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Version complète : Ces scènes qui vous plombent un film...
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Loki
Dans "Silent Hill", l'espèce de débat télévisé entre Rose Da Silva et Cristabella, dans l'église, à la fin. Bon sang, Gans, cette salope de fanatique brûle des gens et elle vient de s'offrir un barbecue bonus avec une amie de l'héroïne, alors pas de paroles... des actes !  :evil:
A chaque fois que les deux personnages se mettent à discuter religion et extrémisme, j'ai envie de vomir. Surtout si c'est pour dire des choses aussi bêtes que "Votre foi apporte la mort" (bravo pour "l'anti-religionnisme" primaire).

Pourtant, je l'adore, ce film, je suis allé le voir six fois et je repasserai bientôt, mais rien n'y fait, ce n'est pas possible, ce passage est imbuvable.
Romuald
C'est vrai que le père Gans est assez doué pour plomber ses films, qui partent pourtant pas trop mal en général : Le Pacte des Loups et la grosse épée de Cassel. A pisser de rire tellement c'est con
EBE
CITATION(Lurdo @ 16 5 2004 - 16:50) *

CITATION(KRISSS)
je savais que je mattirerai les foudres
mais j'ai adoré A I même la fin
mais c las scène d'intro du futur avec les extra terrestres
ça m'a paru long dans l'exposition et surtout dans une fin


C pas des extraterrestres, c'est des robots... la dernière version des méchas construits par la société qui a fabriqué le gamin.... et tout ce qui reste de notre humanité dans le futur....

Donc toute la compréhension de la fin change une fois que l'on a compris cela...


En même temps, si les 3/4 du public (et c'est à peu de choses près le cas je pense) a pris ces robots pour des aliens, la faute en incombe peut-être essentiellement au réalisateur plutôt qu'au public, hein, amha.
Adrienlarron
ça ne m'a pas plombé le film mais à la fin de Dead Or Alive (le 1) après le crash de la voiture, il tient plus debout et sort un putain de bazooka de derrière son dos : cultissime
Plusieurs personnes que je connais ont trouvé ça ridicule, les nazes
L'archiviste
CITATION(EBE @ 11 7 2006 - 19:29) *

En même temps, si les 3/4 du public (et c'est à peu de choses près le cas je pense) a pris ces robots pour des aliens, la faute en incombe peut-être essentiellement au réalisateur plutôt qu'au public, hein, amha.

Si les 3/4 du public a décidé de regarder le film jusqu'au bout, sans prendre la peine de suivre une intrigue simple, et de ne pas écouter des dialogues simples qui mènent à une conclusion évidente, alors c'est que ce public a choisi d'être con durant cette projection. La seule "faute" du réalisateur, présentement, est d'avoir espéré un peu de subtilité de leur part. Personnellement, je n'appellerais pas ça une faute.

Si l'on en croit ce qu'on lit et entend, une bonne moitié du public aurait aussi préféré que le film se termine avec le plan de David au fond de l'eau, ce qui est tout bonnement une idée goliodébilissime de couch potatoe élevé à la pub pour parfum, qui préfèrerait qu'un film se termine par une fin qui ne veuille absolument rien dire plutôt que suivre un récit jusqu'à sa conclusion.
Comme par hasard, y'a pas mal de monde (les mêmes ?) qui pense que matrix aurait du s'arrêter au premier épisode. "Putain le héros il fait du breakdance sur le toit de l'immeuble ! C'est trop génial comme finalité du récit; ça veut tout dire t'vois ! Après, les épisodes qui z'ont rajouté là, c'est trop de la philo de comptoir"

Maintenant, et pour conclure, si la moitié du public considère que la SF au cinéma doit obligatoirement être un genre de demeuré et/ou de rebelz ultraconservateur, avec à ma droite le tryptique Jar Jar-famille Robinson-météorite boumboum la terre, et à ma gauche des nains qui dansent au ralenti en parlant à l'envers et en noir et blanc sur de la musique hype passke c'est trop intelligent, alors c'est à se demander ce que cette moitié de public a dans la tête quand elle paye sa place pour aller voir un projet de Kubrick adapté par Spielberg.

amha et tout et tout
Astuce Mario
Nan mais, à mon avis, si ils veulent que ça s'arrete sur david au fond de l'eau, c'est surtout par ce qu'à ce stade du film, ils en peuvent plus de dormir sur les sieges de leur ciné. Ils veulent rentrer faire ça chez eux.

(le plus gros probleme du film, c'est pas l'epilogue de l'histoire mais le rythme pachydermique sur lequel elle nous est contée)
EBE
CITATION(L'archiviste @ 11 7 2006 - 21:25) *

CITATION(EBE @ 11 7 2006 - 19:29) *

En même temps, si les 3/4 du public (et c'est à peu de choses près le cas je pense) a pris ces robots pour des aliens, la faute en incombe peut-être essentiellement au réalisateur plutôt qu'au public, hein, amha.

Si les 3/4 du public a décidé de regarder le film jusqu'au bout, sans prendre la peine de suivre une intrigue simple, et de ne pas écouter des dialogues simples qui mènent à une conclusion évidente, alors c'est que ce public a choisi d'être con durant cette projection. La seule "faute" du réalisateur, présentement, est d'avoir espéré un peu de subtilité de leur part. Personnellement, je n'appellerais pas ça une faute.

Si l'on en croit ce qu'on lit et entend, une bonne moitié du public aurait aussi préféré que le film se termine avec le plan de David au fond de l'eau, ce qui est tout bonnement une idée goliodébilissime de couch potatoe élevé à la pub pour parfum, qui préfèrerait qu'un film se termine par une fin qui ne veuille absolument rien dire plutôt que suivre un récit jusqu'à sa conclusion.
Comme par hasard, y'a pas mal de monde (les mêmes ?) qui pense que matrix aurait du s'arrêter au premier épisode. "Putain le héros il fait du breakdance sur le toit de l'immeuble ! C'est trop génial comme finalité du récit; ça veut tout dire t'vois ! Après, les épisodes qui z'ont rajouté là, c'est trop de la philo de comptoir"

Maintenant, et pour conclure, si la moitié du public considère que la SF au cinéma doit obligatoirement être un genre de demeuré et/ou de rebelz ultraconservateur, avec à ma droite le tryptique Jar Jar-famille Robinson-météorite boumboum la terre, et à ma gauche des nains qui dansent au ralenti en parlant à l'envers et en noir et blanc sur de la musique hype passke c'est trop intelligent, alors c'est à se demander ce que cette moitié de public a dans la tête quand elle paye sa place pour aller voir un projet de Kubrick adapté par Spielberg.

amha et tout et tout


Mouais, je veux bien, mais cite au moins les dialogues en question à même de mettre le public sur la voie de la compréhension. Alors oui, bien sûr, penser que des aliens déboulent à la fin d'un film qui traite de robots, c'est assez stupide effectivement, mais donner aux robots de la fin un look d'aliens, faut dire ce qui est, c'est peut-être pas le meilleur moyen de se faire comprendre par un public suivant bien souvent, comme tu le dis, un film d'un oeil plus ou moins attentif.
davidhofer
CITATION(L'archiviste @ 11 7 2006 - 21:25) *

CITATION(EBE @ 11 7 2006 - 19:29) *

En même temps, si les 3/4 du public (et c'est à peu de choses près le cas je pense) a pris ces robots pour des aliens, la faute en incombe peut-être essentiellement au réalisateur plutôt qu'au public, hein, amha.

