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Version complète : John Carpenter - Bilan carrière
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Anonymous
bon j'ai noté vos noms à tous les 3.
j'espère que vous aimez voyager.
et parler de comics de l'âge d'or d'avant 1991.
Parce c'est tout ce que vous ferez jusqu'à la fin de vos jours, hin hin hin.

Image IPB
Clint
En attendant on devrait tous faire attention et ne jamais dire jamais parce qu'il se peut qu'un jour on parle comme Humongous 8O
Carpenter flingue les USA au travers de ses films, c'est une évidence. Maintenant on peut dire qu'il a commencé à le faire avec 20 ans d'avance, avant que ce soit la mode. Je trouve super suspect de taxer NY 1997 de film propagandiste là où justement il tente de faire en sorte d'éclairer le spectateur sur une certaine forme de propagande typiquement ricaine et bien plus insidieuse. NY 1997 chie sur le patriotisme forcené et les dérives totalitaristes d'un système qui était déjà caduque bien avant que Big John fasse son film. Il met en garde contre un certain code de pensée que certains gugusses voudraient élargir à la planète entière et tente avec brio d'apprendre au public une notion de survie indispensable: le discernement.
Humongous, si tu n'es pas d'accord avec le fond de NY 1997, je ne vois pas trop comment tu vas arriver à 50 ans parce que Big Monster t'aura bouffé d'ici là icon_twisted.gif
Waco
Je n'ai pas participé au sondage mais je suis en partie d'accord avec les 3 réponses.
Hutch
Je serais assez d'accord avec moi-même pour n'être pas d'accord sur un petit point qui se trouve dans ton premier paragraphe :

CITATION(Big Monster)

Carpenter, c'est pas Spielberg, il en cherche pas à sauver une idée de l'amérique à travers ses films, mais à en donner une vision cynique, vitriolée qui n'épargne rien ni personne, et surtout pas la grosse pomme, LA métropole mondiale qui se la pète (surtout à l'époque) et joue la frime avec ses grattes ciels (ce n'est pas un hasard si le film a eu des ennuis après le 11 septembre, même si c'est évidemment un réflexe de protection complétement con)


Mais comme tu y réponds tout de suite après :


CITATION(Big Monster)
Je comprends toujours pas ta marotte qui consiste à négativiser tout ce qui s'attaque frontalement à l'image des USA.
Surtout que, comme à son habitude, Carpenter ne se complait pas dans un sensasionniste moralisteur ou un trip alarmiste. Les données de ses univers sont toujours cyniques, elles passent systématiquement par une satyre des structures (les suburbs dans Halloween, la religion dans Prince of Darkness, le libéralisme dans They Live, etc...)
C'est évidemment le thème central de tous ses films : les structures crées par l'homme pour assurer sa survie finissent toujours par se révéler trompeuses et nuisibles, véritable incarnation d'un \"mal\" quotidien.
Mais Carpenter n'est pas pour autant un pessimiste et le moteur de ses films (de sa vie ?) est en général le dépassement de la dimension fonctionnaliste du monde, par une forme de noblesse qui place la dignité de l'individu au dessus de tout.
Thème - très westernien d'ailleurs - dont Escape From LA est le manisfeste avec son fameux et sloganesque Welcome to The Human Race qui cristallise 15 ans de filmo.


Donc Carpenter défend bien une certaine idée de l'Amérique et n'en donne pas une version totalement cynique comme peut l'être celle d'un certain Hollandais (mais que je ne qualifierai pas de cynique mais de "démonstration de l'absurde").
Il ya un aspect idéaliste très fort dans le ciné de Carpenter : le cow-boy qui vient abattre un système pourri et perverti. Chez Verhoeven ou d'autres cinéastes européens "importés" (Lang, Hitchcock), on aurait plutôt tendance à montrer ce système comme foireux et hypocrite à la base tout en y vouant parfois une certaine admiration heureusement teintée de méfiance devant son efficacité.

Carpenter comme Eastwood a une qualité qui est d'aimer son pays à un tel point qu'il en vient à détester ces dérives.
Chez Eastwood : le regard est encore plus sombre (ou plus blasé) puisqu'on s'aperçoit, à travers Josey Wales, Impitoyable ou Minuit dans le Jardin du bien et du mal que les Etats-Unis sont de fait un pays violent fondé par des brigands, des assassins et dees nouveaux riches qui sont partis en quête d'une vie meilleure (on retrouve un peu ce côté "pêché originel importé d'Europe" dans Fog, Prince des Ténèbres ou Vampires, par exemple).
En gros : "c'est peut-être pas parfait mais on reste ce qui se fait de mieux".
Prodigy
CITATION(Big Monster)
et parler de comics de l'âge d'or d'avant 1991.
Parce c'est tout ce que vous ferez jusqu'à la fin de vos jours, hin hin hin.


No problemo 8)
muf
CITATION(Big Monster)
Mais Carpenter n'est pas pour autant un pessimiste et le moteur de ses films (de sa vie ?) est en général le dépassement de la dimension fonctionnaliste du monde, par une forme de noblesse qui place la dignité de l'individu au dessus de tout.


