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Version complète : Silent Hill - Christophe Gans [SPOILERS]
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bradaviel
bon, je viens de matter la fin de the dark, y'a tout ske j'aurais voulu voir dans silent hill.
Le trauma, la secte et les croyances mystiques ( qui sert la fable psychologique et qui n'ets asp la pour taper sur des trucs qu'on a deja vu 1000 fois ), le minimalisme, le faible nombre d'acteurs, la claustrophobie, la logique des sequences et du scenar, la resolution dependant d'une liberation psychologique...
Et pour couronner le tout univers parallele, fin pas happy end, des decors et un traitement de l'image juste comme y faut ...

Bref, y'a quelqu'un qu'a ecouté mes prieres. D'un coté le best of visuel avec le film de Gans, de l'autre un vrai scenar et une vraie densité psychologique avec the dark.

Bah youpi, hein smile.gif
Limite jme demande si finallemetn The Dark etait tellement bien fait sur cet aspect que ca a pas torpillé le le film de Gans dans le sens ou ils ont evité tout un tas de trucs pour pas coller a ce film.
Et la effectivement si c'ets le cas, Mr Gans a toutes les excuses du monde pour son scenar ( meme structure, meme fin, meme acteur dans le role du epre, ca faisait deja beaucoup. Si en plus la resolution psycho etait la meme, jvous raconte pas le plagiat !! ).

Nan vraiment, the dark, super bien ( ptete un cut en trop sur les plans de fin, mais c'est tout .. y'a meme un hopital et une eglise biggrin.gif ) smile.gif
EBE
Alors, je viens de le voir, j'en attendais beaucoup au vu de tout ce que Gans avait pu déclarer à propos de la singularité de son film, et... ça, pour être singulier, il est singulier : je me suis singulièrement emmerdé devant ce Silent Hill au scénario creux comme c'est pas permis et que j'ai eu la sensation de voir 100 fois auparavant... Si le rythme avait été correct, bien entretenu, si le film avait réussi à me captiver, comme c'est le cas pour beaucoup de métrages au point de départ certes basique mais diablement bien géré par le réalisateur, j'aurai sûrement apprécié... mais voilà, le rythme est d'une lenteur qui m'a fait décrocher plusieurs fois, et à aucun moment dans le film je ne me suis senti concerné par ce qui arrivait aux personnages... Ma seule implication devant ce film aura été de me dire "ouah, les beaux mouvements de caméra, ouah, c'est de la HD ce plan dans le noir ? elle est bien gérée, et ouaaahh, le directeur de la photographie est vraiment super doué".... et puis c'est tout !
Quelques qualités toutefois : des designs et décors tout simplement magnifiques, et la meilleure évocation à ce jour d'un univers réellement cauchemardesque, à la fois suintant, sombre, décrépi, glauque, malsain, grouillant, bref, une représentation magnifique du mal et d'une forme d'enfer... mais voilà, ça ne fait pas un film.... ou tout du moins pas un bon film...

Mais bon, rien que pour les vignettes magnifiques que m'aura permis de voir Gans avec son Silent Hill, je vais être sympa, et coller un 3/6 à ce film.
preacher harmony
Pour ma part, je vais aller dans le sens de la majorité des critiques que j'ai lu ici et là, à savoir rien à dire sur la forme, de jolis mouvements de caméra, des décors fabuleux, une atmosphère oppressante; sur le fond, travail un peu baclé, problème de rythme, le perso interprété par sean bean ne sert à rien ( encore une "idée de génie" des costards cravates du studio). Ce déséquilibre entre fonds et forme est un peu le problème de tous les films de Gans.
4,5/6
Un reve: Ce n'est pas Roger Avary mais Clive Barker qui aurait du écrire le scénario, c'est tout à fait ce qu'il aime, tout à fait son univers.
HarrisonMustang
CITATION(preacher harmony)
Un reve: Ce n'est pas Roger Avary mais Clive Barker qui aurait du écrire le scénario, c'est tout à fait ce qu'il aime, tout à fait son univers.


Effectivement, c'est un rêve pour pas mal d'entre nous je pense.
Qui sait ? Peut être que s'il y'a une suite...

En tout cas, je vais le revoir la semaine prochaine.
steve locker
CITATION(preacher harmony)
le perso interprété par sean bean ne sert à rien ( encore une \"idée de génie\" des costards cravates du studio)

Ah non, mais non, mais que non...
Vous êtes plusieurs à dire ça, c'est pas possible...
Cela fait partie de la structure primordiale du film (et qui est un des éléments du scénar' très malin, vu que c'est extrapolation par rapport à la base référentielle et qui fait la moêlle du film en lui-même...)
Quand j'y pense, c'est sûrement dû à une attente précise lié à l'imaginaire développé par les jeux (tout doit se passer à "Silent Hill" ?).
EBE
Le fait est que Gans dit lui même qu'au départ, il voulait un film purement féminin, et que ce sont les exécutifs du studio qui lui ont demandé de rajouter quelques personnages masculins, d'où la présence de cette enquête qui n'apporte pas grand chose à l'histoire amha...
Donc on ne peut pas vraiment dire qu'il s'agisse de la structure primordiale de l'histoire, vu que la véritable structure du scénario a été aménagée par Avary et Bouhkrief pour contenter les producteurs.
bradaviel
steve locker> pour paraphraser EBE, christophe gans fait etat de ce rajout des studios dans al moitié de ses interviews.
Lis celle du magasine score ( ainsi que celle d'avary dans le meme magasine ), tu changera peut-etre meme d'opinion sur le film ( nan jdeconne sur ce dernier point tongue.gif )
preacher harmony
CITATION(EBE)
Le fait est que Gans dit lui même qu'au départ, il voulait un film purement féminin, et que ce sont les exécutifs du studio qui lui ont demandé de rajouter quelques personnages masculins, d'où la présence de cette enquête qui n'apporte pas grand chose à l'histoire amha...
Donc on ne peut pas vraiment dire qu'il s'agisse de la structure primordiale de l'histoire, vu que la véritable structure du scénario a été aménagée par Avary et Bouhkrief pour contenter les producteurs.


