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Version complète : Martyrs - Pascal Laugier
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Loki
Il se dit fréquemment qu'une histoire qui ne peut être résumée en quelques lignes est une mauvaise histoire. Sans cohérence, sans fil rouge, sans objet.


Mais ce n'est heureusement pas le cas de Martyrs, lequel a bel et bien un pitch.
john mclane
CITATION(Loki @ 12 9 2008 - 22:27) *
Il se dit fréquemment qu'une histoire qui ne peut être résumée en quelques lignes est une mauvaise histoire. Sans cohérence, sans fil rouge, sans objet.


Mais ce n'est heureusement pas le cas de Martyrs, lequel a bel et bien un pitch.


Je t'écoute smile.gif



(je te laisse 3 lignes)
Elego
Vu et pas aimé.

Laugier semble s'être dit qu'il suffisait d'aller à fond dans l'"horreur" pour marquer le genre, ducoup il nous balance effet choc sur effet choc sur effet choc, en justifiant le tout avec un principe totalement prétexte (et méga prétentieux).

Aucun enjeu, des personnages insupportables, aucune vraie structure, juste de l'ennui mortel ponctué de quelques trucs sympa (l'arrachage de "clous" au tournevis, mais bon, l'intro de Saw 3 en proposait autant...).

Reste des acteurs secondaires pas trop mauvais, une photo assez classe et une direction artistique cohérente.

J'aurais aimé aimer (en plus Clint a pas aimé, généralement je suis pas trop d'accord avec lui...) mais là c'est juste pas possible.

Refaites nous Maléfique/6


penikufesin
CITATION(john mclane @ 12 9 2008 - 22:32) *
CITATION(Loki @ 12 9 2008 - 22:27) *
Il se dit fréquemment qu'une histoire qui ne peut être résumée en quelques lignes est une mauvaise histoire. Sans cohérence, sans fil rouge, sans objet.


Mais ce n'est heureusement pas le cas de Martyrs, lequel a bel et bien un pitch.


Je t'écoute smile.gif



(je te laisse 3 lignes)


Je peux répondre ?

Une jeune fille ayant été torturée parvient à échapper à ses bourreaux.
15 ans plus tard, croyant reconnaître l’une de ses tortionnaires, elle s’introduit chez elle et, folle de rage, massacre toute la famille. Son amie découvrira l’horrible vérité se cachant derrière les tortures subies par d'autres victimes.

Ça fait un pitch... J’ai bon ?
Jimmy
CITATION(Adinaieros @ 12 9 2008 - 22:24) *
CITATION(Jimmy @ 12 9 2008 - 22:16) *
CITATION
Peut etre que le pitch c'est pas important en fait ?
hein je dis ça je dis rien....


Ca l'est,un peu, beaucoup, énormement dans le milieu professionnel.



Pas si les prod font bien leur boulot et lisent le script...


Tu pense vraiment que les prods vont lire tout les scripts qui tombent dans leur main? Ils ont pas toute la vie devant eux non plus smile.gif

Et, martyr à un pitch a ce que je sache?
dam
CITATION(penikufesin @ 12 9 2008 - 22:52) *
CITATION(john mclane @ 12 9 2008 - 22:32) *
CITATION(Loki @ 12 9 2008 - 22:27) *
Il se dit fréquemment qu'une histoire qui ne peut être résumée en quelques lignes est une mauvaise histoire. Sans cohérence, sans fil rouge, sans objet.


Mais ce n'est heureusement pas le cas de Martyrs, lequel a bel et bien un pitch.


Je t'écoute smile.gif



(je te laisse 3 lignes)


Je peux répondre ?

Une jeune fille ayant été torturée parvient à échapper à ses bourreaux.
15 ans plus tard, croyant reconnaître l’une de ses tortionnaires, elle s’introduit chez elle et, folle de rage, massacre toute la famille. Son amie découvrira l’horrible vérité se cachant derrière les tortures subies par d'autres victimes.

Ça fait un pitch... J’ai bon ?

C'est pas loin d'être le scénario en fait.
Ces 3 lignes plus les scènes chocs, ça fait quasiment tout le film.
Clint
Oui parfaitement. MARTYRS n'est qu'un pitch étiré ad nauseam. C'est un produit sous influence qui en a retiré uniquement les mauvais côtés. Un petit bisou entre les 2 filles pour le lesbos, des fous de Dieu pour la religion, du pipi (mais pas du caca), plus une vaine tentative de chercher la brutalité crue. On cherche le tabou, la piste en carton pour faire dégoîser le geek.
Le film de Laugier est "antipathique", c'est comme ça que je le vois. Le gars à l'air d'être un sacré con, je n'aime pas ses itw. Du coup, je peux me permettre de traîter MARTYRS de film "prétentieux". Je sais c'est un lieu commun mais notez que je dis rarement ça. MALEFIQUE, HAUTE TENSION ou A L'INTERIEUR étaient humbles. Là, on tombe dans le nawak total avec à la barre un type à la masse qui y croit dur comme fer.
dellamorte
CITATION(TRIOX @ 12 9 2008 - 16:30) *
Je suis à 100 % d'accord avec vous ! Et surtout je n'arrive pas à comprendre pourquoi Mad place autant ce film sur un pied d'estal.

Seul Stephane Moissakis semble ne pas avoir été drogué avant la projo... ça fait plaisir de voir que quelqu'un à la tête sur les épaules... Je ne sais pas moi autant "à l'interieur" qui si il n'est pas un chef d'œuvre m'a pas mal plut, "Martyrs" est à mon sens un véritable gachi de thune et de temps... Mais merde quand est ce que l'on va avoir autre chose que des huit clos survivals slasherisant... Pour le coup c'est à se demander si il faut persévérer à vouloir faire des films de genre en France, surtout si on a autre chose à proposer que des films avec des gonzesses acculées face à des tueurs, des tarés ou par leurs propres psychoses destructrices...
wallbash.gif


C'est clair que les films féministe (terme général) de genre français (et encore pas qu'en France) commence à me gonfler. Haute tension, à l'intérieur, Martyrs, Saint Ange, frontières, et j'en oublie sans doute. Ok, c'est vrai que le genre horreur d'aujourd'hui, privilégie les femmes, sans doute pour contrebalancer la toujours dominance des hommes dans le cinéma hollywoodien. Mais quand même, j'ai parfois l'impression que les films tournent en rond : Je suis une pauvre nana frêle et sans défense, et à cause des événement vécu, je me révèle agressif et courageuse.... (Ce stéréotype est particulièrement frappant dans le film Venom. Faut voir la nana faire des gros yeux pour bien montrer qu'elle à changé qu'elle est devenue méchante).

Mais à y réfléchir, Martyrs dépasse cet archétype revanchard, en tuant le personnage de Lucie, et en offre un nouveau, dans la peau d'Anna, qui n'offre pas de résistance extérieur, mais vainc par l'esprit (du moins le croit on).

Deuxièmement, c'est clair que Mad Movies n'a pas beaucoup d'objectivité, et j'oserais même dire, tant pis si je choque, de déontologie. On peut célébrer la bouse Ptérodactyle, ou DUST DEVIL, en revanche, faut casser Sin de Rodriguez. De même on revoit son jugement sur le dernier Resident Evil, que l'on avait nomimé comme pire purge de l'année, dans la rubrique DVD. On célébre de façon grotesque à L'intérieur, qui ne mérité par de tel dithyrambe (même si c'est un super film), juste par copinage. Pour la même raison, on en rajoute pour le remake d'Aja de la colline à des yeux. Mad Movies ferme les yeux de la critique quand un film français est en jeu.