CITATION(Hutch)
Donc Carpenter défend bien une certaine idée de l'Amérique et n'en donne pas une version totalement cynique comme peut l'être celle d'un certain Hollandais (mais que je ne qualifierai pas de cynique mais de \"démonstration de l'absurde\").
Il ya un aspect idéaliste très fort dans le ciné de Carpenter : le cow-boy qui vient abattre un système pourri et perverti.


Je trouve pas ça particulièrement idéaliste. Chacun de ses films pris isolément (They live, EFNY, EFLA...) fait un constat particulièrement amer, et ne présente aucune alternative (ni directement ni indirectement). Et Snake, à la base, c'est quand même un brigand qu'on vient chercher, il n'est pas à l'origine de l'action.

Après, je suis d'accord avec vous, en lisant entre les lignes de sa filmo, en s'intéressant au bonhomme, en mettant tous ses films bout-à-bout, on finit par comprendre que c'est parce qu'il aime son pays qu'il déploie autant d'énergie à le critiquer. Mais, en ne voyant qu'un seul de ces films et sans rien savoir du gars, je suis pas sûr qu'on en conluerait que c'est un idéaliste.
nicco
CITATION(muf)
on finit par comprendre que c'est parce qu'il aime son pays qu'il déploie autant d'énergie à le critiquer.


Entièrement d'accord.

Ce qui en fait un mec franc, premier degrès. Un Romantique gothique si on veut...
shogun
un mot pour sa carrière : RESPECT !!!
Darth Devil
CITATION(Big Monster)
Le jour où je serais Chef de la Terre, j'enverais tout les gens qui n'aiment pas Ghosts Of Mars dans une capsule spatiale qui sera lancée dans une direction au hasard à travers le vide intersidéral


Et le jour où les wookies citeront du Shakespeare, Jabba the Hut viendra vider toutes tes bières avant de chier une bouze monumentale dans ton salon et de se barrer avec ta prime du CNC tongue.gif

Non je plaisante, en fait tu as raison, il y a eu pas mal de trucs nuls pendant le Golden Age du comics.
Prodigy
Marrant je me sens pas déprimé à la fin de They Live, par exemple, moi, j'ai plutôt envie de me mettre à ma fenêtre et de faire des gros doigts à tout le monde emporté par la puissance du film... ce qui m'a valu une certaine réputation dans mon voisinage mais j'assume 8)
EiN
CITATION
Et le jour où les wookies citeront du Shakespeare, Jabba the Hut viendra vider toutes tes bières avant de chier une bouze monumentale dans ton salon et de se barrer avec ta prime du CNC  :P


Zasp Grand Moff Zorglub nous a repéré! The empire strikes back man!

Sinon je suis mégad'accord avec Hutch qui est toujours supertranscendant dans ses analyses.
soupochou
moi jaime bien mr carpenter car c'est un super artiste contemporain

IL A FAIT UN SEUL FILM en fait
toujours le même

pour apprécier ghost of mars
il faut le voir en boucle au moins 3 fois je crois
ce ki compte avec carpenter
c'est la répétition

il se répète
il réitère
il insiste
moi jaime bien ses films car ils ressemblent à la longue bagare dans they live
tu vas me mettre ces lunettes oui!!!!!!
TU VAS VOIR MON MESSAGE
SI TAS PAS COMPRIS
MON PROCHAIN FILM DIRAS ENCORE LA MÊME CHOSE
toujours toujours
il est la perséverance incarnée et ça me donne plein d'espoir

moi je trouve ça assez classe
et s'il nous déçoi des fois
moi ça j'aime aussi : être décue

à ce propos de la déception jean baptiste thoret à écrit un très beau article sur carpenter sur ghost of mars en particulier
ou il dit être déçu
et même si moi je suis pas daccord avec lui ayant adoré gom
jai aimé son article(dans simulacre)
car sa déception est belle aussi en elle même
Hutch
CITATION(muf)
CITATION(Big Monster)
Mais Carpenter n'est pas pour autant un pessimiste et le moteur de ses films (de sa vie ?) est en général le dépassement de la dimension fonctionnaliste du monde, par une forme de noblesse qui place la dignité de l'individu au dessus de tout.


CITATION(Hutch)
Donc Carpenter défend bien une certaine idée de l'Amérique et n'en donne pas une version totalement cynique comme peut l'être celle d'un certain Hollandais (mais que je ne qualifierai pas de cynique mais de \"démonstration de l'absurde\").
Il ya un aspect idéaliste très fort dans le ciné de Carpenter : le cow-boy qui vient abattre un système pourri et perverti.


Je trouve pas ça particulièrement idéaliste. Chacun de ses films pris isolément (They live, EFNY, EFLA...) fait un constat particulièrement amer, et ne présente aucune alternative (ni directement ni indirectement). Et Snake, à la base, c'est quand même un brigand qu'on vient chercher, il n'est pas à l'origine de l'action.

Après, je suis d'accord avec vous, en lisant entre les lignes de sa filmo, en s'intéressant au bonhomme, en mettant tous ses films bout-à-bout, on finit par comprendre que c'est parce qu'il aime son pays qu'il déploie autant d'énergie à le critiquer. Mais, en ne voyant qu'un seul de ces films et sans rien savoir du gars, je suis pas sûr qu'on en conluerait que c'est un idéaliste.


