Mais bon on peut lui laisser le bénéfice d'avoir situer la Corée sur la carte du monde cinématographique, du moins momentanément.
John Keats
étrange parceque je lis quand même qu'un gars qui n'a que dix huit copies en moyenne par films est donc bien considéré en France. je crois que vous vous rendez pas compte que partout en France c'est de l'ultra inconnu. alors qu'une "intelligentsia" porte ça aux hues je vous fais confiance, mais dans ma marge niçoise je connais pas grand monde qui s'y intéresse ne serais ce que cinq minutes. et si le cinéma sud coréen à promouvoir c'est du polar cheap ou du genre à tout va perso je revendique le cinéma beau et chiant de KKD. et je vois une belle continuité entre un Bad Guy et un Locataires, par exemple.
Evil Seb
CITATION(John Keats @ 25 10 2007 - 18:51) *
étrange parceque je lis quand même qu'un gars qui n'a que dix huit copies en moyenne par films est donc bien considéré en France. je crois que vous vous rendez pas compte que partout en France c'est de l'ultra inconnu. alors qu'une "intelligentsia" porte ça aux hues je vous fais confiance, mais dans ma marge niçoise je connais pas grand monde qui s'y intéresse ne serais ce que cinq minutes. et si le cinéma sud coréen à promouvoir c'est du polar cheap ou du genre à tout va perso je revendique le cinéma beau et chiant de KKD. et je vois une belle continuité entre un Bad Guy et un Locataires, par exemple.

Personne n'a dit que c'était une super star qui se tapait des putes et sniffait de la coke dans les plus grand palace du monde entier non plus. Mais bon de par la sélection quasi systématique de ses films en festivals et leur diffusion en dvd il est malgré tout largement plus connu que n'importe quel autre réal coréen, excepté Park Chan Wook. Apres c'est certain que KKD mets toujours en scène les même thèmes maintenant qu'avant mais la façon de faire est différente, je préferais avant, rien de plus.

Le cinéma comme tous les autres cinéma d'Asie et du monde ne se résume pas aux seuls polars et films d'auteur "beau mais chiant", ya une multitude d'excellents réalisateurs et d'excellents films qui ne demandent qu'a être vu et c'est dommage qu'on ne leur offre pas plus de visibilité. Les coréens font de magnifique comédies (Sex is Zero, Two Guys, Dasepo Naughty Girls,...) par exemple mais personne ne le sait et c'est dommage.
Kabukiman
CITATION(John Keats @ 25 10 2007 - 18:51) *
et si le cinéma sud coréen à promouvoir c'est du polar cheap ou du genre à tout va

On peut reprocher beaucoup de choses au cinéma populaire / de genre coréen, mais sûrement pas qu'il est cheap.
Evil Seb
Souffle de Kim Ki Duk. Un pavé de plus posé sur la route vers la reconnaissance festivalière que se trace Kim Ki Duk. Même si cette fois son film a été acceuilli moyennement, ca peut se comprendre. KKD avec se filme recycle les grands thème de son cinéma et les gimmicks qui vont avec, on peut voir ça comme de la paresse ou comme de l'exploration de ses thèmes justement qui sont l'incommunicabilité entre les personnes et l'amour impossible. Cette fois KKD s'attaque a une femme délaissée et trompée par son mari qui en contrepartie va le tromper avec un condamné a mort retardant son exécution par des tentatives de suicides. La scène ou la femme découvre qu'elle est trompée est d'une simplicité déconcertante (en attachant sa fille dans la voiture elle découvre une broche a cheveu qui ne lui appartient pas... Elle va donc s'offrir a un condamné a mort muet. La quelqus jolis surgissent lorsqu'elle recrée les differentes saisons dans la pièce de rencontre. Une chanson, du papier peint et quelque accessoire constitue une autre monde et quelque instant de répit pour Jang Jin, petit a petit ils vont se rencontrer et s'amer quelques instant dans une de sexe tres Kim Ki Dukienne le tout sous le regard de son mari et du directeur de la prison, un voyeur dont on apercois vaguement le feflet dans l'écran de contrôle qui prends un malin plaisi (ou est ce de la jalousie) a interrompre les rencontre au pire moment. Je pense d'aillerus que ledirecteur est joué par KKD himself

Tout le film tourne autour du manque de communication, il n'y a aucun dialogue direct entre les personnage, toutes les interactions sont physiques (sexe, violence, tendresse) quelles soient entre le couple ou entre les détenus dont les realtions sont plus qu'ambigues...les quelque scène parlée ne sont que des monologues a base de question posée sans réponse puis pour corsé le tout le personnage principal est pratiquement muet suite a une blessure à la gorge comme dasn Bad Guy. Voila un film de plus dans la filmo de KKD, ni le meilleur ni le pire, juste "un de plus" brassant les thèmes de la jalousie, des problèmes de communications et de l'amour contrarié...
John Keats
un de plus que je ne verrais pas en salle (faut pas habiter dans le sud est si on veut du KKD).
Sanjuro
C'est parce que c'est réservé aux bobos parisiens.

(je déconne hein, j'ai bien aimé les qulques films que j'ai vu de lui)

Voila ninja.gif
John Keats
y a des jours où j'aimerais être un bobo parisien, mais j'ai déjà du le dire il y a dix ou quinze posts (je radote).
quarx
alors j'ai de la chance, le film passe sur Nancy, j'vais pouvoir aller le voir (mais alors ca fait de moi un bobo lorrain ?? bah, c'est toujours plus fun que d'être un bobo parisien, au moins j'peux aller mater un KKD et enchainer avec une soirée quiche-binouzes smile.gif )
musa
A noter du 12 au 18 décembre le 2e Festival Franco-Coréen du Film à l'Action Christine.

Le détail: http://www.actioncinemas.com/presse/festivalcoreen.pdf
John Keats
:-(
prochaine question personnelle, aurais je droit ou pas au nouveau Park Chan Wook...
Kabukiman
CITATION(musa @ 10 12 2007 - 10:33) *
A noter du 12 au 18 décembre le 2e Festival Franco-Coréen du Film à l'Action Christine.

Le détail: http://www.actioncinemas.com/presse/festivalcoreen.pdf

Sur le papier, l'initiative est heureuse, mais la programmation est pas très Mad. dry.gif
Moogly25
A BITTERSWEET LIFE

Je viens de découvrir il y a peu ce bijou sombre et prenant. Le film alterne de la meilleure manière : calme poétique, affrontements massifs, humour décalé bien placé. La fin laisse assez dubitatif, pourtant sous-entendu par le titre qui fait écho. Un nouvel opus de vengence froide et brutale du cinéma coréen.

5/5
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2009 Invision Power Services, Inc.