Topo sur la réaction d'Evil Seb
C’est échaudé comme un cerf en rut quand arrive la court période de fornication autorisée (sinon, le cerf se branle nous rappelle volontiers Bigard) et la voix grelotante (telle celle moins mélodieuse de Jeanne Calment après deux portos) qu’Evil Seb m’a téléphoné au moment où je plongeais bien malgré moi dans un coma semi-profond en plein visionnage du dernier Uwe Boll.
"Damien, je te sonne pour faire un p’tit topo à chaud. C’est extrêmement fort, c’est terrible, c’est super dur !". Enervé par ces foules d’adjectifs mis les uns à côté des autres qui ressemblent furieusement à un discours post-coïtal et définitivement dépouillé de toute envie de dormir, je me prends tout de même à lancer quelques questions sur l’ambiance générale à notre adoré Evil Seb. Contraint de commencer à produire un discours réellement structuré (avec le fameux sujet-verbe-complément), notre Seb se lance dans des explications pour le moins étranges sur la magnificence du film de Laugier, sur l’aspect malsain de l’oeuvre et sur le joli minois de Morjana Alaoui. Avant de clôturer par un : "Je t’envoie tout demain après-midi. Il me faut la nuit pour m’en remettre"...
Alors, heureux d’annoncer à Seb qu’il vient sans le savoir de consommer son cadeau d’anniversaire (ben oui, c’était une projo exceptionnelle a dit le Mad), je rejoins mon clavier pour vous relayer les infos que j’ai emmagasinées. On peut désormais en être sûr : Martyrs n’était pas un simple coup marketing à la Cloverfield. Le film va loin voire très loin dans le glauque et le malsain au point de provoquer une petite pollution nocturne dans le chef (et le slip) de notre chroniqueur blindé comme un cuirassé en matière d’extrémisme (est-il besoin de rappeler que notre bon Seb ne verse plus une seule larme devant Les Bisounours ni Les feux de l’amour ?)...
Pour le compte-rendu complet, rendez-vous dès demain... Bonne nuit les petits. Moi, je retourne avec Boll...
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