Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : Les chambaras dont vous êtes raide-dingues
Mad Movies > Forums Discussions > Cinéma
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29
Unclekersey
J'ai vu qu'il existait la série TV Zatoichi avec pas mal d'épisodes de 45 mn à peu près..
4 saisons !!!

quelqu'un sait ce que ça vaut ??
tonton
CITATION(Unclekersey @ 28 3 2007 - 09:07) *
J'ai vu qu'il existait la série TV Zatoichi avec pas mal d'épisodes de 45 mn à peu près..
4 saisons !!!

quelqu'un sait ce que ça vaut ??


j'en cause pages 60, 61, 62 et 64 de ce topic.
Seulement vu le premier volume contenant les 5 premiers épisodes de la série (pas encore eu le temps de voir le deuxième dividi et pas encore pécho les suivants). Je le recommande chaudement, certains épisodes sont du niveau d'un bon Zatoichi movie. Ça reste une série télé mais c'est extrêmement bien torché (il y a un épisode réalisé par Misumi et un autre par Katsu dans le premier volume). Si tu kiffes le personnage, c'est inratable (sinon, il y a d'autres choses plus indispensables à voir avant).
ygrael
Ooohhh le chouette visuel !



(ça vaut quoi)
Unclekersey
CITATION(tonton @ 28 3 2007 - 09:53) *
CITATION(Unclekersey @ 28 3 2007 - 09:07) *
J'ai vu qu'il existait la série TV Zatoichi avec pas mal d'épisodes de 45 mn à peu près..
4 saisons !!!

quelqu'un sait ce que ça vaut ??


j'en cause pages 60, 61, 62 et 64 de ce topic.
Seulement vu le premier volume contenant les 5 premiers épisodes de la série (pas encore eu le temps de voir le deuxième dividi et pas encore pécho les suivants). Je le recommande chaudement, certains épisodes sont du niveau d'un bon Zatoichi movie. Ça reste une série télé mais c'est extrêmement bien torché (il y a un épisode réalisé par Misumi et un autre par Katsu dans le premier volume). Si tu kiffes le personnage, c'est inratable (sinon, il y a d'autres choses plus indispensables à voir avant).



Thanks tonton
Pipboy
CITATION(ygrael @ 28 3 2007 - 21:31) *
Ooohhh le chouette visuel !



(ça vaut quoi)


On en parlait page précédente justement. Sinon pareil, je trouve le visuel bien beau. C'est tiré de l'affiche de Shogun's samuraï si je ne me goure pas.


EDIT :
preuve!
tonton
Test du coffret Kudo sur ecranlarge:

http://www.ecranlarge.com/test-dvd-2455.php

vivement que je vois tout ça.
LeFab
Vu récemment ces quelques petites perles:
- La trilogie du sabre de Misumi
"Tuer" conte le destin tragique de Shingo, un enfant recueilli par un samouraï suite à l'assassinat de sa mère. Devenu adulte, il finira par maîtriser une technique de sabre imparable suite à un voyage initiatique. Revenu au pays, il apprendra ses origines.
Je dois admettre que j'ai eu un peu peur à la première apparition de Raizo Ichikawa : le gars ne me paraissait pas très charismatique et il avait l'air trop jeune.Et puis au fil de l'histoire on se rend compte que l'apparente jeunesse et fragilité de l'acteur donne un cachet à son personnage qui du coup apparaît plus imprévisible et tragique (surtout en regard de son destin). En dehors de cela (et au vu des échos), je m'attendais à un film sombre et me suis retrouvé tout pentelant et démoralisé par la fin, pessimiste au possible. Remuant!
"Le sabre", adaptation d'une nouvelle de Yukio Mishima, nous met en présence de Kokubu, capitaine d'une équipe universitaire de kendo. Ayant été choisi pour représenter son université aux prochains championnats, il s'entraîne avec acharnement, jusqu'à mener une vie ascétique. Il finira par se perdre dans sa passion et se heurtera à l'incompréhension des autres élèves faces à son concept d'art de vie (et de mort) du kendo.
Raizo Ichikawa incarne avec conviction un être rejeté par la société qui finira par se suicider, comme Mishima lui-même (il fut d'ailleurs un adepte du kendo).
"La lame diabolique" est certainement l'oeuvre la plus sombre et pessimiste du coffret avec son personnage principal qui ne peut se réaliser que dans le meurtre. Comme il le dit lui-même, le sabre qu'il a trouvé lui a révélé son destin qui est celui de tuer. La scène finale est à ce point révélatrice en ce sens qu'elle donne une aura quasi divine ou démoniaque au personnage de Hanpei qui disparaît de la surface de la terre comme s'il avait subi une métamorphose finale, comme s'il avait atteint un ultime état de conscience. Tout bonnement soufflant!
Note globale du coffret : un bon 6/6 amplement mérité!

- Samouraï de Kihachi Okamoto
On continue dans la noirceur avec ce métrage suivant le personnage de Niiro (interprété par un toujours magistral Toshiro Mifune), un ronin invincible dont l'ambition est de devenir un samouraï respectable. Ayant été adopté à sa naissance, il est issu de l'union d'une concubine et d'un dignitaire qui ne révélera son nom que lorsqu'il deviendra samouraï. Niiro, prêt à tout pour arriver à ses fins, se fait enrôler par une milice cherchant à éliminer le seigneur local, ce qui donnera lieu à un combat final des plus sanglants et à une fin d'autant plus tragique qu'elle scèlera à jamais le destin de Niiro. Incontournable 6/6!