Voilà, on pense la meme chose.
En plus, outre le fait que ces ruptures provoquent une baisse de rythme, elles me posent surtout problème en terme d'immersion. Ce qui m'attirait dans le projet, c'était l'idée d'une "plongée en apnée" vers un monde inconnu, un voyage ininterrompu aux pays des monstres. Or, les séquences avec Sean Bean me sortent de l'univers fantastique de silent hill, pour nous montrer une enquête policière des plus ordinaires.
bradaviel
Mattes the dark biggrin.gif
En dvd le 17 mai !

( comment ca c'est de la pub ehontée ?... et alors ?  :oops: )
steve locker
Je ne me suis pas tapé des tonnes de previews, d'interviews avant de voir le film (juste mes bons articles sur Mad -fayot-).
Je ne sais ce que Gans voulait réellement, et si il a obtenu ce qu'il désirait...
Moi, je vois un film et je le ressens ou non...
Sur ce point, c'est gagné.
Ensuite, un peu d'analyse et de recul pour voir si tout cela tient la route...
Sur ce point, c'est gagné.
Je vois que l'histoire du père (ou à la rigueur, de la 2nde mère si c'est un couple de lesbienne, imaginez vous-le et ne bloquez pas sur l'élément "mâle" ) sert à merveille la thématique du film magnifié, je le rèpête par la fin...
Et qu'est-ce qu'on voit ? Cette putain de mise en abîme dont je parlais également, de tous les persos et situations qui leur est associés (aucun ne sortira indemme), cet éclatement de tous les codes sociaux et familiaux dans lequel baignaient les personnages, cet état de non-retour (il n'y a qu'à voir le parallèle entre la recherche du mari et celle de Rose ), la symétrie réalité/autre monde, source même du récit où nos peurs les plus intimes nous sont confrontés ( peur de l'absence/mort/douleur...).
"Silent Hill" n'est jamais que la réponse à ces questions et sa résonnance avec notre monde (donc à celui du mari) n'est que déclaration de contrition à la mort et à ce qui est lié...
Désolé vraiment que vous n'ayez pas apprécié comme vous le vouliez apparemment ce film...
preacher harmony
The Dark, c'est noté.

Au passage, j'en profite pour dire que j'ai vu récemment The Descent que j'avais loupé en salle. Meme si ce film n'est pas aussi bien que je l'espérais, Marshall a conscience que, pour que l'ambiance reste vraiment étouffante, il ne doit pas s'embarrasser pas de sous-intrigue.  Comme Gans, il aurait pu tourner et monter des scènes racontant en parrallèle l'enquète d'hommes à la recherche de leurs femmes... Mais il ne le fait pas, car il sait où réside l'intérêt de son histoire, il sait ce que le spectateur est venu voir : une descente vers un monde étrange et terrifiant.

Cela dit, Silent Hill reste un film intéressant, qui cherche à développer une véritable mythologie de l'horreur, ce qui, amha, est beaucoup plus difficile à faire qu'un enième survival.
bradaviel
CITATION(steve locker)

Je vois que l'histoire du père (ou à la rigueur, de la 2nde mère si c'est un couple de lesbienne, imaginez vous-le et ne bloquez pas sur l'élément \"mâle\" ) sert à merveille la thématique du film magnifié, je le rèpête par la fin...


Euh .. Hein ?  8O

Nan mais j'ai rien contre les lesbiennes, hein, mais faut arreter de voir des relations freudiennes entre tous les personnages d'une oeuvre hein.

Surtout qu'a la base, le perso de rose est un mec, plongé dans un univers feminin ( la fille, sa vraie mere, les infirmieres ( la pseudo vraie et les "zombifiées ),  meme le demon est une femme ( mais bon, ca aussi Avary et Gans l'ont simplifié ) mais le coup de la double mere rose-cybil, A ce moment la quintuple meme, parce que si tu consideres tous les persos qui veulent proteger Sharon, y'a aussi Alessa, Dhalia et l'infirmiere dechue ! ( moi qui croyait en plus que le terme de lesbienne definissait une attirance sexuelle, la j'apprends que l'instinct maternel est aussi qualifiant pour ca... les femmes sont donc toutes des lesbiennes, jsavais que j'avais bien fait de rester celibataire )

Nan plus serieusement, d'ou tu sors cette histoire de lesbiennes ?


preacher harmony> en l'occurence il esssaye pas de develloper, mais de retranscrire. Et changer les elements principaux, voir les emputer, voire meme les eliminer, ( ici les 3 a la fois suivant ceux dont on parle ), j'avoue que apres c'est difficile a retranscrire en effet wink.gif
Mais c'est vrai que le film reste interressant ( mais que visuellement en ce qui me concerne, je trouve pour ma part les themes bateaux et mal traités ).
le_castor_psychopathe
CITATION(bradaviel)
CITATION(steve locker)

Je vois que l'histoire du père (ou à la rigueur, de la 2nde mère si c'est un couple de lesbienne, imaginez vous-le et ne bloquez pas sur l'élément \"mâle\" ) sert à merveille la thématique du film magnifié, je le rèpête par la fin...