Comprenez J'ai trouvé le film Martyrs incroyable.
Jesus Gris
ptits SPOILERS

Je sais pas si le film est efficace. Il doit l’être auprès de beaucoup vu les réactions dans la salle et la majorité des avis. Tout ce que je sais, c’est que à plusieurs moments, lors de la mémorable seconde partie, je riais (silencieusement, discrètement, mais je riais quand même), pas directement à cause de la situation ou des personnages, mais clairement pour me foutre de la gueule de Laugier (qui nous le rend très bien). Ca me parait naturel face à un tel monument de connerie de pseudo-métaphysique sectaire principalement destinée, non pas à faire plaisir aux fans de Argento et de cinéma de genre couillu et radical, mais bien à caresser dans le sens du poil une certaine critique et public de festival, tout prêt à encenser un torture porn par Haneke.

Ne pas voir dans ce que je dis de mépris envers ceux qui ont donné leur avis ici. Je fait bien la distinction, et je tiens en haute estime beaucoup d’entre vous. Et j’ai même pas de mal à comprendre pourquoi on peux aimer Martyrs. Qu’on y voit une magnifique histoire d’amour, un film sur la solitude, etc. Je le conçois (même si je n’y vois que des amorces qui ne trouvent pas de conclusion, et que en l’état, ces amorces me paraissent presque aussi insignifiantes que le film dans son entier).

Par contre, j’avoue, ce que j’ai du mal à comprendre, c’est le dernier tiers, c’est l’intérêt d’une telle violence, d’une telle souffrance exposée à l’écran ? Si à côté de ça on ne veut rien dire et on ne fait rien passer (à part une astuce sémantique en forme de gros doigt au spectateur).
Que ce soit efficace, que ce soit traumatisant ou éprouvant, ok ; peut-être… mais à part ça ? C’est juste une expérience ? Une belle expérience gore en forme d’étude des mécanismes de la souffrance ? Dans ce cas là, Martyrs est bien plus proche de la volonté de ces petits vieux sectaires que d’une quelconque vision du monde intéressante. Dans ce cas, il ne vaux pas mieux, les conséquences et le cadre réél en moins, l’aspect ostentatoire et putassier en plus, que l’expérience menée par ces gros cons. Si tel est le cas, il n’est qu’une expérience (infligée aux spectateurs par Laugier) tentant (mal) de représenter une autre expérience (infligée à Anna par ses tortionnaires). C’est non seulement sans intérêt, en plus d’être d’un mépris pour le public et d’une belle connerie (qui me met en colère), mais surtout, c’est le « témoignage » d’un état d’esprit totalement gerbant. Tout ce que j’essaye d’éviter au cinéma (et dans la vie).

Laugier n’a peur ni de montrer la souffrance ni de s’y attarder, mais il se contente de ça. Toujours la montrer, jamais la ressentir. C’est là que sa démarche m’apparaît la plus méprisable, de parler d’une souffrance qu’il n’a jamais vécue et qu’il n’ose même pas s’approprier avec conviction par son art, sans pour autant se gêner pour l’imposer aux autres… (c’est beau la rage, mais quand ça se résume à la misanthropie, aux coups de poings froidement calculés dans la face du spectateur, et jamais à l’implication dans ce qu’on représente, on peux très bien s’en passer).

Pire encore (mais c'est lié), Laugier fait preuve d’un voyeurisme pénible, et le réalisateur sombre parfois (et même plus souvent) dans la complaisance la plus pure, voir pire (le plan ou Ana fait pipi, je vois pas du tout l’intérêt, au-delà d’une certaine forme de sadisme exclusive au réal, de montrer ça en gros plan).
Et là, rajouté à ça quelques détails croustillants (seules les femmes sont torturées, entre autres), l’impression me prend d’assister à une pure représentation de certains fantasmes de Laugier, qui avaient besoin d’une justification sérieuse, Kubrikienne (LOL), Dreyerienne, pour ne pas s'assumer comme tels (comme le film n’assume pas le trip d’exploitation post-Sawstel qu’il est souvent). Clairement, Laugier semble avoir un gros problème à régler avec les femmes.

« Martyr=témoin ». Je me demande même si l’absurdité du truc n’est pas voulue. Le seul témoin là dedans, c’est le spectateur. Note d’intention volontaire cynique ou pas, j’aime pas me faire martyriser par un cinéaste juste pour l’intention, sans aucune justification autre que de faire le film d’horreur le plus choc. C’est seulement à ce moment là que je me met (un peu) à la place de la personnage principale.

Martyrs, bin clairement, à mes yeux, malgré quelques qualités(20 premières minutes plutôt pas mal foutues, photo, actrices principales), c’est un peu (beaucoup) de la merde, cinématographiquement et humainement parlant.
(avant y avait Wanted qui avait pris la première place de mes pires films de l’année, dommage pour lui, le film de Laugier vient de la détrôner)

0/6
caillou
Je trouve les détracteurs du film, comme ceux qui le soutiennent, plutôt passionnels. Entre ceux qui crachent sur l'aspect putassier du truc, d'autres qui s'extasient sur le sens mystique de la fin du film; il y a tout de même un juste milieu.
Pour moi Laugier est surtout un petit malin qui a accouché d'une excellente série B, voilà tout. Avec tout ce que comporte une série B de la grande époque ( au hasard : l'Italie, au hasard, Aldo Lado, que j'ai vu plusieurs fois cité dans ce topique, et pas à tort ) : un côté putassier, évidemment ( et alors ? qui crache sur le côté putassier des catégories III hong kongaises ? on est bien là pour ça non ? ), de grosses imperfections scénaristiques, un twist finale à la fois branque et raté, un concept également branque et raté ( la secte ), une belle photo, de beaux maquillages, des actrices yumi yumi ( Jampanoi et Alaoui, il a pas pris les plus vilaines du marché quoi...et encore Vahina Gociante devait tenir le rôle de Allaoui ! ), un côté sombre et désespéré propre à tous les geeks de la série B ( Lado, Craven, et j'en passe ) et voilà, point barre ! un beau petit film d'horreur qui fait jaser ( comme le doit tout film d'horreur qui se respecte ), qui joue le malin, qui fait quand même bien sursauter ( une des principales réussites du film, est que, comme à l'époque divine des Lado et des Fulci, on NE SAIT ABSOLUMENT CE QUI VA SE PASSER DANS LES CINQ PROCHAINES MINUTES, et rien que pour ça, c'est déjà très réussi ), avec de bonnes grosses tares ( la secte, vraiment mal foutue, mais c'est pas grave, le concept est tellement hénaurme ! )

Le problème est que, face à un film comme Martyrs, qui se prend au sérieux ( c'est tout à son honneur ), les éxégètes comme les détracteurs se prennent également au sérieux, en oubliant avant tout qu'il s'agit d'un divertissement.

En gros je vous trouve moins pète sec lorsque vous évoquez les oeuvres cultes ( et parfois débiles) d'un Fulci, Lado ou D'Amato ( d'ailleurs ce Martyrs m'a fait penser un peu à Blue Holocaust, même si je sais pas vraiment pourquoi ). Manque de recul ? Je sais pas, en tout cas vous me faites marrer.