Oui mais même dans les Escape : Snake finit par être le porteur de toute la mythologie d'une nation car il est le seul qui suit son esprit individualiste et ne plie pas même sous la contrainte.
Je crois que sur le paquet d'alumettes dans LA 2013 on y voit marqué "The American Spirit" ou quelque chose dans le genre : il l'allume, il le réveille.

merci Ein :oops:
Anonymous
CITATION(Hutch)
Snake finit par être le porteur de toute la mythologie d'une nation car il est le seul qui suit son esprit individualiste et ne plie pas même sous la contrainte.
Je crois que sur le paquet d'alumettes dans LA 2013 on y voit marqué \"The American Spirit\" ou quelque chose dans le genre : il l'allume, il le réveille.


oui, c'est une marque de cigarillo, "American Spirit"
AMHA LA2013 cristallise grave la myhtologie Carpenterienne - d'où regard caméra à ce moment d'ailleurs.
on n'échappe pas à l'esprit Carpenter et vive les allumettes (on en a toujours besoin)
Devil Duck
Je suis assez d'accord avec Hutch sur le fait que finalement Carpenter est un idéaliste déçu des dérives du système et qui essaie d'ouvrir les yeux de ses compatriotes (et des autres).

C'est vrai que LA2013 marque une forme de conclusion à sa thèse avec le dernier regard caméra et le retour à l'humanité. C'est peut-être pour ça que les films qui ont suivi ont perdu de leur vigueur, ce ne sont que des épilogues (Vampires, Ghost of Mars).

Carpenter dénonce les excès et voudrait que les gens écoutent plus leur coeur que leur portefeuille. Il voudrait que les gens réfléchissent par eux-mêmes au lieu de croire tout ce qu'on leur fait gaver.
Anonymous
CITATION(Devil Duck)
C'est vrai que LA2013 marque une forme de conclusion à sa thèse avec le dernier regard caméra et le retour à l'humanité. C'est peut-être pour ça que les films qui ont suivi ont perdu de leur vigueur, ce ne sont que des épilogues (Vampires, Ghost of Mars).


Tout à fait d'accord avec la dimension épiloguienne de ses derniers films qui à mon avis converge justement vers le "Let's Kick Some Ass" final de GoM, sorte de transcendance blaguée qui vient cloturer la filmo de Carpenter, qui rappelle la parabole de HUMONGOUS sur l'histoire du grand maître qui largue une caisse, alors qu'on attend de lui une remarque super profonde.
Carpenter semble s'être aperçu de la direction que prenait son ciné, et il s'est senti obligé de calmer le jeu en revenant au premier degré, à la pure série B.

LA 2013 représente l'expression la plus dure du radicalisme faussement progressite de Carpenter, un antidote violent aux errances bordéliques et déprimantes de L'Antre de la Folie, qui AMHA est le vrai creux de la carrière de Carpenter, comme l'indique le titre et le sujet du film d'ailleurs.
Passé LA 2013, Carpenter atteint une sorte de stase donc, qui, parce qu'elle fait sens dans son parcours, est loin d'être dénuée de l'impact de ses premiers films, si on replace tout dans le contexte : cette stase finale représente l'élixir Carpenterien, une coda un peu désabusée, un retour sur soi qui pose implicitement cette question : "est-ce que ça vallait le coup finalement ?".
Comme d'hab, Carpenter ne répond pas directement en enfonçant le clou - ce qu'il a déjà fait avec LA - mais laisse le choix, avec 2 films "compiles" des éléments qui ont fait ces grandes heures (un foiré : Vampires, et un réussi : GoM)*

C'est vrai Carpenter n'a fait qu'un film, toujours le même répété comme la baston de They Live (bien vu soupochou), mais aussi un long film de 17 épisodes, et dont le dernier livre sa transcendance : "let's Kick some Ass" (bis).

Pour ces raisons (l'idée d'un parcours du héros "J. Carpenter", sa persévérance, oui, bien vu bis) je ne suis absolument pas d'accord avec le parallélisme de Hutch entre Eastwood et BigJohn.
Pour moi, Eastwood est l'un des rares réals qui s'est révélé au fil de ces dernières années être un authentique vendu, un papy bienveillant réalisateur de mélodrames guimauves qui donne une vision de l'amérique faussement tragique (on est plutôt dans une sorte de représentation tragico/romantique et rurale à la "ma bonne dame y s'en passe des horreurs dans notre pays, des enfants se font kidnapper", ou "j'ai raté mon marriage mais maintenant c'est trop tard" ah la la la la) qui cherche à sauver quelque chose de l'amérique profonde, une sorte d'esprit Wasp et protectionniste.
Pour Carpenter, la vision des USA est un liant scénaristique, une direction d'écriture dérivé de l'univers de son enfance (l'appréciation des westerns). Ce n'est pas un idéal à atteindre, c'est juste un modus vivendi fantasmé.