Euh .. Hein ?  8O

Nan mais j'ai rien contre les lesbiennes, hein, mais faut arreter de voir des relations freudiennes entre tous les personnages d'une oeuvre hein.

Surtout qu'a la base, le perso de rose est un mec, plongé dans un univers feminin ( la fille, sa vraie mere, les infirmieres ( la pseudo vraie et les \"zombifiées ),  meme le demon est une femme ( mais bon, ca aussi Avary et Gans l'ont simplifié ) mais le coup de la double mere rose-cybil, A ce moment la quintuple meme, parce que si tu consideres tous les persos qui veulent proteger Sharon, y'a aussi Alessa, Dhalia et l'infirmiere dechue ! ( moi qui croyait en plus que le terme de lesbienne definissait une attirance sexuelle, la j'apprends que l'instinct maternel est aussi qualifiant pour ca... les femmes sont donc toutes des lesbiennes, jsavais que j'avais bien fait de rester celibataire )

Nan plus serieusement, d'ou tu sors cette histoire de lesbiennes ?


preacher harmony> en l'occurence il esssaye pas de develloper, mais de retranscrire. Et changer les elements principaux, voir les emputer, voire meme les eliminer, ( ici les 3 a la fois suivant ceux dont on parle ), j'avoue que apres c'est difficile a retranscrire en effet wink.gif
Mais c'est vrai que le film reste interressant ( mais que visuellement en ce qui me concerne, je trouve pour ma part les themes bateaux et mal traités ).


Je pense qu'il a simplment voulu dire que Gans n'a peut etre pas voulu apporter de la testostérone dans le film, mais plutot à recréer une famille, qu'elle soit hétéro ou homo
bradaviel
Bah a l'origine, gans il voulait juste une femme avec sa fille adoptée pour parler de la maternité.
Le rapport au couple etait au depart superflux, et c'est sans doute d'ailleurs pour cela qu'il parasite le film. ( mais si il fait aucune difference entre les couples homo et les couples hetero, pourquoi le mentionne t'il, surtout qu'il n'en est aucunement question dans le film et que ca n'a de rapport avec aucune des thematiques abordées ...? j'avoue je suis confu )
le_castor_psychopathe
Perso, je pense surtout que Gans avait toujours un moyen de montrer la destruction des liens familiaux, sans pour autant nous filer l'enquête de Sean Bean. Il aurait pu se contenter de quelques appels téléphoniques qui ne répondent pas, et garder la fin, ce qui aurait réduit les cassures de rythme.

Steve Locker > ce n'est pas le "placement" d'un mari qui nous gonfle. A la limite ils auraient pu mettre n'importe qui d'autre à la place de Sean Bean (la soeur, la mère, la petite copine si c'est un couple lesbien), c'est la sous intrigue en elle-même qui foire le tout. Peut-être qu'elle apporte un tout petit peu plus de richesse thêmatique (et encore je suis pas sûr) mais en tout cas, c'est sûr que ça plombe le rythme du film et l'immersion (et donc la trouille) qui en découle. La preuve? La première scène avec les gosses est la plus flippante AMHA. Pourquoi ? On était restés avec le point de vue de Rose depuis plus d'un quart d'heure.
steve locker
CITATION(bradaviel)

( mais si il fait aucune difference entre les couples homo et les couples hetero, pourquoi le mentionne t'il, surtout qu'il n'en est aucunement question dans le film et que ca n'a de rapport avec aucune des thematiques abordées ...? j'avoue je suis confu )

Mais non... Te tracasses pas. Castor a bien résumé ma pensée: c'est juste que l'image de la famille déchirée prime dans le film avant cette image d'un mec mis en pièce rapportée à l'intrigue...
Donc, moi, je disais juste que si ça vous gène, imaginez-vous une  fille à la place et on restera sur ce qu'à fait passer Gans: l'horreur de la perte familiale...Je suis un peu taquin sur le coup, là.
The X Phil
Mon avis sur le film, qui bien entendu n'engage que moi...

On va finir par croire que le cinéma est rigoureusement incapable de s’inspirer correctement des autres médias. Une semaine après l’adaptation foirée à mon avis de « V pour Vendetta », voici que déboule en trombe une autre grosse adaptation attendue, celle du jeu vidéo « Silent Hill » par Christophe Gans. Si le film est moins honteux que celui des Wachos et Mac Teigue, on est quand même aussi loin d’une réussite.
On connaît l’amour que Gans porte aux jeux vidéo en général et à celui-ci en particulier. C’est en se filmant en train de parler de son adaptation du jeu et en envoyant la cassette à son concepteur qu’il a obtenu les droits pour le film. Si elle évite au moins la trahison totale de l’univers de base (quoique : c’était pas l’avis d’une de nos voisines dans la salle), cette passion ne fait pas de « Silent Hill » un bon film pour autant.