5 / 6
Elego
CITATION(caillou @ 13 9 2008 - 09:36) *
on NE SAIT ABSOLUMENT CE QUI VA SE PASSER DANS LES CINQ PROCHAINES MINUTES


Au moins jusqu'au twist, puisqu'après c'est "il va se passer ça jusqu'à ce que X se produise"...et il se passe ça...et X se produit...
molasar
CITATION(caillou @ 13 9 2008 - 09:36) *
En gros je vous trouve moins pète sec lorsque vous évoquez les oeuvres cultes ( et parfois débiles) d'un Fulci, Lado


Peut être parce que Fulci et Lado font/faisaient preuve de plus de modestie dans leur démarche et n'oubli(ai)ent pas la notion de "divertissement" rondement mené...contrairement à Laugier. wink.gif
caillou
CITATION(molasar @ 13 9 2008 - 09:46) *
CITATION(caillou @ 13 9 2008 - 09:36) *
En gros je vous trouve moins pète sec lorsque vous évoquez les oeuvres cultes ( et parfois débiles) d'un Fulci, Lado


Peut être parce que Fulci et Lado font/faisaient preuve de plus de modestie dans leur démarche et n'oubli(ai)ent pas la notion de "divertissement" rondement mené...contrairement à Laugier. wink.gif


Pour avoir revu hier La Maison près du Cimetière ( qui n'est certes pas le meilleur, mais bon ) Fulci, comme Laugier

- se prend grave au sérieux
- ne mène pas "rondement' son scénario, au contraire. D'ailleurs tous les Fulci souffrent d'énormes problèmes de rythme et de scénario qui font passer Martyrs pour un chef d'oeuvre d'écriture.

Conclusion : on peut réaliser des séries B qui deviendront cultes en se prenant au sérieux et avec un scénar qui tient en deux, trois idées.

molasar
CITATION(caillou @ 13 9 2008 - 09:52) *
Pour avoir revu hier La Maison près du Cimetière ( qui n'est certes pas le meilleur, mais bon ) Fulci, comme Laugier

- se prend grave au sérieux


Oui mais il ne propose pas une ébauche de brouillon de discours sur la place et le sens du mot "Martyrs" dans notre société...imagine ce bon vieux Dr Freudstein en train de délivrer un long speech Mademoiselle staïle à ses victimes avant de les massacrer (et non torture-porniser...) tongue.gif
TRIOX
CITATION(guiyomus @ 12 9 2008 - 19:05) *
moi je comprend pas comment certaines personnes ici-meme peuvent se permettre de denigrer autant l'avis des autres concernant ce film!

ca me gonfle severe de lire tous les 2 posts "mais comment ils peuvent aimer cette merde"!

vous avez pas aimé, vous avez detesté? okay c'est votre probleme vous donnez votre avis c'est cool, ceux qui ont aimé donnent le leur, mais va falloir arreter de venir poster tous les 2 posts un "comment on peut aimer ce film!", c'est vraiment lourd!

et encore une fois Mad c'est pas l'evangile non plus, c'est un groupe d'etres humains comme vous et moi!


Pas faux du tout ! Des parôles sages et pleinnes de bon sens...
Il est vrai que j'ai tendance a m'emballer et bon ce n'est pas parceque je n'ai pas aimé que je ne doit pas accepter que d'autre le puisse.

En tout cas pour Mad, ta réponse est vrai, mais malheureusement, ce sont quasiement les seuls a avoir un avis tranché , soit ils aiment soit ils detestent ou soi l'entre deux. Car ce n'est pas avec "l'ecran Fantastique" que l'on va avoir un avis tranché. Eux c'est bien simple ils aiment tout... ça en devient risible à la longue...
C'est juste que Mad a un peu poussé sur les louangs... Sinon le destin des deux filles, me touche, c'est juste que je trouve ça mal foutu...

CITATION(Clint @ 13 9 2008 - 01:31) *
Oui parfaitement. MARTYRS n'est qu'un pitch étiré ad nauseam. C'est un produit sous influence qui en a retiré uniquement les mauvais côtés. Un petit bisou entre les 2 filles pour le lesbos, des fous de Dieu pour la religion, du pipi (mais pas du caca), plus une vaine tentative de chercher la brutalité crue. On cherche le tabou, la piste en carton pour faire dégoîser le geek.
Le film de Laugier est "antipathique", c'est comme ça que je le vois. Le gars à l'air d'être un sacré con, je n'aime pas ses itw. Du coup, je peux me permettre de traîter MARTYRS de film "prétentieux". Je sais c'est un lieu commun mais notez que je dis rarement ça. MALEFIQUE, HAUTE TENSION ou A L'INTERIEUR étaient humbles. Là, on tombe dans le nawak total avec à la barre un type à la masse qui y croit dur comme fer.


Completement vrai en particulier( le stéréotype du trip Goudou et le fait qu'elle ne chie pas, dommage car aprés la soupe à l'urine, ils auraient pu lui préparer des brownies à la merde... Du coup elle n'a pas de dessert en plus... (oui je sais je sors...) blush.gif

CITATION(dellamorte @ 13 9 2008 - 01:39) *
C'est clair que les films féministe (terme général) de genre français (et encore pas qu'en France) commence à me gonfler. Haute tension, à l'intérieur, Martyrs, Saint Ange, frontières, et j'en oublie sans doute. Ok, c'est vrai que le genre horreur d'aujourd'hui, privilégie les femmes, sans doute pour contrebalancer la toujours dominance des hommes dans le cinéma hollywoodien. Mais quand même, j'ai parfois l'impression que les films tournent en rond : Je suis une pauvre nana frêle et sans défense, et à cause des événement vécu, je me révèle agressif et courageuse.... (Ce stéréotype est particulièrement frappant dans le film Venom. Faut voir la nana faire des gros yeux pour bien montrer qu'elle à changé qu'elle est devenue méchante).

Mais à y réfléchir, Martyrs dépasse cet archétype revanchard, en tuant le personnage de Lucie, et en offre un nouveau, dans la peau d'Anna, qui n'offre pas de résistance extérieur, mais vainc par l'esprit (du moins le croit on).

Deuxièmement, c'est clair que Mad Movies n'a pas beaucoup d'objectivité, et j'oserais même dire, tant pis si je choque, de déontologie. On peut célébrer la bouse Ptérodactyle, ou DUST DEVIL, en revanche, faut casser Sin de Rodriguez. De même on revoit son jugement sur le dernier Resident Evil, que l'on avait nomimé comme pire purge de l'année, dans la rubrique DVD. On célébre de façon grotesque à L'intérieur, qui ne mérité par de tel dithyrambe (même si c'est un super film), juste par copinage. Pour la même raison, on en rajoute pour le remake d'Aja de la colline à des yeux. Mad Movies ferme les yeux de la critique quand un film français est en jeu.
[ wallbash.gif


C'est vrai merde ! Pourquoi ce ne serait pas un ptit gars ou autre qui se fait martyrisé, c'est du sexysme... Les hommes aussi ont le droit de souffrir...

Par contre dire que Pterodactyle est une merde ok ! Mais "Dust Devil" (bon je comprend que certains n'apprécient pas, mais moi perso c'est un film que j'adore, bon pas autant que "Hardware du même Stanley qui est mon film culte, mais c'est un des plus beau DVD Mad qui nous ai été offert...) En tout cas mis à part sur ce point, je suis de ton avis...
Sanjuro
CITATION(Jesus Gris @ 13 9 2008 - 01:42) *
Martyrs, bin clairement, à mes yeux, malgré quelques qualités(20 premières minutes plutôt pas mal foutues, photo, actrices principales), c’est un peu (beaucoup) de la merde, cinématographiquement et humainement parlant.
(avant y avait Wanted qui avait pris la première place de mes pires films de l’année, dommage pour lui, le film de Laugier vient de la détrôner)

0/6


J'étais sûr que tu kifferais ! icon_mrgreen.gif

(Sinon Wanted c'est naze mais c'est effectivement mieux que Martyrs: Bé wé y'a une invasion de rats explosifs dans Wanted... Et rien que pour ça il mérite au moins 1/6 !)