Il y'a chez Carpenter une dimension "riposte non graduée", un peu adolescente, c'est vrai, un côté "antidote" totalement absent du cinéma classique (dans le sens de 99% des films qui sortent en salles), un véritable esprit Rock'n'Roll, gueulard, individualiste et libertaire, totalement à l'opposé des errances jazzifiantes (lénifiantes?) d'un Eastwood.
"Lets' Kick Some Ass", quoi.
(ter)


*(Vampires est AMHA un des opus les plus ostensiblement foirés de BigJohn, rien à voir avec GoM, les figures classiques du fantastiques et BigJohn, ça fait deux à mon avis)

Darth Devil icon_mrgreen.gif
mdr le Berilium Blues
Hutch
CITATION(Big Monster)

Pour moi, Eastwood est l'un des rares réals qui s'est révélé au fil de ces dernières années être un authentique vendu, un papy bienveillant réalisateur de mélodrames guimauves qui donne une vision de l'amérique faussement tragique (on est plutôt dans une sorte de représentation tragico/romantique et rurale à la \"ma bonne dame y s'en passe des horreurs dans notre pays, des enfants se font kidnapper\", ou \"j'ai raté mon marriage mais maintenant c'est trop tard\" ah la la la la) qui cherche à sauver quelque chose de l'amérique profonde, une sorte d'esprit Wasp et protectionniste.
Pour Carpenter, la vision des USA est un liant scénaristique, une direction d'écriture dérivé de l'univers de son enfance (l'appréciation des westerns). Ce n'est pas un idéal à atteindre, c'est juste un modus vivendi fantasmé.

Il y'a chez Carpenter une dimension \"riposte non graduée\", un peu adolescente, c'est vrai, un côté \"antidote\" totalement absent du cinéma classique (dans le sens de 99% des films qui sortent en salles), un véritable esprit Rock'n'Roll, gueulard, individualiste et libertaire, totalement à l'opposé des errances jazzifiantes (lénifiantes?) d'un Eastwood.
\"Lets' Kick Some Ass\", quoi.
(ter)


Mouais enfin tout rammener à l'attrait d'Eastwood pour le jazz c'est un peu court. Carpenter et son obsession du hard rock, perso ça me fait chier mais soit. Ce sont plus des affinités personnelles qu'une pose.
Donc argument proutesque au possible : zou icon_arrow.gif poubelle

Eastwood a nettement plus de bouteille qu'un Carpenter : je vais dire le mot qui fache mais il me paraît plus sage et ironique qu'un Carpenter. Il ya une différence de génération évidente (puisuqu'on tombe dans la psychologie de bazar) : Carpenter vient de la génération 60s : rock'n roll libertaire.
Eastwood avait déjà quarante ans à l'époque : il est le dernier dinosaure , le dernier représentant d'une génération qui m'est plus chère que celle de Carpenter.
Il est donc de fait plus conservateur.
Maintenant "la défense de l'Amérique Wasp et protectionniste" : permet-moi de pouffer : Eastwood ne dit rien d'autre tout au long de sa filmo que cette communauté s'est fait du blé et a acquis son pouvoir sur le dos des autres (voir l'antiracisme évident et la présentation d'une lutte des classes dans des oeuvres comme Chasseur Blanc, Coeur Noir, Josey Wales, Minuit etc... ou bien le dernier Mystic River).

Et il est loin d'être déconnecté de l'Amérique moderne. Eastwood démontre l'hypocrisie (tout comme Carpenter) qui se trouvent dans les fondements même de l'Amérique (oui on peut appeler ça de la proctologie filmique) : la grande différence entre son cinéma et celui de Carpenter vient des genres abordés : Carpenter fait dans le fantastique à une exception près, Eastwood aborde une certaine diversité qui fait écho au Hollywood classique.

On trouve de tout dans la filmo eastwoodienne : du polar, du drame, de la biographie, du film de trouffion, de la pseudo SF, et même du fantastique.

Et puis il ya le western : et là mon bon, c'est ton post qui boite car qui est le modèle du western carpenterien sinon Howard Hawks : le maître du classicime ? Donc pour "l'antidote au clacissisme", on repassera.
Chez Eastwood : il ya la sensibilité européenne (Leone): la démytstification des légendes des Etats-Unis (revoir Impitoyable et ensuite revenir la tête basse) ou une certaine satire de la société actuelle (les mésestimés Minuit... et Jugé coupable, qui reprennent ce qui était déjà dans Breezy ou un Frisson dans la Nuit).
Et c'est là qu'on trouve LE point fort de la cinématographie eastwoodienne, qui échappe au spectateur distrait : l'ambiguité nécessaire pour échapper à cette peinture "tragico rurale" que tu décris. Eastwood, ce n'est pas Redford et son parti-pris écolo, ce n'est pas Costner et son retour aux bonnes valeurs. Eastwood c'est la conscience d'être un artiste et un artiste Amércain qui plus est. Ce qui implique pas mal de questionnement sur l'histoire du pays, sur sa politique, sur l'élaboration de la société.