- Rébellion de Masaki Kobayashi
Estimant avoir donné assez de sa personne, Isaburo Sasahara décide de prendre sa retraite. Peu de temps après, le seigneur local répudie sa femme, Dame Ichi, soi-disant sujète à des crises de colère, et oblige Yogoro, le fils de Sasahara, à la prendre pour épouse. Installée chez les Sasahara, la jeune femme se révèle être une excellente épouse et sa relation avec Yogoro donnera naissance à une petite fille. Deux ans plus tard, le seigneur réclame le retour de Dame Ichi sous peine de représailles.
Critique virulente du système féodal voyant le vassal comme devant être totalement soumis à son seigneur, Rébellion nous offre une excellente performance d'acteur de Toshiro Mifune en chef de famille rebelle plaçant les intérêts des siens avant ceux, totalement absurdes, de son seigneur. Et on a également droit à un duel final entre le tandem de choc Mifune et Nakadai, suivi d'une fin pessimiste au message très clair : les petites gens seront toujours écrasés par les puissants. 6/6
tonton
à part "tuer" (c'est quand même pas le même niveau), un joli p'tit paquet de tueries formelles (ET émotionnelles, bien sûr)
LeFab
CITATION(tonton @ 29 3 2007 - 15:38) *
à part "tuer" (c'est quand même pas le même niveau), un joli p'tit paquet de tueries formelles (ET émotionnelles, bien sûr)

Me reste plus qu'à dénicher ces chefs-d'oeuvres ultimes que sont Le sabre du mal et Hara-kiri, et je pourrai mourir en paix (ou à jamais tourmenté par ce que je verrai) happy.gif
ygrael
Les 13 Tueurs d'Eiichi Kudo.


(edition Wildside)

Un jeune seigneur sème la terreur partout ou passe son chemin mais, malgré les plaintes de ces sujets et des parents des victimes, reste intouchable grâce a sa parenté avec le shogun. En secret, un ministre scandalisé par ces actes et par son incapacité a les faire cesser légalement charge un de ces fonctionnaire de recruter 12 samouraïs pour une mission suicide afin d'éliminer le jeune seigneur. Pendant un voyage qui le ramène d'Edo a son fief et après de multiples ruses pour l'éloigner du gros de sa garde, le jeune tyran se retrouve pris au piège, avec 50 de ces hommes, dans un petit village transformé en souricière par le commando. Le massacre peut commencer.

Ceux qui pourrait attendre des 13 Tueurs un film dans la lignée de Rébellion, Hara Kiri ou autre Samouraï Assassin vont sans doute être un peu déçu car le film de Kudo n'est pas vraiment un réquisitoire/coup de boulle contre un système féodal inhumain tel qu'a pu les filmer Kobayashi, cet aspect n'est pas absent du métrage mais sert plutôt de toile de fond, et ne possède pas la noirceur sans limite de l'opus d'Okamoto cité un peu plus haut mais cela n'empêche pas 13 Tueurs d'être dans la lignée de ces films contestataires stigmatisant un système écrasant les individus mais Kudo le fait d'une manière différente.

D'une manière un peu surprenante au vu du sujet, Kudo refuse toute iconisation. Le groupe d'assassin, mise a part le début et uniquement pour quelques personnages, est identifié comme une entité humaine avec ces doutes et ces interrogations et c'est d'ailleurs ce facteur humain qui semble plus intéresser le réalisateur, une bonne partie du film est consacré a la stratégie employé, au ruses de ce commando dont chaque membres se sait condamné. De même, le portrait du samouraï chargé de la sécurité du seigneur fou est éloquant, d'abord ulcéré par les exactions de son maître, celui ci se ressaisi en faisant massacrer les témoins gênants tout en gardant a l'esprit qu'il bosse pour un monstre. Le massacre final est d'ailleurs l'aboutissement de cette vision nuancé, a la recherche d'un certain réalisme et totalement dénué d'une quelconque notion d'héroïsme, tout n'est que fuites, hurlements, batailles désordonnés et désespérés pour sauver sa peau, ou tuer un homme ne se fait qu'après plusieurs coups de sabre et ou la douleur affecte aussi bien la victime que le bourreau.

Je pense qu'il faut aussi saluer le travail de l'image qui est vraiment magnifique, cadres millimétrés et photo somptueuse mais qui porte toutefois les limites du film. Kudo n'a pas cette touche de génie qui fait que des réals comme Gosha ou Misumi (par ex) transcendent la forme pour ce transformer en formalistes de génies qui remplissent leurs films de fulgurances visuelles marquantes. La mise en scène des 13 Tueurs est vraiment très belle mais n'arrive pas a se décrocher d'un certain classicisme parfois ennuyeux, ce qui empêche ce film de décoller vers les hauteurs vertigineuses qu'on atteints les Yojimbo et autres chef d'œuvre cités plus haut mais cela reste un film a voir de toute façon pour les amateur du genre (les autres peuvent aussi s'y essayer).