Je ne suis pas spécialement joueur (pas du tout, même !), alors contrairement à V, je ne connais pas l’univers de base du jeu, même si j’en ai évidemment pas mal entendu parler. Je ne suis plus donc ici dans la position du fan trahi et outré, mais ça ne m’empêche pas de voir des tas de problèmes d’adaptation dans le film. Le jeu est réputé pour être l’un des rares à vraiment faire flipper devant son écran, et il développe un univers et une mythologie fantastico-horrifiques qui lui sont propres. Gans tente de retranscrire cet univers à l’écran, y réussit parfois mais pas toujours.
Pendant la première heure du film (qui en dure quand même deux : c’est trop !), l’héroïne erre dans la ville de Silent Hill à la recherche de sa fille (tout le début du film est précipité inutilement et pas très clair) et est confrontée à de multiples manifestations du mal. Et là, on se retrouve carrément dans le jeu, avec une succession de scènes mises bout à bout, sans progression dramatique. Où est l’intérêt ? Autant jouer au jeu tranquillement chez soi ! Sans parler du fait que cette partie du film provoque un ennui poli, même si elle est plutôt belle visuellement (mais là aussi, se reporter au jeu). Gans a inventé le « film de couloirs en extérieur ».

Dans sa deuxième partie, on se reconcentre sur l’histoire de l'héroïne, le passé de la ville et le film retrouve une progression dramatique, jusqu’à un final en deux temps : apothéose gore bien foutue, et final feutré très noir et sympa. Le problème est qu’à ce moment là, on s’est désintéressé de l’histoire et de l’héroïne, de son mari et de sa comparse fliquette. Au moment où le film devrait être relancé, Gans a pourri l’ambiance et on n’arrive plus à se remettre dans le film. Les efforts louables du réalisateur pour créer une atmosphère tombent à plat, et on ricane plus qu’on ne tremble. Même là, le principe du jeu vidéo est trop soigneusement appliqué : voir les différents « niveaux » à traverser pour atteindre le niveau suprême où sera révélé le secret dans une scène lourdement explicative et moche. Le film est plombé de bout en bout par son scénario anémique ; et dire qu’ils s’y sont mis à trois pour ça, et pas des moindres : Gans, son complice de Starfix, Nicolas Boukhrief (Le Convoyeur) et Roger Avary (Killing Zoé, Pulp fiction) !

Après, on peut toujours se rattraper aux branches et le film est loin d’être nul. Son aspect visuel le sauve, via la photo splendide de Dan Lausten qui met en valeur les décors déments de Carol Spier (collaboratrice de Cronenberg – Gans a tourné ce film au Canada et en a profité pour débaucher des tas de collaborateurs de ce réalisateur qu’il admire). Quelques séquences fonctionnent comme l’attaque du « Pyramide Head », le final très inspiré par « Hellraiser » de Clive Barker ou la première attaque des monstres de la mine (après, ça tourne à la formule). Le côté gore du film n'est pas aseptisé et il y a quelques plans réjouissant pour les amateurs (ah, ce dépeçage violent sur l'escalier de l'église...). En gros, Gans a refait aujourd’hui un film du genre de ceux qu’il défendait dans Starfix : beau et inventif, mais sans âme. Le problème, c’est que les années 80 sont loin maintenant, et qu’on ne peut plus se contenter de ça.

Je comprends qu’on n’aime pas « Le Pacte des Loups », le précédent film de Gans. Mais celui-ci avait au moins le mérite d’être totalement cohérent avec son projet : amalgamer tout un tas d’aspects de la culture cinématographique populaire en un seul film. Avec « Silent Hill », Gans s’égare et se retrouve avec un projet bancal qui ne sait jamais sur quel pied danser et finit par ne contenter personne. Rageant quand on voit toutes les petites choses dignes d’intérêt qui auraient pu donner un bon film.
indalecio
Je suis d' accord avec absolument tout le monde ici... l' ambivalence est extreme ! D' où m' on incapacité à sortir un avis cohérent pour le moment
A chaud : 4/6, pour la réal, les clins d' oeil ( radio/portable, la torche qui attire les monstres ), certaines scènes suffisamment bien torchées et la fidélité ( purement plastique, j' entends )... quant à la trouille, j' ai sursauté 2 fois mais pas là où j' aurais préféré :  lorsque Rose bute dans un bidon au début et lorsque l'une des infirmières qui viennent de s' immobiliser après l'extinction de la torche convulse soudainement...  :oops:
Je développerais plus tard ( pas le temps ).

EDIT : merde, j' ai pas lu la critique de The X-phil... grave d' accord.
bradaviel
CITATION(The X Phil)
Si elle évite au moins la trahison totale de l’univers de base (quoique : c’était pas l’avis d’une de nos voisines dans la salle), cette passion ne fait pas de « Silent Hill » un bon film pour autant.

