Dr WONG
14 1 2007 - 23:06
Avant toutes choses, "Braveheart" est sans doute pour moi le plus beau film de l'histoire du cinéma. C'est dire si j'aime ce que LMD et REDUX appellent le lyrisme trop appuyé ou lourd.
J'ai trouvé dans "Apocalypto" tout ce que je recherche quand je matte un film: de l'émotion, de l'action, des belles images, une bonne réalisation, de la violence.
Ce film, je l'ai regardé le ventre noué, les larmes aux yeux. Et je ne compte pas le nombre de frissons pendant la séance. Oui, je suis une vraie chochotte devant une bonne pelloche.
L'attaque du village a été un choc tel que j'en ai rarement vécu au cinéma. Non pas pour sa violence, mais pour l'impact émotionnel dégagé.
Bizarrement, ce qui m'a le moins plu, c'est la partie "survival". Non pas que le film soit moins bon, c'est juste que j'aurais espéré des affrontements plus directs, genre mano a mano à coups de hache. Dans cet esprit, le bad guy principal meurt vraiment comme une merde.
Un putain de bon film de plus à l'actif de Mel Gibson.
5,5/6
Petite anecdote: je faisais la queue dans le cinéma et j'ai intercepté une discussion entre un type et sa femme:
-LUI: "Humm, en fait, je préfairerais aller voir le Mel Gibson"
-ELLE: "Oui je sais, ça a l'air bien, dommage que ce soit lui qui réalise"
...et ils sont allés voir, je crois, "Mon meilleur ami".
Fraggle
14 1 2007 - 23:07
Sinon, je reviens trois page avant, mais Apocalypse ça veut plutôt dire révélations des choses cachées en fait, que ce soit chez les chétiens ou étymologiquement: apo (ôté) + kalyptein (voiler). Et d'ailleurs, le mot éclipse à la même racine.
contagion
14 1 2007 - 23:14
Ah les cons !
(En plus ça l'aurait tout émoustillée la nana )
CITATION(Fraggle @ 14 1 2007 - 23:07)

Sinon, je reviens trois page avant, mais Apocalypse ça veut plutôt dire révélations des choses cachées en fait, que ce soit chez les chétiens ou étymologiquement: apo (ôté) + kalyptein (voiler). Et d'ailleurs, le mot éclipse à la même racine.
Apocalypse, oui .
Apocalypto , non .
Edit : je confirme pour Denv' , le bougre est en piteux état ... Il a mis la note quasi maximale au film avec Ferrel , métrage certes sympathoche mais mollement consensuel .
Prions pour sa prompte guérison mes amis!
Fraggle
14 1 2007 - 23:16
Bah oui, mais Apocalyse découle directement de l'ancien grec Apocalypto (qui, mais je dis peut-être une connerie, n'existe pas sinon)
Apocalypto = αποκαλύπτω = révéler
apocalypse = αποκάλυψη = révélation
(mais c'ets vrai que c'est même pas la peine de se prendre la tête avec le mot apocalypse cela dit)
contagion
14 1 2007 - 23:18
CITATION(Fraggle @ 14 1 2007 - 23:15)

Bah oui, mais Apocalyse découle directement de l'ancien grec Apocalypto (qui, mais je dis peut-être une connerie, n'existe pas sinon)
Apocalypto = αποκαλύπτω = révéler
apocalypse = αποκάλυψη = révélation
Ouais ouais je nie pas mon poussin , je dis juste qu'un des sens littéral d'apocalypto c'est nouveau départ en grec moderne .
( putain l'alphabet grec c'est trop la classe comment t'as fait ? T'as un clavier grec?)
C'est fort instructif, j'en conviens (vivement que je puisse briller en société merci

), mais donner un tel titre (a fortiori quand on a réalisé la Passion) à une histoire pareille on se doute bien de ce que ca va évoquer au public, à savoir le sens commun généralement accepté "biblique", la révélation de la fin du monde.
Si le "nouveau départ" est en effet pertinent quand a la destinée du personnage principal, je ne vois pas en quoi il est montré comme représentatif de sa civilisation, donc "le nouveau départ" ou "l'extinction" n'est pour ainsi dire pas traité, le film se contentant de nous montrer qu'ils sont décadents.
contagion
14 1 2007 - 23:30
Cher monsieur , il est entendu que le titre connote certaines valeurs d'ordre judéo-chrétiennes , comment le nier ?
Reste que ce titre défouraille selon moi . Apocalyptor , ç' aurait été encore mieux!
Fraggle
14 1 2007 - 23:33
ctrl-c / ctrl-v plutôt
En tout cas un film qui commence par un carton qui cause de fin de civilisation et dans lequel on nous sert de la prophétie, ça m'a plutôt fait penser à l'origine du terme. Après Gibson lui même parle du sens moderne en interview, et on nous répète assez le
Repartir de rien dans le film, mais j'ai du mal à faire abstraction du sens étymologique
(ça, et puis aussi c'est du grec ancien que j'ai fait, donc forcément ça m'a plus marqué
)Cela dit, ça m'étonnerait que le double sens, ou plutôt la nuance de sens, soit involontaire
(ok, le grec nouveau découlant forcément, quelque part, du grec ancien, c'est pas étonnant. Promis maintenant j'arrete d'énoncer des évidences
edit: qu'en plus vous venez juste d'évoquer 
)
CITATION(contagion @ 14 1 2007 - 23:30)

Cher monsieur , il est entendu que le titre connote certaines valeurs d'ordre judéo-chrétiennes , comment le nier ?
Reste que ce titre défouraille selon moi . Apocalyptor , ç' aurait été encore mieux!
Plus que le coté judéo-chrétien, parce que je ne crois pas que Gibson nous fasse un cours d'évangile express (même si son point de vue de la décadence m'a géné comme trop extérieur -supérieur?-, je pense que c'est plus une maladresse du aux exagérations qu'il a peut être considéré comme plus parlantes et graphiques), c'est le fait qu'avec un titre pareil on s'attend un peu à voir la fin d'une civilisation au centre du film, et pas coincé entre deux tranches de survie d'un personnage et très rapidement évoqué.
contagion
14 1 2007 - 23:35
Ah ah ! T'as fait du grec ancien petit nerd binoclard!
(Bordel moi aussi!!)
CITATION(Dr WONG @ 14 1 2007 - 23:06)

-LUI: "Humm, en fait, je préfairerais aller voir le Mel Gibson"
-ELLE: "Oui je sais, ça a l'air bien, dommage que ce soit lui qui réalise"
...et ils sont allés voir, je crois, "Mon meilleur ami".

