Je n'ai jamais acheté, jamais feuilleté, et jamais cliqué sur
Chronic'Art, mais les petits avis de leur part que l'on peut récupérer ça et là sur Internet brossent le portrait de ce qui ressemble à une belle bande de winners !
, cumulant la condescendance, le mépris du cinéma populaire, une certaine défaillance intellectuelle (et satisfaite) vis à vis de films aux propos ambitieux, une assimilation systématique de la mise en scène à de "l'imagerie" ou du "clip", un moralisme de curé de campagne et un encouragement quasi-systématique au nivellement par le bas...
J'ignore ce que donnent les textes complets, mais putain les échantillons font peur.
La Momie - Jean-Baptiste Hanak
Disons le clairement : derrière ses gentils airs de grosse série B qui donne des frissons, La Momie est un film de propagande immoral et malsain, où se succède toute une série d'images racistes aussi gratuites les unes que les autres.
Incassable - Grégoire Bénabent
La déception est totale : sujet bizarre, scénario fumeux, réalisation prétentieuse. M. Night Shyamalan, s'il sait faire de la mise en scène, devrait peut-être se contenter de faire de bons films et cesser de jouer les cinéastes.
Vorace - Marius Meou
Ni pastiche, ni réflexion métaphysique sur le vampirisme (...), Vorace est une sorte de bouillie filmique informe et hésitante, filmée, montée, distribuée, avant même de s'être trouvée. Voir Vorace, c'est ne rien voir.
Ennemi d'état - Jean-Baptiste Hanak
Thriller de base moyennement bien mené, le dernier Tony Scott n'est qu'une brique de plus à ajouter au mur des éblouissants films d'action américains qui tournent en rond.
Perfect Blue - Jean-Baptiste Hanak
Perfect blue cumule une qualité de dessin médiocre et une animation saccadée.
L'Affaire Thomas Crown - Nathalie Piernaz
(...) les scénaristes hollywoodiens manquent-ils à ce point d'imagination ? Le fait de racler les fonds de tiroirs et de parier sur l'absence de culture cinéphilique du spectateur n'est pas vraiment un signe de renouvellement.
Austin Powers 2 - Yann Gonzalez
Les ressorts comiques fonctionnent donc essentiellement sur l'excès (du ridicule, voire du laid, ce qui s'avère assez déplorable) et seul Mike Myers réussit parfois à transformer les gags affligeants en véritables délires expressifs.
La Communauté de l'anneau - Elysabeth François
Ici réduit à la fonction d'organisateur virtuose, Peter Jackson a pourtant démontré par le passé qu'il était aussi un cinéaste doué. On attend alors avec impatience la suite de l'équipée de Frodon et son fidèle ami Sam, pour que le cinéaste, libéré des contraintes de l'introduction, entre enfin dans le vif du sujet...
(en résumé, 3 heures pas vraiment mises en scènes où il se passe rien)Summer of Sam - Marius Méou
Spike Lee s'est donc enfin attelé à un scénario ambitieux (...). En revanche, le style du cinéaste est toujours aussi impossible : (...) Spike Lee reste définitivement un enfant de l'expressivité publicitaire (...)
La Ligne verte - Frédéric Bas
(...) lourdeur et vulgarité, grandiloquence et pose philosophique absurde. Darabont a fait un film-débat et son pensum de trois heures n'est rien qu'un spectacle pour grands enfants américains en manque de conscience citoyenne.
Revelations - Stéphane Aicardi
Dans l'ensemble, Révélations fonctionne sur le principe des montagnes russes, avec des hauts et des bas, sans jamais atteindre les extrêmes.
Les Rivières pourpres - Yann Gonzalez
D'toute façon, le mieux, c'est les images : même quand t'es largué, t'en prends plein les yeux. Stylé jusqu'au bout, le film. Avec une musique bien bien flippante.
A.I. - Grégoire Bénabent
(Spielberg) perdu dans ces spéculations,(...) en a oublié la principale énigme du film : la possibilité du sentiment. Qu'il confond définitivement avec le sentimentalisme.
The Barber - Frédéric Bas
un produit sans nécessité. Une signature, juste une signature.
Time and Tide - Elysabeth François
Time and tide ressemble à un film de revanche, gonflé par le manque de confiance d'un cinéaste qui en fait malheureusement trop et nous livre au final un spectacle de pyrotechnie un peu vain.
Dans la catégorie "oui d'accord le film est criticable mais pourquoi diable cette terminologie haineuse et gerbos ?"Treize Jours - David Vincent
Tant de soin pour la caricature, le raccourci infantilisant, l'humanisme creux et la leçon de choses McDo font de Treize jours un film obsolète et parfaitement nauséeux.
Memento - Nathalie Piernaz
imagerie "genre" et soi-disant prouesses scénaristiques.
Et enfin, pour contrer tout celà, remarquons tout de même que
Chronic'art n'est pas fermé à tout le cinéma dit "de genre".
Quand ces films ont de véritables qualités artistiques, ils ne manquent jamais de le notifier :-malgré sa malhonnêteté crasse,
Resurrection demeure un thriller efficace
-Un art de court-circuiter les attentes du spectateur, un certain humour placent
Peur bleue tout juste au-dessus du niveau du banal film d'action.
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Cybertr@que a le mérite de nous épargner les poncifs sur la moralité douteuse des hackers
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Double Jeu est un honnête thriller, un film de samedi soir suffisamment palpitant pour tenir son public en haleine.
-Sur un sujet proche,
Urban legend 2 fait ainsi beaucoup mieux que le désastreux Cut, et, sans crier au génie, on peut reconnaître à la mise en scène de John Ottman une certaine originalité dont sont dépourvus la plupart de ses collègues du slasher movie.
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Thomas est amoureux demeure un petit objet intrigant finalement assez sympathique,
-Plus subtil et ludique qu'il n'y paraît,
D'Artagnan ne se paie même pas le luxe du second degré pour justifier ses faiblesses, et semble les assumer avec une candeur finalement sympathique.
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Souviens-toi l'été dernier n°2 (...) une suite plus réussie que l'original. Cette réussite est due, notamment, aux personnages secondaires qui font un accueil assez insolite aux jeunes touristes.
-Bien que totalement gratuit dans ses recherches visuelles,
The Crow 3 demeure assez soigné,
-Assumant pleinement son statut de divertissement,
Rush Hour 2 tient allègrement la route tout du long
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Belphégor possède néanmoins un charme qui tient en grande partie à son héritage, issu d'un fantastique à la française
-D'un point de vue strictement technique, n'ayons pas peur des mots,
Dinosaure est un film sublime !
-Malgré sa virtuosité technique,
The One a cependant bien du mal à se dépêtrer d'un scénario trop carré
-Burlesque et flippant, ludique et surprenant,
Scream 3 nous confirme que l'horreur sied bien mieux à Craven que Meryl Streep et ses violons...
Qu'on ne vienne pas me faire croire ensuite que les deux cas de figure (ce qui est rejeté et ce qui est apprécié) témoignent, de concert, d'un mépris fondamental pour ce que représente ce Cinéma-là.