Si les 3/4 du public a décidé de regarder le film jusqu'au bout, sans prendre la peine de suivre une intrigue simple, et de ne pas écouter des dialogues simples qui mènent à une conclusion évidente, alors c'est que ce public a choisi d'être con durant cette projection. La seule "faute" du réalisateur, présentement, est d'avoir espéré un peu de subtilité de leur part. Personnellement, je n'appellerais pas ça une faute.

Si l'on en croit ce qu'on lit et entend, une bonne moitié du public aurait aussi préféré que le film se termine avec le plan de David au fond de l'eau, ce qui est tout bonnement une idée goliodébilissime de couch potatoe élevé à la pub pour parfum, qui préfèrerait qu'un film se termine par une fin qui ne veuille absolument rien dire plutôt que suivre un récit jusqu'à sa conclusion.
Comme par hasard, y'a pas mal de monde (les mêmes ?) qui pense que matrix aurait du s'arrêter au premier épisode. "Putain le héros il fait du breakdance sur le toit de l'immeuble ! C'est trop génial comme finalité du récit; ça veut tout dire t'vois ! Après, les épisodes qui z'ont rajouté là, c'est trop de la philo de comptoir"

Maintenant, et pour conclure, si la moitié du public considère que la SF au cinéma doit obligatoirement être un genre de demeuré et/ou de rebelz ultraconservateur, avec à ma droite le tryptique Jar Jar-famille Robinson-météorite boumboum la terre, et à ma gauche des nains qui dansent au ralenti en parlant à l'envers et en noir et blanc sur de la musique hype passke c'est trop intelligent, alors c'est à se demander ce que cette moitié de public a dans la tête quand elle paye sa place pour aller voir un projet de Kubrick adapté par Spielberg.

amha et tout et tout


Là je dis bravo l'Archiviste. J'ai toujours eu beaucoup de plaisir à lire tes interventions, mais là... respect !
Baby Kong
CITATION(L'archiviste @ 11 7 2006 - 21:25) *

CITATION(EBE @ 11 7 2006 - 19:29) *

En même temps, si les 3/4 du public (et c'est à peu de choses près le cas je pense) a pris ces robots pour des aliens, la faute en incombe peut-être essentiellement au réalisateur plutôt qu'au public, hein, amha.

Si les 3/4 du public a décidé de regarder le film jusqu'au bout, sans prendre la peine de suivre une intrigue simple, et de ne pas écouter des dialogues simples qui mènent à une conclusion évidente, alors c'est que ce public a choisi d'être con durant cette projection. La seule "faute" du réalisateur, présentement, est d'avoir espéré un peu de subtilité de leur part. Personnellement, je n'appellerais pas ça une faute.

Si l'on en croit ce qu'on lit et entend, une bonne moitié du public aurait aussi préféré que le film se termine avec le plan de David au fond de l'eau, ce qui est tout bonnement une idée goliodébilissime de couch potatoe élevé à la pub pour parfum, qui préfèrerait qu'un film se termine par une fin qui ne veuille absolument rien dire plutôt que suivre un récit jusqu'à sa conclusion.
Comme par hasard, y'a pas mal de monde (les mêmes ?) qui pense que matrix aurait du s'arrêter au premier épisode. "Putain le héros il fait du breakdance sur le toit de l'immeuble ! C'est trop génial comme finalité du récit; ça veut tout dire t'vois ! Après, les épisodes qui z'ont rajouté là, c'est trop de la philo de comptoir"



Plutot d'accord concernant AI. Par contre je fais partie de ceux qui ont apprécié le premier Matrix mais qui ont été saoulés par ses suites. Jje suis pas rentrée dedans. J'ai trouvé ça chiant et limite branlette intellectuelle. Désolée mais je trouve pas que ça fait de moi une golio.
francesco
CITATION(L'archiviste @ 11 7 2006 - 21:25) *
c'est à se demander ce que cette moitié de public a dans la tête quand elle paye sa place pour aller voir un projet de Kubrick adapté par Spielberg

Le background de Spielberg, justement, qui est notoirement connu comme le cinéaste des extra terrestres et des rencontres du 3ème type. D'où la méprise sur la conclusion de AI (surtout que les robots ont un look et une morphologie organique).

Comme quoi, ils ont peut être "choisi d'être cons durant cette projection", si tu veux, mais on ne peut pas leur enlever d'être conditionnés par une certaine culture cinématographique de base ...

AMHA, ca aurait interessé Pavlov cette anecdote...
L'archiviste
CITATION(Astuce Mario @ 11 7 2006 - 21:33) *

Nan mais, à mon avis, si ils veulent que ça s'arrete sur david au fond de l'eau, c'est surtout par ce qu'à ce stade du film, ils en peuvent plus de dormir sur les sieges de leur ciné. Ils veulent rentrer faire ça chez eux.
(le plus gros probleme du film, c'est pas l'epilogue de l'histoire mais le rythme pachydermique sur lequel elle nous est contée)

Sauf que l'argument "Je me suis fait chier; et pis c'est lent", que je peux tout à fait entendre, ben justement je l'entends pas souvent et je le lis encore moins. Donc j'ai tendance à comprendre que le problème ne vient pas de là.


CITATION(EBE @ 11 7 2006 - 21:44) *

Mouais, je veux bien, mais cite au moins les dialogues en question à même de mettre le public sur la voie de la compréhension.


On va faire plus simple, avec des images

Premier plan du film
(la voix off explique la destruction par l'eau, et que les robots sont plus adaptés à la nouvelle condition de la planète)
Image IPB

David apparaît à sa "mère" pour la première fois
Image IPB

David dessine un truc qu'il trouve joli
Image IPB

Gigolo Joe explique à David le fond du problème
Image IPB
Image IPB

et le film dans son ensemble,
ce qu'il raconte,
ce qu'il suggère,
ce autour de quoi il tourne,
ce qu'il fait ressentir,
je sais pas moi, le film quoi !

CITATION(francesco @ 11 7 2006 - 22:04) *
AMHA, ca aurait interessé Pavlov cette anecdote...