Encore un qui se fait mené par le bout du nez par sa nana, résulats il a du se faire chier comme pas possible.
Je viens de le revoir et je l'ai trouvé encore plus puissant. Tout les petits défauts que j'avais remarqué pendant la première visions sont effacés devant l'hallucinant spectacle barbare, immersif et sensoriel offert par Mel G.
Juste 2 ou 3 bricoles: Je vous conseil également de matter Bang Rajan. Malgré ce qu'en dis LMD, ces deux films n'ont en communs que la volonté de leurs réal d'offrir au spectateurs un univers totalement credible, une représentation de la violence très réaliste, un manichéisme absolu et qui, malgré une narration quelque peu chaotique et un manque d'identification pour les héros, vaut vraiment le coup. Si vous aimez, vous aurez même la possibilité d'apprécier les deux, c'est chouette non !?!?
Pour ce qui est des détracteurs et de la comparaison avec Conan, j'avoue que je suis assez amusé parce que ce sont en gros ce qu'on disait a l'époque du film de Millius, qui je le rappelle a mis quelques années (une décennie en gros) a devenir le classique referentiel que l'on connaît et qui a eu, a l'époque, un accueil plutôt tiède (star wars préhistorique, séris B mal foutu, apologie de la violence, jeu ridicule de schwarzy,...).
Et enfin, a propos de l'appellation "série B", je crois qu'il faudra quand même un jours repenser ce terme tant celui ci ne correspond définitivement plus a son sens premier (je l'avais utilisé, a tord, pour Gladiator) parce qu'une série B n'est définitivement pas un film a gros budget (aussi sanglant soit il) réalisé par un cinéaste de notoriété mondial.
contagion
14 1 2007 - 23:38
CITATION(Goku @ 14 1 2007 - 23:36)

CITATION(Dr WONG @ 14 1 2007 - 23:06)

-LUI: "Humm, en fait, je préfairerais aller voir le Mel Gibson"
-ELLE: "Oui je sais, ça a l'air bien, dommage que ce soit lui qui réalise"
...et ils sont allés voir, je crois, "Mon meilleur ami".

Encore un qui se fait mené par le bout du nez par sa nana, résulats il a du se faire chier comme pas possible.
Ouais puis le soir .... tintin comme on dit
( et le temple du soleil ... ok je

)
darkseid
14 1 2007 - 23:38
En même temps, la première phrase du film nous incite à croire qu'une civilisation ne peut être détruite de l'extérieur qu'après avoir été anéanti par la décadence, on le voit bien dans le film, la civilisation Maya est corrompue, cruelle, pourrie de l'intérieur par le fanatisme et la décadence (le petit gros fils du roi a tous les traits du futur despote sadique), l'arrivée des Espagnols annonce la fin inévitable de cette culture décadente.
D'ailleurs, moi, c'est ce message là que je repproche au film, le mythe du bon sauvage qui vit en harmonie avec la nature et ses semblables qui s'oppose à l'urbain forcemment cruel et corrompu, c'est un peu simpliste voire grotesque.
contagion
14 1 2007 - 23:44
CITATION(darkseid @ 14 1 2007 - 23:38)

En même temps, la première phrase du film nous incite à croire qu'une civilisation ne peut être détruite de l'extérieur qu'après avoir été anéanti par la décadence, on le voit bien dans le film, la civilisation Maya est corrompue, cruelle, pourrie de l'intérieur par le fanatisme et la décadence (le petit gros fils du roi a tous les traits du futur despote sadique), l'arrivée des Espagnols annonce la fin inévitable de cette culture décadente.
D'ailleurs, moi, c'est ce message là que je repproche au film, le mythe du bon sauvage qui vit en harmonie avec la nature et ses semblables qui s'oppose à l'urbain forcemment cruel et corrompu, c'est un peu simpliste voire grotesque.
C'est quand même plus complexe... Les mecs ont une vie dure et âpre en forêt , la scène inaugurale le souligne suffisamment. Après que la grande ville soit un lieu aliénant et corrompu , c'est peut être naïf mais pas dénué de fondement . D'ailleurs c'est un peu le sujet de Bad Times, que je vous recommande chaudement bande de madnautes en folie .
Allez bonne nuit!
J'ai hâte que Gibson s'attele à un film sur l'esclavage des Noirs!
CITATION(darkseid @ 14 1 2007 - 23:38)

En même temps, la première phrase du film nous incite à croire qu'une civilisation ne peut être détruite de l'extérieur qu'après avoir été anéanti par la décadence, on le voit bien dans le film, la civilisation Maya est corrompue, cruelle, pourrie de l'intérieur par le fanatisme et la décadence (le petit gros fils du roi a tous les traits du futur despote sadique), l'arrivée des Espagnols annonce la fin inévitable de cette culture décadente.
D'ailleurs, moi, c'est ce message là que je repproche au film, le mythe du bon sauvage qui vit en harmonie avec la nature et ses semblables qui s'oppose à l'urbain forcemment cruel et corrompu, c'est un peu simpliste voire grotesque.
C'est simpliste sans doute, d'un autre coté quand tu matte un doc sur les tributs amazonienne, les gens ont l'air de vivre paisiblement, enfin jusqu'à ce que la "civilisation" vienne chez eux pour les exterminer parce que leurs terres sont situé sur des gisements d'or, pour éviter d'avoir trop d'emmerde pendant la construction d'une route ou tout simplement quand ces tribu finisse dans les quartiers miséreux des grandes villes tentaculaires d'Amérique du sud parce qu'on les a chassés de l'endroit ou ils vivaient depuis des centaines, voir des milliers d'années. En fait je ne crois pas que cela soit si simpliste que ça.
Et puis le mythe du bon sauvage, ça a du bon aussi (The Last of the Mohicans par exemple)
CITATION(ygrael @ 14 1 2007 - 23:36)