4,5/6
Tigelz
Quelqu'un saurait-il si les épisodes 14 et 26 de la saga Zatoichi de Katsu (respectivement The blind swordman's Pilgrimage et Zatoichi, de 1966 et 1989) ont été édités en dvd, et si possible avec au moins avec des sous-titres anglais ? Apparemment ce sont les seuls qui manquent sur les catalogues couplés zone 2 (les wild side donc) et zone 1 (je ne connais pas l'éditeur).
tonton
Tigelz, le Zatoichi de 1989 est officiellement édité en Zone 1, trouvable assez facilement. Par contre le 14 n'est trouvable qu'en bootleg (avec sous-titres anglais) dans une copie dégueulasse (mais le film vaut largement le coup).
(je t'envois des liens en MP dès que possible (pas de suite))


Sinon, vu "les 13 tueurs" de Kudo.
Je suis assez d'accord avec ygrael, le film n'est pas le choc attendu. Très classique dans sa mise-en-scène (exceptés les passages en caméra à l'épaule, énormes), et très froid dans sa narration morcelée (qui empêche (AMHA) tout attachement aux personnages), on roupille un peu, même pendant la stomb finale. Le film fait pas mal de clins d'oeils pas très fins aux sept samouraîs ou à Kobayashi, et forcément on ne peut s'empêcher de comparer tout ça, le métrage de Kudo n'en sort pas grandi.
Et sur le fond je suis un peu surpris, je suis pas sûr d'avoir bien saisi le sens profond du film, mais ce côté "l'honneur avant tout" (à moins que ce ne soit un "notre fonction avant tout", mais venant de la part de "rebelles" c'est un peu étonnant) m'a un peu géné.
4,5/6
tonton
vu "le grand attentat" de Kudo:
ha ben la voilà la grande claque Kudo. Avec un scénario et une mise-en-scène très proches de ceux de "13 tueurs", Kudo nous offre un chef d'oeuvre qui écrase son prédécesseur, et ce pour une raison simple: il a rendu ses personnages attachants (de Jinbo à ce père de famille bouleversant). Le film brasse beaucoup de situations très bien amenées et exploitées (amitier, amour, vengeance...) via une mise-en-scène, parfois impressionnante, toujours au service du récit (les scènes filmées caméra à l'épaule (encore) sont à tomber, le tambour annonçant bien à l'avance la stomb de fin, le final avec ses freezes...).
Ca fait plaisir.
6/6
ygrael
Tout comme tonton je viens de voir Le Grand Attentat et comme dis précédemment y a pas photo, c'est largement au dessus des 13 tueurs. Pas contre je ne suis pas arrivé a y rentrer totalement, le choix de Kudo de ne pas mettre en avant le "héros" y est sans doute pour quelque chose mais il réussi par contre une galerie de personnages pathétiques, détestables, touchants et surtout désespérés (la jeune fille, le père dont le dernier repas fait vraiment froid dans le dos). Cette fois ci Kudo n'hésite pas a utiliser la caméra épaulé et dynamise l'écran lors de scènes de combats qui, comme 13 Tueurs, ressemble plus a un intense chaos fait de douleurs, de sang et de mort dont le spectacle fait vraiment mal au bide. Par contre, ce qui ne change pas c'est ce superbe travail de l'image, les cadres et la photo sont toujours aussi magnifiques.

5/6 (on rate d'un cheveux le très, très grand film)
ygrael
Après le sérieux papal de 13 tueurs et du Grand Attentat, on s'aère un peu les neurones (et on boit frais a St Tropez) avec un gros portnawak psychotronique bien nazbroque comme on aime et quoi de mieux pour ça que Shogun Ninja. Ça commençait pourtant plutôt bien avec une belle intro bien violente qui met dans l'ambiance et faite de jets de sang, de ralentis et de méthodes de combat improbables tout droit sortie d'un Baby Cart ou d'un Chang Cheh, intro qui impose Sonny Chiba comme un gros enculer pourri comme il faut (huhuhuhuhu). Passer le générique ça se gâte méchamment avec l'apparition du jeune héros incarné par Hiroyuki Sanada, aujourd'hui assez charismatique mais a l'époque affligé d'une bonne grosse tête de puceau. On passe de stombs en apesanteur, subtil et hilarant mélange d'art martiaux et de numéros de cirque rythmé par une musique situé entre du jazz de prisu (mais également en adéquation avec un bon porno 70's) de disco et de plages de synthé toutes plus moucraves les unes que les autres, a d'autres franchement bien gaulés mais systématiquement amoindries par cette splendide BO dont on a depuis hélas perdu le secret.
Shaolin Ninja touche au génie dans au moins 3 scènes: l'apparition de Tetsuro Tamba, déguisé pour l'occasion en druide, qui apparaît en haut d'une colline au moment ou tout espoir semble perdu pour nos héros. Celui balance son bâton, fait un saut de plusieurs centaine de mètre, atterrie, récupère son bâton et cours (en accélérer) vers des héros médusés pour leur servir une diatribe sur la volonté et accepte de leurs servir de professeur afin de leurs enseigner quelques techniques secrètes.



Une de ces techniques sera mise en pratique (après un cour entraînement a base de numéro de trapèzes, de moulinets de jambes dans le vide et de coupe de bûches de bois) lors de l'ultime confrontation. Elle consiste a se suspendre a une corde, Hiroyuki Sanada en pleine phase de perpendicularité, et a tourner sur soit même afin d'éviter le nuage de flèches lancer par des ennemis perplexes et un Sonny Chiba admiratif (floués qu'ils sont de ne pas s'apercevoir qu'il s'agit d'un mannequin).



Et la cerise sur un gâteau déjà fort consistant, situé un peu avant l'apparition de Tamba, voit Sanada pleurer le sort des membres de son clan, mort au combat. Mais plutôt que de rester digne, celui-ci préfère exprimer son chagrin d'une bien étrange façon et entame une chorégraphie devant le bûcher funéraire, mixte improbable entre des Katas, le déhanchement d'un polonais plein comme une otarie bourré en sortie de boite et quelques mouvements de danse moderne, le tout bien évidemment rythmé par cette fabuleuse BO qui pour l'occasion exprime pleinement ces influences disco.



