- Les Autres massacré par une tripotée de branleurs qui gueulaient "Morniiiiiing Live" pendant le film et jouaient avec un laser rouge. On a beau leur dire de fermer leur gueule, ça recommence souvent au bout de 10 mns, et on va pas au cinoche pour se foutre sur la gueule (du moins, pas encore).
- From Hell avec 2 espèces de darons roumains qui tchachaient bien fort dans une langue inconnue derrière nous.
- Munich et son couple de 40 piges qui bouffe son popcorn (pendant Munich quoi

- Une séance de Creep totalement gâchée par des donzelles en furie qui hurlaient (mais genre à donf quoi) de peur au moindre suspens, ce qui ne manquait pas de faire marrer le reste de la salle à chaque fois.
- Une rediff de Opération Condor avec 3-4 lourds qui rigolaient comme des ânes avec un volume de 60 décibels au moins (ça donnait l'impression qu'ils se forçaient, ce que je soupçonne encore). Ceci dit, ça n'avait pas l'air de déranger Absinthe et Blunt qui se galochaient comme des éponges pendant tout le film (

- Any Given Sunday où c'était carrément l'apocalypse dans la salle, avec un service d'ordre débordé suite à un affrontement entre 2 bandes de cailles (les mecs ils ont pas compris que c'était dans le film que ça devait bastonner).
Etc etc.
Je me souviens pas d'autant d'abrutis ou de bordel au cinoche durant mon adolescence, et la plupart de mes exemples remontent à des films plus ou moins récents. C'est bien apparu au moment des cartes illimitées (les branleurs qui viennent squatter le ciné au lieu d'aller en cours) et des portables (ça n'a fait qu'empirer par la suite...). Donc maintenant, je me contente souvent des séances en fin d'exploitation ou des projo de presse (tant qu'à faire ^^) et je n'ai plus trop à me plaindre. Mais c'est vraiment devenu très aléatoire de se risquer à une séance de ciné en dehors de ce créneau, du moins en IDF.
Sinon, pour être tout à fait juste, j'ai foutu le bordel aussi une fois, à la sortie de The Crow un soir dans une ptite salle du Rex, où on se faisait chier comme des rats morts pendant le film avec des potes, et où on discutait comme à la maison en roulant des pétards. Et personne ne nous à demandé de fermer nos putains de gueules