Ca m'avait traversé l'esprit à l'époque de la sortie, mais déjà que je traitais des millions de gens de "cons volontaires", j'allais pas en plus les assimiler à des clebs hein... sweat.gif
francesco
CITATION(L'archiviste @ 11 7 2006 - 22:08) *

CITATION(francesco @ 11 7 2006 - 22:04) *
AMHA, ca aurait interessé Pavlov cette anecdote...

Ca m'avait traversé l'esprit à l'époque de la sortie, mais déjà que je traitais des millions de gens de "cons volontaires", j'allais pas en plus les assimiler à des clebs hein... sweat.gif

Je suis pas sûr que les travaux de Pavlov soient à uniquement relatifs à l'intelligence (comme capacité d'abstraction ou d'innovation), je crois me souvenir que c'est aussi des histoires de mécanismes neurologiques (des trucs compliqués sur le fonctionnement de la mémoire dans le cerveau et le conditionnement de certains réflexes par des stimulus). Et ils débordent largement le simple cadre canin.

En tout cas, ca m'arrangerai beaucoup vu que bien sûr, je suis tombé dans le panneau moi aussi ("Waaaa, des jolis aliens !").

J'espère juste que ca ne me relègue pas trop au rang de corniaud imbécile ("qui choisit d'être con"...) mellow.gif
Astuce Mario
Je suis pas sur que ce soit si important que ça de faire cette distinction entre etres vivants et artificiels dans cette fin. D'abord on peut considerer qu'à ce niveau de technologie, la difference est de plus en plus fine et donc que, peut etre, elle importe de moins en moins (enfin bon, c'est à voir). Mais surtout, prendre les machins qui apparaissent à la fin pour des aliens, ça rentre pas tant que ça en contradiction avec la replique du robot gigolo vu qu'effectivement, à la fin de la version "je vois des aliens et pas des robots", il en reste toujours un de robot qui survit à l'humanité: David.

Et ça change meme pas la portée du film, vu que dans les deux cas, les robots sont le prolongement de l'existence des humains (dans le cas "les aliens sont des robots", ces derniers sont les depositaires de ce qu'il reste de l'humanité, et dans le cas "les robots sont des aliens", David, le robot, leur transmet quelque chose de l'humanité).

(bref peu importe et on peut retourner se coucher)
francesco
D'accord avec La Stuce : on a qu'à dire que ce sont des robots extra terrestres.

Comme ça tout le monde est joie wub.gif
Astuce Mario
Disons que niveau portée, y'a un ptit truc en plus dans la version alien: la transmission à l'autre (autre qu'humain). Mais vu la place que ça prend dans le film (à peine une heure sur un film qui en contient 5 de plus) je suis pas sur que ça soit si important que ça.
Doc Savage
blush.gif . Je suis un con. Ou comment l'archiviste en quelques photos me prouve que je suis passé à côté d'un film. J'avais beaucoup aimé les deux premières parties, et j'étais sorti du film sur la troisième.

A revoir d'urgence. wallbash.gif
muf
J'avoue carrément que j'ai la flemme de réfléchir (enfin j'ai rien compris au post de Stuce quoi), mais si on peut remplacer "robots" par "aliens" sans altérer le sens du film, c'est que y a quand même un gros souci d'écriture.

L'idée que les robots remplacent à terme l'humanité (et ne se contentent donc pas de lui survivre, comme le fait David) est quand même forte (car dérangeante - tout le film jouant d'ailleurs sur nos sentiments vis-à-vis d'une artificialité supposée inférieure).

Le design assez "organique" des robots de la fin, qui n'est évidemment pas un hasard, participe simplement au brouillage des sentiments, amha.

Par ailleurs, on peut très bien ne pas tout saisir d'un film lors du premier visionnage, je crois pas qu'il y ait de honte à cela. J'avoue ne pas me souvenir de ce que j'ai pensé lorsque je l'ai vu la première fois (peut-être bien que j'ai cru que c'étaient des aliens... mais je crois tout simplement que je ne me suis alors pas posé la question :/). Par contre je me souviens l'avoir beaucoup plus apprécié la deuxième (et n'avoir pas hésité quant à la nature des êtres qu'on découvre à la fin).


Edit : ah oui, et Pavlov, c'est simplement le conditionnement des réflexes, ça n'a effectivement rien à voir avec l'intelligence. Par contre, il y a eu par la suite, au milieu du 20ème, des théories sociologiques de la manipulation des masses qui s'inspiraient de ces travaux. Mais c'était pas glorieux.
Astuce Mario
(ma formulation me paraissait ultra limpide pourtant)

CITATION(muf @ 11 7 2006 - 22:42) *

L'idée que les robots remplacent à terme l'humanité (et ne se contentent donc pas de lui survivre, comme le fait David) est quand même forte (car dérangeante - tout le film jouant d'ailleurs sur nos sentiments vis-à-vis d'une artificialité supposée inférieure).


Mais, ouep, je pense que ta maniere d'interpreter le film est la bonne (cette subtilité m'avait echappé).

(de toute façon, mes souvenirs du film sont pas hyper frais - et à ce stade du film je me souviens surtout que je me foutais de savoir si c'était des robots, des aliens ou les harlem globetrotters, je voulais juste voir le debut du generique defiler et me casser de la salle pour aller roupiller)
francesco
CITATION(Astuce Mario @ 11 7 2006 - 22:41) *

Disons que niveau portée, y'a un ptit truc en plus dans la version alien: la transmission à l'autre (autre que humain)

C'est sûrement vrai, mais ca flirte aussi avec le hors sujet AMHA parce qu'on digresse brutalement à la fin alors que tout le film est quand même très carré et très maîtrisé. Une fois de plus, on rentre dans des considérations relatives à Spielberg et qui dépassent le "simple" cadre de AI, et ca devient compliqué.

En tout cas, tout ca me donne rudement envie de revoir le film smile.gif .
Astuce Mario
Non mais muf a tout bien dit plus haut. Je pense qu'il a raison en fait.

(plus besoin de se retaper le film du coup... wééééééééééé)
francesco
Ouaip (sauf que je le revisionnerai bien quand même parce que je crois que je suis passé à travers en fait)
Corenaïr
CITATION(Poltermok @ 28 3 2006 - 02:35) *


Le problème à mon sens vient qu'elle me paraît peu vraisemblable. En effet, si on considère les souffrances que tous les "libérés" ont subis (cf. Matrix premier du nom, où Keanu s'en prenait plein la gueule), et le contexte très instable où ils sont (Morpheus leur annonce quand même qu'ils ont de grandes chances de se faire massacrer jusqu'au dernier, dans 24 heures à peine - aucune réaction ou presque, ils sont absolument tous fanatisés/drogués ou quoi?), le traitement de la scène m'apparaît comme trop joyeux. Tout le monde est beau, rasé, bien sapé, jeune et fort.