Comme c'est Norifumi Suzuki qui est derrière l'objectif, ça assure quand même un minimum (mais ça fait quand même un peu pitié parfois), les scènes d'intérieurs sont même plutôt belles et, comme je l'ai déjà dit, la plupart des stombs sont dans la bonne moyenne, les acteurs étant tout sauf des bras cassés quand il s'agit de déchirer leur prochain, sans compter que ce n'est pas trop ennuyeux, chose essentiel quand on matte ce type de films. En bref Shaolin Ninja c'est con mais c'est plutôt jouissif.

Je pense que ce n'est pas la peine de parler du scénario/6

Bret Gimson
Ha bah justement je me demandais si c'étaient des films sérieux ou pas... si c'est bien débiloïde, ça m'intéresse tout de suite plus. 'Vais peut-être me chopper ça.
Sanjuro
CITATION(Bret Gimson @ 16 4 2007 - 15:32) *
Ha bah justement je me demandais si c'étaient des films sérieux ou pas... si c'est bien débiloïde, ça m'intéresse tout de suite plus. 'Vais peut-être me chopper ça.


Attention il me semble que les 3 films sont très différents les uns des autres, le Fukasaku est (parait-il, je ne l'ai pas encore vu) un Chambarra/ jidai geki tout ce qu'il y'a de plus sérieux. Quand à Shogun shadow c'est certes excessif et parfois un peu bis sur les bords, ça n'en est pas pour autant une grosse pantalonnade.
Reste que la critique de Ygrael de Shogun ninja donne bien envie (je suis persuadé que ça va me plaire !^^)

Vu Les 11 guerriers du devoir de Eiichi Kudo (je commence le coffret par celui-là pour ne pas faire comme tout le monde !^^):

Réalisé en plein âge d'or du chambarra "traditionnel", Les 11 guerriers du devoir s'inscrit dans la lignée des oeuvres anti-féodalistes ayant marqué le cinéma japonais des 60's. Bien que réussi le film de Kudo (pas de mauvais jeux de mots svp) se révèle tout de même moins marquant que des chefs d'oeuvre tels que Rebellion, Hara-kiri, Samourai ou, dans un registre plus picaresque, 3 samouraï hors la loi.
En fait, le principal défaut du métrage est un grief assez récurrent dans les films mettant en scène un groupe conséquent de héros, à l'instar des 14 amazones de Cheng Kang (pour prendre un exemple parmi tant d'autres), Les 11 guerriers du devoir ne propose, parmi les combattants éponymes, que 2 ou 3 figures véritablement identifiables. Cette carence en ce qui concerne la caractérisation des personnages provient, en partie, d'un script dénué de la profondeur et de la richesse des classiques inoxydables cités plus haut. Mais malgré tout, le déroulement de l'histoire s'avère plutôt bien mené...Il faut dire que la durée du film (guère plus d'une heure et demie) lui confère un rythme soutenu et lui permet d'aller droit à l'essentiel (quitte à sacrifier certains protagonistes donc). Ainsi, le réalisateur des 13 tueurs nous ménage un récit parsemé de rebondissement tragiques s'enchaînant à vive allure et mise une grande partie de la réussite de son métrage sur la puissance visuelle des scènes de violence (parfois assez crue: œil crevé, mutilations, etc...). Ces dernières évoquent d'une certaine façon les monuments nihilistes réalisés par Kihachi Okamoto (Sword of doom et Samourai pour les 2 du fond). A ce titre, il est impossible de passer sous silence le long (pas loin de 20 minutes) final en forme de carnage rageur et violent dans lequel les personnages se tordent de douleur dans le sang et la boue. Ce climax filmé de main de maître parviendrait presque à nous faire oublier les quelques réserves émises à l'encontre du film et conclue ce dernier en beauté.
A l'instar de très nombreux chambarras en noir et blanc des 60's, Les 11 guerriers du devoir possède un visuel splendide où la maîtrise du format scope et la beauté de la photographie nous explosent les mirettes tous les 2 plans. Kudo se révèle des plus doués lorsqu'il s'agit de magnifier la nature et les éléments...Il parvient à leur donner une véritable présence physique, voire viscérale. On retiendra en particulier cette scène d'embuscade sylvestre dans laquelle la forêt semble devenir un personnage à part entière (on peut en dire de même concernant la brume lors du final). En extrapolant un peu, on pourrait comparer le travail de Kudo à celui de Raoul Walsh sur Aventures en Birmanie...Ce qui n'est pas le plus mince des compliments.
En résumé Les 11 guerriers du devoir est un chambarra qui, bien qu'inférieur aux grands classiques de l'époque, est porté par une véritable rage lors de ses divers affrontements, une forte dimension tragique (malgré un léger manque d'identification aux personnages), sans oublier un excellent score signé feu Akira Ifukube (qui, bizarrement, se rapproche surtout de son travail dans le domaine de kaiju-eiga) et, cerise sur le gâteau, une grande beauté picturale qui justifie presque à elle seule l'acquisition de ce très sympathique film de sabre.

4,5/6 (un beau, tout musclé et doré)

Voila
pti denis
CITATION(Bret Gimson @ 16 4 2007 - 15:32) *
Ha bah justement je me demandais si c'étaient des films sérieux ou pas... si c'est bien débiloïde, ça m'intéresse tout de suite plus. 'Vais peut-être me chopper ça.


Shogun ninja est une bisserie mais de mauvais goût.
Shogun shadow est un peu plus sérieux mais c'est fun et bien emballé.
Shogun Samouraï est un chef-d'oeuvre tout ce qu'il y a de sérieux.
Bret Gimson
Très bien, je suis convaincu!
ygrael
CITATION
Shogun ninja est une bisserie mais de mauvais goût.