Retournes dans le temps et demandes lui son numero steuplééééééééé biggrin.gif


Sinon, bien vu le coup du film de couloir en exterieur  :lol:
K_Zee
CITATION(The X Phil)

C’est en se filmant en train de parler de son adaptation du jeu et en envoyant la cassette à son concepteur qu’il a obtenu les droits pour le film.


pas tout à fait: il a en fait envoyé une itv qu'il avait faite à propos de SH2 et qu'il a fait sous titré (cette itv qui devait figurer dans le disc bonus de l'édition x box mais finalement, bien que montée elle n'a pas pu être incluse (faute de temps, d'argent ?)

ce qui est cool, c'est que finalement ça ait fini par servir...
EBE
CITATION(The X Phil)
Mon avis sur le film, qui bien entendu n'engage que moi...

On va finir par croire que le cinéma est rigoureusement incapable de s’inspirer correctement des autres médias. Une semaine après l’adaptation foirée à mon avis de « V pour Vendetta », voici que déboule en trombe une autre grosse adaptation attendue, celle du jeu vidéo « Silent Hill » par Christophe Gans. Si le film est moins honteux que celui des Wachos et Mac Teigue, on est quand même aussi loin d’une réussite.
On connaît l’amour que Gans porte aux jeux vidéo en général et à celui-ci en particulier. C’est en se filmant en train de parler de son adaptation du jeu et en envoyant la cassette à son concepteur qu’il a obtenu les droits pour le film. Si elle évite au moins la trahison totale de l’univers de base (quoique : c’était pas l’avis d’une de nos voisines dans la salle), cette passion ne fait pas de « Silent Hill » un bon film pour autant.

Je ne suis pas spécialement joueur (pas du tout, même !), alors contrairement à V, je ne connais pas l’univers de base du jeu, même si j’en ai évidemment pas mal entendu parler. Je ne suis plus donc ici dans la position du fan trahi et outré, mais ça ne m’empêche pas de voir des tas de problèmes d’adaptation dans le film. Le jeu est réputé pour être l’un des rares à vraiment faire flipper devant son écran, et il développe un univers et une mythologie fantastico-horrifiques qui lui sont propres. Gans tente de retranscrire cet univers à l’écran, y réussit parfois mais pas toujours.
Pendant la première heure du film (qui en dure quand même deux : c’est trop !), l’héroïne erre dans la ville de Silent Hill à la recherche de sa fille (tout le début du film est précipité inutilement et pas très clair) et est confrontée à de multiples manifestations du mal. Et là, on se retrouve carrément dans le jeu, avec une succession de scènes mises bout à bout, sans progression dramatique. Où est l’intérêt ? Autant jouer au jeu tranquillement chez soi ! Sans parler du fait que cette partie du film provoque un ennui poli, même si elle est plutôt belle visuellement (mais là aussi, se reporter au jeu). Gans a inventé le « film de couloirs en extérieur ».

Dans sa deuxième partie, on se reconcentre sur l’histoire de l'héroïne, le passé de la ville et le film retrouve une progression dramatique, jusqu’à un final en deux temps : apothéose gore bien foutue, et final feutré très noir et sympa. Le problème est qu’à ce moment là, on s’est désintéressé de l’histoire et de l’héroïne, de son mari et de sa comparse fliquette. Au moment où le film devrait être relancé, Gans a pourri l’ambiance et on n’arrive plus à se remettre dans le film. Les efforts louables du réalisateur pour créer une atmosphère tombent à plat, et on ricane plus qu’on ne tremble. Même là, le principe du jeu vidéo est trop soigneusement appliqué : voir les différents « niveaux » à traverser pour atteindre le niveau suprême où sera révélé le secret dans une scène lourdement explicative et moche. Le film est plombé de bout en bout par son scénario anémique ; et dire qu’ils s’y sont mis à trois pour ça, et pas des moindres : Gans, son complice de Starfix, Nicolas Boukhrief (Le Convoyeur) et Roger Avary (Killing Zoé, Pulp fiction) !

Après, on peut toujours se rattraper aux branches et le film est loin d’être nul. Son aspect visuel le sauve, via la photo splendide de Dan Lausten qui met en valeur les décors déments de Carol Spier (collaboratrice de Cronenberg – Gans a tourné ce film au Canada et en a profité pour débaucher des tas de collaborateurs de ce réalisateur qu’il admire). Quelques séquences fonctionnent comme l’attaque du « Pyramide Head », le final très inspiré par « Hellraiser » de Clive Barker ou la première attaque des monstres de la mine (après, ça tourne à la formule). Le côté gore du film n'est pas aseptisé et il y a quelques plans réjouissant pour les amateurs (ah, ce dépeçage violent sur l'escalier de l'église...). En gros, Gans a refait aujourd’hui un film du genre de ceux qu’il défendait dans Starfix : beau et inventif, mais sans âme. Le problème, c’est que les années 80 sont loin maintenant, et qu’on ne peut plus se contenter de ça.

Je comprends qu’on n’aime pas « Le Pacte des Loups », le précédent film de Gans. Mais celui-ci avait au moins le mérite d’être totalement cohérent avec son projet : amalgamer tout un tas d’aspects de la culture cinématographique populaire en un seul film. Avec « Silent Hill », Gans s’égare et se retrouve avec un projet bancal qui ne sait jamais sur quel pied danser et finit par ne contenter personne. Rageant quand on voit toutes les petites choses dignes d’intérêt qui auraient pu donner un bon film.