Voila

rod0411
Pour répondre à la question "quand arrêtera-t-on de faire des huis-clos survivaleux français?"

réponse : quand on aura des budgets!!!
Evil Seb
CITATION(Jesus Gris @ 13 9 2008 - 01:42) *
Ca me parait naturel face à un tel monument de connerie de pseudo-métaphysique sectaire principalement destinée, non pas à faire plaisir aux fans de Argento et de cinéma de genre couillu et radical, mais bien à caresser dans le sens du poil une certaine critique et public de festival, tout prêt à encenser un torture porn par Haneke.

Bon alors je vous aimer bien toi et Sanju, votre petit duo d'ivrognes tout ça mais la pour le coup jai envie de crier Zut, Flûte, Crotte...Fait chier!
Va falloir cesser de chaque fois convier à la fête les festivaliers et "certaines" critiques. Dois je comprendre par la que la "certaine critique" c'est Mad? Psque bon, a part eux, j'pense que les autres ont pas vraiment aimer le film...donc brossé les critique dans le sens du poil j'pense que c'est pas avoir du tout compris le film et le propos de Laugier. Un gars qui aime par dessus tout le cinéma d'horreur et qui, modestement, avec ses petits moyens et ses petites mains, essaie de dire autre chose...chez certains ca passe, pas chez d'autre mais malgré ça, j'ai l'impression que toutes les critique se focalisent sur le fond en oubliant la forme, qui elle est dificilement critiquable. L'ensemble est bien cadré et éclairé, ce qui est déja rare dans le cinéma de genre français (remember Chrysalis, Frontières, Ils, et je citerais même pas les B-movies ce serait trop facile). Apres je comprends que ça plaise pas pas à certains mais bon la "certaines critiques" elle a bon dos. Et comme je suis un gars sympa je dirais pas que la "certaines critiques festivalières" est bien sympa quand elle se pâment devant des oeuvres encensée ici même. Donc bon... Alors oui je m'érige peut être en héraut défenseur de Martyrs mais c'est parce que je pense vraiment que le film le mérite. En tout cas Laugier a eu moins convaincu une personne mais je crois que bilouff est dans le même cas que moi donc ca fait deux. Wahouu c'est déja pas mal^^

Apres je suis aussi d'accord que parfois les rédac de Mad ont d'excellent fournisseurs pasque quand je lis que "Le choc subversif de Wall-E st bien reel" j'me dis deux choses: soit c'est de la provocation gratuite et c'est drôle. Soit le mec qui a pondu ça devait êre sacrément "high" icon_mrgreen.gif


Puis en plus moi j'aime bien Wanted happy.gif
dam
CITATION(Evil Seb @ 13 9 2008 - 12:28) *
j'ai l'impression que toutes les critique se focalisent sur le fond en oubliant la forme, qui elle est dificilement critiquable. L'ensemble est bien cadré et éclairé, ce qui est déja rare dans le cinéma de genre français (remember Chrysalis, Frontières, Ils, et je citerais même pas les B-movies ce serait trop facile).

j'ai l'impression que tu cites ça comme une qualité.
Mais, c'est le minimum que de voir un film bien cadré et éclairé et une honte quand ce n'est pas le cas comme dans frontières (pas pu les autres).
Je me dis que le nivellement par le bas du cinéma fait que dés qu'un truc est correctement bien fait, de suite ça en devient une réussite...
Evil Seb
CITATION(dam @ 13 9 2008 - 12:47) *
CITATION(Evil Seb @ 13 9 2008 - 12:28) *
j'ai l'impression que toutes les critique se focalisent sur le fond en oubliant la forme, qui elle est dificilement critiquable. L'ensemble est bien cadré et éclairé, ce qui est déja rare dans le cinéma de genre français (remember Chrysalis, Frontières, Ils, et je citerais même pas les B-movies ce serait trop facile).

j'ai l'impression que tu cites ça comme une qualité.
Mais, c'est le minimum que de voir un film bien cadré et éclairé et une honte quand ce n'est pas le cas comme dans frontières (pas pu les autres).
Je me dis que le nivellement par le bas du cinéma fait que dés qu'un truc est correctement bien fait, de suite ça en devient une réussite...

Non je suis d'accord c'est le minimum pour un film, mais quand je vois que de plus en plus film ne respectent même pas cela,c'est à dire le b.a-ba de la mise en scène ben j'me sens obligé de le dire, alors que, oui, ca devrait même pas être dit. Mais la je trouve que c'est bien filmé et pas juste correctement.

Bon j'me remonte les manches et j'me prépare pour la suite^^
Clint
Et encore ça se conteste. MARTYRS c'est surtout de la caméra portée quand l'action s'emballe, avec des mouvements d'appareil et un découpage mille fois vus ailleurs, et ensuite des plans fixes plein cadre dans une pièce avec quelques jeux de champs.
C'est passe-partout comme réalisation. Y'a pas de "patte". C'est juste fonctionnel et peu inspiré. A croire effectivement que le minimum syndical est désormais jugé suffisant.
killbush

C'est ce machin inoffensif et creux qui a mis en transe le comité de censure et la plupart des amateurs de genre. Putain, il en faut peu aujourd'hui pour être considéré comme dérangeant et transgressif. Il y a plus de fond dans Hostel 2 que dans tout Martyrs.
La mise en scène est ultra didactique, j'avais l'impression que Laugier avait fait son film pour des mecs qui n'ont jamais regardé un film de genre.Et vas y que je te pompe Balaguero dans tous les sens.
Ca fait un peu illusion la 1ere demi heure mais aprés c'est portnawak: plus d'enjeux après 45 minutes de film Une fois que les membres de la secte arrivent, plus aucun intérêt et les acteurs qui les jouent sont tous nullissimes. Et que dire de la fin, quand je pense qu'on arrive à comparer ça à du Kubrick, ça fait quand même peur.

Un sacré pétard mouillé qui pète bien plus haut que son cul /6
Jesus Gris
Bin désolé Evil Seb, mais quand je vois le film se transformer, dans son troisième acte, en trip d'exploitation qui ne s'assume pas, remplis de vide et de purs fantasmes déviants filmés comme de la réflexion hautement intellectuelle, avec une rage et une complaisance dans la mise en scène qui est presque autant orientée vers ses personnages principaux (même pas sur les bourreaux) que vers le spectateur, le tout avec une allure d'expérience froide et calculée pour choquer le public sans se mouiller... Bin ouais, ça me parait clairement le torture porn pour les festivaliers et intellectuels de pacotille, avant tout (après c'est dans la démarche de Laugier que je vois ça, pas dans une étude poussée des publics ayant été receptifs au métrage). La troisième partie, c'est du Sawstel qui cherche à se faire passer pour du Dreyer. Ca arrive juste à ressembler à du Hanneke (et vu que Hanneke, ça fait partie de ces 2-3 metteurs en scène qui me foutent la gerbe dès que j'entend leur nom...)

Clairement, à mes yeux, il n'y a rien de humble, il n'y a rien d'hônnete... Et cette façon d'enfermer son public dans le statut de témoin voyeur d'une souffrance insoutenable et sadique, juste pour le plaisir de faire un film choc, bin non, je vois pas ce qu'il y a de glorieux là dedans. Je vois pas en quoi il y a respect du genre ("ouais mais non, mon film ce sera pas un banal slasher, mon film c'est un film d'auteur plus proche de Hanneke, qui cite Kubrik et Dreyer..."). Je vois pas en quoi il y a respect du spectateur. Ca en devient même gerbant de cynisme quand Laugier se permet une amorce de pseudo métaphysique pour faire croire au public qu'il est en face d'un film intelligent.