Oui bon d'un autre coté, le mauvais goût c'est quand même une des principales caracteristique de tout bon bis qui se respecte!
Waco
CITATION(Bret Gimson @ 16 4 2007 - 15:32) *
Ha bah justement je me demandais si c'étaient des films sérieux ou pas... si c'est bien débiloïde, ça m'intéresse tout de suite plus. 'Vais peut-être me chopper ça.

Je te conseille plutôt de d'abord te les chopper sur là où tu sais (c'est pas forcément en rapport -pas du tout même- mais bon, je dis ça parce que tu as apparemment été fortement déçu par tous les Sammo Hung que tu a pu voir icon_mrgreen.gif ).
Perso, ce petit coffret a fait mon bonheur mais j'ai toujours su me contenter de "peu" ^^
pti denis
CITATION(ygrael @ 17 4 2007 - 21:42) *
CITATION
Shogun ninja est une bisserie mais de mauvais goût.


Oui bon d'un autre coté, le mauvais goût c'est quand même une des principales caracteristique de tout bon bis qui se respecte!


Eastern condors par exemple est un bis réussit alors que Shogun ninja est à mon sens un bis raté.

Bref, j'ai pas pris le bon terme pour exprimer ma pensée sur le film. wink.gif
Sanjuro
Bon ben, pour ma part j'ai bien kiffé ce Shogun ninja qui s'est révélé conforme à mes attentes, c'est à dire une bonne bisserie hyper divertissante à la tonalité ouvertement "sérialesque" et aux péripéties nombreuses...Du cinoche "pop" comme je l'aime (je sais me contenter de "peu" comme dirait Waco).
Il se passe toujours quelque chose à l'écran dans ce gros fourre-tout, parfois ridicule (la danse au bord du feu huh.gif ) mais toujours généreux, mixant le chambarra sanguignolent façon Baby cart (d'ailleurs la tonalité de l'excellent pré-générique évoque pas mal la saga du loup solitaire) et le film de Kung-fu hong-kongais. A ce titre, on a même droit à un vieux maître à la barbe blanche (campé par le regretté Tetsuro Tamba), à une combattante chinoise et à des bastons de rue rappelant fortement les Drunken master et cie.
Un petit film d'aventures fun, frais, rythmé (bien plus que le néamoins sympathique La légende des 8 samourais pour rester dans le chambarra un peu gravos sur les bords) et souvent rigolo...Bien que ce soit souvent à ses dépends ok. Et puis, un film "d'époque" dans lequel on a droit à de la pédale wah-wah durant certains fights ne peut être que réussi, non (comment ça ce n'est pas un critère de qualité ?) !
Enfin, MONSIEUR Chiba possède (comme d'hab' me direz vous) un charisme monstre et bouffe l'écran à chaqune de ses apparitions...Ce qui est loin d'être le cas d'Hiroyuki Sanada (heureusement, le bonhomme s'est arrangé avec le temps).

J'aime et j'assume/6

Voila smile.gif
pti denis
Sanjuro tu vas me tuer mais : Ninja in the dragon's den forever!!

biggrin.gif
Sanjuro
CITATION(pti denis @ 19 4 2007 - 15:56) *
Sanjuro tu vas me tuer mais : Ninja in the dragon's den forever!!

biggrin.gif


Tiens y'a de l'écho ! icon_mrgreen.gif

Non, je vais te laisser en vie (je ne sors mon katana en papier mâché qu'a de très rares occasions) puisque, comme je te l'ai dit sur le forum d'Hkmania, je préfère tout de même Ninja in the dragon's den au film de Norifumi Suzuki.

Voila
Bret Gimson
Hey mais c'est très bien Shogun Ninja!
Bis, bis, c'est vite dit! J'ai trouvé ça plus exploitation que bis, moi. Action à gogo, sadisme bon enfant... En fait de bis, j'y vois plutôt une dimension cartoon et une volonté de s'adresser à un public jeune (je dirais que le film vise les 12/15 ans de l'époque); une excellente occasion de retrouver pour de vrai son âme d'enfant! Plutôt long pour un film du genre (1h52), il ne souffre d'aucune baisse de rythme et les bastons sont plutôt de bonne qualité. Hideyuki Sanada est plutôt crédible en matière de galipettes - faut le voir enchainer (apparement sans doublure) les kicks retournés dans la face et les roulades dans tous les sens dans des costumes d'un kitsch du meilleur goût - comme un kimono orné d'un logo avec une tête de loup entouré de flamme (j'aimerais bien un T-Shirt du même style, pour aller avec mes baskets). Comme toujours chez Suzuki, y'a du sexy pour les deux bords, entre le kata torse poil façon Travolta du héros et des personnages féminins aussi dignes que kawai, même dans la mort.
De la balle!


CITATION(Waco @ 17 4 2007 - 22:30) *
Je te conseille plutôt de d'abord te les chopper sur là où tu sais


mellow.gif
Sanjuro
CITATION(Bret Gimson @ 28 4 2007 - 10:32) *
Hey mais c'est très bien Shogun Ninja!
Bis, bis, c'est vite dit! J'ai trouvé ça plus exploitation que bis, moi. Action à gogo, sadisme bon enfant... En fait de bis, j'y vois plutôt une dimension cartoon et une volonté de s'adresser à un public jeune (je dirais que le film vise les 12/15 ans de l'époque); une excellente occasion de retrouver pour de vrai son âme d'enfant! Plutôt long pour un film du genre (1h52), il ne souffre d'aucune baisse de rythme et les bastons sont plutôt de bonne qualité. Hideyuki Sanada est plutôt crédible en matière de galipettes - faut le voir enchainer (apparement sans doublure) les kicks retournés dans la face et les roulades dans tous les sens dans des costumes d'un kitsch du meilleur goût - comme un kimono orné d'un logo avec une tête de loup entouré de flamme (j'aimerais bien un T-Shirt du même style, pour aller avec mes baskets). Comme toujours chez Suzuki, y'a du sexy pour les deux bords, entre le kata torse poil façon Travolta du héros et des personnages féminins aussi dignes que kawai, même dans la mort.
De la balle!