Autant je me demande pourquoi tu ressens le besoin de toujours remettree V For Vendetta sur le tapis même quand tu parles d'un tout autre film (adaptation également, certes), autant tout ce que tu as écrit correspond exactement de chez exactement à mon opinion sur Silent Hill.
Par contre, tu évoques les années 80, alors que le film de Gans m'a plutot évoqué les films de la Hammer, par exemple, bien antérieurs (essentiellement par cette séquence façon vieux film abîmé, avec ses protagonistes comploteurs et proches de l'idée que l'on peut se faire d'une secte de fanatiques...).
The X Phil
Je te cache pas qu'il y a un plaisir persnnel à balancer encore une fois sur V... mais malgré tout, c'est pas complètement gratuit : deux adaptations, qui sortent à une semaine d'intervalle chez nous, qui font "polémique" toutes les deux... Même si les films n'ont pas grand-chose à voir, les raprocher sert mon propos sur le grand débat de l'adaptation au ciné.

Pour les années 80, c'est un peu en souvenir de ce que défendaient Gans et Boukhrief dans Starfix : des films "révolutionnaires" à l'époque, mais pour la plupart complètement has been aujourd'hui (pas tous, hein, mais bon...). A ce moment là, ce qui était important pour Starfix (et Mad / Impact, aussi), c'était que ça soit joli, bien réalisé, qu'il y' ait une "vision"... Parfois au détriment du fond et d'autres aspects cinématographiques (structure, scénario, montage...). C'est exactement ce que m'évoque Silent Hill aujourd'hui, et j'imagine que si Starfix existait toujours et avait toujours la même ligne de conduite, ils défendraient le film bec et ongles en disant que Gans à une vraie vision de réalisateur sur son film et patati et patata.
davidemge
Des films plebiscités par Starfix et has-been aujourd'hui j'en vois quand même pas beaucoup :
- BRAZIL, FURYO, ZOMBIE, LE JOUR DES MORTS-VIVANTS, MAD MAX, RE-ANIMATOR, CREEPSHOW, LA BALLADE DE NARAYAMA, LES REVOLTES DU BOUNTY, HIGHLANDER, HITCHER, RAZORBACK, ALIENS, BREAKFAST CLUB, LA FOLLE JOURNEE DE FERRIS BUELLER et j'en oublie !!
The X Phil
Tout est relatif : Highlander était déjà critiqué par la moitié des gens en 85 et porté aux nues par l'autre moitié, Razorback, je sais pas si tu l'as revu, c'est inregardable, Breakfast Club, 100 fois oui, mais Ferris Bueller a pris un coup dans la tronche...
Et on pourrait citer aussi 37,2 le matin, Le grand bleu, Black Rain,...

Je suis hyper nostalgique de cette époque, évidemment, mais quand je revois certains films, je me dis justement qu'ils ne tiennent que grace à la nostalgie et ne valent plus grand-chose.
L'archiviste
CITATION(davidemge)
Des films plebiscités par Starfix et has-been aujourd'hui j'en vois quand même pas beaucoup :
- BRAZIL, FURYO, ZOMBIE, LE JOUR DES MORTS-VIVANTS, MAD MAX, RE-ANIMATOR, CREEPSHOW, LA BALLADE DE NARAYAMA, LES REVOLTES DU BOUNTY, HIGHLANDER, HITCHER, RAZORBACK, ALIENS, BREAKFAST CLUB, LA FOLLE JOURNEE DE FERRIS BUELLER et j'en oublie !!

Scarface (ils étaient les seuls), Vidéodrome, Dead Zone, Il était une fois en Amérique, La Chair et le sang, Pee-Wee (les seuls aussi), Osterman Week-end, Police Fédérale Los Angeles, Rusty James, L'Etoffe des héros, La Forteresse Noire, Sudden Impact, John Waters' Female Trouble, A la poursuite du diamant vert, Mort sur le gril, Element of Crime de Lars Von Trier, After Hours, The Hit de Stephen Frears, Greystoke, Indiana Jones et le temple maudit, Under Fire, Legend, La Compagnie des loups, Le Jour des morts-vivants, Pale Rider, La Couleur Pourpre, Salvador, L'Année du dragon, Body Double...
pour n'évoquer que des titres qui, dans le reste de la presse d'époque, s'échelonnaient entre le "Mouais" et le "Beuark".

Et je ne compte pas le nombre de pistes lancées au lecteur (guettez des gens comme Cronenberg, Burton, McTiernan, Verhoeven, Crichton, Raimi, Michael Mann etc. un jour ils feront parler d'eux) l'ouverture à l'hybridation des images (pubs, clips, dont ils étaient les seuls à évoquer les noms de réalisateurs), l'intérêt porté aux cinématographies du bout du monde (Australie, Nouvelle Zélande, Japon, Hong Kong) et globalement un discours critique qui se refusait à établir des frontières inviolables entre un cinéma prétendument intelligent et un cinéma prétendument con (perso, je déteste Rambo II mais j'aime que quelqu'un m'en parle avec passion et intelligence)

A partir de 1987, le ton et une partie de l'équipe a changé, et là peut-être que le mag a commencé à déraper autour de certaines fausses gloires. Et encore !
sixdays
CITATION(L'archiviste)
je ne compte pas le nombre de pistes lancées au lecteur (guettez des gens comme (...)  Burton, (...), Raimi, (...) etc. un jour ils feront parler d'eux)


Comme quoi ils ont dit quelques conneries.
Ces deux tâcherons sans talents en sont un parfait exemple.