Une fois de plus un cinéma complexe qui demande autre chose qu'une simple "ah mais oui il aime le jazz donc c'est du cinéma de papy".
Ou alors ; on peut dire comme Luc Besson que Eastwood "filme vieux" : oui pas de probleme.

Ca ne veut pas dire que Carpenter soit meilleur ou moins bon mais ces réalisateurs sont à mon sens de la même trempe (on peut mettre aussi John McTiernan dans le sac pendant qu'on y est).
Il ya un écart entre eux du fait de leur âge c'est tout.
Prodigy
Moi chui d'accord avec ce que dit BigMonster sur Carpenter et Hutch sur Eastwood, je suis pas chiant en fait 8)

Par contre "Let's kick some ass" comme résumé de carrière et sorte de raccourci désabusé de son parcours cinématographique comme un vaste mouvement vers la futilité absolue (en gros, si je distrait pas, mon cinéma ne sert à rien), j'adhère moins. Ce qui ne fait que confirmer ce que je pense de Carpenter dans sa période hard rock et de GoM : gros je m'en foutisme d'un Big John qui ne croit plus en rien, et surtout plus en sa capacité à faire des films qui remuent. D'où (amha bien sûr) le bordel organisé de LA 2013, la hargne du début de Vampires cautérisée par un final plan plan, et la mise en scène débonnaire et papytesque de GoM avec ses plans larges de fusillades super nuls (cette image de Ice Cube avec ses deux uzis qui court me hante, je crois que Carpenter a jamais rien filmé d'aussi moche).
Blunt
Moi je tiens juste à dire que l'adéquation "jazz=musique de papy" c'est vraiment pas malin. Le jazz est une des musiques les plus dynamiques et surtout les plus expérimentales qui soient.
Prodigy
CITATION(Blunt)
Moi je tiens juste à dire que l'adéquation \"jazz=musique de papy\" c'est vraiment pas malin. Le jazz est une des musiques les plus dynamiques et surtout les plus expérimentales qui soient.


Mon papa (pianiste de jazz de son état) te remercie 8)

Et quiconque a vu jouer un mec de la trempe de Lionel Hampton ou Oscar Peterson en live pourra pas dire que c'est de la musique pour paraplégiques biggrin.gif

[/fin du HS]
Anonymous
bon je rajoute les fans de Eastwood + les fans de Jazz à mon grand projet NoMdECOde "ESCAPE FROM EARTH"
Image IPB
vous allez vachement serré les gars là-dedans icon_mrgreen.gif

bon Hutch t'a réagis un peu vite je trouve (j'ai même pas eu le temps de finir mon plat de tagliatelles).
On est d'accord, en fait.
J'ai jamais dis que c'était pas une question d'affinités personelles; perso je me vois pas expliquer pourquoi je préfère écouter Guitar Wolf que Miles Davis, et au passage le rock que je kiffe est plus proche du blues de la rue que le jazz eastowoodien, très platine de salon, AMHA, ce qui donne AHMA une bonne image de ce que je pense de son ciné.
(mais bon c'est pas Sofia Coppola non plus, on est pas dans le lounge, c'est clair, et non, c'est pas Costner, on parle d'un grand cinéaste, je suis d'accord - tout est relatif, etc...)
A mon avis mon analogie Jazz/rock est loin d'être une analogie proutesque, même si il est vrai que c'est un peu facile.
Cela dit sur ce point je vous merde.
Et poser le jazz comme musique savante et/ou virtuosesque me fera pas changer d'avis, au contraire.

Bon ok, j'ai fait quelques remarques gratuites à l'encontre d'Eastwood (au fait je suis un over fan de The Gauntlet et Josey Wales, en gros je kiffe jusqu'à Honky Tonk Man où ça commence à devenir tangeant) et j'aime pas le discours à deux balles qui consiste à dire qu'un type s'est vendu, fait des films pour Cannes, blabla, cf topic Tsukamoto... mais on est d'accord.

Maintenant, je me suis jamais autant fait chier à la vision d'un "grand film" que devant Mystic River.
C'est juste un fait.
Je trouve ce style de ciné (ou le pathos vient te prendre en otage) totalement "obscène". Rien à voir avec Carpenter, qui développe plutôt un ciné grandguignol (même dans ses films sérieux). Pour moi, c'est le truc essentiel, le truc qui donne un sens à une filmo, cet état d'esprit distancié, ce simulacre visible à tendance BD qui fait sens chez Carpenter et l'oppose totalement à un type "intégré" comme Eastwood.
(et j'ai admis que Carpenter était un cinéaste adolescent, comme tu l'as sous entendu dans le deuxième post du topic, c'est son côté rebelle à deux balles que je kiffe... à deux balles, mais sérieux quand même.)

Ca me parait dur de prétendre que Eastwood et Carpenter défendent une image de l'Amérique qui se ressemble.
C'est tout ce que je voulais dire.
(Par classique, je voulais pas dire "ciné classique", mais plutôt courant, commun, une approche mélo quoi, avec des relations entre les persos > Eastwood, que je trouve limite académique ces derniers temps...)
Prodigy
Charlie Parker très "platine de salon" ? Vous m'estomaquez mon cher 8O
Anonymous
La vision qu'Eastwood en donne oui.
Hutch
CITATION(Big Monster)

Ca me parait dur de prétendre que Eastwood et Carpenter défendent une image de l'Amérique qui se ressemble.
C'est tout ce que je voulais dire.
(Par classique, je voulais pas dire \"ciné classique\", mais plutôt courant, commun, une approche mélo quoi, avec des relations entre les persos > Eastwood, que je trouve limite académique ces derniers temps...)