Il y plusieurs faits (dans le cadre du récit en tout cas) qui ne cadrent pas avec ce que tu dis :

- La pluspart des habitants de Zion de sont pas des "libérés" et n'ont par conséquent pas subi le même traumatisme que les exilés de la Matrice (c'est marrant ça les homme intuitifs s'exilent hors de la Matrice et des programmes à priori rationnels s'exilent dans de la Matrice excl.gif )
Il est probable que la pluspart d'entre eux n'ai jamais connu la guerre, ni jamais vu une machine du monde superieur . Du coup, une fois qu'on y a réfléchi, c'est à dire après avoir "ressenti" la scène, la liesse des humains de Zion est compréhensible. Voire ... logique. (et par là je veus dire découlant d'un processus prévisible. Par qui? ben peut être par l'autre là, vous savez ...)
Notons que que la majeure partie des danseurs filmés ne sont pas des pilules rouges, mais des natifs de Zion. (On ne voit danser Niobe, Ghost, Roland ni aucun des autres à aucun moment)

-De plus Morpheus ne leur dit pas qu'ils ont de grandes chances de se faire dézoner les maxillaires, il leur dit qu'il y a une armée qui s'avance sur eux, mais qu'il vont leur mettre la pile, puisque après tout jusque là il s'en sont toujours sorti.

Ceci dit, pendant la vision du film, on ne paut pas réfléchir à tout ça et du coup la scène-et le monde dans lequel elle se déroule- paraît un peu ... ben irréelle (et ça va très bien avec le propos du film. remember le premier film : certes Morpheus dit à Néo "Bienvenue dans le monde réel", mais à aucun moment il n'est dit que le monde dans lequel se trouve Zion est le monde "réel". Le désigner par "le monde réel" est une chose que beaucoup de spectateurs ont fait de façon non-réfléchie. Ajoutons que la première fois que Morpheus emmène Néo dans une simulation, il réprend son élève de la façon suivante "ça ne peut pas être ..." "Ëtre quoi? réel? Comment défini tu cela ? Si il ne s'agit que de ce que tu peut voir, toucher ou sentir, alors la réalité n'est rien d'autre que des signaux électriques interprétés par ton cerveau" Ce qui est exactement ce que fait la Matrice)


CITATION(Poltermok @ 28 3 2006 - 02:35) *
Mais bon, moi je préfère Terminator, ne serait-ce parce que l'ambiance du combat entre homme et machines est rendu par ce climat poisseux et désespéré : insomnie, pleurs, cris, saleté : le climat est lourd, très lourd. Avoir voulu traiter la scène d'orgie un peu trop légèrement est une erreur à mon sens. Où est la RAGE de survivre? Cette rage et cette envie de rester vivant étaient plus présents dans le premier opus (je me souviens de Keanu rampant, dégueu, dans son liquide amniotique, de ses amis qui supplient "ne me débranche pas!". Ca, ce sont des sentiments qui passent pas du tout dans Matrix Reloaded (désolé...). Cette angoisse, présente dans le premier opus, est complètement absente du deuxième, désolé, mais c'est la réalité, du coup on se désimplique de l'affaire... d'autant plus qu'on sait que Neo peut latter n'importe quoi dans la Matrice (c'est un autre débat...)
C'est un des gros problèmes de Matrix, par exemple : tout est devenu si virtuel que le sort même de l'humanité devient un paramètre comme les autres. Niveau émotion, ça devient pauvre.



Ce sentiment d'angoisse, cette rage de survivre, on la ressent à nouveau -et de façon spectaculaire ama- dans le troisième opus. On a souvent lu et entendu que la Trilogie Matrix, thématiquement obeissait au shéma c'était 1/la naissance 2/la vie 3/la mort/fin des choses. Dans cette optique il est logique que le climat désespéré soit réservé à ces occasions douloureuse que sont la naissance et la mort, et donc Matrix et Matrix Révolutions.




Et puis, dans le fond, tu expliques moins pourquoi la scène ne marche pas que pourquoi tu ne l'aimes pas non? wink.gif (qu'est ce qu'il est moche ce smiley)

EDIT : n'empêche c'est fou ce que ça donne envie de poster bien, un message comme celui de Poltermok.
muf
edit: ah merde j'avais pas vu que ça parlait de matrix aussi... je lis ça et je reviens ^^
Corenaïr
CITATION(Loki @ 26 6 2006 - 22:12) *

Dans "Silent Hill", l'espèce de débat télévisé entre Rose Da Silva et Cristabella, dans l'église, à la fin. Bon sang, Gans, cette salope de fanatique brûle des gens et elle vient de s'offrir un barbecue bonus avec une amie de l'héroïne, alors pas de paroles... des actes ! :evil:
A chaque fois que les deux personnages se mettent à discuter religion et extrémisme, j'ai envie de vomir. Surtout si c'est pour dire des choses aussi bêtes que "Votre foi apporte la mort" (bravo pour "l'anti-religionnisme" primaire).

Pourtant, je l'adore, ce film, je suis allé le voir six fois et je repasserai bientôt, mais rien n'y fait, ce n'est pas possible, ce passage est imbuvable.


Tutafé d'accord. Que ce soit dans le Pacte des Loups ou dans Silent Hill, l'anticléricalisme de Gans est exposé de façon très grossière, je trouve (et il confirme ce manque de finesse dans l'interressant commentaire audio du Pacte, d'ailleurs)
JLP
J'avais moi aussi à l'époque pensé qu'il s'agissait d'aliens.Il faut à mon avis mettre ca sur le compte de l'idée que l'on se fait communément de la représentation d'un robot et de la représentation d'un alien.
Sur ce coup,le seul tord de speilberg est de s'etre documenté au lieu de fournir un simple cliché,facilement identifiable par tous...Le mode de déplacement de ces robots reste tout de meme bien surprenant.

Quant au fait de regretter que le film ne se termine pas lorsque l'enfant se trouve dans l'eau,le probleme vient surtout du fait de "la triple fin" et sa narration erratique,puique l'enfant rencontre déja plusieurs fois (de manière symbolique tout du moins) la fée dans l'eau,plusieurs images le suggérent de manière volontaire,la première fois de manière poétique par l'entremise d'un banc de poissons étincelant et vireloltant,la deuxieme fois plus ironiquement par l'entremise d'une relique de fete foraine tristement immobile pour l'eternité.Ces deux options peuvent etre aisément envisagées en considérant le récit comme un simple conte se voulant mélancolique,ce qui est le bien le ton du film de bout en bout.