Je viens de le revoir et je l'ai trouvé encore plus puissant. Tout les petits défauts que j'avais remarqué pendant la première visions sont effacés devant l'hallucinant spectacle barbare, immersif et sensoriel offert par Mel G.
Juste 2 ou 3 bricoles: Je vous conseil également de matter Bang Rajan. Malgré ce qu'en dis LMD, ces deux films n'ont en communs que la volonté de leurs réal d'offrir au spectateurs un univers totalement credible, une représentation de la violence très réaliste, un manichéisme absolu et qui, malgré une narration quelque peu chaotique et un manque d'identification pour les héros, vaut vraiment le coup. Si vous aimez, vous aurez même la possibilité d'apprécier les deux, c'est chouette non !?!?
Pour ce qui est des détracteurs et de la comparaison avec Conan, j'avoue que je suis assez amusé parce que ce sont en gros ce qu'on disait a l'époque du film de Millius, qui je le rappelle a mis quelques années (une décennie en gros) a devenir le classique referentiel que l'on connaît et qui a eu, a l'époque, un accueil plutôt tiède (star wars préhistorique, séris B mal foutu, apologie de la violence, jeu ridicule de schwarzy,...).
Et enfin, a propos de l'appellation "série B", je crois qu'il faudra quand même un jours repenser ce terme tant celui ci ne correspond définitivement plus a son sens premier (je l'avais utilisé, a tord, pour Gladiator) parce qu'une série B n'est définitivement pas un film a gros budget (aussi sanglant soit il) réalisé par un cinéaste de notoriété mondial.
Bah la comparaison avec Conan elle n'est pas littérale, disons que je vois certaines scénes et certains aspects assez proche. L'un me semble plus puissant que l'autre, mais ce que tu dis est peut-être vrai. Dans 20 ans certains compareront les films à leur désavantage avec Apocalypto.
Pour Bang Rajan c'est une comparaison qui m'a sauté dans le cerveau rapport à la description d'une civilisation ancienne, d'un village de chasseurs, avec quelques scénes de couples par exemple. Je trouve le film thaï plus réussi sur cet aspect, après c'est certain l'histoire dévie pas mal par rapport au Mel Gibson.
CITATION(darkseid @ 14 1 2007 - 23:38)

En même temps, la première phrase du film nous incite à croire qu'une civilisation ne peut être détruite de l'extérieur qu'après avoir été anéanti par la décadence, on le voit bien dans le film, la civilisation Maya est corrompue, cruelle, pourrie de l'intérieur par le fanatisme et la décadence (le petit gros fils du roi a tous les traits du futur despote sadique), l'arrivée des Espagnols annonce la fin inévitable de cette culture décadente.
D'ailleurs, moi, c'est ce message là que je repproche au film, le mythe du bon sauvage qui vit en harmonie avec la nature et ses semblables qui s'oppose à l'urbain forcemment cruel et corrompu, c'est un peu simpliste voire grotesque.
Oui voila, mais je trouve que c'est évoqué en quelques minutes: OK on a tous bien vus qu'ils sont censés être décadents, corrompus et cruels, mais je trouve que c'est "anedoctique" dans le film.
Surtout on ne sait rien de cette décadence, on ne sait pas d'ou elle vient, on "devine" que la citation du début nous explique qu'elle est responsable de leur chute, mais comment et pourquoi? Ca ne va pas très loin cette reflexion quoi, AMHA.
CITATION
C'est simpliste sans doute, d'un autre coté quand tu matte un doc sur les tributs amazonienne, les gens ont l'air de vivre paisiblement, enfin jusqu'à ce que la "civilisation" vienne chez eux pour les exterminer parce que leurs terres sont situé sur des gisements d'or, pour éviter d'avoir trop d'emmerde pendant la construction d'une route ou tout simplement quand ces tribu finisse dans les quartiers miséreux des grandes villes tentaculaires d'Amérique du sud parce qu'on les a chassez de l'endroit ou ils vivaient depuis des centaines, voir des milliers d'années. En fait je ne crois pas que cela soit si simpliste que ça.
Oui mais c'est un exemple de civilisation extérieure là. Le film "parle" d'une civilisation qui se détruirait de l'intérieur.
CITATION(Cfury @ 14 1 2007 - 23:46)

J'ai hâte que Gibson s'attele à un film sur l'esclavage des Noirs!
Je crois que la vision de Von Trier devrait te satisfaire (le film est passé complétement inaperçu alors que c'était la suite de Dogville), c'est une telle bouillie qu'a la sortie de la projo certains le considérait comme ouvertement raciste.
CITATION(LMD @ 14 1 2007 - 23:53)

Oui voila, mais je trouve que c'est évoqué en quelques minutes: OK on a tous bien vus qu'ils sont censés être décadents, corrompus et cruels, mais je trouve que c'est "anedoctique" dans le film.
Surtout on ne sait rien de cette décadence, on ne sait pas d'ou elle vient, on "devine" que la citation du début nous explique qu'elle est responsable de leur chute, mais comment et pourquoi? Ca ne va pas très loin cette reflexion quoi, AMHA.
Ce qui est bien c'est justement qu'il ne nous prend pas par la main Gibson, il nous mets simplement en face d'une vision la sienne il pert pas de temps en expliquation inutile c'est direct et on prend son film comme un coup dans le ventre, enfin pour ceux qui l'ont ressenti comme moi, c'est plus un film viscéral avec un texte sous-jacent, qu'une réflexion à la Terrence Malick.
CITATION(Goku @ 15 1 2007 - 00:01)

CITATION(LMD @ 14 1 2007 - 23:53)