Oui mais ça vient à mon avis du fait que Carpenter signe ses films dans le même genre (le fantastique) a contrario de la versatilité d'Eastwood.

Et aussi du budget et de la renommée : c'est vrai que là on n'est pas dans la même catégorie.
Disons pour prendre une comparaison complètement foireuse que : Eastwood c'est John Ford, et Carpenter : Tourneur.

Quant aux "grands films" de Eastwood : on lui reproche assez souvent de se la jouer cool sur certains projets (type Les Pleins Pouvoirs ou La relève, le top du top du buddy movie, ou Space Cowboys qui est un des meilleurs blockbusters de ces dix dernières années) pour lui éviter le procès "je suis un cinéaste respectable maintenant".
Mais bon t'es revenu sur la remarque "Eastwood= vendu" donc, j'ôte le contrat sur ta tête.

Et quand je parlais d'affinités personnelles c'était celles des cinéastes pas les notres (moi j'y connais rien en jazz d'ailleurs en musique à part le rock des années 50 aux années 80, et encore, j'y connais que dalle).

Mais bon voilà tout ça pour dire que Eastwood comme Carpenter c'est des caïds dans leurs parties .
soupochou
ouais daccord mais bon
dans le dernier estwoude
faudrait mexpliquer son image de la femme enfin disons sa conception
car là c'est vraiment plus quune conception
la femme qui vire à l'état de transparence totale
bonjour la classe
avec toujours son fantasme de l'homme blessé, torturé et triste d'avoir perdu son innocence de joyeux bambin
en gros le gosse estwoude adore sa maman mais un jour il couche avec une femme et zut c'était pas bien et là la femme elle va plus s'en remettre et clint non plus car faut pas faire de mal à ces créatures de dieu kan même alors comme il est très torturé et ke la créature de dieu (la femme) est sainte elle va bien le consoler (voir la scèneoù sean pean au superbe tatouage est bien content davoir sa poulette à la maison à la fin)
et puis les fondus au blanc c'est pas un peu de l'inspiration dieuphile?
ou cathophile?
au moins carpenter pour ce qui est de l'image de le femme elle est aussi bourrine que l'homme
au moins ils sont au même niveau
Anonymous
CITATION(soupochou)
ouais daccord mais bon
dans le dernier estwoude
faudrait mexpliquer son image de la femme enfin disons sa conception
car là c'est vraiment plus quune conception
la femme qui vire à l'état de transparence totale
bonjour la classe
avec toujours son fantasme de l'homme blessé, torturé et triste d'avoir perdu son innocence de joyeux bambin
en gros le gosse estwoude adore sa maman mais un jour il couche avec une femme et zut c'était pas bien et là la femme elle va plus s'en remettre et clint non plus car faut pas faire de mal à ces créatures de dieu kan même alors comme il est très torturé et ke la créature de dieu (la femme) est sainte elle va bien le consoler (voir la scèneoù sean pean au superbe tatouage est bien content davoir sa poulette à la maison à la fin)
et puis les fondus au blanc c'est pas un peu de l'inspiration dieuphile?
ou cathophile?
au moins carpenter pour ce qui est de l'image de le femme elle est aussi bourrine que l'homme
au moins ils sont au même niveau


compare leur gueules respectives et tu sauras pourquoi c'est comme ça icon_mrgreen.gif

Hutch : oui à tout
moi non plus j'y connais rien, c'était juste une image.
je la trouvais super bien mon image moi.
sad.gif
Hutch
CITATION(soupochou)
ouais daccord mais bon
dans le dernier estwoude
faudrait mexpliquer son image de la femme enfin disons sa conception
car là c'est vraiment plus quune conception
la femme qui vire à l'état de transparence totale
bonjour la classe


Euh dans Mistyc River c'est un peu la femme qui dirige : Laura Linney incite Sean Penn à devenir le roi de la ville.
Il ya toujours un regard macho dans les Eastwood, mais également l'autocrtique de ce regard (mais bon Big parlera certainement mieux que moi de la réflexion sur l'impuissance dans The Gauntlet)


CITATION(soupochou)
avec toujours son fantasme de l'homme blessé, torturé et triste d'avoir perdu son innocence de joyeux bambin
en gros le gosse estwoude adore sa maman mais un jour il couche avec une femme et zut c'était pas bien et là la femme elle va plus s'en remettre et clint non plus car faut pas faire de mal à ces créatures de dieu kan même alors comme il est très torturé et ke la créature de dieu (la femme) est sainte elle va bien le consoler (voir la scèneoù sean pean au superbe tatouage est bien content davoir sa poulette à la maison à la fin)
et puis les fondus au blanc c'est pas un peu de l'inspiration dieuphile?
ou cathophile?


hihihi Eastwood = catho hihihi

Non sérieusement : si il ya un truc qu'on peut ressortir de sa filmo c'est que Eastwood est souvent méfiant envers les grenouilles de bénitier (revoir pale Rider et sa version très personnelle des évangiles ou la defense des prostituées dans Impitoyable)
Eastwood a pas l'air très intéressé par Dieu (quand on le compare à un Scorsese par exemple), il n'a pas l'air de se poser énormément de questions.