Effectivement,penser cela serait faire fi de tous les indices,du sens profond des dialogues et evenement clés,de la cohérence globale du scénario et l'ambition affichée par speilberg,seulement je pense que rares sont les spectateurs (moi compris),non pas qu'ils ne veulent pas faire le moindre effort d'attention et de compréhension,mais tout simplement qu'ils sont loin de penser (de croire) que le film propose plus,qu'il est plus profond,plus abouti,plus réfléchi,plus construit qu'il n'y parait au premier abord.Et cela vaut tout autant pour les suites de Matrix.
Corenaïr
CITATION(JLP @ 11 7 2006 - 23:06) *

Effectivement,penser cela serait faire fi de tous les indices,du sens profond des dialogues et evenement clés,de la cohérence globale du scénario et l'ambition affichée par speilberg,seulement je pense que rares sont les spectateurs (moi compris),non pas qu'ils ne veulent pas faire le moindre effort d'attention et de compréhension,mais tout simplement qu'ils sont loin de penser (de croire) que le film propose plus,qu'il est plus profond,plus abouti,plus réfléchi,plus construit qu'il n'y parait au premier abord.Et cela vaut tout autant pour les suites de Matrix.



Ben justement, je trouve que la pluralité des niveaux de lecture de Matrix saute particulièrement aux mirettes.
C'est une vrai invitation à réfléchir cette trilogie, je trouve.
JLP
CITATION(Corenaïr @ 11 7 2006 - 23:38) *

Ben justement, je trouve que la pluralité des niveaux de lecture de Matrix saute particulièrement aux mirettes.
C'est une vrai invitation à réfléchir cette trilogie, je trouve.


Disons plutot que tu a choisi la pilule rouge
EBE
CITATION(L'archiviste @ 11 7 2006 - 22:08) *

CITATION(Astuce Mario @ 11 7 2006 - 21:33) *

Nan mais, à mon avis, si ils veulent que ça s'arrete sur david au fond de l'eau, c'est surtout par ce qu'à ce stade du film, ils en peuvent plus de dormir sur les sieges de leur ciné. Ils veulent rentrer faire ça chez eux.
(le plus gros probleme du film, c'est pas l'epilogue de l'histoire mais le rythme pachydermique sur lequel elle nous est contée)

Sauf que l'argument "Je me suis fait chier; et pis c'est lent", que je peux tout à fait entendre, ben justement je l'entends pas souvent et je le lis encore moins. Donc j'ai tendance à comprendre que le problème ne vient pas de là.


CITATION(EBE @ 11 7 2006 - 21:44) *

Mouais, je veux bien, mais cite au moins les dialogues en question à même de mettre le public sur la voie de la compréhension.


On va faire plus simple, avec des images

Premier plan du film
(la voix off explique la destruction par l'eau, et que les robots sont plus adaptés à la nouvelle condition de la planète)
Image IPB

David apparaît à sa "mère" pour la première fois
Image IPB

David dessine un truc qu'il trouve joli
Image IPB

Gigolo Joe explique à David le fond du problème
Image IPB
Image IPB

et le film dans son ensemble,
ce qu'il raconte,
ce qu'il suggère,
ce autour de quoi il tourne,
ce qu'il fait ressentir,
je sais pas moi, le film quoi !

CITATION(francesco @ 11 7 2006 - 22:04) *
AMHA, ca aurait interessé Pavlov cette anecdote...

Ca m'avait traversé l'esprit à l'époque de la sortie, mais déjà que je traitais des millions de gens de "cons volontaires", j'allais pas en plus les assimiler à des clebs hein... sweat.gif


Ah ben là, argumentation nickel avec preuve par l'image à l'appui, rien à redire, sinon bravo ! icon_mrgreen.gif
muf
CITATION(Astuce Mario @ 11 7 2006 - 22:33) *

Je suis pas sur que ce soit si important que ça de faire cette distinction entre etres vivants et artificiels dans cette fin. D'abord on peut considerer qu'à ce niveau de technologie, la difference est de plus en plus fine et donc que, peut etre, elle importe de moins en moins (enfin bon, c'est à voir). Mais surtout, prendre les machins qui apparaissent à la fin pour des aliens, ça rentre pas tant que ça en contradiction avec la replique du robot gigolo vu qu'effectivement, à la fin de la version "je vois des aliens et pas des robots", il en reste toujours un de robot qui survit à l'humanité: David.

Et ça change meme pas la portée du film, vu que dans les deux cas, les robots sont le prolongement de l'existence des humains (dans le cas "les aliens sont des robots", ces derniers sont les depositaires de ce qu'il reste de l'humanité, et dans le cas "les robots sont des aliens", David, le robot, leur transmet quelque chose de l'humanité).

(bref peu importe et on peut retourner se coucher)



CITATION(muf @ 11 7 2006 - 22:42) *

J'avoue carrément que j'ai la flemme de réfléchir (enfin j'ai rien compris au post de Stuce quoi), mais si on peut remplacer "robots" par "aliens" sans altérer le sens du film, c'est que y a quand même un gros souci d'écriture.

L'idée que les robots remplacent à terme l'humanité (et ne se contentent donc pas de lui survivre, comme le fait David) est quand même forte (car dérangeante - tout le film jouant d'ailleurs sur nos sentiments vis-à-vis d'une artificialité supposée inférieure).

Le design assez "organique" des robots de la fin, qui n'est évidemment pas un hasard, participe simplement au brouillage des sentiments, amha.

Par ailleurs, on peut très bien ne pas tout saisir d'un film lors du premier visionnage, je crois pas qu'il y ait de honte à cela. J'avoue ne pas me souvenir de ce que j'ai pensé lorsque je l'ai vu la première fois (peut-être bien que j'ai cru que c'étaient des aliens... mais je crois tout simplement que je ne me suis alors pas posé la question :/). Par contre je me souviens l'avoir beaucoup plus apprécié la deuxième (et n'avoir pas hésité quant à la nature des êtres qu'on découvre à la fin).


Edit : ah oui, et Pavlov, c'est simplement le conditionnement des réflexes, ça n'a effectivement rien à voir avec l'intelligence. Par contre, il y a eu par la suite, au milieu du 20ème, des théories sociologiques de la manipulation des masses qui s'inspiraient de ces travaux. Mais c'était pas glorieux.



CITATION(Astuce Mario @ 11 7 2006 - 22:49) *

(ma formulation me paraissait ultra limpide pourtant)

CITATION(muf @ 11 7 2006 - 22:42) *

L'idée que les robots remplacent à terme l'humanité (et ne se contentent donc pas de lui survivre, comme le fait David) est quand même forte (car dérangeante - tout le film jouant d'ailleurs sur nos sentiments vis-à-vis d'une artificialité supposée inférieure).


Mais, ouep, je pense que ta maniere d'interpreter le film est la bonne (cette subtilité m'avait echappé).