Et quand bien même il y aurait une vraie vision du monde derrière (mais j'ai du mal à le concevoir), plutôt qu'un étallage de complaisance roublarde et de fantasmes misanthrope qui essaye de se donner une raison d'exister, et bin j'ai même pas envie de pousser la réflexion plus loin, tant un tel mépris et une telle complaisance de cineaste froid et calculateur, ne peux cacher qu'un énorme gouffre noir, profond et puant comme l'anus de Godzilla.

Après, t'as le droit de pas être d'accord, si t'y vois quelquechose de passionnant, tant mieux, mais hônnetement, pour le moment, même si certains argument avancés par toi et quelques autres sont interressants, y a rien qui m'a convaincu de revoir le film à la hausse.


Bon, sinon ça va bien à part ça? icon_mrgreen.gif
Maniak
CITATION(Evil Seb @ 13 9 2008 - 12:28) *
j'ai l'impression que toutes les critique se focalisent sur le fond en oubliant la forme, qui elle est dificilement critiquable. L'ensemble est bien cadré et éclairé, ce qui est déja rare dans le cinéma de genre français (remember Chrysalis, Frontières, Ils, et je citerais même pas les B-movies ce serait trop facile).


ah voilà donc pourquoi je trouve la plupart des critiques assez nazes...

en fait je vois pas trop comment on peut critiquer le fond puisque ça on ne peut le juger que de manière subjective, le sujet du film, on l'aime ou pas, ou bien il nous laisse indifférent, etc... mais en parler ne demande aucune connaissances nécéssaires dans un domaine comme la mise en scène ou l'écriture d'une scénario.
Alors que la forme, c'est justemment de ça que devraient parler les critiques, puisque ça on peut en causer objectivement et avancer des arguments...

Et pour ma part même si j'ai beaucoup aimé le film, je trouve qu'il y a vraiment matière à critiquer entre le scénar maladroit et écrit manifestement très vite et la mise en scène qui se contente de ne faire que des gros plans ou des plans rapprochés (ce qui aurait pu être significatif si Laugier n'avait pas cadré serré systématiquement, quel que soit ce qu'il montre ôtant tout sens à ce parti pris)... bref pour le coups Martyrs n'est absolument pas un chef d'oeuvre et c'est même plutôt bancal.


Mais pour moi la meilleure qualité de Martyrs c'est encore l'originalité du traitement de son sujet et le jusqu'au boutisme de Laugier, le film me semble vraiment sortir des sentiers battus et ce n'est pas un énième "film de genre un peu plus gore que les autres", qualité suffisamment rare pour que je la chérisse smile.gif mais c'est pas pour autant que je vais lui trouver des qualités cinématographiques...
Diane
Attention, avis négatif. Il est préférable d'avoir vu le film avant de lire ceci


Il n'y a pas grande gloire, à mon avis, à ruer dans les brancards des conventions cinématographiques (surtout françaises qui pourtant, en ont besoin) en affichant un discours brouillon, faux-cul et péteux comme le fait Martyrs. Autrement dit vouloir choquer à tout prix de manière poussive sans rien proposer de plus ne peut pas vraiment déboucher sur du cinéma et encore moins du cinéma de genre, plus précisément celui qui donnait des films comme L'Exorciste auquel Martyrs m'a fait parfois penser, pendant de très courts instants, comme une version honteuse et pénible. Une version française ? blush.gif

Pourtant, Laugier, derrière son cynisme, semble aimer le cinéma de genre. Même à travers les interviews du monsieur, où il manque cruellement de lucidité et, j'ose le dire, à mon sens, de sincérité, comme si tout cela relevait pour lui dans le fond d'une grosse plaisanterie. C'est peut-être une protection, ou alors peut-être que cet auteur est comme je l'ai ressenti, très hypocrite, et d'abord avec lui-même dans son travail artistique. Oui, dommage que les meilleures intentions ne fassent pas toujours les meilleurs films, surtout quand ces dites bonnes intentions ne résistent que dans la complaisance gratuite et le voyeurisme crétin qui ne feront que davantage desservir le genre. Le tout est saupoudré en plus par des tonnes de justifications narratives mystiques qui hanteront, par leur comique, longtemps les esprits, même les plus imperméables à ce type de délires. (Faut dire qu'elle en tient une couche l'actrice qui... enfin vous voyez icon_twisted.gif icon_mrgreen.gif )

Vulgaire au possible, encore plus opportuniste que celui de Frontière(s), qui lui, dans son inanité neuneu arrive à être encore sympathique, le propos de Laugier se complait dans sa propre redondance, comme si les limites de son histoire étaient apparues dans les cinq minutes qui avaient suivi la toute première idée de le faire. Impossible de ne pas se demander même si Laugier ne s'est pas contenté d'un joli paragraphe sur une feuille blanche, pensant développer la chose plus tard pendant le tournage, en se parant d'une aura style "si moi je comprends pas ce que je filme, les spectateurs me le diront". Et bien oui, ils vous diront que le film est inconfortable, mais pour rien du tout et surtout que c'est cher payé la vanité d'un auteur qui ne semble qu'à moitié alerté sur ses doutes très gênants qui pétaradent de toutes parts dans son métrage, tel un festival. Du coup, je me dis que Martyrs recycle de lui-même (consciemment en plus et c'est impardonnable) tous les clichés qui font que le genre rebute certaines personnes, et non seulement il conforte ces personnes dans l'idée que le genre ne porte nulle part, mais en plus il leur promet que cela ne changera pas à l'avenir. Bêtement violent mais on tentera donc de se faire pardonner, par la caution intellectuelle (ben oui, il faudrait pas qu'on pense qu'on a juste voulu montrer des filles souffrir pour le plaisir, de vraies têtes brûlées l'auraient assumé à la limite !) on y met autour des éléments religieux, oui parce que la religion les gens aiment, même ceux qui n'y adhèrent pas, et oui ça titille quelque chose au fond de nous tous. Même si pour ça il faut tomber dans la caricature sectaire des plus faciles, et en tant que réalisateur on pourra s'excuser de la connerie de son film en expliquant que ce genre de délires existe pour de vrai, gna gna...

Sans parler de la place du corps dans le film, de sa place dans la religion, le fait de le séparer toujours de ses émotions (de sa lumière je dirais, ha), de la vision de la société sur le corps humain... A moins d'avoir treize ans, je ne vois pas qui ça peut faire frissonner, d'autant plus que Laugier a enfilé ses gros sabots et ne développe jamais cette idée de départ. Au moins, il aurait pu s'y tenir avec un propos plus adulte.

Triste façon donc de démarrer une œuvre, en se cachant derrière son attachement au dit-genre également. Laugier tombe non seulement dans l'excès abruti mais dans la caricature du genre. Et c'est peut-être ça qui fait le plus mal, bien plus que le calvaire (ah) des personnages, très jolies au demeurant (les geeks ont dû avoir des pollutions en salles obscures icon_mrgreen.gif) , même en mauvais état.