Les films des années 80, je ne sais pas pourquoi, c'est comme un musique, c'est une période de tentatives plus ou moins ratées et déjà has-been à sa sortie. Le kitsch régnait alors en maître, et le synthé était son immonde glaive.
Mechagodzilla
pour les gens que l'aventure Starfix intéresse (et les nostalgiques qui désireraient en savoir un peu plus sur le coulisses de laur magasine favori), je conseille vivement la lecture du Fanzine "Phantom" (n°8 ?) de Nicolas Rioult qui lui est consacré.

Une mine d'or d'informations, des moments de franche rigolade, d'autres vraiment émouvants, et en prime une analyse magistrale sur l'état de la critique cinéma française.

EDIT :

CITATION
Je suis hyper nostalgique de cette époque, évidemment, mais quand je revois certains films, je me dis justement qu'ils ne tiennent que grace à la nostalgie et ne valent plus grand-chose.


ça c'est une constante depuis les Frêres Lumière; chaque période engendre ses nostalgiques. Tu verras que d'ici 20 ans, il y aura des nostalgiques de Scream et consor...
muf
Je vois pas trop comment le kitsch peut "régner" à une époque, dans la mesure où il s'agit d'une appréciation a posteriori, fondée justement en grande partie sur le décalage entre les époques.
The X Phil
Je suis pas chez moi donc j'ai pas mes Starfix sous la main pour trouver plein de contre-exemples de films défendus qui feront doucement rigoler... Mais c'est pas grave, c'est pas vraiment le sujet, en fait !

Pour revenir à Silent Hill, c'est l'impression que ça m'a donné : un film totalement concentré sur la forme. On dira que ça correspond à une certaine partie de l'état d'esprit de Gans, qui était déjà bien présent dans "Crying Freeman" (mais qui avait l'excuse d'être aussi une "revisitation" de The Killer), beaucoup moins dans "Le pacte des loups".
Nadsat
Perso je suis d'accord pour dire que les années 80 sont pour l'instant le summum du kitch. Entre le retro des 70's et le début des nouvelles technologies et des nouvelles modes il y a eu beaucoup d'essai dans tous les domaines (musique, cinéma...) qui ont souvent abouti à du n'importe quoi particulièrement pourri. D'ailleurs au niveau ciné on constate très vite que la décennie 80's contient beaucxoup moins de films marquants que les autres. Il y en à quand même hein... venez pas dire ce que j'ai pas dit non plus.
bradaviel
Howard the duck les mecs !
je sais pas si ils l'ont encensé a l'epoque chez starfix, mais c'est the truc a quoi je pense en lisant cette page biggrin.gif
sixdays
On doit ce vide musical et cinématographique en grande partie à la répartition sur une plus grande échelle du réseau télévisuel.

Le pb des 80's c'est surtout qu'il n'y a pas de décalage a "postieri".
C'est la période de l'immédiateté. Du filmer vrai.
D'où son marquage évident.
Flying Totoro
Quelqu'un pour nous amener au point godwin ?
Astuce Mario par exemple ?
Ichi
CITATION(sixdays)
CITATION(L'archiviste)
je ne compte pas le nombre de pistes lancées au lecteur (guettez des gens comme (...)  Burton, (...), Raimi, (...) etc. un jour ils feront parler d'eux)


Comme quoi ils ont dit quelques conneries.
Ces deux tâcherons sans talents en sont un parfait exemple.


Les films des années 80, je ne sais pas pourquoi, c'est comme un musique, c'est une période de tentatives plus ou moins ratées et déjà has-been à sa sortie. Le kitsch régnait alors en maître, et le synthé était son immonde glaive.


Toi tu as le don pour prendre un ton pour le moins deplacé. Le travail des mecs te plait pas, on est d'accord, tu as le droit de pas aimer, mais respecte les au moins, il ne t'ont rien fait. Au fait, tu fait quoi dans la vie pour te permettre de juger des personnes qui ne t'ont rien fait directement ?
Et manque de bol, je kiffe grave leur boulot (je pense que tu auras compris), donc ce que tu dit, essaye au moins de le faire proprement au lieu de les faire passer pour ce qu'ils ne sont pas.
Nadsat
Youpi un nouveau jeu. Amener tous les topics de toutes les parties du forum au point Godwin le plus vite possible. Le forumeur qui à le plus de point Gadwin à gagné.

Je plaisante je précise.
Blunt
CITATION(Flying Totoro)
Quelqu'un pour nous amener au point godwin ?
Astuce Mario par exemple ?


Les cinéastes des années 80s utilisaient de l'argent volé aux juifs pour financer leurs films (il est de notoriété publique que Raimi a financé Evil Dead en fondant des dents en or)!
bradaviel
CITATION(Nadsat)

Je plaisante je précise.


J'espere parcequ'on est deja a 16 pages. Donc c'est raté d'avance biggrin.gif

edit : a nan tiens.
Blunt sale nazi !
( se cache deriere le bureau en sifflotant )
Ichi
CITATION(Blunt)
CITATION(Flying Totoro)
Quelqu'un pour nous amener au point godwin ?
Astuce Mario par exemple ?