(de toute façon, mes souvenirs du film sont pas hyper frais - et à ce stade du film je me souviens surtout que je me foutais de savoir si c'était des robots, des aliens ou les harlem globetrotters, je voulais juste voir le debut du generique defiler et me casser de la salle pour aller roupiller)


Je voulais juste revenir là-dessus: (j'y repensais ce matin en m'épilant les narines)

En fait la Stuce a pas tort quand il dit que la différence entre aliens et robots peut devenir subtile. Il y a bien des enjeux communs, et dans la SF ces deux figures jouent parfois des rôles comparables: qu'elle soit extra-terrestre ou inorganique, dans les deux cas l'homme est confronté à une intelligence autre, étrangère (et bien souvent supérieure, histoire d'enfoncer le clou), avec tout ce que ça suppose de remise en question vis-à-vis de la Création et / ou l'évolution de l'espèce, bref tout le toutim (chez Arthur C. Clarke le contact avec une civilisation extra-terrestre s'apparente souvent à une rencontre avec (des) Dieu(x)).
Mais dans le cas de A.I., l'accent est quand même clairement mis sur la flamme qui anime l'artificiel, le faux, la fiction. Balancer des ETs là-dedans, ce serait un peu cavalier amha.
horseloverfat
je suis pas du tout d'accord, si on les remplace on perd une partie de la portée du film, qui fini sur un paradoxe.
Les fait que des robots (et comme dit justement) très proche des humains dans leur "humanité" (barrière que s'excrime à explorer Dick ou Asimov dans leurs bouquin respectifs) ne retrouve de que pour témoin de l'humanité (les hommes) un robot moins évolué est la clef de cette fin.
N'oublions pas que la quète du robot est un rève, un fantasme, comme pourrait le faire un humain. Rève qui va se "réaliser", il voulait devenir un enfant, il ne l'était pas aux yeux des humains, il le devient aux yeux de ses congènères ou descendants. Le point de vue change la nature des choses. Or si ce sont des aliens, le petit robot ne devient qu'un vestige de l'humanité, un oeil totalement extérieur d'entités avec lesquelles il ne partage aucune filiation. Or dans cette fin, alors qu'il cherchait à devenir un "vrai" enfant, il se retrouve face à des êtres qui le place peut-être au milieu de la ligne homme-robot. Il aussi près des humains finalement qu'il l'est des robots qui le sortent de sa gnague de glace. être à mi-chemein de ces deux formes de "vie" (et c'est en celà que les robots sont alors proches des humains) renforce son côté humain, et nous montre qu'un rève ne s'aboutit pas que naivement, mais qu'il dépend des conditions de son accomplissement. Il ne pouvait devenir humain de façon absolu, il se qu'il s'en rapproche le plus au final, il n'est pas humain parce qu'il est fait de chair et de sang, mais parce qu'il l'est dans les yeux des robots. Et c'est la thématique du film, cet enfant qui veut devenitr pleinement le fils de sa maman, il a besoin qu'on pose un tel regard sur lui, et c'est finalement ça sa quète. Mettez des aliens, et y a plus rien de ça, et c'est nul.
Simple pourtant.... icon_mrgreen.gif
muf
Ah attention: mon post du dessus concernait la SF en général (pour rebondir sur la phrase de Stuce pas bête du tout mais qui ne s'appliquait pas forcément bien au film de Spielberg), mais pas AI justement (comme spécifié en fin de post).

Et je suis bien d'accord avec ton explication de la fin (en plus c'est joliment dit - sauf que "or" ça s'écrit "or" et non pas "hors"), mais on pourrait te répondre que des aliens pourraient également considérer David comme une représentation acceptable de l'humanité, et donc porter sur lui un regard comparable à celui que lui portent les robots à la fin (ou alors il faudrait que tu développes l'importance de la filiation entre David et les robots du futur dans la portée de la conclusion, parce que c'est pas clair dans ton post - sauf si tu souscris implicitiment à l'importance ce l'artificialité que j'évoquais plus haut, auquel cas on serait 100% d'acco-dac).
Ward
Je trouve bizarre de reprocher a quelqu'un la non comprehension de AI, tant ce film comporte d'incroyables incohérences au niveau de l'écriture des personnages (ainsi qu'un mauvais gout visuel sidérent, une propension a la geignardise, et une lourdeur générale insuportable, mais bon...).
Le comportement des robots , pourtant le princicipal sujet du film, change au rythme des besoins du scénario. L'enchainement en premiere partie des scènes "David fait des conneries parcequ'un epu limité", "David veut tuer ses parents", "ses parents l'abandonnent, mais chialent bcp (pour un bout de plastique limité qui a voulu les tuer!)", immediatement suivi de "David cherche ses parents parcequ'il les aime d'amour" (ah, déja?), c'est amha nawak (surtout avec des motos loups :s )...
A faire des IA capablent de philosopher quand elles sont incapable de taper un foot, Spielb s'enlise totalement dans un script trop foisonnant dont il perd perpetuellement le fil...
Dommage, son film le plus raté, je trouve...
horseloverfat
Je pensais que c'était clair, oui, si c'est des robots il peut être entre les robots et les humains, il partage des choses avec les deux.


CITATION
(en plus c'est joliment dit - sauf que "or" ça s'écrit "or" et non pas "hors"),


Je ne vois pas du tout de quoi tu parles icon_mrgreen.gif


P.S.: Sinon vous saviez que Ward est du style à jeter ses mégots par terre (chez lui ou chez vous), il fume sur le quai du métro, il boit dans votre verre, il joue à des jeux d'argent interdits, va voir les prostitués une fois par semaine (il l'appelle sa régulière), il lui arrive de conduire bourré et n'écoute que Rire et Chansons ? (ben maintenant vous savez !)
muf
Ah c'est pratique la fonction "éditer" discrète, hein ^^
(Mais t'en as encore oublié un icon_mrgreen.gif)

Sinon oui j'ai relu et c'était très clair en fait (pardon - on a parfois tendance à lire trop vite sur un forum).


Edit : heu à quel moment David veut tuer ses parents O_o ? (aurais-je un trou de mémoire béant?)

Sinon la mère elle chiale au moment d'abandonner le bout de plastique parce que ce dernier fait un numéro particulièrement convaincant, si tu veux (on chiale bien devant des films...)