Oui voila, mais je trouve que c'est évoqué en quelques minutes: OK on a tous bien vus qu'ils sont censés être décadents, corrompus et cruels, mais je trouve que c'est "anedoctique" dans le film.
Surtout on ne sait rien de cette décadence, on ne sait pas d'ou elle vient, on "devine" que la citation du début nous explique qu'elle est responsable de leur chute, mais comment et pourquoi? Ca ne va pas très loin cette reflexion quoi, AMHA.
Ce qui est bien c'est justement qu'il ne nous prend pas par la main Gibson, il nous mets simplement en face d'une vision la sienne il pert pas de temps en expliquation inutile c'est direct et on prend son film comme un coup dans le ventre, enfin pour ceux qui l'ont ressenti comme moi, c'est plus un film viscéral avec un texte sous-jacent, qu'une réflexion à la Terrence Malick.
Il y a une limite entre suggérer et ne rien dire du tout. Entre montrer quelque chose et laisser le spectateur libre d'un jugement et ne rien montrer.
Ou alors je n'ai rien compris et on m'indiquera gentiment quelles séquences donnent une indication ou juste un début de piste sur l'origine de cette décadence -de maniére suggeré-, que le film se contente de constater. Parce que si l'explication c'est que les rois et les notables et les gens eud'la ville sont cruels, ca ne péte pas bien loin.
Enfin on peut continuer longtemps sur ça, mais j'ai eu un probléme avec la construction du récit et certains choix de réalisation aussi...
CITATION("LMD")
Bah la comparaison avec Conan elle n'est pas littérale, disons que je vois certaines scénes et certains aspects assez proche. L'un me semble plus puissant que l'autre, mais ce que tu dis est peut-être vrai. Dans 20 ans certains compareront les films à leur désavantage avec Apocalypto.
Clair qu'il y a des similitudes entre les deux mais, ne le prend surtout pas a mal car je te le dis en toute tranquillité, je te trouve un brin prétentieux de jouer les médium en annonçant l'avenir de ce que sera la perception d'Apocalypto dans le futur.
CITATION("LMD")
Pour Bang Rajan c'est une comparaison qui m'a sauté dans le cerveau rapport à la description d'une civilisation ancienne, d'un village de chasseurs, avec quelques scènes de couples par exemple. Je trouve le film thaï plus réussi sur cet aspect, après c'est certain l'histoire dévie pas mal par rapport au Mel Gibson.
Cela m'a également sauté au yeux, mais je trouve que tu fais ce rapprochement qui n'as pas lieu d'être. Comment Gibson aurait pu autant developer l'aspect "villageois" que dans le film de Jitnukul. La partie villageoise d'Apocalypto ne dure qu'une vingtaine de minutes alors que celle de Bang Rajan se déroule pendant quasiment tout le film (ou au moins plus de la moitié).
CITATION("LMD")
Surtout on ne sait rien de cette décadence, on ne sait pas d'ou elle vient, on "devine" que la citation du début nous explique qu'elle est responsable de leur chute, mais comment et pourquoi? Ca ne va pas très loin cette reflexion quoi, AMHA.
Vu que Gibson, a l'instar de Spielberg dans WOTW, a penser son film uniquement a travers le regard de Patte de Jaguar, j'aurai assez mal vu une scène explicative sur la raison de la décadence de cette civilisation (déjà que certain le trouve trop long) mais j'ai comme dans l'idée que les plans de champs dévasté ne sont pas innocents et puis ce "divertissement" (les sacrifices) ont l'air d'appuyer la main mise de la royauté et du clergé (j'ai pas trouvé d'autres mots) sur le peuple.
CITATION("LMD")
Oui mais c'est un exemple de civilisation extérieure là. Le film "parle" d'une civilisation qui se détruirait de l'intérieur.
Est ce que cela a vraiment de l'importance, surtout que rien ne prouve que les villageois font partie de la civilisation Maya.
Pour cité un exemple bien précis, l'arrivée dans la cité Mayas, Mel Gibson fait un parrallèle très clair avec nos villes d'aujourd'hui, on commence par voir la cités extérieur avec son début de déforestation "l'arbre qui tombe sur les prisonnier", puis ont voit bien que Mel Gibson nous montres ce qui pourrait etre les bidonvilles de l'époque, pour arrivé à la cité et ses pyramides qui pourrait etre nos immeubles d'aujourd'hui, hier ses édifices étaient conçu aux dieux, aujourd'hui au capitalismes.
darkseid
15 1 2007 - 00:21
CITATION(ygrael @ 14 1 2007 - 23:51)

C'est simpliste sans doute, d'un autre coté quand tu matte un doc sur les tributs amazonienne, les gens ont l'air de vivre paisiblement, enfin jusqu'à ce que la "civilisation" vienne chez eux pour les exterminer parce que leurs terres sont situé sur des gisements d'or, pour éviter d'avoir trop d'emmerde pendant la construction d'une route ou tout simplement quand ces tribu finisse dans les quartiers miséreux des grandes villes tentaculaires d'Amérique du sud parce qu'on les a chassés de l'endroit ou ils vivaient depuis des centaines, voir des milliers d'années. En fait je ne crois pas que cela soit si simpliste que ça.
Et puis le mythe du bon sauvage, ça a du bon aussi (The Last of the Mohicans par exemple)
Un seul nom concernant le mythe du bon sauvage : Délivrance.
CITATION("darkseid")
Un seul nom concernant le mythe du bon sauvage : Délivrance.

Comprend pas ? surtout que Délivrance est plutôt une condamnation du thème de la régénération de l'homme par la violence (chère a ce bon vieux Millius)
YgraelOui le prétention de médium vient d'un mauvais choix de ponctuation, une syntaxe faible et l'envie d'éviter une répétition
"...mais ce que tu dis est peut-être vrai, dans 20 ans certains compareront
peut être les films à leur désavantage avec Apocalypto." Pour la version corrigée.
J'avais cru comprendre dans ton argument que le reproche que je faisais au film de Gibson était le même que celui qu'on faisait à Conan (que je prenais comme référent/classique sur certains aspects que traite Apocalypto) par rapport à d'autres films plus anciens: je relativisais ma position qui est forcément consécutive de ma culture et des films avec lesquels j'ai grandis, mais j'ai du complétement passer à coté du sens de ta phrase en fait.
Pour Bang Rajan, je ne suggére pas que Gibson l'a vu ou quoi que ce soit de ce genre: juste que les films partagent pas mal de similitudes et un postulat de départ assez proche. Je préfére le film thaï pour ce qui est de la "sensation d'immersion dans une civilisation différente"
Pour le point de vue de Patte de Jaguar, c'est un bon argument, mais alors faut pas appeller le film Apocalypto avec une citation fort explicite en exergue et un conte qui parle de la nature humaine (mais que je n'ai pas vu illustré dans le film). Le film c'est plus l'histoire de Patte de Jaguar, qui ne nous apprend pas grand chose sur les raisons réelles ou supposés de la chute de sa civilisation (ou de la civilisation et de l'homme en général).
C'est vrai que j'ai supposé que Patte de Jaguar est de la même civilisation que ceux qui le capture, j'ai peut être tort. Mais en l'état, ce n'est pas l'incursion d'une autre civilisation ou une acculturation qui entraine la destruction du village, juste une attaque hostile.
CITATION(Goku @ 15 1 2007 - 00:19)

Pour cité un exemple bien précis, l'arrivée dans la cité Mayas, Mel Gibson fait un parrallèle très clair avec nos villes d'aujourd'hui, on commence par voir la cités extérieur avec son début de déforestation "l'arbre qui tombe sur les prisonnier", puis ont voit bien que Mel Gibson nous montres ce qui pourrait etre les bidonvilles de l'époque, pour arrivé à la cité et ses pyramides qui pourrait etre nos immeubles d'aujourd'hui, hier ses édifices étaient conçu aux dieux, aujourd'hui au capitalismes.
Pourquoi pas, mais je trouve que ton extrapolation est forte par rapport à ce qui nous est montré dans le film. comparer les pyramides à nos immeubles, par exemple: Pour ainsi dire on les voit peu les pyramides dans le film, je n'y ai vu aucune valeur symbolique particuliére. Il n'y pas de plan qui nous les montre d'une maniére particuliére, qui pourrait à mon sens justifier cette analogie. Assimiler les immeubles au capitalisme c'est un peu court aussi AMHA (La Tour Eiffel, La Statue de la Liberté, le Kremlin, autant d'édifices majestueux qu'on pourrait aussi comparer aux symboles que sont les pyramides et qui ne sont pas spécifiquement dédié au capitalisme). Pour ce qui est des "bidonvilles", on ne sait rien de l'architecture et de l'organisation de la ville qui nous est montré, donc je trouve la comparaison hardie: l'état "déplorable" des populations me semble plutot découler de l'épidémie qui semble ravager la région que d'une organisation sociale (dont on ne sait rien). La déforestation et l'exploitation des mines comme allégorie de la société moderne? Pourquoi pas, mais on ne sait pas dans quel but (religieux? "commercial"? autre?) ces deux activités sont menés... la déforestation par exemple ne me semble pas un motif très viable, parce que rien n'indique qu'elle soit mené dans un but "autodestructeur", ou qu'elle soit une manifestation d'un quelconque déclin (Et là y a quand même de la marge avant qu'il ait rasé toute la forêt).
ouaisbiensur
15 1 2007 - 00:58
CITATION(LMD @ 15 1 2007 - 00:43)