Si le choc est réel en salle, je crois franchement qu'il n'a pas duré plus de cinq minutes pour ma part, tant le film ne va pas plus loin que ses images désincarnées (si seulement Laugier se permettait de développer ses idées, avec deux ou trois bien travaillées on aurait pu remplir le film de manière plus honnête, débarassé de toutes les pistes sectaires par exemple). Pire, cette violence dévitalise de leur impact les émotions puisqu'on sait, on sent que ce qu'on est en train de regarder, c'est l'énième velléité déplacée d'un fanboy en partance directe pour la provocation gratuite. Celle qui ne provoque que les offusqués d'avance, celle qui ne fait pas changer les choses, celle qui conforte chacun sur ses positions. Et ça je peux tout à fait comprendre que c'est très tentant, de rentrer dans le lard des spectateurs. Pour un auteur de genre c'est un vrai challenge, de tenter d'agripper plus que de coutume les spectateurs. Malheureusement il faut un certain talent pour ce type de provocation et mieux vaudrait s'abstenir de manger plus que ne peut contenir son ventre (c'est vrai pour Laugier comme pour d'autres). Ce talent de provocateur demande étrangement une certaine humilité vis-à-vis de ce qu'on filme, sinon la provocation n'interpellera que quelques bigots qui veulent interdire tous les films qui ne leur conviennent pas moralement.

Une très sincère déception. mellow.gif

0/6
Evil Seb
CITATION(Jesus Gris @ 13 9 2008 - 13:38) *
Bon, sinon ça va bien à part ça? icon_mrgreen.gif

Ca va tranquille. Et toi bien ou bien? happy.gif

Sinon j'vais pas faire mon innocent mais qui a comparé ça a du Kubrick?? Pasque ça semble être un des arguments de base des détracteurs mais je sais pas d'ou ça sort en fait.
Et Martyrs qui pompe Balaguero la franchement j'vois pas non plus en quoi...
nextsniper
CITATION(Evil Seb @ 13 9 2008 - 15:11) *
Sinon j'vais pas faire mon innocent mais qui a comparé ça a du Kubrick?? Pasque ça semble être un des arguments de base des détracteurs mais je sais pas d'ou ça sort en fait.


Devine ... icon_mrgreen.gif
Zorro
CITATION(Evil Seb @ 13 9 2008 - 15:11) *
Sinon j'vais pas faire mon innocent mais qui a comparé ça a du Kubrick?? Pasque ça semble être un des arguments de base des détracteurs mais je sais pas d'ou ça sort en fait.

De ce topic, à l'époque où le film n'avait été vu que par une poignée de personnes.
Melvinpekatre avait relevé les messages "kubrickiens" il y a une trentaine de pages, ici.
ouaisbiensur
Je me permets de quoter un avis éclairé qui suivait ces assertions kubrickiennes.

CITATION(Evil Seb @ 07 7 2008 - 11:07) *
Bon j'ai uber adoré Martyr mais de la à le comparer a Kubrick (et 2001) ya un pas que je ne franchirais pas...faut pas déconner non plus. J'en dis pas plus pour pas spoiler mais bon, la ou 2001 pose des questions quasi philosphico existentialiste sur plus de 2h, Martyrs se permet une échappée du genre de quelques petites minutes donc bon. Ya peut être quelque part une petite influence et ambition de dires des choses plus grandes que la trame général du film mais ca s'arrête la.

Si on va par la le Jeanne d'Arc de Besson est kubrickien aussi...


smile.gif
guiyomus
ca tombe bien qu'on parle de Haneke parce que Laugier le deteste et deteste Funny games! M'enfin la ou certain voient de la complaisance j'y vois de la distance, et je me souviens ne pas avoir vu une seule fois dans la derniere partie le visage d'Anna en gros plan en train de prendre un coup ou un truc du genre, de meme que le depecage n'est pas montré, donc pour le voyeurisme on repassera hein, mais bon c'est peut etre encore une question de ressenti: Est ce que je me sens voyeur, complice ou victime de ce que je vois?
penikufesin
Ca fait bizarre de lire que Laugier est complaisant dans sa manière de filmer les tortures, mais que les 20 premières minutes du film sont "maîtrisées", "denses", etc. Vaut mieux massacrer du bourgeois et des n'enfants (la famille Ricoré, la famille déchirée ?), mais le faire avec talent, plutôt que faire un pensum "prétentieux" sur une nana qui se mange des pains... J'aime beaucoup le film mais je vais pas passer des plombes à le défendre quand je vois que les détracteurs n'ont, manifestement, pas vu ou voulu voir le même film que moi... et inversement icon_mrgreen.gif , parce que je démords pas non plus de mon appréciation et de mon ressenti.
killbush
CITATION(Evil Seb @ 13 9 2008 - 15:11) *
CITATION(Jesus Gris @ 13 9 2008 - 13:38) *
Bon, sinon ça va bien à part ça? icon_mrgreen.gif

Ca va tranquille. Et toi bien ou bien? happy.gif

Sinon j'vais pas faire mon innocent mais qui a comparé ça a du Kubrick?? Pasque ça semble être un des arguments de base des détracteurs mais je sais pas d'ou ça sort en fait.
Et Martyrs qui pompe Balaguero la franchement j'vois pas non plus en quoi...


Ca vient peut être de moi mais j'ai beaucoup pensé à La Secte sans Nom, Fragile et Darkness pendant la projection. Dans le choix des cadres, la manière de filmer les scènes "flippantes", les travellings dans les couloirs. Cependant, il y a quand même 2,3 choses à sauver dans Martyrs : L'interprétation de Morjana Alaoui, les 30 premières minutes et des maquillages qui arrachent.
simidor
C'est nul. Je commence à en avoir ras la casquette de toute cette vague de films pensum premier degré sur la torture qui se servent de sujets prétextes pour étaler une succession de scènes gorasses qui traduisent absolument aucune implication. Rien que de la complaisance, un discours complètement brouillon et le thème même du film qui semble prétexte à faire se succéder ces longues scènes. Ce qu'on voit à l'écran est tellement désincarné que ça ne provoque rien de plus que quelques battements de cils. Seule la découverte de l'actrice écorchée vive au sens propre fait soupirer (Ah bon ils ont été jusque là, ben mince). Je parlerais pas de la réalisation.
A l'image des Saw ou de frontière(s), ce film fait plus de mal au genre qu'autre chose. Vivement que la mode passe.

0,5/6 pour les maquillages.

Et vive le pompage des zics du labyrinthe de Pan et de 28 jours plus tard.
kitano
CITATION(simidor @ 13 9 2008 - 18:55) *
Et vive le pompage de 28 jours plus tard.


Bof, elle semble être tombé dans le domaine public de toute façon cette musique... icon_mrgreen.gif
Suzy Dumeur
80 pages de polémiques ! Il a réussi son coup Laugier ! Si tant est que ce soit conscient...
Evil Seb
CITATION(ouaisbiensur @ 13 9 2008 - 16:15) *
Je me permets de quoter un avis éclairé qui suivait ces assertions kubrickiennes.

CITATION(Evil Seb @ 07 7 2008 - 11:07) *
Bon j'ai uber adoré Martyr mais de la à le comparer a Kubrick (et 2001) ya un pas que je ne franchirais pas...faut pas déconner non plus. J'en dis pas plus pour pas spoiler mais bon, la ou 2001 pose des questions quasi philosphico existentialiste sur plus de 2h, Martyrs se permet une échappée du genre de quelques petites minutes donc bon. Ya peut être quelque part une petite influence et ambition de dires des choses plus grandes que la trame général du film mais ca s'arrête la.