Tu fais plaisir Bret (pour une fois...^^)

(sinon, j'ai adoré la scène de la mort du vieux maître -avec l'éclair qui tombe pile-poil au bon endroit, mortel !-)

Voila
Unclekersey
Vu ZATOICHI 17- Route sanglante


Episode très humain, ou notre cher Ichi promène tout au long de l'épisode un gamin , prémices de lone wolf and cub ???, qu'il mènera jusqu'à sa destinée.
Un nombre incalculable d'obstacles qu'ICHI réduira à néant
Un final hallucinant dans la neige

Très bon Zato

vite un autre.... rolleyes.gif
ygrael
Vu Shogun's Shadow et c'est effectivement sympa. Dire que c'est rythmé est un euphémisme puisque ça schmite quasiment tout le temps, les effusions de sang sont nombreuses et on a plaisir a voir quelques trouvailles bien Bis (au début avec le flying-bélier), le combat final est plutôt pas mal, l'aspect dramatique de celui ci bien mis en évidence par une musique approprié. Sonny Chiba, qui n'a au final que quelques scènes transpire de charisme. La réal est carré, direct, efficace mais cela n'empêche pas de regretter le temps déjà révolu de la grande époque du cinéma nippons mais 1/ça serait dommage de passer a coté de cet ultime soubresaut du Chambara "a l'ancienne" et 2/c'est de toute façon mieux branlé que tout les Azumi, Gojoe de la planète. A voir de toute façon.

4/6
LMD
CITATION(ygrael @ 02 5 2007 - 17:51) *
Vu Samourai Shadow et c'est effectivement sympa. Dire que c'est rythmé est un euphémisme puisque ça schmite quasiment tout le temps, les effusions de sang sont nombreuses et on a plaisir a voir quelques trouvailles bien Bis (au début avec le flying-bélier), le combat final est plutôt pas mal, l'aspect dramatique de celui ci bien mis en évidence par une musique approprié. Sonny Chiba, qui n'a au final que quelques scènes transpire de charisme. La réal est carré, direct, efficace mais cela n'empêche pas de regretter le temps déjà révolu de la grande époque du cinéma nippons mais 1/ça serait dommage de passer a coté de cet ultime soubresaut du Chambara "a l'ancienne" et 2/c'est de toute façon mieux branlé que tout les Azumi, Gojoe de la planète. A voir de toute façon.

4/6


Ce n'est pas Shogun's Shadow dés fois dont il est question là? icon_mrgreen.gif
ygrael
CITATION(LMD @ 02 5 2007 - 18:10) *
CITATION(ygrael @ 02 5 2007 - 17:51) *
Vu Samourai Shadow et c'est effectivement sympa. Dire que c'est rythmé est un euphémisme puisque ça schmite quasiment tout le temps, les effusions de sang sont nombreuses et on a plaisir a voir quelques trouvailles bien Bis (au début avec le flying-bélier), le combat final est plutôt pas mal, l'aspect dramatique de celui ci bien mis en évidence par une musique approprié. Sonny Chiba, qui n'a au final que quelques scènes transpire de charisme. La réal est carré, direct, efficace mais cela n'empêche pas de regretter le temps déjà révolu de la grande époque du cinéma nippons mais 1/ça serait dommage de passer a coté de cet ultime soubresaut du Chambara "a l'ancienne" et 2/c'est de toute façon mieux branlé que tout les Azumi, Gojoe de la planète. A voir de toute façon.

4/6


Ce n'est pas Shogun's Shadow dés fois dont il est question là? icon_mrgreen.gif


Heu oui, c'est bien ça sweat.gif

J'edit de suite, merci pour le rectificatif.
LMD
Marrant. J'étais persuadé d'avoir parlé de ce film déjà ici même.
Je crois qu'il a déjà été autopsié sur ce sujet dans une refléxion plus large sur les "derniers chambaras".

J'ai trouvé ca très sympathique avec une bande de héros réussis. Le parti pris d'utiliser du rock est un peu étrange mais ne m'a pas géné outre mesure, et il y a quelques scénes très réussis (les fléches, au début je crois, m'avait bien marqué).
Waco
CITATION(LMD @ 02 5 2007 - 21:11) *
Marrant. J'étais persuadé d'avoir parlé de ce film déjà ici même.
Je crois qu'il a déjà été autopsié sur ce sujet dans une refléxion plus large sur les "derniers chambaras".

J'ai trouvé ca très sympathique avec une bande de héros réussis. Le parti pris d'utiliser du rock est un peu étrange mais ne m'a pas géné outre mesure, et il y a quelques scénes très réussis (les fléches, au début je crois, m'avait bien marqué).

On en parle dès la première page du topic mon cher LMD wink.gif
DarK ChoueTTe
CITATION(ygrael @ 02 5 2007 - 17:51) *
Chambara "a l'ancienne" et 2/c'est de toute façon mieux branlé que tout les Azumi, Gojoe de la planète.