Pour le point de vue de Patte de Jaguar, c'est un bon argument, mais alors faut pas appeller le film Apocalypto avec une citation fort explicite en exergue et un conte qui parle de la nature humaine (mais que je n'ai pas vu illustré dans le film). Le film c'est plus l'histoire de Patte de Jaguar, qui ne nous apprend pas grand chose sur les raisons réelles ou supposés de la chute de sa civilisation (ou de la civilisation et de l'homme en général).
d'une autre côté, avec
'Cours, Patte de Jaguar, cours' comme titre, ça n'aurait pas attiré grand monde mais je vois ce que tu veux dire
CITATION
Pour le point de vue de Patte de Jaguar, c'est un bon argument, mais alors faut pas appeller le film Apocalypto avec une citation fort explicite en exergue et un conte qui parle de la nature humaine (mais que je n'ai pas vu illustré dans le film). Le film c'est plus l'histoire de Patte de Jaguar, qui ne nous apprend pas grand chose sur les raisons réelles ou supposés de la chute de sa civilisation (ou de la civilisation et de l'homme en général).
Je comprend tout a fait, mais en fait je trouve démarche logique, je vais essayer de m'expliquer en termes clair. Patte de Jaguar et ces amis sont les victimes et les témoins de cette décadence. Patte de Jaguar est le référent du publique (donc de nous). Nous découvrons en même temps que lui cette civilisation décadente, décadence qui est quand même au centre du film puisqu'elle est la cause directe du massacre du village. Gibson donne quelques pistes mais sans vraiment donner de raisons explicites, c'est une interprétation personnel bien sur mais je pense que si Gibson n'en dit pas plus c'est par humilité. Je ne suis pas sur que quelqu'un soit capable de donner une explication global a la décadence de la sociétés d'Apocalypto (parallèle évident avec notre société occidental) et Gibson aura préférer garder son film, via Patte de Jaguar, a une hauteur humaine plutôt que de s'enliser dans les causes de la chute de ce monde.
CITATION
Oui le prétention de médium vient d'un mauvais choix de ponctuation, une syntaxe faible et l'envie d'éviter une répétition sweat.gif
"...mais ce que tu dis est peut-être vrai, dans 20 ans certains compareront peut être les films à leur désavantage avec Apocalypto." Pour la version corrigée.
p'ête aussi que c'est moi qui aie mal lu
(Enfin bon la j'insiste sur une des raisons qui m'ont un peu sorti du film, mais comme le disait bradaviel, il faut peut être mettre ça sur le compte d'une décéption lié à un contenu supposé du film "vendu'', ce qui est finalement extérieur à l'oeuvre... au final je pense que la réalisation de Gibson m'a plus géné avec ces envolées parfois réussies, parfois ringardes -même si il y a pas mal de client pour ce lyrisme ici même, comme le disait Dr WONG-; l'utilisation de grosses ficelles avec du pathos que j'ai ressenti comme artificiel et un schéma extremement simpliste; et le gros probléme de rythme sont surement mes principaux reproches.)
Rejettes y un oeil quand même, dans quelques mois, voir même plusieurs années, après la déception tu verra peut être le film sous un autre angle.
Teaser Apocalypto Revoyez le teaser, parcqu' apparement Mel Gibson aurait changé le comédien qui joue Patte de Jaguar en cours de route, et y a deux ou trois plans qui ont sauté du montage finale.
Effectivement, c'est pas le même Patte de Jaguar (WTF !).
Sinon le film déchire, même si une éclipse ne dure pas 30 secondes ^^ A noter qu'il est fun d'enchaîner Apocalypto avec sa fausse suite Le Nouveau Monde, vu que l'on retrouve l'acteur Raoul Trujillo (le chef ultra charismatique de la bande des méchants dans Apocalypto) qui joue un autre chef indigène dans le film de Malik !
darkseid
15 1 2007 - 07:42
CITATION(ygrael @ 15 1 2007 - 00:31)

CITATION("darkseid")
Un seul nom concernant le mythe du bon sauvage : Délivrance.

Comprend pas ? surtout que Délivrance est plutôt une condamnation du thème de la régénération de l'homme par la violence (chère a ce bon vieux Millius)
Les bons sauvages, ça n'existe pas (les montagnards de Délivrance sont des monstres assassins et violeurs), au mieux les gens sont pacifiques parce qu'ils vivent quasiment en autarcie, dès qu'ils rencontrent des gens légèrement différents d'eux, c'est la méfiance, la haine et la guerre qui s'y met aussitôt. Les villes permettent généralement aux gens d'avoir plus d'ouverture d'esprit et plus de tolérance pour ceux qui sont différents, les gens n'ont pas le choix, en ville, tu es obligé de rencontreret de vivre avec des gens différents de toi. C'est quand même révéalateur que l'essentiel des votes extrémistes dans nos sociétés viennent des campagnes.
CITATION(contagion @ 14 1 2007 - 23:18)

CITATION(Fraggle @ 14 1 2007 - 23:15)

Bah oui, mais Apocalyse découle directement de l'ancien grec Apocalypto (qui, mais je dis peut-être une connerie, n'existe pas sinon)
Apocalypto = αποκαλύπτω = révéler
apocalypse = αποκάλυψη = révélation
Ouais ouais je nie pas mon poussin , je dis juste qu'un des sens littéral d'apocalypto c'est nouveau départ en grec moderne .
( putain l'alphabet grec c'est trop la classe comment t'as fait ? T'as un clavier grec?)
Bon c'est fini vos batailles étymologiques basées sur une très bonne connaissance... de la recherche sur le web et du copier coller ?

edit : hola ! je viens de répondre à des posts loins en arrière, oups ! je croyais que c'étais la dernière page...
CITATION(Goku @ 15 1 2007 - 03:02)

Teaser Apocalypto Revoyez le teaser, parcqu' apparement Mel Gibson aurait changé le comédien qui joue Patte de Jaguar en cours de route, et y a deux ou trois plans qui ont sauté du montage finale.