(Bon en fait elle pleure parce qu'elle est sincèrement bouleversée, amha et je vois pas ce que ça a d'incohérent, mais c'était histoire de proposer un autre point de vue)
horseloverfat
CITATION
Ah c'est pratique la fonction "éditer" discrète, hein ^^


Je ne vois pas du tout de quoi tu parles... bluesbro.gif
Baby Kong
Pour en revenir au sujet du topic Les scènes qui plombent un film le premier qui me vient à l'esprit c'est Haute tension. Ne me jetez pas de cailloux. j'ai bien aimé le film mais franchement le twist final est quand même un peu nul.
Bret Gimson
CITATION(Ward @ 12 7 2006 - 12:18) *

Je trouve bizarre de reprocher a quelqu'un la non comprehension de AI, tant ce film comporte d'incroyables incohérences au niveau de l'écriture des personnages (ainsi qu'un mauvais gout visuel sidérent, une propension a la geignardise, et une lourdeur générale insuportable, mais bon...).
Le comportement des robots , pourtant le princicipal sujet du film, change au rythme des besoins du scénario. L'enchainement en premiere partie des scènes "David fait des conneries parcequ'un epu limité", "David veut tuer ses parents", "ses parents l'abandonnent, mais chialent bcp (pour un bout de plastique limité qui a voulu les tuer!)", immediatement suivi de "David cherche ses parents parcequ'il les aime d'amour" (ah, déja?), c'est amha nawak (surtout avec des motos loups :s )...
A faire des IA capablent de philosopher quand elles sont incapable de taper un foot, Spielb s'enlise totalement dans un script trop foisonnant dont il perd perpetuellement le fil...
Dommage, son film le plus raté, je trouve...



Ha tiens j'ai l'impression que c'est la première fois que je lis un truc censé sur ce film qui ne s'embarque pas dans des considérations péri-phénoménologiques ou ontolo-superfétatoires.
La seule explication plausible à ces innombrables défauts (un par plan à peu près), qui viendrait - non pas justifier - mais excuser toutes ces faiblesses d'écriture et de goût, serait que tout simplement que le film s'adresse aux enfants (le film regorge de ces défauts que les petits ne remarquent pas, tout en cultivant un regard à leur hauteur)... Toutefois j'avoue que les intentions de Spielby sur ce film me laisse perplexe, jonglant maladroitement entre le conte de fées et le paternalisme le plus gland, un peu au même degré que Hook.
horseloverfat
Ben je dois être un gamin à l'intérieur (et un bossu à l'extérieur, vive internet et son abolition de la différence...) parce que moi j'étais ému. J'aime bien les peluches, les enfants, les robots, les trucs de famille avec un enfant-robot qui veut faire partie de la famille (j'avoue adorer ce genre de scénar). Ceci expliquant peut-être pourquoi j'ai trouvé l'homme bicentennaire sympa et tristoune.
(à oui j'oubliais, j'aime très bôcou Finding Nemo....)

unsure.gif

(par contre je déteste Ward. Et tout ses copains, les Co-ward....)
Corenaïr
CITATION(Bret Gimson @ 12 7 2006 - 14:01) *

Ha tiens j'ai l'impression que c'est la première fois que je lis un truc censé sur ce film qui ne s'embarque pas dans des considérations péri-phénoménologiques ou ontolo-superfétatoires.


C'est avec des remarques dans ce style là qu'on se ruine un bel aka tout neuf.
Bret Gimson
Ha mais attention j'ai rien contre les films pour enfants !
(Finding Nemo c'est très bieng' et rigolo - Just keep swimmin, just keep swimming ---> génial ...)

Mais le problème d'IA c'est le flou qu'il entretient avec sa propre nature : environnement en apparence adulte (gris et hostile, et pas du tout doux/sucré coloré) mais péripéties et rythme comme on en trouve dans les films pour enfants; je suppose que Spielby ne savait pas lui-même très bien comment mener son histoire, il avait seulement une vague idée, parasitée en sus par l'intention de marcher sur les traces de Kubrick. De cette hésitation résulte de nombreux défauts ; et le gros malentendu sur ces robots pris pour des aliens n'est à mon avis qu'un des problèmes mineurs du film (donc pour en revenir au sujet du topic, elle le plombe pas vraiment, au pire elle achève de le ruiner)
Fraggle
En quoi ça te pose problème ce contraste?

(Carpenter il fait bien des westerns où y a pas de sable)
Bret Gimson
Bein le problème c'est qu'à mon avis c'est dur à suivre pour les gosses (alors que ça aurait pu être un trip Pinnochesque) et franchement pas passionant pour un adulte (amha)... le film oscillant perpétuellement entre un recul un peu mou (le perso de Gigolo Joe, entre autres) et du pied dans le plat un peu con (genre la voix off "Et il dormit pendant mille ans").
C'est pas tant l'idée du contraste qui me pose problème que sa qualité d'éxécution.
muf
CITATION(Bret Gimson @ 12 7 2006 - 14:01) *

CITATION(Ward @ 12 7 2006 - 12:18) *

Je trouve bizarre de reprocher a quelqu'un la non comprehension de AI, tant ce film comporte d'incroyables incohérences au niveau de l'écriture des personnages (ainsi qu'un mauvais gout visuel sidérent, une propension a la geignardise, et une lourdeur générale insuportable, mais bon...).
Le comportement des robots , pourtant le princicipal sujet du film, change au rythme des besoins du scénario. L'enchainement en premiere partie des scènes "David fait des conneries parcequ'un epu limité", "David veut tuer ses parents", "ses parents l'abandonnent, mais chialent bcp (pour un bout de plastique limité qui a voulu les tuer!)", immediatement suivi de "David cherche ses parents parcequ'il les aime d'amour" (ah, déja?), c'est amha nawak (surtout avec des motos loups :s )...
A faire des IA capablent de philosopher quand elles sont incapable de taper un foot, Spielb s'enlise totalement dans un script trop foisonnant dont il perd perpetuellement le fil...
Dommage, son film le plus raté, je trouve...


Ha tiens j'ai l'impression que c'est la première fois que je lis un truc censé sur ce film qui ne s'embarque pas dans des considérations péri-phénoménologiques ou ontolo-superfétatoires.


Ben la critique n'empêche pas l'interprétation (et vice versa). Les considérations péri-phénoménologiques ou ontolo-superfétatoires s'attachaient au propos général du film (et plus gobalement d'une frange de la SF), ça n'empêche pas par ailleurs d'avoir des réserves sur l'exécution (j'en aurais moi-même quelques-unes, moins que toi et Ward cependant, et par ailleurs j'avais du mal avec les critiques de ce dernier - ces soucis d'incohérence de comportements qui ne m'apparaissaient pas évidentes).
L'archiviste
Bon ben je vois que finalement, y'a rien de tel que de recourir aux images pour laisser parler ce film de gamin

Image IPB
Des gosses même pas vivants dans des capsules sous la glace, à qui on raconte des histoire de venue au Monde

Image IPB
image de gauche :
Au milieu de la foule, un petit enfant s'écria : « Mais !... Le Grand duc est nu ! »
« Seigneur Dieu, entendez la voix de l'innocence ! » dit le père.