CITATION(soupochou)
au moins carpenter pour ce qui est de l'image de le femme elle est aussi bourrine que l'homme
au moins ils sont au même niveau


Ouais comme Kim Catrall dans Big Trouble ou Darryl Hannah dans Invisible man ? icon_mrgreen.gif

CITATION(Big Monster)

moi non plus j'y connais rien, c'était juste une image.
je la trouvais super bien mon image moi.
sad.gif


nan mais elle tient la route aussi :

tiens cadeau :

Image IPB

moi je dis respect. 8)
soupochou
je suis prête à parier ke klint est très croyant au contraire

il a la morale dure ce plouc...

une morale de dure
et il sort de temps en temps un film romantique
pour pas aller en enfer
car y a pas de mal à se faire du bien hein?
soupochou
et franchement faut pas déconner
avoir une autocritique sur son propre regard macho

c'est de la rigolade......
ou alors c'est de l'humour au 36 ème degré chez lui.....
parce ke dire kune femme un peu défigurée ne va plus trouver preneur c'est un peu balancer une évidence qui n'en est pas une justement et j'appelle ça résumer le problème de la condition féminine
et c'est des résumés comme ça ki tuent...

et aussi par rapport à l'autre blond cités tta lheur d'écolo : lui au moins il organise un festival du cinéma indépendant aux EU et kan même merde...
Prodigy
CITATION(Hutch)
Euh dans Mistyc River c'est un peu la femme qui dirige : Laura Linney incite Sean Penn à devenir le roi de la ville.


Ah, merci, enfin quelqu'un qui analyse cette fin de la même manière que moi...
soupochou
ouais la femme ki dirige
le fantasme de la mère oui!!!!!!
la femme pour lui
c'est soit une prostituée malheureuse
soit une sainte
soit une femme qui remet dans le droit chemin
soit une maman qui dirige
enfin en tout cas elle est toujours en rapport avec un homme
qui lui sert koi....
Hutch
Si j'arrive à te suivre, c'est "la maman et la putain" en gros (comme 90 % du ciné de genre produit et réalisé par des hommes): donc comme je l'ai écrit deux posts plus haut "il y a effectivement un regard macho dans les films d'Eastwood et sa propre autocritique du fait d'une certaine ironie et d'une distanciation".

Vala.

Sinon je viens de remarquer ta petite répartie vicieuse sur Sofia Coppola, Big, et je te proute. J'aime beaucoup. :x (ouh le smiley pas content)
Mechagodzilla
CITATION
ouais la femme ki dirige
le fantasme de la mère oui!!!!!!


8O on parle de Clint Eastwood, là ?



CITATION
la femme pour lui
c'est soit une prostituée malheureuse
soit une sainte


Comme Sondra Locke dans \"l'épreuve de force\", quoi


CITATION
enfin en tout cas elle est toujours en rapport avec un homme


Comme dans 99% des films produits dans le monde...
soupochou
99 pour cent je crois c'est exagéré
yen a des films bien ki montrent des fem consistantes

et plus kun peu
jai pas d'exemple là tou de suite..

mais c'est un peu trop facile sous prétexte que le cinéma est macho de patauger dedans comme bon cochon comme un gentil cochon escusez...

mais bon on est plus dans le sujet de pépé panthère..là
Mechagodzilla
CITATION
yen a des films bien ki montrent des fem consistantes


ben, pour moi, il y a déjà les films d'Eastwood...
Anonymous
CITATION(Hutch)

Sinon je viens de remarquer ta petite répartie vicieuse sur Sofia Coppola, Big, et je te proute.


C'est toi vicieux à poster des tofs du "coupé de villes" icon_mrgreen.gif
Bon sinon je suis d'accord pour dire que la femme manipulatrice c'est un gros cliché macho (mais il faut dire que la femme y participe bien à la pérenité des clichés machos)
:wink: mais keep cool soupochou
bref.

C'est vrai que c'est pas le sujet.
Ou alors parlez de l'image de la femme chez Carpenter, je sais pas moi..
:roll:

PS : je trouve aussi que y'a pas de femmes fortes chez Eastwood.
mais keepez cool, c'est pas le sujet le plus passionant non plus (AMHA)
dangercop
Là encore cela peut être une question de génération. Des cinéastes comme Ridley Scott et James Cameron ou Tarantino pour les "jeunes" ont "fait" des femmes fortes. Et chez Carpenter elles sont pas mal non plus...
soupochou
moi jaime bien la rousse dans prince of darkness
sinon jaime bien l'ado dans christine (oublié son nom) icon_arrow.gif acteur très très beau après il a joué dans quoi?
sinon ce qui est drôle dans GOMarsattak c'est qu'il y a une société matriarcale mais que c'est la même chose exact pareil du copiécollé de n'importe quelle société à tendance république
carpente est en prison ...
Anonymous
CITATION(dangercop)
Là encore cela peut être une question de génération. Des cinéastes comme Ridley Scott et James Cameron ou Tarantino pour les \"jeunes\" ont \"fait\" des femmes fortes. Et chez Carpenter elles sont pas mal non plus...