putain ouais impressionnant, l'autre comédien faisait plus beau gosse et moins bon acteur
sinon il a peut être tourné un teaser avant le film pour le vendre aux distributeurs parce que je reconnais pas beaucoup de plans du film
CITATION(dutch @ 15 1 2007 - 09:38)

sinon il a peut être tourné un teaser avant le film pour le vendre aux distributeurs parce que je reconnais pas beaucoup de plans du film

c'est parce que le tatouage est trop petit

ou que le plan ne permettait pas de faire un tatouage assez grand
Le concept du bon sauvage est un concept occidental par excellence(merci Rousseau!!!).
c'est la vision occidentale du nouveau monde, magnifiée dans le film de Malick.
Il est intéressant justement d'avoir un autre pt de vue, même si c'est par Gibson, plus juste.
Les 2 visions se rejoignent d'ailleurs dans la scène de bonheur idyllique au village avant le massacre:
un hâvre de paix, de sensualité, bienheureux.
Ce qui est intéressant chez Gibson, c'est que son personnage décide de tourner le dos à cet autre monde, alors que l'héroïne de Malick choisit ce monde, elle choisir la connaissance, et par-là même décide de sa perte.
Savoir/Nature???? la vieille dualité!
HarrisonMustang
15 1 2007 - 11:04
Bon, je l'ai vu ce week-end et ma foi, j'ai bien aimé, mais sans plus.
Ca commencait pourtant bien. On nous présente des personnages sur un ton jovial qui fait qu'on s'attache à eux presque immédiatement et qu'on redoute ce qui va leur arriver. J'ai ri de bon coeur lors de la scène du partage de gibier et celle de la hutte ce qui fait que j'ai eu beaucoup d'affection pour le jeune dont le nom m'échappe, celui qui mange les testicules là. Peut-être parce que j'ai des problèmes avec ma belle-mère, tout comme lui ^^.
Les acteurs sont vraiment bons et j'ai trouvé le père de Patte de Jaguar ainsi que le chef des agresseurs très charismatiques (ce dernier me faisait un peu penser au prêtre dans Indiana Jones et le temple maudit d'ailleurs).
Jusqu'à la scène du massacre et de la capture des villageois pour le futur sacrifice, tout va bien. Comme vous l'avez tous mentionné, ça rappelle la fabuleuse intro de Conan. Après, la pression retombe un peu et c'est dommage. Certes, il y a de beaux moments, lors du voyage vers la cité. La traversée du fleuve est super bien foutue, j'ai été très impressionné par la petite oracle. Mais voilà, ça manque un peu de peps tout ça.
Certains passages m'ont beaucoup touché. Je pense notamment au dernier regard du jeune mangeur de testicules (mais bordel c'était quoi son nom déjà ?) à sa belle-mère. Elle l'aura bien fait suer, mais il l'aime quand même. J'ai trouvé ce moment très triste car je me suis mis à imaginer les sentiments qu'il devait éprouver à ce moment là.
Arrive enfin le moment que beaucoup décrivaient comme insoutenable, le sacrifice rituel. Alors oui, c'est violent mais on a vu pire. Pas de quoi crier au scandale non plus. Là encore, les acteurs ont des gueules incroyables (le regard du grand chef là, impressionnant). Le fait qu'il ne dise rien et que d'un simple regard, le bourreau effectue sa besogne en disait long sur son pouvoir. ( Comment interpréter ça d'ailleurs ? Mel Gibson a t'il voulu faire un parallèle avec Bush qui fait le sale boulot et ses faucons qui décident tout à sa place, dans l'ombre ? Ou alors je me gourre complètement, comme d'hab ?)
Bref tout ce passage rend très bien, y'a pas à dire. On s'y croirait.
La meilleure partie du film, celle qui aurait dû s'étaler sur tout le métrage (ou presque) arrive enfin : la chasse à l'homme. La scène de la fuite est vraiment haletante, le danger est omniprésent, les flèches et les lances pleuvent de tout côtés. Mon petit préféré en fait les frais d'ailleurs, j'était triste. Mais bon, c'est comme ça.
Patte de Jaguar porte bien son nom, c'était hallucinant la manière qu'il avait de se mouvoir dans la jungle. Sa jungle, hostile pour quiconque s'y aventure sans la connaître.
Dommage que tout ça soit entrecoupé par les passages de la grotte. Ca casse un peu le suspense.
Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai bien aimé quoi ! Désolé si c'est brouillon.
5/6
CITATION(Hutch @ 14 1 2007 - 20:00)

CITATION(contagion @ 14 1 2007 - 06:52)

@ Hutch: nan c'est pas bien écrit on dit ennuyeux pas ennuyant.
c'est parce qu'il hésite à écrire "chiant"
Tout à fait!
Et aussi parceque "chieux", ça se dit pas.
CITATION(HarrisonMustang @ 15 1 2007 - 11:04)

Mel Gibson a t'il voulu faire un parallèle avec Bush qui fait le sale boulot et ses faucons qui décident tout à sa place, dans l'ombre ? Ou alors je me gourre complètement, comme d'hab ?)
Moi j'dis... la critique "intelligente" et la compétition analytique entre cinéphiles (sur le net et ailleurs) est l'ennemi du cinéphage (qui est une notion différente, à mon sens plus noble, que cinéphile). Elles obligent le spectateur à sur-analyser les films, au dépend de toute logique et surtout en l'obligeant à abandonner la simplicité de la découverte et de l'appréciation première et déconnectée d'un film.
Si ça se trouve, je suis très con, et je devrais moi aussi penser thématiques, alégories, métaphores et paraboles, le tout en fonction du passé de l'auteur quand je vois un film pour la première fois mais je ne le fait pas.
Quoi qu'il en soit, à posteriori, je doute que le chef maya soit une parabole du père Bush... et pis une poursuite de 2h20 ça aurait été un peu long non ?
mouais pareil que Nadsat : ça m'a aussi donné l'impression de rien raconter en fait (ou alors un truc très bateau et très bête du type "chaque civilisation meurt et après ben y en a une autre qui arrive mais elle va mourir aussi... et ptet que nous aussi on va mourir un jour" mais raconté très lentement avec plein de répétitions, de "et après", de "pendant ce temps là" et avec une nana qui accouche d'un missile M 51 : SWOOOOOOOOOSHHHHHH !)
HarrisonMustang
15 1 2007 - 12:02
CITATION(Nadsat @ 15 1 2007 - 11:19)

CITATION(HarrisonMustang @ 15 1 2007 - 11:04)