(Les Habits neufs du Grand duc - Hans Christian Andersen)

image de droite :
"Pinocchio" = Stenterello = Arlequin
le feuilleton Arlequin poli par l'amour, de Marivaux, sera diffusé sur Canal J à la rentrée
(note : la chemise du "Père" est elle faite de motifs naturels, type jungle)


Image IPB
Instant Logos... à gauche la scène la plus belle et la plus profonde de ce film pour miards qui reniflent
Le Paradis Perdu, de John Milton, est édité dans la collection "J'apprends à lire" chez Astrapi

"Cirrus, Socrates, Particle, Decibel, Hurricane, Dolphin, Tulip
Monica, David, Monica"

Le Pendule de Foucault, de Umberto Eco (que Kubrick souhaitait adapter au cinéma) sera disponible en supplément dans le n°1211 de Pif Gadget


Image IPB
Iesous KHristos THéou Uios Sôter = IKHTHUS
L'ésotérisme expliqué à ceux qui sucent leur pouce - Pierre A. Riffard - chez Robert Laffont


Image IPB
C'est quoi ces réalisateurs immatures qui savent même pas filmer le beau visage de leurs comédiens ?


Image IPB
“Come away, O human child: To the waters and the wild with a fairy, hand in hand,
For the world's more full of weeping than you can understand.”
A droite, le reflet du corps de David "coule" (weeps) le long de la joue de Gigolo Joe
L'oeuvre complète du poète William Butler Yeats est disponible à la crèche de la Porte de Clignancourt


Image IPB
"Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'œil était dans la tombe et regardait Caïn."

Victor Hugo, La Légende des siècles, livre-disque raconté par Henri Dès (Walt Disney Records)


Image IPB
Il se croyait à Delphes, Critias est sa pensée blême
Connais-toi toi-même répétait-il l'ignorant
Mais tu lui a montré comment l'intériorité s'révéle à elle-même
Et la Connaissance de Soi a soudain pris d'l'avant
Sacré Socrate, faut dire qu'tu nous épates
Sacré Socrate, du Tibre jusqu'à l'Euphrate

(Chantal Goya et Jean-Jacques Debout - Sacré Socrate !)



pas mal aussi ces images :
de Kubrick à Spielby
Redux
Je ne sais pas trop ce que tu cherchais à faire, L'archiviste. Mais si ton but était de défendre A.I, c'est raté.
Bret Gimson
CITATION(muf @ 12 7 2006 - 15:00) *


Ben la critique n'empêche pas l'interprétation (et vice versa). Les considérations péri-phénoménologiques ou ontolo-superfétatoires s'attachaient au propos général du film (et plus gobalement d'une frange de la SF), ça n'empêche pas par ailleurs d'avoir des réserves sur l'exécution (j'en aurais moi-même quelques-unes, moins que toi et Ward cependant, et par ailleurs j'avais du mal avec les critiques de ce dernier - ces soucis d'incohérence de comportements qui ne m'apparaissaient pas évidentes).


D'accord pour la séparation entre critique et interprétation; c'était juste pour dire que quand on évoque IA, on dérape souvent de la critique à l'interprétation, alors que le film regorge de défauts évidents et carrément perturbants... Le comportement de David n'est pas forcément incohérent (disons qu'on peut le mettre sur le compte de sa nature un peu gauche) mais je trouve que le script laisse beaucoup de blancs quand au véritable rôle des robots dans cette société futuriste - on passe d'une société ou l'existence du robot semble être parfaitement courante ( un gamin jouet/robot/ qui sert de placebo à maman) à.... un autodafé de ferraille ku klux klanesque - cette flesh fair dont le ridicule de la mise en scène n'a d'égal que l'artificialité de l'émotion empathique qu'elle cherche à nous faire ressentir.
J'avoue pas trop faire le lien entre les divers tableaux qui présentent l'univers du film, on l'impression que c'est un peu fait à la louche selon les besoins de la progression scénaristique. Encore une fois je trouve ça cohérent dans le cadre d'un spectacle pour gosse, mais franchement contestable pour un film avec ces pretentions; et toutes les références para-culturelles ou péri-ésotériques du monde n'y changeront rien.

Je crois l'avoir déjà dit mais il me semble que le film aurait gagné à s'attarder sur d'autres thèmatiques (comme le rapport entre l'être et sa réification par la société) plutôt que sur la "petite sensation de manque d'amour" de David. En faisant ça, Spielby entre de plain pied dans ce que le film aurait pu dénoncer, le glissement progressif de la société humaine vers un degré croissant d'infantilisation et des valeurs sentimentales et post romantiques qui confine à l'existentialisme le plus solipsiste qui soit.
Fraggle
En gros t'aurais voulu que David fasse du panzer-kunst.
Bret Gimson
cool.gif
horseloverfat
ben justement il détruit la réification de l'individu par la socièté en donnant pour seul vestige de l'humanité une machine. Et en partant de cet état, David est un individu, seulement pour lui, et il cherche à obtenir l'effet inverse. S'incarner enfin, ce qu'il fait à la fin, d'autant par son choix à la toute fin. (et alors que dire de la fin fin fin...)

(en tout cas ça y est, est bien, mais ça passe par les émotions et les retour inconscients du scénario et du film sur le spectateur (comme ce dont je parlais, mais qui ne cherche pas à être évident, mais juste faire résonner le spectateur par rapport à ce qu'il a vu, même et justement sans s'en rendre compte).
C'est justement toi qui prends le film trop intellectuellement en y cherchant un côté parfait et implacable que, et tu le sais donc ça t'arrange, Spielberg ne fait plus, on voit bien que ça ne l'intéresse plus d'ailleurs. Ce qui peut rendre ses films parfois bancales, mais toujours touchant. En tout cas pour moi sur A.I. (sa dernière vraie réussite je trouve). Minority report étant alors totalement désincarné, et froid, avec un discours trop présent limite au détriment d'interactions purements cinématographiques, ce qui empèche de bloquer sur le film. Ou alors Munich où l'on se pose la question toute les 3 minutes "mais qu'est-ce qu'il veut me dire"...faisant presque passer le film en lui même au second plan.
Misterpursoup
Dans Midnight Express(que j'aime beaucoup) y'a une scène ridicule,ou on dirait un clip érotico gay,ou deux protagonistes dans la prison sont huilés et font des pompes tête à tête en déclamant à l'unisson: prison monsatère presbyte ect...,puis ils sont sous la douche;se savonnent,l'un embrasse l'autre,puis finalement,le héros lui dit non et se barre. J'dois avouer qu'on sait pas trop ce qu'elle fout la cette scène,et que si Parker a voulu explorer les liens presques homosexuels de l'amitié en prison,il s'est un peu taulé.
Mais sinon le film est très bon.
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