oui mais Carpenter est le seul à avoir échappé totalement à la représentation cliché de la femme forte (j'en suis persuadé en tout cas)
c'est l'un des sujets de Ghosts of Mars d'ailleurs (cf l'histoire du matriarcat, pas du tout gratuite)

chez Carpenter, la femme a une dignité particulière.
(je trouve, mais ça vient peut-être du rapport avec ma mère, qui sait)

Carpenter est le seule cinéaste ou les femmes ne sont ni mères ni poupées, mais l'égal de l'homme, c'est vrai.
GoM est la représentation de cette vision désexualisée, tout en illustrant hyper intelligemment la notion de rapport de force que représente l'acte sexuel dans nos sociétés (les avances de Jéricho de Pam Grier)


EDIT : j'allais parler de la rousse dans POD, le personnage digne de ce film.
ZutFluteCrotte
CITATION(soupochou)
moi jaime bien la rousse dans prince of darkness

Perso je prefere la rousse de They Live (voir topic \"salopes\")

CITATION(soupochou)

sinon jaime bien l'ado dans christine (oublié son nom) icon_arrow.gif acteur très très beau après il a joué dans quoi?


Oulala la question interdite, sous peine de douleur tres forte dans le bas du dos!!! laugh.gif laugh.gif
Prodigy
CITATION(Big Monster)
Carpenter est le seule cinéaste ou les femmes ne sont ni mères ni poupées, mais l'égal de l'homme, c'est vrai.


Alors là je sors mon joker James Cameron.

Et puis on parle de cinéastes de genre.
Anonymous
nan. Sarah Connor est une mère.

LA mère ultime même
Prodigy
CITATION(Big Monster)
nan. Sarah Connor est une mère.
LA mère ultime même


Ripley est une mère aussi, c'est vrai. Restent Mary Elizabeth Mastrantonio & Kate Winslett & Jamie Lee Curtis. Ce qui nous donne presque un ex-aequo. Je te défie défilé.
kookaburra
CITATION(Big Monster)
nan. Sarah Connor est une mère.

LA mère ultime même


Et Helen Ripley alors?
Remarque tu vas me dire que c'est une mère pour la petite (Niout je crois)...
Mais bon femme ou mère, peu importe, c'est quand même des personnages féminins ultra-forts, non?
Prodigy
CITATION(kookaburra)
Et Helen Ripley alors?
Remarque tu vas me dire que c'est une mère pour la petite (Niout je crois)...


Vu le gros duel de salopes acariatres à la fin, je dirais même que c'est LA mère (qu'on voit danser) encore plus que Sarah Connor.
kookaburra
Eh Prodigy, les grands esprits se rencontrent, c'est ce qu'on dit non? icon_mrgreen.gif
Anonymous
nan mais je vous parle pas de savoir si les persos de femmes fortes sont réussis ou pas.
Oui chez Cameron les femmes sont fortes, surtout mères (ses deux persos féminins les plus marquants, Connor et Ripley), sinon Winslet est plutôt dans la catégorie minette/poupée (elle se laisse dessiner, elle pose, etc... pour moi c'est une image clichée de la femme + un rapport au désir complétement débile, désolé) quand à Jamie Lee Curtis dans True Lies obligée de faire un strip pour reconquérir son homme, no comment.

chez Carpenter, y'a pas ça.
Donc les grands esprits ils repasseront
icon_mrgreen.gif
kookaburra
CITATION(Big Monster)
nan mais je vous parle pas de savoir si les persos de femmes fortes sont réussis ou pas.
Oui chez Cameron les femmes sont fortes, surtout mères (ses deux persos féminins les plus marquants, Connor et Ripley), sinon Winslet est plutôt dans la catégorie minette/poupée (elle se laisse dessiner, elle pose, etc... pour moi c'est une image clichée de la femme + un rapport au désir complétement débile, désolé) quand à Jamie Lee Curtis dans True Lies obligée de faire un strip pour reconquérir son homme, no comment.

chez Carpenter, y'a pas ça.
Donc les grands esprits ils repasseront
icon_mrgreen.gif


Bah pour les grands esprits, ma remarque concernait seulement le fait que Prodigy et moi avons posté plus ou moins la même phrase exactement au même moment. Ni plus... ni moins... :wink:
Anonymous
Vous êtes tous les deux des gros machos, ouais !
C'est ça que ça veut dire.
:wink:
kookaburra
CITATION(Big Monster)
Vous êtes tous les deux des gros machos, ouais !
C'est ça que ça veut dire.
:wink:



Ouaih j'suis un gros macho et j'assume totalement!









hein quoi ma chérie.... ah mais non c'est pas moi qui est écrit ça ma puce... nan, arrête aye aye...
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