Là par contre je vois absolument pas pourquoi tu fous Azumi et Gojoe dans le même sac...à part le fait que ce soit des chambara "modernes", ils n'ont rien à voir..
(oui, j'aime introduire l'assise des insectes)
Pierru
CITATION(Unclekersey @ 02 5 2007 - 08:07) *
Vu ZATOICHI 17- Route sanglante


Episode très humain, ou notre cher Ichi promène tout au long de l'épisode un gamin , prémices de lone wolf and cub ???, qu'il mènera jusqu'à sa destinée.
Un nombre incalculable d'obstacles qu'ICHI réduira à néant
Un final hallucinant dans la neige

Très bon Zato

vite un autre.... rolleyes.gif


Ha non mais ce final est sublimissime !!!
La photo est magnifique et en lisant les commentaires de Miiiiiike à ce prpos, on apprend que ce n'était même pas préparé ! blink.gif
Hyper tendu et génialement chorégraphié, c'est un des duels que je trouve des plus hallucinants.
Unclekersey
CITATION(Pierru @ 03 5 2007 - 13:04) *
CITATION(Unclekersey @ 02 5 2007 - 08:07) *
Vu ZATOICHI 17- Route sanglante


Episode très humain, ou notre cher Ichi promène tout au long de l'épisode un gamin , prémices de lone wolf and cub ???, qu'il mènera jusqu'à sa destinée.
Un nombre incalculable d'obstacles qu'ICHI réduira à néant
Un final hallucinant dans la neige

Très bon Zato

vite un autre.... rolleyes.gif


Ha non mais ce final est sublimissime !!!
La photo est magnifique et en lisant les commentaires de Miiiiiike à ce prpos, on apprend que ce n'était même pas préparé ! blink.gif
Hyper tendu et génialement chorégraphié, c'est un des duels que je trouve des plus hallucinants.

Tout à fait


Sinon vu ZATOICHI 19- Les tambours de la colère YYYYYYYYYEEEEEESSSSSSSSS

j'aimerai que "zatoichiser" devienne un verbe...tellement ce personnage regroupe de sentiments, d'exploits, d'émotions, de prévenance, d'amour.....

Ma copine me regarde bizarrement quand je l'imite marcher ou parler blink.gif
MechaTakeshi
Normalement, le 3ème coffret HK sur Hideo Gosha sort demain (10 mai) d'après Amazon et la Fnuck (alors qu'il est annoncé pour le 10 juin sur Asia-Diffusion).
Pour p'tit rappel, le coffret contient Oil Hell Murder, Kagero, Sword of the Beast, Hunter in the Dark et l'habituel livret d'une 60aine de pages.
Vivement !
LMD
j'ai revu Baby Cart 3, et ben c'est très bien dis donc. Surement le meilleur avec le 2 et le 5. On y retrouve tout un tas de trucs récurrent dans la série: Les procédés déloyaux de Ogami (avec le tireur sorti d'un western spaghetti), une implication assez forte de Daigoro -a l'instar du 5, ou il fait "ses propres choix"-, quelques explicitations comme le dialogue et la chanson finale ("Ce n'est pas un homme, c'est un monstre" & "Le dieu de la mort" ou une réplique vachement bizarre au début: "Il est de coutume quand une prostituée est malade qu'une autre soit puni à sa place, je peux donc recevoir le chatiment", Ogami se verrait il comme une pute? C'est peut être juste la tournure des sous-titres en même temps icon_mrgreen.gif Il y a aussi l'utilisation du flash lorsque il se livre une derniére fois à son art de bourreau, ou il est soudainement vêtu comme le bourreau officiel qu'il était, comme si il n'avait jamais quitté cette fonction.

L'intro du DVD HK parle de Ogami comme "la mauvaise conscience du samourai" mais ce n'est pas tellement l'impression que j'ai eu devant ce volet: Kanbei, le samourai suicidaire, n'a pas besoin de cela puisque sa honte est telle qu'il tue 3 innocents par orgeuil (le perso positif, il se pose un peu là!). Même si par ailleurs le personnage est "humain" et intéressant, j'y vois plus un reflet de Itto, un disgracié habité par une pulsion de mort (envers lui-même contrairement au Lone Wolf qui la distribue généreusement). Le flashback final -très bonne touche d'ailleurs, avec un style différent de celui utilisé dans la série habituellement- et les enjeux liés à celui-ci souligne une fois de plus l'absurdité fondamentale du statut du samourai dont les deux plus beaux représentants sont un tueur à gages monstrueux qui n'a que sa survie en point de mire et un suicidaire meurtrier. C'est assez cohérent avec les autres (peu nombreux) films de Misumi que j'ai pu voir.

Le passage chez les yakuzas est très réussi aussi (et montre le Baby Cart sous un jour un peu plus positif) même si au final on se retrouve encore avec un éloge du samourai entonné par les gangsters (!). C'est probablement l'épisode ou la problématique est aussi explicite (bis). Bon comme je le pensais, il est surement moins cité par beaucoup plus "calme" que les autres, et les délires pop y sont réduits avec des ennemis volontairement un peu en retrait -même si le tueur aux flingues à une sacrée gueule- par rapport à Kenbai, qui n'est pas à proprement parler un opposant au héros. J'ai trouvé que la stonb finale était moins marquante que celle des autres volets, même si en contrepartie, le duel contre le reflet d'Ogami bénéficie de biens beaux plans (avec une caméra situé au niveau des bides des deux adversaires, entre autres).
tonton
(ça fait plaisir)
(perso c'est mon baby cart préféré)
tonton
vu le Zatoichi de Kitano:

ben c'est pas la fête du slip. Kitano semble passer complètement à côté du personnage (très peu présent à l'écran, en totale contradiction avec le Zato que j'aime (il attaque et tue pour pas grand-chose, voir gratuitement)), les stombs sont pas exceptionnelles, et le sang en CGI est foiré, la BO est naze, restent 2 personnages intéressants (le frère et sa soeur) et l'humour de Kitano qui fait toujours son effet. J'ai pas compris l'intérêt de la fin comédie-musicalesque, c'est sympa mais ça sert à quoi?
un mauvais Kitano et un mauvais Zatoichi/6
Pipboy
CITATION(tonton @ 04 6 2007 - 13:53) *
J'ai pas compris l'intérêt de la fin comédie-musicalesque, c'est sympa mais ça sert à quoi?


C'est en fait une sorte de présentation de tout les personnages qui ont joué dans le film.
tonton
CITATION(Pipboy @ 04 6 2007 - 14:06) *
CITATION(tonton @ 04 6 2007 - 13:53) *
J'ai pas compris l'intérêt de la fin comédie-musicalesque, c'est sympa mais ça sert à quoi?


C'est en fait une sorte de présentation de tout les personnages qui ont joué dans le film.


oui mais il aurait pu mettre ça pendant le générique de fin. Là ça ne sert strictement à rien (AMHA).
Pipboy
Pourtant j'avais le souvenir que c'était au générique de fin qu'il y avait cette scène (ou juste avant). Oui il aurait pu, mais ça aurait changé quoi ? (que les gens qui ne veulent pas se taper les credits partent avant l'heure ?)
tonton
CITATION(Pipboy @ 04 6 2007 - 14:36) *
Pourtant j'avais le souvenir que c'était au générique de fin qu'il y avait cette scène (ou juste avant). Oui il aurait pu, mais ça aurait changé quoi ? (que les gens qui ne veulent pas se taper les credits partent avant l'heure ?)


c'est avant le générique de fin (avant que Kitano ne se pète la gueule pour dire que même les yeux ouverts il ne voit rien). Ça change juste qu'avant le générique, on est censé être encore dans le film et que cette scène n'a aucun intérêt narratif (peut-être qu'elle a un autre intérêt, mais je ne vois pas lequel). Je pinaille un poil.
Pipboy
Tu es surtout très déçu je pense. On parle quand même de celui qui a fait une scène de catch sur une plage, qui s'est fabriqué un chapeau avec des tulipes, et j'en passe... icon_mrgreen.gif
tonton
CITATION(Pipboy @ 04 6 2007 - 15:19) *
Tu es surtout très déçu je pense. On parle quand même de celui qui a fait une scène de catch sur une plage, qui s'est fabriqué un chapeau avec des tulipes, et j'en passe... icon_mrgreen.gif


c'est ça
je suis déçu
j'ai attendu l'arrivée de Katsu pendant 1h50
(le film autait dû s'appeler "l'été de Kitano")
johnny boy
Il faut pas voir le Zatoichi de Kitano en pensant aux autres, films, car évidemment ca créer une forte rupture avec la saga original, mais amha il faut voir le film comme un Chambara de kitano qui donne sa version, du personnage de zatoichi, et en cela pour moi ca reste un bon Zatoichi, et un bon kitano aussi.
Et la musique colle plutot bien au film je trouve, de plus la scéne du flashback entre le frere et sa soeur aurait peut être eut moind d'impact avec cette musique.
Quand à la scene de fin la comédie, il faut le voir AMHA comme une sorte d'explosion et de conclusion, au film, dés le début les claquette sont présente dans le film et dans la bande son, pour finir sur cette grande scene ou tout le monde est rassembler.
Le film montre un village ou il se passe des événements grave pour chacun et individuellement ( voir le frere la soeur, le ronin et sa femme, la tante et son neuveu qui joue...) tous sont en marge d"un société controlé par la mafia, et refuse de se lever contre cette situation.
Ce n'est que a fur et a mesure du film que les villlageois s'unissent, apprennent a se connaitre acceptent les differences, et peuvent vivrent ensemble, commencer une nouvelle vie, ce qui est symbolyser par la reconstruction de la maison.
Pipboy
CITATION(tonton @ 04 6 2007 - 15:24) *
CITATION(Pipboy @ 04 6 2007 - 15:19) *
Tu es surtout très déçu je pense. On parle quand même de celui qui a fait une scène de catch sur une plage, qui s'est fabriqué un chapeau avec des tulipes, et j'en passe... icon_mrgreen.gif


c'est ça
je suis déçu
j'ai attendu l'arrivée de Katsu pendant 1h50
(le film autait dû s'appeler "l'été de Kitano")


Étant fan de la saga Zatoichi moi-même je te comprends parfaitement. Je ne suis même pas sûr de si j'aimerais toujours autant la version de Kitano en la revoyant aujourd'hui.

Et sinon je suis d'accord avec johnny boy. La scène finale je l'ai prise comme une conclusion logique et ne l'ai vu en aucun cas déplacé par rapport au film.
tonton
ben j'ai essayé de le voir sans penser aux autres Zato (Zato sans Katsu, c'est un peu comme une tarte aux fraises sans fraises), mais j'ai pas réussi (Kitano fait son film en réprenant les codes de la série, donc pas évident de ne pas penser aux autres)
Gozu
J'viens squatter un peu le topic et demander que vaut : La dernière chevalerie de Master Woo.

Merci d'avance. icon_mrgreen.gif
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2009 Invision Power Services, Inc.