Mel Gibson a t'il voulu faire un parallèle avec Bush qui fait le sale boulot et ses faucons qui décident tout à sa place, dans l'ombre ? Ou alors je me gourre complètement, comme d'hab ?)
Moi j'dis... la critique "intelligente" et la compétition analytique entre cinéphiles (sur le net et ailleurs) est l'ennemi du cinéphage (qui est une notion différente, à mon sens plus noble, que cinéphile). Elles obligent le spectateur à sur-analyser les films, au dépend de toute logique et surtout en l'obligeant à abandonner la simplicité de la découverte et de l'appréciation première et déconnectée d'un film.
Si ça se trouve, je suis très con, et je devrais moi aussi penser thématiques, alégories, métaphores et paraboles, le tout en fonction du passé de l'auteur quand je vois un film pour la première fois mais je ne le fait pas.
Quoi qu'il en soit, à posteriori, je doute que le chef maya soit une parabole du père Bush... et pis une poursuite de 2h20 ça aurait été un peu long non ?
En fait, c'est en discutant du film qu'on s'est posé ce genre de questions. Mais tu as raison, à force d'entendre dire ici ou là que Mel Gibson veut créer la polémique avec ses films, on a trop tendance à chercher la petite bête là où en fait il n'y a que du cinéma.
CITATION(HarrisonMustang @ 15 1 2007 - 12:02)

CITATION(Nadsat @ 15 1 2007 - 11:19)

CITATION(HarrisonMustang @ 15 1 2007 - 11:04)

Mel Gibson a t'il voulu faire un parallèle avec Bush qui fait le sale boulot et ses faucons qui décident tout à sa place, dans l'ombre ? Ou alors je me gourre complètement, comme d'hab ?)
Moi j'dis... la critique "intelligente" et la compétition analytique entre cinéphiles (sur le net et ailleurs) est l'ennemi du cinéphage (qui est une notion différente, à mon sens plus noble, que cinéphile). Elles obligent le spectateur à sur-analyser les films, au dépend de toute logique et surtout en l'obligeant à abandonner la simplicité de la découverte et de l'appréciation première et déconnectée d'un film.
Si ça se trouve, je suis très con, et je devrais moi aussi penser thématiques, alégories, métaphores et paraboles, le tout en fonction du passé de l'auteur quand je vois un film pour la première fois mais je ne le fait pas.
Quoi qu'il en soit, à posteriori, je doute que le chef maya soit une parabole du père Bush... et pis une poursuite de 2h20 ça aurait été un peu long non ?
En fait, c'est en discutant du film qu'on s'est posé ce genre de questions. Mais tu as raison, à force d'entendre dire ici ou là que Mel Gibson veut créer la polémique avec ses films, on a trop tendance à chercher la petite bête là où en fait il n'y a que du cinéma.
Finalement, Gibson n'a eu qu'une seule et unique polémique sur un de ses films en tant que réal. Et encore, le film étant très fidelement basé sur les Ecrits. Ensuite, le reste, c'est de la post-interprétation. On est revenu sur Braveheart, Payback et plein d'autres pour le fustiger en maso qui souffre à l'image du Christ et toutes ses conneries. Je trouve assez regretable que certaines persnnes mélangent la personne et le réalisateur. A ce compte-là faudrait faire quoi du réal de Jeepers Creepers (dont j'ai oublié le nom) qui lui é été condamné il y a plusieurs années (avant le début de sa carrière) pour pédophilie ? Ce n'est qu'un exemple.
Le film de Gibson est surinterprété en fonction de sa personne... Autre exemple : s'il avait réalisé Superman returns, simple supposition, sûr qu'on lui aurait jeté la pierre pour la pose très très christique que le personnage prend dans le film, alors qu'avec Singer on y voit qu'un symbole innoffensif (même si naïf

).
Apocalypto :
Je ne sais pas si le film se veut réellement historique ou pas (j'ai un doute perso) mais au final, on s'en fout. Je retiens surtout qu'on a là un putain de film d'heroïc fantasy primitif et barbare ! Un mix entre Predator et Conan avec un louche de Rambo sur la partie finale. Bon ça a dékà été dit mais j'ai un peu lu en diagonale.
Costumes, décors, "gueules" des acteurs, armes et même du surnaturel : tout y est et ça fait du bien ! Ah ça, on est loin de Narnia et Eragon, pour sûr.
Qd en plus la mise en image est d'un dynamisme tétanisant (les scènes de poursuites ! les massacres !), que la violence sert le propos (elle est loin d'être aussi excessive que le hurlent les média... faut sortir les gars un peu), que le rythme est trépidant, que les images sont magnifiques... Il ne m'en faut pas plus pour ranger ce film entre Conan et le Dernier des Mohicans dont il est le digne héritier AMAH.
A titre perso j'ai particulièrement aimé :
- Le début avec les blagues graveleuses entre villageois : bon moyen de nous les rendre immédiatement sympathiques. Après tout ils sont comme nous, ils parlent de cul, de femmes, ont des belles-mères chiantes, etc.
- La réaction de l'Empereur vers son grand prêtre au moment de l'éclipse : ce petit hochement de tête pour dire "Vas-y, instrumentaliste ça aussi." Le cynisme total face à la puissance de la nature.
5,5/6
Pour Nadsat :
oui mais la personnalité transparait dans les films : tu cites Victor Salva pour Jeeper Creepers mais c'est typiquement letype d'histoire expiatoire pour quelqu'un qui a des problèmes psychologiques (la possession d'un jeune éphèbe par un être maléfique racontée par un ancien condamné pour pédophilie quand même...)
Pour le Singer : c'est encore autre chose : la posture christique du personnage est volontaire (comme elle l'était dans le Donner) : ça permet non seulement de faire le lien avec les précédents films mais aussi de montrer la posture adoptée pour représenter le personnage.
C'est pas faire de la sur interprétation c'est remarquer des signes évidents et ensuite seulement c'est au spectateur de dire si ça fait selon lui sens ou non (en gros c'est comme un texte : est-ce qu'il est mal écrit ou non ? est-ce qu'il est répétitif ou non ? est-ce qu'il a employé le bon vocabulaire, est-ce qu'il l'a bien rythmé, est-ce qu'il ne se contredit pas ?)
En l'état dans Apocalypto, j'avais plus l'impression qu'on répétait les mêmes phrases "et là il est blessé" "et là il se bat", "et là il court", "et là elle attend dans son trou"... sans varier d'un iota son rythme ni ses enchainements et en réveillant ses spectateurs avec du gore toutes les deux minutes "et là il est blessé mais alors salement blessé, oulàlàlà ça saigne de partout, c'était dégueu oulàlàlà... et là elle l'attend dans son trou..."
HarrisonMustang
15 1 2007 - 12:24
CITATION(Nadsat @ 15 1 2007 - 12:12)

CITATION(HarrisonMustang @ 15 1 2007 - 12:02)