Les cinéastes des années 80s utilisaient de l'argent volé aux juifs pour financer leurs films (il est de notoriété publique que Raimi a financé Evil Dead en fondant des dents en or)!


Pas mal ^^
bradaviel
En meme temps c hors sujet, ca parle ni de Gans ni de Silent Hill !
Ouuu
Blunt
CITATION(bradaviel)
En meme temps c hors sujet, ca parle ni de Gans ni de Silent Hill !
Ouuu


Comment tu crois que Gans il a monté Starfix hhhhhmmmm ? Toutélié, c'est même pour ça qu'il défendait Raimi! (il lui a filé quelques dents en or je crois)
Ichi
CITATION(bradaviel)
En meme temps c hors sujet, ca parle ni de Gans ni de Silent Hill !
Ouuu


C'etait pas un topic sur les films des années 80's ??
bradaviel
Toussessplique biggrin.gif :wink:

vive les 80s toutes nazes !
j'ai envie de me rematter Weird Science pour la peine !
c'est contagieux vos merdes !
sixdays
Quelqu'un pour m'expliquer le talent d'un raimi ou d'un burton, en dehors de "wouah ! mais c'trop bien j'kiffe, tu l'auras compris blablabla" ?

A mon sens Silent Hill et Gans rejoint le magnifique gang des RatPack du cinoche :

Les fanboys.
Ceux qu'en tant que spectateur on envie secrètement parce qu'ils filment blingbling et que wouah les stars sont leurs copains.
Blunt
CITATION(sixdays)
Quelqu'un pour m'expliquer le talent d'un raimi ou d'un burton, en dehors de \"wouah ! mais c'trop bien j'kiffe, tu l'auras compris blablabla\" ?


T'as pas dit s'il vous plait.
muf
Ben y a plein de topics consacrés aux films de ces messieurs : on sera ravis de t'y retrouver smile.gif
sixdays
Pardon.

S'il vous plaît.
horseloverfat
de pas tomber dans la facilitée, d'avoir tout ses plans qui se répondent presque dans Mars attack.
Tu l'as peut-être vu avec des lunnettes 3D sur la gueule alors t'as pas compris, mais je t'assure, c'est autrement mieux réalisé que les adaptations d'Alan Moore. Tu sais ce genre de réalisation qui décole le sujet, et donne l'impression que le mec fait pas que illustrer l'histoire. (*chuchotte*:comme en BD, mais en mieux)
Ichi
CITATION(sixdays)
Quelqu'un pour m'expliquer le talent d'un raimi ou d'un burton, en dehors de \"wouah ! mais c'trop bien j'kiffe, tu l'auras compris blablabla\" ?

A mon sens Silent Hill et Gans rejoint le magnifique gang des RatPack du cinoche :

Les fanboys.
Ceux qu'en tant que spectateur on envie secrètement parce qu'ils filment blingbling et que wouah les stars sont leurs copains.


Ola, toi tu as du te faire tabasser par un groupe de fanboys quand tu etait petit non ?? Parceque ce genre de jugement crétin et reducteur montre a quel point tu hais ce genre de personne.

Alors Burton : un poete, qui arrive a crée un univers unique a chaque fois, une gallerie de personnages atypiques, une poesie de tous les instant. Il a reussit a rendre batman interessant a mes yeux, et sa realisation reste tres bonne avec de magnifique image. En gros la plupart de ses projets sont cohérent, car l'image, les décors, les costumes, les personnages sont toujours hétérogenes.

Raimi : un realisateur de talent, qui ose des prises de vue totalement folle. Evil Dead reste une trilogie totalement unique, car Raimi a su prendre l'idée des suites a revers et une offrir a chaque fois une vision differente d'une meme idée. Spiderman est la seul adaptation de comics qui donne envie de decouvrir la BD, car il a insuffler a ses films un dynamisme rare. Il a completement intégrer l'ambiance de la BD, et a essayer de nous offrir un compromis ultime entre BD et cinema. il nous a prouvé qu'il pouvait faire autre chose que de simple film visuel avec intuitions ou un plan simple.
Son darkman est une pur bombe, inventive et unique.

Voila, je tient a te preciser que je ne suis pas un fanboys, j'aime le cinema tout simplement et je ne crois pas a une classifications des spectateurs. On est chacun une vision du cinema et faut arreter de toujours vouloir tourner en derision ce que l'on aime pas et que l'on ne comprend pas. Le vrai fan de cinema respecte le travail de tout le monde (meme Uwe Boll, si si...), car meme si one aime pas une oeuvre, elle sert a faire avancer sa passion.
sixdays
AAAAaaaaaaaaaaah.

Donc c'est parce qu'ils arrivent à faire ce pour quoi ils sont payés ?
Des raccords potables ?
Pourtant Burton c'est la platitude de l'image même.
Zéro profondeur de champ.
Pour ce qui sont des adaptations, difficiles de faire pire. (Hormis Charlie et la ch... et Daredevil).
La crétinisation à 9 euros la séance.

Enfin se pourrait être pire.
Silent Hill aurait pu être réalisé par le tâcheron mexicain avec son indécrottable chefop' qui ne connait que le bleu et le orange.
sixdays
C'était pas une classification des spectateurs mais des réalisateurs parvenus.
Sans aigritude.

Et hétérogène ça veut dire grosso merdo que ça va pas ensemble.
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