Si on va par la le Jeanne d'Arc de Besson est kubrickien aussi...


smile.gif

Ah javais oublier que j'avais dis ça...donc ouais voila, je confirme ce que je dis, si ya du Kubrick la dedans, c'est vraiment a une dose microscopique, et je suis même pas sur que ce soit voulu...
dj fest
CITATION(penikufesin @ 12 9 2008 - 22:52) *
CITATION(john mclane @ 12 9 2008 - 22:32) *
CITATION(Loki @ 12 9 2008 - 22:27) *
Il se dit fréquemment qu'une histoire qui ne peut être résumée en quelques lignes est une mauvaise histoire. Sans cohérence, sans fil rouge, sans objet.


Mais ce n'est heureusement pas le cas de Martyrs, lequel a bel et bien un pitch.


Je t'écoute smile.gif



(je te laisse 3 lignes)


Je peux répondre ?

Une jeune fille ayant été torturée parvient à échapper à ses bourreaux.
15 ans plus tard, croyant reconnaître l’une de ses tortionnaires, elle s’introduit chez elle et, folle de rage, massacre toute la famille. Son amie découvrira l’horrible vérité se cachant derrière les tortures subies par d'autres victimes.

Ça fait un pitch... J’ai bon ?


Ben oui. smile.gif

Dire qu'il y a plus de pitch dans Massacre à la tronçonneuse que dans Martyrs, c'est un peu de la mauvaise fois quand même...

C'est quand même un film très sensitif, basé sur l'émotion qu'on éprouve face aux héroïnes. Après on accroche ou pas au jeu des acteurs, ça marche pour certains et pas pour d'autres... Mais de très bons films ont été faits avec des pitchs bien plus légers (un exemple, comme ça... Evil Dead?).
dj fest
CITATION(Evil Seb @ 13 9 2008 - 19:30) *
CITATION(ouaisbiensur @ 13 9 2008 - 16:15) *
Je me permets de quoter un avis éclairé qui suivait ces assertions kubrickiennes.

CITATION(Evil Seb @ 07 7 2008 - 11:07) *
Bon j'ai uber adoré Martyr mais de la à le comparer a Kubrick (et 2001) ya un pas que je ne franchirais pas...faut pas déconner non plus. J'en dis pas plus pour pas spoiler mais bon, la ou 2001 pose des questions quasi philosphico existentialiste sur plus de 2h, Martyrs se permet une échappée du genre de quelques petites minutes donc bon. Ya peut être quelque part une petite influence et ambition de dires des choses plus grandes que la trame général du film mais ca s'arrête la.

Si on va par la le Jeanne d'Arc de Besson est kubrickien aussi...


smile.gif

Ah javais oublier que j'avais dis ça...donc ouais voila, je confirme ce que je dis, si ya du Kubrick la dedans, c'est vraiment a une dose microscopique, et je suis même pas sur que ce soit voulu...


Laugier ne comprend pas lui-même cette comparaison à Kubrick (cf interview dans dvdrama ou oh my gore je sais plus)...

C'est d'autant plus involontaire qu'il pense même que Kubrick est un tel génie que personne ne peut se réclamer de lui.
john mclane
CITATION(dj fest @ 13 9 2008 - 19:32) *
CITATION(penikufesin @ 12 9 2008 - 22:52) *
CITATION(john mclane @ 12 9 2008 - 22:32) *
CITATION(Loki @ 12 9 2008 - 22:27) *
Il se dit fréquemment qu'une histoire qui ne peut être résumée en quelques lignes est une mauvaise histoire. Sans cohérence, sans fil rouge, sans objet.


Mais ce n'est heureusement pas le cas de Martyrs, lequel a bel et bien un pitch.


Je t'écoute smile.gif



(je te laisse 3 lignes)


Je peux répondre ?

Une jeune fille ayant été torturée parvient à échapper à ses bourreaux.
15 ans plus tard, croyant reconnaître l’une de ses tortionnaires, elle s’introduit chez elle et, folle de rage, massacre toute la famille. Son amie découvrira l’horrible vérité se cachant derrière les tortures subies par d'autres victimes.

Ça fait un pitch... J’ai bon ?


Ben oui. smile.gif

Dire qu'il y a plus de pitch dans Massacre à la tronçonneuse que dans Martyrs, c'est un peu de la mauvaise fois quand même...

C'est quand même un film très sensitif, basé sur l'émotion qu'on éprouve face aux héroïnes. Après on accroche ou pas au jeu des acteurs, ça marche pour certains et pas pour d'autres... Mais de très bons films ont été faits avec des pitchs bien plus légers (un exemple, comme ça... Evil Dead?).


Non mais le "pitch" là haut il ne représente que 5 minutes du film à tout casser ...
TRIOX
Putain à vous lire vous m'envoyez rassuré ! Moi qui penssait que tout le monde trippait ce truc... Et bien ouf ! Il y a quand même des gens encore conscient... icon_mrgreen.gif
LE CHARCLEUR
Et bien moi,ça m'a pris aux tripes et je ne vais pas essayer de m'expliquer : c'est une expérience viscérale!Bravo et Merci Monsieur LAUGIER pour l'impact négatif ou positif selon les spéctateurs ou plutot les victimes de votre bande qui impose une vision Unique en torturant d'une manière,pour ma part,jouissive son "public"!!!!
penikufesin
CITATION(john mclane @ 13 9 2008 - 20:59) *
CITATION(dj fest @ 13 9 2008 - 19:32) *
CITATION(penikufesin @ 12 9 2008 - 22:52) *
CITATION(john mclane @ 12 9 2008 - 22:32) *
CITATION(Loki @ 12 9 2008 - 22:27) *
Il se dit fréquemment qu'une histoire qui ne peut être résumée en quelques lignes est une mauvaise histoire. Sans cohérence, sans fil rouge, sans objet.


Mais ce n'est heureusement pas le cas de Martyrs, lequel a bel et bien un pitch.


Je t'écoute smile.gif



(je te laisse 3 lignes)


Je peux répondre ?

Une jeune fille ayant été torturée parvient à échapper à ses bourreaux.
15 ans plus tard, croyant reconnaître l’une de ses tortionnaires, elle s’introduit chez elle et, folle de rage, massacre toute la famille. Son amie découvrira l’horrible vérité se cachant derrière les tortures subies par d'autres victimes.

Ça fait un pitch... J’ai bon ?


Ben oui. smile.gif

Dire qu'il y a plus de pitch dans Massacre à la tronçonneuse que dans Martyrs, c'est un peu de la mauvaise fois quand même...

C'est quand même un film très sensitif, basé sur l'émotion qu'on éprouve face aux héroïnes. Après on accroche ou pas au jeu des acteurs, ça marche pour certains et pas pour d'autres... Mais de très bons films ont été faits avec des pitchs bien plus légers (un exemple, comme ça... Evil Dead?).


Non mais le "pitch" là haut il ne représente que 5 minutes du film à tout casser ...


Ben, faudrait savoir : tu voulais pas un pitch en trois lignes ? Si tu veux une définition de pitch, j'en ai trouvé une zolie icon_mrgreen.gifici !