CITATION(Nadsat @ 15 1 2007 - 11:19)

CITATION(HarrisonMustang @ 15 1 2007 - 11:04)

Mel Gibson a t'il voulu faire un parallèle avec Bush qui fait le sale boulot et ses faucons qui décident tout à sa place, dans l'ombre ? Ou alors je me gourre complètement, comme d'hab ?)
Moi j'dis... la critique "intelligente" et la compétition analytique entre cinéphiles (sur le net et ailleurs) est l'ennemi du cinéphage (qui est une notion différente, à mon sens plus noble, que cinéphile). Elles obligent le spectateur à sur-analyser les films, au dépend de toute logique et surtout en l'obligeant à abandonner la simplicité de la découverte et de l'appréciation première et déconnectée d'un film.
Si ça se trouve, je suis très con, et je devrais moi aussi penser thématiques, alégories, métaphores et paraboles, le tout en fonction du passé de l'auteur quand je vois un film pour la première fois mais je ne le fait pas.
Quoi qu'il en soit, à posteriori, je doute que le chef maya soit une parabole du père Bush... et pis une poursuite de 2h20 ça aurait été un peu long non ?
En fait, c'est en discutant du film qu'on s'est posé ce genre de questions. Mais tu as raison, à force d'entendre dire ici ou là que Mel Gibson veut créer la polémique avec ses films, on a trop tendance à chercher la petite bête là où en fait il n'y a que du cinéma.
Finalement, Gibson n'a eu qu'une seule et unique polémique sur un de ses films en tant que réal. Et encore, le film étant très fidelement basé sur les Ecrits. Ensuite, le reste, c'est de la post-interprétation. On est revenu sur Braveheart, Payback et plein d'autres pour le fustiger en maso qui souffre à l'image du Christ et toutes ses conneries.
Je trouve assez regretable que certaines persnnes mélangent la personne et le réalisateur. A ce compte-là faudrait faire quoi du réal de Jeepers Creepers (dont j'ai oublié le nom) qui lui é été condamné il y a plusieurs années (avant le début de sa carrière) pour pédophilie ? Ce n'est qu'un exemple.Le film de Gibson est surinterprété en fonction de sa personne... Autre exemple : s'il avait réalisé Superman returns, simple supposition, sûr qu'on lui aurait jeté la pierre pour la pose très très christique que le personnage prend dans le film, alors qu'avec Singer on y voit qu'un symbole innoffensif (même si naïf

).
Tout à fait d'accord. D'ailleurs je m'étais pris le chou avec un gars qui, après avoir appris que Clint Eastwood était républicain, avait décidé de boycotter tous ses films. Affligeant.
Idem pour Charlton Heston et la NRA. Toujours le même gars, à qui j'ai proposé de prêter Ben Hur, il m'a répondu un truc du genre :"Mouais, j'ai pas envie d'être complice de la libre circulation des armes aux States." Véridique. Pour le coup, c'est moi qui ai eu envie de lui coller une balle.
Maintenant, quand je le croise dans les couloirs du boulot, je le calcule à peine.
edit : désolé pour les fautes d'inattention. C'est corrigé.
Nicco et 202 ont été kickbannés ???? Oo
CITATION(Rom1 @ 15 1 2007 - 12:22)

A titre perso j'ai particulièrement aimé :
- Le début avec les blagues graveleuses entre villageois : bon moyen de nous les rendre immédiatement sympathiques. Après tout ils sont comme nous, ils parlent de cul, de femmes, ont des belles-mères chiantes, etc.
Mais je suis persuadé que les assaillants aussi parlent de cul et détestent leur belle-mère. Seulement, ça, on ne le saura jamais car cela desservirait le manichéisme que Mel Gibson a voulu instaurer.
La tribu de Patte de Jaguar est gentille comme dans un Walt Disney tandis que les assaillants sont abjects et décadents.
PS:Juste un truc, c'est moi où l'un des indiens se fait appeler Alcool quatre ou truc dans le genre?
Sanjuro
15 1 2007 - 12:34
CITATION(Rom1 @ 15 1 2007 - 12:22)

Apocalypto :
Je ne sais pas si le film se veut réellement historique ou pas (j'ai un doute perso) mais au final, on s'en fout. Je retiens surtout qu'on a là un putain de film d'heroïc fantasy primitif et barbare ! Un mix entre Predator et Conan avec un louche de Rambo sur la partie finale. Bon ça a dékà été dit mais j'ai un peu lu en diagonale.
Costumes, décors, "gueules" des acteurs, armes et même du surnaturel : tout y est et ça fait du bien ! Ah ça, on est loin de Narnia et Eragon, pour sûr.
Qd en plus la mise en image est d'un dynamisme tétanisant (les scènes de poursuites ! les massacres !), que la violence sert le propos (elle est loin d'être aussi excessive que le hurlent les média... faut sortir les gars un peu), que le rythme est trépidant, que les images sont magnifiques... Il ne m'en faut pas plus pour ranger ce film entre Conan et le Dernier des Mohicans dont il est le digne héritier AMAH.
A titre perso j'ai particulièrement aimé :
- Le début avec les blagues graveleuses entre villageois : bon moyen de nous les rendre immédiatement sympathiques. Après tout ils sont comme nous, ils parlent de cul, de femmes, ont des belles-mères chiantes, etc.
5,5/6
Copieur ! (et ce, jusque dans la note)
Nan, sérieux j'étais sûr que tu allais kiffer, ca ne pouvait pas en être autrement.^^
Voila
simidor
15 1 2007 - 12:35
CITATION(Redux @ 15 1 2007 - 12:30)

CITATION(Rom1 @ 15 1 2007 - 12:22)

A titre perso j'ai particulièrement aimé :
- Le début avec les blagues graveleuses entre villageois : bon moyen de nous les rendre immédiatement sympathiques. Après tout ils sont comme nous, ils parlent de cul, de femmes, ont des belles-mères chiantes, etc.
Mais je suis persuadé que les assaillants aussi parlent de cul et détestent leur belle-mère. Seulement, ça, on ne le saura jamais car cela desservirait le manichéisme que Mel Gibson a voulu instaurer.
La tribu de Patte de Jaguar est gentille comme dans un Walt Disney tandis que les assaillants sont abjects et décadents.
PS:Juste un truc, c'est moi où l'un des indiens se fait appeler Alcool quatre ou truc dans le genre?
Mmmm. Serait-ce une référence à un passé pas si lointain du réalisateur?
CITATION(Rom1 @ 15 1 2007 - 12:30)

Nicco et 202 ont été kickbannés ???? Oo
202, c'est sûr. Pour nicco, Il faut faire confiance à la grosse peluche.
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