Et la dernière ligne, selon les posts, ça prend 3/4 d'heure, 1h30 voire 2h de mandales dans la gueule...
Le topic de la mauvaise foi, c'est par où déjà ? icon_mrgreen.gif
kefren
Ben moi j'ai beaucoup aimé le film... mais pas pour son coté hardcor, ni pour ses scènes de tortures ou son discours mystique. Je suis sorti du premier visionage avec ce que le film met en avant (à savoir du sang, des jeunes filles qui pleurent et des méchants pas beaux) mais quelque chose me titillait. Je suis donc allé le voir une seconde fois et c'est là que j'ai compris.
Ce qui m'a touché dans se film, ce sont tout simplement les deux personnages principaux. Parce qu'on dira ce qu'on veut sur ce film, il ne s'agit "que" de l'histoire de deux filles mal dans leurs peaux qui cherchent juste à se libérer de leurs démons interieurs (spécialement le personnage de Lucie). La première partie du film ne parle que de ça: Lucie s'adonne au massacre de famille bourgoise par vangeance évidemment, mais surtout pour tenter de se débarasser de son mal être matérialisé par la femme mutilée. Le personnage d'Anna quant à elle n'est qu'une pauvre fille qui s'accroche à son amie pour une raison qu'un petit bisou bien placé nous révèle timidement. Anna, en plus d'avoir une vie de merde (voir discution avec sa mère et sa jeunesse en structure hospitalière) vit très mal le fait de ne pouvoir sortir son amie de son état.
Je suis conscient que je frise l'analyse psychologique toute bidon de personnage mais je pense ne pas être trop dans l'erreur.
La seconde partie laisse un peu de côté cette aspect de l'histoire, seul une séquence s'y attarde rapidement (mais magnifiquement). Anna vient de se faire tabasser par le gros costau, elle traine par terre et son visage et conplétement déformé. A ce moment là, elle se remémore une discussion qu'elle a eu avec Lucie étant enfant et fini par murmurer: "Tu me manque".
L'essenciel du film se trouve là et c'est pour ça qu'il m'a touché. Les tortures, le trash et le hardcor ne sont que secondaire selon moi.
Alexa1235
j'arrive pas à me décider : je vais le voir ou pas ??
dj fest
CITATION(kefren @ 15 9 2008 - 22:31) *
Ben moi j'ai beaucoup aimé le film... mais pas pour son coté hardcor, ni pour ses scènes de tortures ou son discours mystique. Je suis sorti du premier visionage avec ce que le film met en avant (à savoir du sang, des jeunes filles qui pleurent et des méchants pas beaux) mais quelque chose me titillait. Je suis donc allé le voir une seconde fois et c'est là que j'ai compris.
Ce qui m'a touché dans se film, ce sont tout simplement les deux personnages principaux. Parce qu'on dira ce qu'on veut sur ce film, il ne s'agit "que" de l'histoire de deux filles mal dans leurs peaux qui cherchent juste à se libérer de leurs démons interieurs (spécialement le personnage de Lucie). La première partie du film ne parle que de ça: Lucie s'adonne au massacre de famille bourgoise par vangeance évidemment, mais surtout pour tenter de se débarasser de son mal être matérialisé par la femme mutilée. Le personnage d'Anna quant à elle n'est qu'une pauvre fille qui s'accroche à son amie pour une raison qu'un petit bisou bien placé nous révèle timidement. Anna, en plus d'avoir une vie de merde (voir discution avec sa mère et sa jeunesse en structure hospitalière) vit très mal le fait de ne pouvoir sortir son amie de son état.
Je suis conscient que je frise l'analyse psychologique toute bidon de personnage mais je pense ne pas être trop dans l'erreur.
La seconde partie laisse un peu de côté cette aspect de l'histoire, seul une séquence s'y attarde rapidement (mais magnifiquement). Anna vient de se faire tabasser par le gros costau, elle traine par terre et son visage et conplétement déformé. A ce moment là, elle se remémore une discussion qu'elle a eu avec Lucie étant enfant et fini par murmurer: "Tu me manque".
L'essenciel du film se trouve là et c'est pour ça qu'il m'a touché. Les tortures, le trash et le hardcor ne sont que secondaire selon moi.


D'accord à 100%. smile.gif

C'est exactement ce qui m'a touché, moi aussi, dans ce film. J'ai lu beaucoup de mal du jeu des 2 actrices et pourtant rien ne m'a dérangé à ce niveau là, j'ai vraiment été ému par la connexion entre les deux personnages et ce qu'elle implique en terme d'enjeux scénaristiques (le sentiment d'impuissance d'Anna face à la folie de Lucie; le réconfort de l'autre, au-delà même de la mort, comme seul échapatoire à la douleur).

Je comprends pourquoi ceux qui sont sortis du film à cause du jeu des actrices ou des dialogues (deux points qui, encore une fois, ne m'ont absolument pas gêné) n'ont vu dans Martyrs qu'un étalage de souffrance gratuit et vain. Ils sont, bien malgré eux certes, passés à côté d'une belle décharge émotionnelle que seuls certains films malades peuvent procurer.
Tigelz
CITATION(Alexa1235 @ 16 9 2008 - 18:21) *
j'arrive pas à me décider : je vais le voir ou pas ??


Je déconseille. Ce film n'a aucun suspense et se contente simplement d'accumuler des séquences plus ou moins épouvantables sur 90 minutes, avec une vaine tentative de faire du sens dans ses dernières minutes.
dj fest
CITATION(Tigelz @ 16 9 2008 - 19:06) *
CITATION(Alexa1235 @ 16 9 2008 - 18:21) *
j'arrive pas à me décider : je vais le voir ou pas ??


Je déconseille. Ce film n'a aucun suspense et se contente simplement d'accumuler des séquences plus ou moins épouvantables sur 90 minutes, avec une vaine tentative de faire du sens dans ses dernières minutes.


Mais non relis un ou 2 posts plus haut et va le voir! wink.gif

(Enfin c'est quand même glauque hein t'es prévenue) icon_mrgreen.gif
LE CHARCLEUR
IL FAUT VOIR CE FILM car il c'est un mélange tellement subtille de sensations, qu'il agit differement sur chaque personne!
Comparaison déplacée mais imagine un plat culinaire,on va te dire ce qu'on a mis dedans,tu vas penser ne pas aimer mais le mélange des ingrédients suivant un dosage précis vont agir sur tes papilles d'une FACON UNIQUE dont seul toi pouras juger et ainsi te surprendre agréablement ou inversement!
Alors ALLER VOIR CE FILM ou plutot aller LE SUBIRE,LE DEGUSTER,LE VOMIR ou L'APPRECIER mais ALLER Y!!!!
ouaisbiensur
CITATION(LE CHARCLEUR @ 16 9 2008 - 19:24) *
IL FAUT VOIR CE FILM car il c'est un mélange tellement subtille de sensations, qu'il agit differement sur chaque personne!
Comparaison déplacée mais imagine un plat culinaire,on va te dire ce qu'on a mis dedans,tu vas penser ne pas aimer mais le mélange des ingrédients suivant un dosage précis vont agir sur tes papilles d'une FACON UNIQUE dont seul toi pouras juger et ainsi te surprendre agréablement ou inversement!

Et donc on en revient à la vraie question : Martyrs, McDo ou pâté ?
dj fest
CITATION(ouaisbiensur @ 16 9 2008 - 19:38) *
CITATION(LE CHARCLEUR @ 16 9 2008 - 19:24) *
IL FAUT VOIR CE FILM car il c'est un mélange tellement subtille de sensations, qu'il agit differement sur chaque personne!
Comparaison déplacée mais imagine un plat culinaire,on va te dire ce qu'on a mis dedans,tu vas penser ne pas aimer mais le mélange des ingrédients suivant un dosage précis vont agir sur tes papilles d'une FACON UNIQUE dont seul toi pouras juger et ainsi te surprendre agréablement ou inversement!

Et donc on en revient à la vraie question : Martyrs, McDo ou pâté ?


Pâté de foi! icon_mrgreen.gif

Non bon... Plus sérieusement... C'est bien donc je dirais... Foi gras!

Bon OK je icon_arrow.gif
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